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Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE MOHAMED El-BACHIR El-IBRAHIMI

BORDJ BOU-ARRERIDJ

FACULTE DES SEANCES ET TECHNOLOGIES

DEPARTEMENT DES ELECTROMACANIQUE(Énergies Renouvelables)

Département : Electromacanique

Référence : Maintenance et fiabilité des systèmes à énergies renouvelables

Modélisation d’une central photovoltaïque

Compte-rendu réalisé par :

- HASSANI NIDHAL
- RABIA TAREQ

Classe : GROUPE (1)

Année Universitaire : 2022-2023


I. Introduction

Les énergies renouvelables telles que l'énergie éolienne, l'énergie solaire, l’énergie Biomasse et l’énergie
hydroélectrique, sont des solutions prometteuses pour concurrencer les Sources d’énergies de masse telle que
l’énergie fossile et nucléaire. On entend par énergie renouvelable, des énergies issues du soleil, du vent, de la
chaleur de la Terre, de l’eau ou encore de la biomasse. A la différence des énergies fossiles, les Energies
Renouvelables sont des énergies à ressource illimitée. Le rayonnement solaire est reparti sur toute la surface
de la terre, sa densité n'est pas Grande et ne cause aucun conflit entre les pays contrairement au pétrole. Les
systèmes Photovoltaïques semblent bien s’imposer comme moyen de conversion de l’énergie solaire en Énergie
électrique. Un tel système se compose d'un champ de modules et d'un ensemble de Composants qui adaptent
l'électricité produite par les modules aux spécifications des Récepteurs.

L’énergie photovoltaïque provient de la transformation directe d’une partie du rayonnement solaire en


énergie électrique. Cette énergie est l’une des sources les plus importantes d’énergie renouvelable qui suscitait
un intérêt croissant ces dernières années. Aujourd’hui les technologies photovoltaïques (PV) sont suffisamment
mûres et métrisées pour prendre un véritable décollage dans le domaine des applications de puissance. Les
éléments de base sont des cellules généralement à base de silicium cristallin qui reste la filière la plus avancée
sur le plan technologique et industriel, qui convertissent le rayonnement solaire en courant électrique (effet
photovoltaïque), la réalisation et l’optimisation des systèmes photovoltaïques sont les problèmes d’actualités, la
résolution de ces problèmes conduit surement à une meilleure exploitation de l’énergie solaire.

II. Généralité sur( rayonnement solaire , panneaux


photovoltaïque , stockage de l’énergie ) :

1. Rayonnement solaire :
a) Définition :
Le rayonnement solaire est constitué de photons dont la longueur d’onde s’étend de l’ultraviolet (0,2 μm) à
l’infrarouge lointain (2,5 μm), On utilise la notion AM pour Air Mass afin de caractériser le spectre solaire en
termes d’énergie émise. L’énergie totale transportée par le rayonnement solaire sur une distance soleil-terre
est de l’ordre de 1350W/m2 (AM0) dans l’espace hors atmosphère terrestre lorsque le rayonnement solaire
traverse l’atmosphère, il subit une atténuation et une modification de son spectre, à la suite de phénomènes
d’absorption et de diffusion dans les gaz, l’eau et les poussières. Ainsi, la couche d’ozone absorbe une partie du
spectre lumineux provenant du soleil, et en particulier une partie des ultraviolets dangereux pour la santé, le
rayonnement solaire direct reçu au niveau du sol (à 90° d’inclinaison) atteint 1000 W/m2 du fait de l’absorption
dans l’atmosphère (AM1). Cette valeur change en fonction de l’inclinaison des rayons lumineux par rapport au sol.
Plus l’angle de pénétration θ est faible, plus l’épaisseur atmosphérique que les rayons auront à traverser sera
grande, d’où une perte d’énergie conséquente. Par exemple, l’énergie directe transportée par le rayonnement
solaire atteignant le sol avec un angle de 48° avoisine les 833 W/m2 (AM1,5). Pour connaître le rayonnement
global reçu au sol, il faut ajouter à ce dernier le rayonnement diffus, le rayonnement diffus concerne tout le
rayonnement dont la trajectoire entre le soleil et le point d'observation n'est pas géométriquement rectiligne et
qui est dispersé ou réfléchi par l'atmosphère ou bien le sol. En considérant ceci, on obtient une référence du
spectre global notée AM 1,5 avec une puissance de 1000W/m2 .

