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INTRODUCTION GENERALE

1-Contexte et justification du sujet


Le réseau est un ensemble d’appareils connectés qui communiquent entre eux afin de
partager des informations et des ressources. Il permet la transmission de données et
de faciliter la communication entre les utilisateurs. Cette définition peut s’appliquer
par exemple au réseau informatique, de télécommunication, …
La télécommunication, un domaine qui englobe la transmission à distance de signaux,
de messages et d’informations. Elle permet la communication à distance entre les
individus, les entreprises et les systèmes, et tout ceci via différents supports, tels que
les câbles et les ondes électromagnétiques, dits supports de transmissions.
Ainsi, pour fournir une connectivité à large bande dans les régions éloignées ou mal
desservies par les infrastructures terrestres, on utilise ou mieux on se sert d’un réseau
VSAT. Et, pour transmettre la voix et les données on peut utiliser la technologie 2G
ou le réseau GSM.
En combinant les avantages des deux technologies susmentionnées, il devient possible
d’améliorer la connectivité, d’étendre la couverture, de faciliter de la communication
d’urgence et de créer de nouvelles opportunités commerciales dans les régions ou les
infrastructure terrestre sont limités.
C’est dans cette perspective que notre travail s’inscrit. Et ce dernier présente des
intérêts d’ordres personnels, organisationnels et scientifiques.
D’ordres personnels, ce travail pourrait permettre d'étendre la connectivité et la
couverture réseau dans les zones où la 2G est déjà disponible et d'améliorer l'accès à
Internet et aux services de communication dans ces régions.
D’ordres organisationnels, ce travail pourrait aider la société Airtel CONGO dans sa
mission de desservir les points les plus reculés de notre pays.
D’ordres scientifique, le travail pourrait servir de modèle pour d’autres chercheurs.
2- Problématique
« La problématique est une formulation précise et claire du problème à résoudre ou
de la question à explorer dans le cadre d'une étude ou d'une recherche. »1 Elle définit
les enjeux, les limites et les objectifs de l'analyse.
Le constat du problème à traiter réside dans le besoin d'améliorer la connectivité et
d'étendre la couverture afin de répondre aux exigences croissantes en matière de
communication d'urgence et d'exploiter les opportunités commerciales dans les zones
mal desservies.
Cela nous emmènes à nous poser la question clé à savoir :
Le rattachement du VSAT au 2G pourrait-il fournir une connectivité plus fiable et
stable dans les régions ou entre les régions, ou les infrastructures terrestres sont
limitées ?
De cette question clé, découle des questions secondaires ci-après :

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 Quels sont les défis techniques liés à l'intégration du réseau VSAT au réseau
2G ?
 Quelles sont les contraintes en termes de compatibilité des équipements, de
gestion des ressources et de latence ?
 Comment le rattachement du réseau VSAT peut-il étendre la couverture du
réseau 2G et quels sont les bénéfices pour les utilisateurs ?
 Quels sont les avantages et les opportunités offerts par cette combinaison en
termes d'amélioration de la connectivité dans les régions éloignées ?
 Quelles sont les applications spécifiques où cette intégration peut apporter le
plus de valeur ?
3-Hypothèses
« Une hypothèse est une proposition ou une supposition avancée comme base de
raisonnement ou d'enquête, mais qui n'est pas encore confirmée ou prouvée. »2
En intégrant le réseau VSAT au réseau 2G, il est possible d'optimiser l'utilisation des
ressources disponibles et d'améliorer l'efficacité globale de la connectivité. Par
exemple, en utilisant le réseau VSAT pour le transport des données à large bande
passante, le réseau 2G peut se concentrer sur la communication vocale et les
transmissions de données à faible débit.
En reliant le réseau VSAT au réseau 2G, il est possible d'étendre la couverture des
services de téléphonie mobile et d'accès à Internet dans les zones rurales ou reculées.
Cette combinaison permettrait de fournir des services de communication là où les
infrastructures terrestres sont limitées ou inexistantes.
En cas de catastrophes naturelles ou d'autres situations d'urgence, le rattachement
du réseau VSAT au réseau 2G peut garantir une communication fiable et rapide.
Cette intégration permettrait de contourner les infrastructures terrestres
endommagées et de maintenir les services de communication essentiels pour les
opérations de secours et la coordination des efforts d'urgence.
En étendant la connectivité dans les régions mal desservies, l'intégration du réseau
VSAT au réseau 2G pourrait ouvrir de nouvelles opportunités commerciales. Les
entreprises pourraient proposer des services de téléphonie mobile, d'accès à Internet
et d'autres applications basées sur la connectivité à des populations auparavant non
desservies, ce qui pourrait stimuler le développement économique local.
Bien que l'intégration du réseau VSAT au réseau 2G présente des avantages, des défis
techniques et financiers peuvent se poser. L'hypothèse est que des investissements
importants seront nécessaires pour mettre en place une infrastructure combinée,
gérer les opérations et assurer la maintenance. De plus, des défis tels que la
compatibilité des équipements, la gestion de la latence et la coordination entre les
fournisseurs de services peuvent également être des facteurs à prendre en compte.
4- Objectifs
a) Objectif général
L’objectif général est de maximiser la connectivité et d’améliorer les services de
communications dans les régions éloignées ou mal desservies par les infrastructures
terrestres.
b) Objectifs spécifiques

