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BORDJ BOU-ARRERIDJ
Département : Electromacanique
- HASSANI NIDHAL
- RABIA TAREQ
Les énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, l’énergie Biomasse et l’énergie
hydroélectrique, sont des solutions prometteuses pour concurrencer les Sources d’énergies de masse telle que
l’énergie fossile et nucléaire. On entend par énergie renouvelable, des énergies issues du soleil, du vent, de la
chaleur de la Terre, de l’eau ou encore de la biomasse. A la différence des énergies fossiles, les Energies
Renouvelables sont des énergies à ressource illimitée. Le rayonnement solaire est reparti sur toute la surface
de la terre, sa densité n'est pas Grande et ne cause aucun conflit entre les pays contrairement au pétrole. Les
systèmes Photovoltaïques semblent bien s’imposer comme moyen de conversion de l’énergie solaire en Énergie
électrique. Un tel système se compose d'un champ de modules et d'un ensemble de Composants qui adaptent
l'électricité produite par les modules aux spécifications des Récepteurs.
1. Rayonnement solaire :
a) Définition :
Le rayonnement solaire est constitué de photons dont la longueur d’onde s’étend de l’ultraviolet (0,2 μm) à
l’infrarouge lointain (2,5 μm), On utilise la notion AM pour Air Mass afin de caractériser le spectre solaire en
termes d’énergie émise. L’énergie totale transportée par le rayonnement solaire sur une distance soleil-terre
est de l’ordre de 1350W/m2 (AM0) dans l’espace hors atmosphère terrestre lorsque le rayonnement solaire
traverse l’atmosphère, il subit une atténuation et une modification de son spectre, à la suite de phénomènes
d’absorption et de diffusion dans les gaz, l’eau et les poussières. Ainsi, la couche d’ozone absorbe une partie du
spectre lumineux provenant du soleil, et en particulier une partie des ultraviolets dangereux pour la santé, le
rayonnement solaire direct reçu au niveau du sol (à 90° d’inclinaison) atteint 1000 W/m2 du fait de l’absorption
dans l’atmosphère (AM1). Cette valeur change en fonction de l’inclinaison des rayons lumineux par rapport au sol.
Plus l’angle de pénétration θ est faible, plus l’épaisseur atmosphérique que les rayons auront à traverser sera
grande, d’où une perte d’énergie conséquente. Par exemple, l’énergie directe transportée par le rayonnement
solaire atteignant le sol avec un angle de 48° avoisine les 833 W/m2 (AM1,5). Pour connaître le rayonnement
global reçu au sol, il faut ajouter à ce dernier le rayonnement diffus, le rayonnement diffus concerne tout le
rayonnement dont la trajectoire entre le soleil et le point d'observation n'est pas géométriquement rectiligne et
qui est dispersé ou réfléchi par l'atmosphère ou bien le sol. En considérant ceci, on obtient une référence du
spectre global notée AM 1,5 avec une puissance de 1000W/m2 .
Rayonnement direct :
On appelle rayonnement solaire direct celui qui arrive au sol sans avoir subi de diffusion, il se diffère de
façon notable du rayonnement atteignant la limite supérieure de l’atmosphère, en particulier du fait de
l’absorption par les constituants gazeux de l’atmosphère. Sa mesure s’effectue à l’aide d’un pyrhéliomètre ,
appareil dont la surface sensible est toujours disposée perpendiculairement aux rayons solaires.
Figure 3 : Pyrhéliomètre
Rayonnement diffus :
Le rayonnement diffus est le rayonnement en provenance de la voûte céleste, à l’exception du disque
solaire, c'est-à-dire la part du rayonnement solaire diffusé par les particules solides ou liquides en suspension
dans l’atmosphère. Sa mesure est effectuée avec un pyranomètre muni d’une bande pare-soleil (anneau
métallique cachant le disque solaire) .
Rayonnement global :
Le rayonnement est diffusé par les molécules de l’air et les particules en suspension dans l’atmosphère,
c’est donc le rayonnement total mais excepté sa composante directe, il est défini aussi comme le rayonnement
reçu sur une surface horizontale provenant du soleil et de la totalité de la voûte céleste, on le mesure avec un
pyromètre .
Figure 5 : Pyranomètre
c) Durée d’insolation :
La durée d'ensoleillement ou durée d'insolation est un indicateur climatique qui mesure le temps pendant
lequel un endroit, un lieu, est éclairé par le soleil sur une période donnée. Ceci exprime en quelque sorte la
nébulosité et ne doit pas être confondu avec l'ensoleillement qui exprime la quantité d'énergie reçue par le
rayonnement solaire sur une surface donnée et sur une certaine période. La durée d'ensoleillement est
généralement exprimée en heures par an ou alors en une moyenne d'heures par jour. La mesure exprimée en
heures/an indique le niveau d'ensoleillement d'un emplacement en comparaison avec les autres endroits de la
terre alors que la dernière mesure exprimée en heures/jour permet la comparaison du niveau d'ensoleillement
dans les différentes saisons au même endroit. Plus le nombre d'heures d'ensoleillement est élevé, plus il fera
beau, et plus les nuages et les brouillards se feront rares.