Figure 2 : Normes de mesures du spectre d’énergie lumineuse émis par le soleil

b) Composantes du rayonnement solaire :


Le sol terrestre est éclairé ou irradié par le rayonnement solaire après sa traversée de l’atmosphère.
Ces deux termes peuvent être indifféremment utilisés :
 L’éclairement, qui est une densité de puissance, s’exprime en W m2
 L’irradiation, qui représente l’énergie correspondante à l’éclairement pendant une durée
Déterminée, s’exprime en Wh m2.
Au sol, on distingue trois composantes :

 Rayonnement direct :
On appelle rayonnement solaire direct celui qui arrive au sol sans avoir subi de diffusion, il se diffère de
façon notable du rayonnement atteignant la limite supérieure de l’atmosphère, en particulier du fait de
l’absorption par les constituants gazeux de l’atmosphère. Sa mesure s’effectue à l’aide d’un pyrhéliomètre ,
appareil dont la surface sensible est toujours disposée perpendiculairement aux rayons solaires.

Figure 3 : Pyrhéliomètre
 Rayonnement diffus :
Le rayonnement diffus est le rayonnement en provenance de la voûte céleste, à l’exception du disque
solaire, c'est-à-dire la part du rayonnement solaire diffusé par les particules solides ou liquides en suspension
dans l’atmosphère. Sa mesure est effectuée avec un pyranomètre muni d’une bande pare-soleil (anneau
métallique cachant le disque solaire) .

Figure 4 : Pyranomètre muni d’une


bande pare-soleil

 Rayonnement global :
Le rayonnement est diffusé par les molécules de l’air et les particules en suspension dans l’atmosphère,
c’est donc le rayonnement total mais excepté sa composante directe, il est défini aussi comme le rayonnement
reçu sur une surface horizontale provenant du soleil et de la totalité de la voûte céleste, on le mesure avec un
pyromètre .

Figure 5 : Pyranomètre

Figure 6 : rayonnement solaire globale sur un collecteur


photovoltaïque

c) Durée d’insolation :
La durée d'ensoleillement ou durée d'insolation est un indicateur climatique qui mesure le temps pendant
lequel un endroit, un lieu, est éclairé par le soleil sur une période donnée. Ceci exprime en quelque sorte la
nébulosité et ne doit pas être confondu avec l'ensoleillement qui exprime la quantité d'énergie reçue par le
rayonnement solaire sur une surface donnée et sur une certaine période. La durée d'ensoleillement est
généralement exprimée en heures par an ou alors en une moyenne d'heures par jour. La mesure exprimée en
heures/an indique le niveau d'ensoleillement d'un emplacement en comparaison avec les autres endroits de la
terre alors que la dernière mesure exprimée en heures/jour permet la comparaison du niveau d'ensoleillement
dans les différentes saisons au même endroit. Plus le nombre d'heures d'ensoleillement est élevé, plus il fera
beau, et plus les nuages et les brouillards se feront rares.

2. Panneaux solaire :
a) Cellule photovoltaïque :
Une cellule solaire (cellule photovoltaïque) est un composant optoélectronique qui convertit directement le
rayonnement solaire en une énergie électrique et cela grâce à un processus qui s’appelle l’effet photovoltaïque
qui a le composant principale qui constitue la cellule solaire est le silicium qui est un semi-conducteur très
utilisé dans l’industrie électronique (diode, thyristor, transistor ....) car c’est un matériau qui possède des
propriétés intermédiaire entre le conducteur et l’isolant, la cellule solaire est constitué par trois zone : zone
dopé N, zone dopé P, la zone de charge espace .

Figure 7 : Représentation schématique d'une cellule


solaire

b) Fonctionnement d’une cellule solaire :


Lorsqu’une cellule photovoltaïque est soumise à une source de lumière, les photons vont bombarder les
électrons de la zone N et cela pour libérer les électrons de leurs orbites, il y aura donc création des pairs
électron-trou. Cette opération va permettre à la zone N d’avoir une charge négative tandis que la zone P va se
chargé positivement donc il y’aura création d’une différence de potentielle .Lorsqu’on branche une charge à la
cellule, les électrons vont se diffuser de la zone N vers P en traversent ainsi la charge .L’effet de champ électrique
interne de la zone de charge d’espace va permettre aux électrons de passer de la zone P vers N et cela pour
maintenir la différence de potentielle de la cellule solaire (circulation d’électron dans la charge).