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Mettre en place des protocoles et des systèmes de secours pour assurer la continuité
des services de communication en cas de catastrophes naturelles ou d'urgences, en
utilisant la combinaison du réseau VSAT et du réseau 2G pour une communication
fiable et efficace.
Établir une connexion fiable et robuste entre le réseau VSAT et le réseau 2G,
permettant un échange fluide des données.
Installer une antenne satellite, un modem et un équipement de réseau pour établir
une connexion bidirectionnelle via satellite. Cela implique également la configuration
du réseau local, l'installation de câbles et de routeurs, la mise en place de protocoles
de sécurité et la formation des utilisateurs.
Intégrer les fonctionnalités spécifiques du réseau 2G, telles que la voix et les SMS,
avec le réseau VSAT pour offrir une connectivité complète.
Fournir un support technique et une formation aux utilisateurs afin de faciliter
l'utilisation du réseau rattaché et résoudre tout problème éventuel.
5- Méthodes et Techniques
5.1-Méthodes
« Une méthode est une approche systématique et structurée pour accomplir une tâche
ou atteindre un objectif spécifique. »3 Dans le cadre de notre travail nous nous sommes
servi des méthodes ci-après :
 Méthode analytique : Elle nous a permis d’analyser les données récoltées.
 Méthode historique : Elle nous a permis de connaitre la genèse de Airtel Congo,
son évolution et sa situation actuelle.
 Méthode structuro-fonctionnelle : Elle nous a permis de connaitre la structure
de Airtel, c.-à-d. son organigramme et son fonctionnement.
 Méthode inductive : Elle consiste à prendre une décision pour un cas particulier
pour le généraliser sur tout la population. Pour notre travail cette méthode
inductive nous permettra de faire une analyse sur le rattachement du réseau
VSAT au réseau 2G.
5.2-Techniques
« Une technique est un ensemble d'actions, de procédures ou de compétences
spécifiques utilisées pour accomplir une tâche ou atteindre un objectif particulier. »4
Dans le cadre de notre travail nous nous sommes servi des techniques ci-après :
 Technique d’entretien : Elle consiste à procéder à un entretien avec les
responsables de la structure concernée. Cette technique définit au préalable les
interlocuteurs ainsi que les questions à leurs soumettre.
 Technique d’observation : Elle consiste à observer, à analyser le terrain (service
concerné) et la nature du travail réalisé et comment ce travail est réalisé.
 Technique documentaire : Elle consiste à analyser les informations échangées
entre différents services ou postes de travail. Chaque document reçu, émis,
conservé à un poste doit être enregistrer et analyser.
6- Délimitation spatio-temporel
 Dans l’espace : Notre champs de recherche est la société Airtel-Congo.

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4
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 Dans le temps : Il nous a fallu une durée de 03 mois, soit une période allant de
septembre 2023 à novembre de la même année pour pouvoir mener à bien ce
travail.
7- Difficultés rencontrées
Lors de l’élaboration de ce travail, nous avons été confrontés à plusieurs problèmes à
savoir :
 Difficulté d’accès aux données ;
 Manque de moyen financier.
8- Canevas
Nous subdivisons notre travail en deux parties, la première, dénommée approche
théorique est composée de deux chapitres intitulés respectivement généralités sur le
VSAT et le réseau 2G, la présentation D’Airtel-Congo.
La seconde quant à elle, dénommée approche pratique est composée également de
deux chapitres dont le premier est intitulé le déploiement du VSAT raccordé au
satellite et le second le raccordement du réseau VSAT au réseau 2G.
PREMIERE PARTIE : APPROCHE THEORIQUE
CHAPITRE I: GENERALITES SUR LE RESEAU 2G ET LE VSAT
SECTION 1: Réseau 2G
1.1- Définition:
Le réseau 2G, ou deuxième génération, est un système de télécommunications mobiles
qui permet la transmission de voix et de données numériques à des débits
relativement bas.