2. Panneaux solaire :
a) Cellule photovoltaïque :
Une cellule solaire (cellule photovoltaïque) est un composant optoélectronique qui convertit directement le
rayonnement solaire en une énergie électrique et cela grâce à un processus qui s’appelle l’effet photovoltaïque
qui a le composant principale qui constitue la cellule solaire est le silicium qui est un semi-conducteur très
utilisé dans l’industrie électronique (diode, thyristor, transistor ....) car c’est un matériau qui possède des
propriétés intermédiaire entre le conducteur et l’isolant, la cellule solaire est constitué par trois zone : zone
dopé N, zone dopé P, la zone de charge espace .
e) Panneau photovoltaïque :
Un panneau photovoltaïque est une combinaison de plusieurs modules PV. Il représente pour un système
PV la source d’énergie à fournir qui a son tour alimente le reste des composants du processus photovoltaïque
(hacheur, onduleur, batterie, charge…etc.). Le choix d’un panneau photovoltaïque a été primordial car
l’alimentation avec une seule cellule ou même un module ne suffit pas pour satisfaire les besoins de notre
système PV. La figure cidessous, représente une cellule, un module, un panneau et un champ PV.
a) Batteries :
Les batteries sont la solution la plus utilisée pour un stockage électrochimique de faibles dimensions.
Elles réalisent une réaction d’oxydoréduction selon le principe de la pile pour emmagasiner à la charge de
l’énergie électrique, qui peut être restituée à la décharge avec un bon rendement, autour de 85 % selon les types
de batteries.
b) Supercondensateurs :
Les super condensateurs sont des moyens de stocker l’énergie sous forme électrostatique. Elles
s’apparentent à des condensateurs possédant une très grande capacité. Selon le même principe que les batteries,
un super condensateur est composé d’un électrolyte séparant deux électrodes conçues dans un matériau poreux,
comme le charbon actif, afin d’en démultiplier la surface spécifique.
1) Les caractéristiques :
Selon les composants chimiques employés dans sa conception, un super condensateur peut faire quelques
farads à quelques milliers de farads. Il peut par ailleurs être caractérisé par les mêmes paramètres que les
batteries, comme la tension nominale à pleine charge. Ainsi, les super condensateurs peuvent emmagasiner une
énergie spécifique allant du dixième à la dizaine de Wh/kg, ce qui est très faible devant celles des batteries, mais
en contrepartie possède une puissance spécifique allant de 1 à 100 kW/kg, là où les batteries sont limitées à une
centaine de W/kg pour la Plomb-acide et à autour de 300 w/kg pour la Lithium-Ion.
3) Modélisation :
Le banc de super condensateur est un ensemble d’éléments super condensateur mis en série équivalent
à un circuit RC dont le modèle simplifié d’un super condensateur est composé d’une capacité et d’une résistance
a) Éclairement direct :
S* : l’éclairement solaire direct sur un plan horizontal déterminé, en absence de tous mesures, par :
𝜑 : Latitude du lieu.
δ : La déclinaison: n : numéro du jour à partir du 1er janvier
b) Éclairement diffus D* :
Ou l’éclairement solaire diffus D* sur un plan horizontal peut être déterminé
par utilisation de la corrélation
suivante en l’absence de toute
mesure :
c) Éclairement réfléchi :
Où ρ est le facteur de réflexion du sol vis-à-vis du
rayonnement solaire, ρ est appelé l’albédo. Et
l'éclairement global G* est donné par :
L'équation courant tension I-V du circuit équivalent est donné comme suit :
Où
𝑉𝐷 : Différence du potentiel électrique entre les deux extrémités de la diode.
𝐼𝑠 : Courant de saturation inverse de la diode.
𝑛 : Facteur d'idéalité de la diode.
𝑉𝑡 : Tension thermique en fonction de la température 𝑇 donnée par l’équation suivante :
Où
𝑘 et 𝑞 représentent respectivement la constante de Boltzmann (1.3806503 ∗ 10−23 𝐽/ 𝐾)et la charge d'électrons
(1,602176 ∗ 10−19 𝐶). Donc l’équation du courant délivré par une cellule photovoltaïque est décrite comme suit :
b) Modèle réel à une diode :
C’est le modèle sur lequel s’appuient les constructeurs en donnant les caractéristiques techniques de
leurs cellules solaires (data Sheet).il est aussi considéré satisfaisant et même une référence pour les
constructeurs pour cataloguer typiquement les modules solaires .
Ce modèle est appelé modèle à une diode et sa valeur de courant est donnée par l’expression suivante :
Avec :
𝑅𝑠 : Résistance série.
𝑅𝑠ℎ : Résistance shunt.
Iph : le photo-courant de la cellule dépendant de
l’éclairement et de la température.
Is : courant de saturation inverse de la diode.
n : facteur d’idéalité de la diode.
c) Modèle réel à une diode avec Rsh=∞ :
Modèle réal à une diode avec (Rsh=∞) pour les modules dépouver de feuit Rsh infinité on peut représenter le
module par le schema suivant :
Après analyse du circuit, l'équation courant- tension est donnée comme suit :
3. Modelisation d’une suprcondassateur :
Un condensateur est un dipôle constitué de deux armatures conductrices séparées par un isolant ou
diélectrique (de permittivité ). Il est caractérisé par sa capacité C qui s'exprime en Farads (F) et porte une charge
q qui s'exprime en Coulombs (C).
a) Les figure :
a) Les figure :
b) La courbe de charge :