Figure 8 : fonctionnement d’une cellule photovoltaïque


c) Différents types de cellules photovoltaïques :
 Les cellules au silicium monocristallin :
Ces cellules offrent le meilleur rendement parmi les panneaux solaires disponibles dans le commerce : entre
13 à 15%. Il faudra donc moins de cellules pour atteindre la puissance désirée, mais comme le silicium
monocristallin est aussi le plus cher, son seul avantage est finalement d'utiliser une surface réduite : il faut
environ 7m² pour obtenir 1 kilowatt-crête (kWc).

Figure 9 : Cellule solaire de type


mono- cristalline

 Les cellules au silicium poly cristallin :


Ces cellules ont en général un rendement compris entre 12 et 14%. Il faut environ 8m² de cellules pour
obtenir 1kWc. Ces cellules sont plus simples à fabriquer et moins chères que les cellules au silicium
monocristallin. Les cellules poly cristallines sont reconnaissables aux formes irrégulières des cristaux qui
apparaissent nettement à l’œil nu.

Figure 10 : cellule solaire de type


poly-cristalline

 Les cellules au silicium amorphe :


Ces cellules sont à couche mince, c'est-à-dire qu'elles sont fabriquées en déposant une fine couche de
silicium sur un support (ou "substrat"), par exemple du verre. L'épaisseur de silicium utilisée est beaucoup plus
faible que pour les cellules mono ou poly cristallines qui sont réalisées à partir de tranches de silicium. Ce type
de cellule est donc moin cher et plus facile à fabriquer. Sa faible épaisseur permet, par exemple, de les utiliser
pour créer des panneaux solaires souples. Cependant ces cellules ont des rendements limité (de l'ordre de 5 à
7%, soit environ 15m² pour obtenir 1kWc) et sont donc réservées à des applications nécessitant peu de puissance.
Les cellules au silicium 11 amorphes sont beaucoup utilisées pour l'alimentation de petits appareils solaires
(montre, calculatrice...) .

Figure 11 : cellule solaire de type


amorphe
d) Circuit équivalent d’une cellule photovoltaïque :
Une cellule photovoltaïque peut être représentée par un générateur de courant Iph monté en parallèle avec
une diode et deux résistances parasites qui sont également introduites. Ces résistances ont une certaine
influence sur la caractéristique I =f (V) de la cellule, à savoir :
 La résistance série Rs qui est la résistance interne de la cellule, elle dépend principalement de la résistance
du semi-conducteur utilisé, de la résistance de contact des grilles collectrices et de la résistivité de ces grilles .
 La résistance shunt Rsh qui est due à un courant de fuite au niveau de la jonction ; elle dépend de la façon dont
celle-ci a été réalisée.

Figure 12 : Schéma équivalent d’une cellule


photovoltaïque

e) Panneau photovoltaïque :
Un panneau photovoltaïque est une combinaison de plusieurs modules PV. Il représente pour un système
PV la source d’énergie à fournir qui a son tour alimente le reste des composants du processus photovoltaïque
(hacheur, onduleur, batterie, charge…etc.). Le choix d’un panneau photovoltaïque a été primordial car
l’alimentation avec une seule cellule ou même un module ne suffit pas pour satisfaire les besoins de notre
système PV. La figure cidessous, représente une cellule, un module, un panneau et un champ PV.

Figure 13 : cellule, module, panneau et champ


photovoltaïque

f) Caractéristiques du panneau solaire :


 Tension de circuit ouvert Voc : C’est la tension continue obtenue aux bornes d’un panneau
sous un ensoleillement constant sans aucune circulation de courant.
 Courant de court-circuit Isc : :À l’opposé, le courant présent lorsqu’il n’y a aucune tension
est appelé courant de court-circuit. Il est à noter que dans cette condition aucune puissance
n’est extraite du panneau.
 Facteur de forme FF : C’est le rapport entre la puissance maximale délivrée par le module
et la puissance calculée par la multiplication de la tension de circuit-ouvert et le courant de
court-circuit.
 Rendement ŋ : Le rendement photovoltaïque est un facteur très important pour les
composants photovoltaïques. Il se définit comme étant le taux de conversion d’énergie des
cellules PV. Autrement dit, le rendement est le pourcentage de l’énergie solaire qui est
convertie en électricité par l’intermédiaire d’une cellule solaire. Il caractérise ses composants
et définit leur performance. De plus, Il peut être défini comme étant le rapport entre la
puissance maximale délivrée par la cellule et la puissance lumineuse incidente