1.2-Historique
Le réseau 2G, ou deuxième génération, a été une étape importante dans le
développement des réseaux de téléphoniques.
Dans les années 1980, les premiers réseaux de téléphonie mobile ont été mis en place,
principalement en utilisant la technologie analogique.
Les premiers systèmes analogiques comprenaient des normes telles que le NMT
(Nordic Mobile Telephone) en Europe et l'AMPS (Advanced Mobile Phone System) aux
États-Unis.
À la fin des années 1980 et au début des années 1990, la technologie numérique a
commencé à émerger comme une amélioration par rapport aux systèmes analogiques.
La première norme de réseau 2G était le GSM (Global System for Mobile
Communications), développé en Europe. Il a été déployé pour la première fois en
Finlande en 1991.
Le GSM a introduit la commutation de circuits numériques et a permis la
transmission de données, notamment des messages texte (SMS).
D'autres normes 2G ont émergé, comme le CDMA (Code Division Multiple Access) aux
États-Unis.
Au cours des années 2000, le GSM a été amélioré pour prendre en charge des services
de données plus rapides avec l'introduction du GPRS (General Packet Radio Service)
et de l'EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution).
Ces technologies ont ouvert la voie à l'accès à Internet mobile à des vitesses plus
élevées que celles offertes par le GSM de base.
Vers la fin des années 2000, les réseaux 3G ont commencé à être déployés, offrant des
vitesses de données encore plus élevées et des capacités améliorées pour la
transmission de données multimédias.
Malgré cela, les réseaux 2G ont continué à jouer un rôle important, en particulier dans
les zones où le déploiement des technologies 3G était limité.
Au fil du temps, avec l'avènement des réseaux 4G (comme LTE) et maintenant 5G,
les réseaux 2G ont commencé à être progressivement déphasés et éteints dans de
nombreuses régions du monde.
Cependant, dans certaines parties du globe, les réseaux 2G peuvent encore être
utilisés pour la communication de base, et certains dispositifs plus anciens dépendent
encore de ces réseaux.
1.3-Bandes de fréquences
Une bande de fréquences fait référence à une plage spécifique de fréquences dans le
spectre électromagnétique.
Le réseau 2G encore appelé GSM (Global System for Mobile Communications) utilise
deux bandes de fréquences 900 MHz et 1800MHz, l'une pour la voie montante (TX),
l'autre pour la voie descendante (RX) auxquelles s'intègrent des canaux de
signalisation ; la puissance du signal est modulée selon la distance entre l'antenne et
le GSM considéré, ce qui permet d'avoir une estimation de la distance entre un
utilisateur et l'antenne.
 La bande GSM 900, avec ses fréquences descendantes entre 890 et 915 MHz
pour l'envoi de la voix ou des données depuis le mobile et montantes entre 935
et 960 MHz pour la réception des informations venant du réseau., a été l'une
des pionnières dans le déploiement mondial de la 2G. Son adoption a été
favorisée par sa propagation efficace dans des zones étendues, ce qui a
contribué à l'établissement de réseaux 2G robustes dans de nombreuses
régions.

 La bande GSM 1800, également connue sous le nom de DCS (Digital Cellular
System), a apporté une capacité supplémentaire avec des fréquences
descendantes entre 1710 et 1785 MHz pour l'envoi des données depuis le
terminal mobile (upload) et montantes entre 1805 et 1880 MHz pour la
réception des informations (download). Elle a été largement utilisée dans les
zones urbaines pour répondre à la demande croissante de capacité réseau due
à l'expansion rapide des services mobiles.
 La bande GSM 850, avec ses fréquences descendantes entre 824-849 MHz et
montantes entre 869-894 MHz. Elle est associée à des fréquences plus basses,
ce qui lui confère une meilleure capacité de pénétration à travers les obstacles
physiques tels que les murs et les bâtiments. Elle est particulièrement adaptée
pour fournir une couverture dans des zones moins denses ou des zones rurales
où la dispersion du signal est cruciale.
 La bande GSM 1900 avec ses fréquences descendantes entre 1850-1910 MHz
et montantes entre 1930-1990 MHz. Elle a des fréquences plus élevées, ce qui
la rend idéale pour les zones urbaines densément peuplées où la capacité du
réseau doit être maximisée. Elle offre une plus grande largeur de bande,
permettant ainsi de gérer un plus grand nombre d’utilisateurs simultanément.