3. Stockage d’énergie (batteries/supra condensateurs) :


Les unités de stockage sont des éléments indispensables dans les systèmes en site isolé. Elles participent
en effet à garantir l’autonomie du site, en constituant une réserve d’énergie lorsque les sources produisent en
excédent, et en la restituant lorsqu’elles ne produisent momentanément plus assez (cas de batteries). Elles sont
aussi obligatoires pour assurer à chaque instant l’équilibre énergétique dans le circuit électrique en stockant ou
déstockant la différence entre puissance produite et puissance consommée à chaque instant (cas de supra
condensateurs).

a) Batteries :
Les batteries sont la solution la plus utilisée pour un stockage électrochimique de faibles dimensions.
Elles réalisent une réaction d’oxydoréduction selon le principe de la pile pour emmagasiner à la charge de
l’énergie électrique, qui peut être restituée à la décharge avec un bon rendement, autour de 85 % selon les types
de batteries.

1) Les différentes technologies :


Trois grandes familles de batteries sont aujourd’hui utilisées par les industriels, selon la nature de leurs
électrodes:

 La batterie Plomb-acide : La batterie Plomb-acide est le plus ancien type de stockage


électrochimique rechargeable, inventée en 1859 par le physicien Gaston Planté. Elle bénéficie d’une
grande maturité technologique et est peu chère, ce qui en fait une solution toujours attractive. Elle
est caractérisée par une tension de pleine charge de 2,1V et une de fin de décharge autour de 1,85V.
Enfin, son énergie spécifique, bien que pouvant atteindre les 170 Wh/kg en théorie, est en pratique
de l’ordre de 40 Wh/kg, ce qui rend ce type de batteries peut maniables comparées à certaines
technologies plus récentes.
 La batterie Nickel-Cadmium : La batterie Nickel-Cadmium a été brevetée en 1899. Cette technologie
ancienne possède une énergie spécifique faible, entre 45 et 85 Wh/kg, et surtout utilise des
matériaux polluants. Une alternative plus récente lui est donc préférable, la batterie Nickel-Hydrure
Métallique. Commercialisée depuis les années 1990, elle utilise des électrodes en oxyhydroxyde de
nickel et en hydrure métallique, moins polluant que le cadmium, ainsi que de la potasse pour
électrolyte.
 La batterie Lithium-ion (Li-Ion) : La batterie Lithium-ion (Li-Ion) est une technologie récente de très
haute densité énergétique, de faible auto-décharge et d’absence de besoin de maintenance.
2) Schéma électrique équivalent :
Le modèle de la batterie simplifié est constitué d’une source de tension équivalente VB en série avec une
résistance Rb

Figure 14 : Schéma électrique équivalent de la batterie

b) Supercondensateurs :
Les super condensateurs sont des moyens de stocker l’énergie sous forme électrostatique. Elles
s’apparentent à des condensateurs possédant une très grande capacité. Selon le même principe que les batteries,
un super condensateur est composé d’un électrolyte séparant deux électrodes conçues dans un matériau poreux,
comme le charbon actif, afin d’en démultiplier la surface spécifique.

1) Les caractéristiques :
Selon les composants chimiques employés dans sa conception, un super condensateur peut faire quelques
farads à quelques milliers de farads. Il peut par ailleurs être caractérisé par les mêmes paramètres que les
batteries, comme la tension nominale à pleine charge. Ainsi, les super condensateurs peuvent emmagasiner une
énergie spécifique allant du dixième à la dizaine de Wh/kg, ce qui est très faible devant celles des batteries, mais
en contrepartie possède une puissance spécifique allant de 1 à 100 kW/kg, là où les batteries sont limitées à une
centaine de W/kg pour la Plomb-acide et à autour de 300 w/kg pour la Lithium-Ion.

2) Complémentarité du super condensateurs et batteries :


Super condensateurs et batteries sont donc très complémentaires : le premier peut grâce à sa grande
puissance spécifique servir dans les systèmes en sites isolés de stockage tampon à court terme lorsque les pics
de production ne coïncident pas avec ceux de consommation, tandis que les seconds sont capables à plus long
terme d’assurer l’autonomie du site sur quelques heures ou quelques jours sur une période de faible production
des sources.

3) Modélisation :
Le banc de super condensateur est un ensemble d’éléments super condensateur mis en série équivalent
à un circuit RC dont le modèle simplifié d’un super condensateur est composé d’une capacité et d’une résistance

Figure 15 : Capacité avec une résistance série et


Capacité avec une résistance parallèle
III. Modélisation mathématique ( rayonnement solaire , effet
photovoltaïque , super condensateur) :

1. Modélisation d’un rayonnement solaire :


Soit une surface plane inclinée d’un angle i par rapport à l’horizontale et orientée vers unedirection faisant
un angle γ avec la direction Sud ( γ compté positivement vers l’Ouest). Le rayonnement global G* (i,γ ) reçu par
cette surface est la somme de 3 termes :

Chacun des 3 termes se calculant de la façon suivante :

a) Éclairement direct :

S* : l’éclairement solaire direct sur un plan horizontal déterminé, en absence de tous mesures, par :

I* : le rayonnement direct sur un plan perpendiculaire au rayonnement solaire donné par :

TL : est le facteur de trouble de Linke calculable par :

β : le coefficient de trouble atmosphérique que l’on peut prendre égal à :


β = 0,05 en zone rurale
β = 01 en zone urbaine
β = 0,2 en zone industrielle ou polluée
pv : est la pression partielle de vapeur d’eau exprimée en mmHg.

h : l’angle de la hauteur solaire donné par :

𝜑 : Latitude du lieu.
δ : La déclinaison: n : numéro du jour à partir du 1er janvier

ω : L’angle horaire: TSV : le temps solaire vrai.

Pour le calcule de l'irradiation journalière S:

b) Éclairement diffus D* :
Ou l’éclairement solaire diffus D* sur un plan horizontal peut être déterminé
par utilisation de la corrélation
suivante en l’absence de toute
mesure :

c) Éclairement réfléchi :
Où ρ est le facteur de réflexion du sol vis-à-vis du
rayonnement solaire, ρ est appelé l’albédo. Et
l'éclairement global G* est donné par :

d) Programme du modélisation de rayonnement sur MATLAB :


2. Modélisation d’une effet photovoltaïque :
Pour développer un circuit équivalent précis pour une cellule PV, il est nécessaire de comprendre la
configuration physique des éléments de la cellule aussi bien que les caractéristiques électriques de chaque
élément, en prenant plus ou moins de détails. Selon cette philosophie, plusieurs modèles mathématiques sont
développés pour représenter un comportement fortement non linéaire, résultant de celui des jonctions semi-
conductrices qui sont à la base de leurs réalisations. Ces modèles se différencient entre eux par les
procédures mathématiques et le nombre de paramètres intervenant dans le calcul de la tension et du courant
du module photovoltaïque. On présentera deux modèles du GPV :
 Modèle à une diode (ou exponentielle simple).
 Modèle à deux diodes (ou double exponentielle).
a) Modèle idéal :
La réflexion précédente nous permet d’aboutir au modèle électrique équivalent de la cellule photovoltaïque,
appelé le modèle idéal. C’est le modèle le plus simple pour représenter la cellule solaire, car il ne tient compte
que du phénomène de diffusion. Le circuit équivalent simplifié d’une cellule solaire se compose d’une diode et
d’une source de courant montés en parallèle. La source du courant produit le photon courant Iph qui est
directement proportionnel à l’éclairement solaire G.

Figure 16 : Circuit équivalent d'une cellule PV –


Model idéal

L'équation courant tension I-V du circuit équivalent est donné comme suit :


𝑉𝐷 : Différence du potentiel électrique entre les deux extrémités de la diode.
𝐼𝑠 : Courant de saturation inverse de la diode.
𝑛 : Facteur d'idéalité de la diode.
𝑉𝑡 : Tension thermique en fonction de la température 𝑇 donnée par l’équation suivante :


𝑘 et 𝑞 représentent respectivement la constante de Boltzmann (1.3806503 ∗ 10−23 𝐽/ 𝐾)et la charge d'électrons
(1,602176 ∗ 10−19 𝐶). Donc l’équation du courant délivré par une cellule photovoltaïque est décrite comme suit :
b) Modèle réel à une diode :
C’est le modèle sur lequel s’appuient les constructeurs en donnant les caractéristiques techniques de
leurs cellules solaires (data Sheet).il est aussi considéré satisfaisant et même une référence pour les
constructeurs pour cataloguer typiquement les modules solaires .

Figure 17 : Circuit équivalent d'une cellule PV Modèle


une diode

Ce modèle est appelé modèle à une diode et sa valeur de courant est donnée par l’expression suivante :
Avec :
𝑅𝑠 : Résistance série.
𝑅𝑠ℎ : Résistance shunt.
Iph : le photo-courant de la cellule dépendant de
l’éclairement et de la température.
Is : courant de saturation inverse de la diode.
n : facteur d’idéalité de la diode.
c) Modèle réel à une diode avec Rsh=∞ :
Modèle réal à une diode avec (Rsh=∞) pour les modules dépouver de feuit Rsh infinité on peut représenter le
module par le schema suivant :

Figure 18 : Circuit équivalent d'une cellule PV modèle


avec Rsh= ∞.

Après analyse du circuit, l'équation courant- tension est donnée comme suit :
3. Modelisation d’une suprcondassateur :
Un condensateur est un dipôle constitué de deux armatures conductrices séparées par un isolant ou
diélectrique (de permittivité ). Il est caractérisé par sa capacité C qui s'exprime en Farads (F) et porte une charge
q qui s'exprime en Coulombs (C).

Sous une tension U il porte une charge : Q= C*U

a) Charge d'un condensateur :

On applique la loi des mailles :


UR1 + UC – UG = 0
soit
E = R1.i + UC
de plus q = C.UC et i = dq/dt i = C.d(UC/dt)

Cette équation différentielle du premier ordre a pour solution :

b) Décharge d'un condensateur :


On applique la loi des mailles :
UC - UR2 = 0 soit UC + R2.i = 0
de plus q = C.UC et 𝑖 = 𝑑𝑞/ 𝑑𝑡
𝑖 = 𝐶. 𝑑𝑈𝐶/ 𝑑𝑡

Cette équation différentielle du premier ordre a pour solution :


IV. Résultats et interprétations :
1. L’effet de l’altitude sur la distribution I(V) et P(v) :
On fixe le nombre du jour n= 210 et T= 25°c et on varie l’altitude [1 , 20 , 40 , 60 , 70 ]

a) Le program sur MATLAB :


b) Les figure :
 la courbe de courant En fonction de la tentions dans plusieurs valeur de l’altitude

Figure 19 : la courbe de courant En fonction de la tentions dans plusieurs valeur de


l’altitude

 la courbe de la puissance En fonction de la tentions dans plusieurs valeur de l’altitude

Figure 20 : la courbe de la puissance En fonction de la tentions dans plusieurs valeur de


l’altitude
2. L’effet de la température sur la distribution I(V) et P(v) :
On fixe l’altitude 40 et le nombre de jour n= 210 et on varie la températures T= [20 , 30 , 40 , 50 ,60]

a) Les figure :

 la courbe de courant En fonction de la tentions dans plusieurs valeur de la températures :

Figure 21 : la courbe de courant En fonction de la tentions dans plusieurs valeur de la


températures

 la courbe de la puissance En fonction de la tentions dans plusieurs valeur de températures :

Figure 22 : la courbe de la puissance En fonction de la tentions dans plusieurs valeur de


températures
3. L’effet de le nombre de jour sur la distribution I(V) et P(v) :
On fixe l’altitude 40 et on fixe la temerature T=25 et on varie le nombre de jour [190 , 130 , 200 , 290]

a) Les figure :

 la courbe de courant En fonction de la tentions dans défirent jour :

Figure 23 : la courbe de courant En fonction de la tentions dans défirent jour

 la courbe de la puissance En fonction de la tentions dans défirent jour :

Figure 24 : la courbe de la puissance En fonction de la tentions dans défirent jour


4. la courbe d’un charge une supra condensateurs :
a) programme sur MATLAB :

b) La courbe de charge :

Figure 25 : la courbe d’un charge une supra condensateurs


V. Conclusion :
Dans cette compte-rendu Nous nous sommes concentrés à la modélisation d’un générateur
photovoltaïque. Nous avons étudié le principe de l’effet photovoltaïque, la composition de la cellule PV et ses
différents paramètres. En suite nous avons tracé les différentes caractéristiques d’un générateur photovoltaïque
pour voir l’influence de certains paramètres sur les performances du générateur.

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