En conclusion, l’attribution réfléchie des bandes de fréquences a été un élément


clé du succès de la 2G, facilitant la croissance rapide des services mobile à l’échelle
mondiale.
1.4- Evolution technologique
La technologie du réseau 2G a évolué pour inclure des améliorations telles que le
GPRS (General Packet Radio Service) qui permettait la transmission de données
à faible débit, puis l'EDGE (Enhanced Data rates for GSM Evolution) qui offrait
des débits plus rapides. Cependant, le réseau 2G est maintenant considéré comme
obsolète avec l'avènement des réseaux 3G, 4G et 5G.

1.5- Notion de cellule


La notion de cellule est fondamentale dans les réseaux de téléphonie mobile. Une
cellule est une zone géographique couverte par une station de base (BTS - Base
Transceiver Station) dans un réseau cellulaire.
Le concept de cellules a été introduit pour permettre une utilisation plus efficace
des fréquences radio et pour augmenter la capacité du réseau.
Cette notion de cellule a quelques points clés dans un réseau 2G tels que :
 Le zonage géographique : Une région géographique est divisée en petites
cellules pour permettre une réutilisation efficace des fréquences. Cela
signifie que des fréquences similaires peuvent être réutilisées dans
différentes cellules sans interférence excessive.
 La station de base : Chaque cellule est desservie par une station de base,
qui est responsable de la transmission et de la réception des signaux radio
avec les téléphones mobiles à l'intérieur de la cellule.
 L’Handover : Lorsqu'un utilisateur se déplace d'une cellule à une autre
pendant un appel, le processus de handover est initié pour assurer une
transition transparente du signal d'une station de base à une autre.
 La capacité accrue : En utilisant des cellules, les opérateurs de réseau
peuvent augmenter la capacité totale du réseau en réutilisant les fréquences
dans différentes cellules.
 Les fréquences réutilisables : La réutilisation des fréquences dans des
cellules distinctes permet d'éviter les interférences excessives entre les
signaux provenant de différentes stations de base.

Il sied de reconnaitre qu’il existe différent types de cellules parmi


lesquelles :

 Cellule macro : Elle a une taille plus grande et est déployée à l'extérieur.
Elle offre une couverture étendue pouvant atteindre plusieurs kilomètres.
 Cellule micro : Elle est plus petite que la cellule macro et est également
déployée à l'extérieur. Sa couverture est plus limitée, généralement jusqu'à
quelques centaines de mètres.
 Cellule pico : Elle est encore plus petite que la cellule micro et est
principalement déployée à l'intérieur des bâtiments. Sa couverture est très
limitée, généralement jusqu'à quelques dizaines de mètres.
 Cellule femto : Elle est la plus petite des cellules et est principalement
utilisée à l'intérieur des bâtiments résidentiels ou commerciaux pour
améliorer la couverture. Sa portée est très limitée, généralement jusqu'à
quelques mètres seulement.

Le rayon d’une cellule varie entre 200m en milieu urbain et 30km dans le milieu
rural. La cellule est au minimum couverte par la triangulation de trois BTS.

Il est important de noter que les tailles, les zones de déploiement et la couverture
peuvent varier en fonction des conditions spécifiques du réseau et de
l'environnement dans lequel elles sont déployées.

1.6- Architecture du réseau 2G

« L'architecture d'un réseau est l'organisation d'équipements de transmission, de


logiciels, de protocoles de communication et d'infrastructure filaire ou
radioélectrique permettant la transmission des données entre les différents
composants. »5.

Elle est subdivisée en trois grands sous-système à savoir : les sous-systèmes radio
(BSS), réseau (NSS) et d’administration (OSS).

L'architecture 2G est conçue pour permettre la mobilité des abonnés entre


différentes cellules tout en assurant une gestion efficace des ressources radio et
une commutation transparente des appels. Elle utilise des protocoles comme le
GSM (Global System for Mobile Communications) pour permettre la
communication entre les différents composants du réseau.
Figure 1 : Architecture du réseau 2G (Source : Document D’ingénierie des réseaux
mobile)

5
https://fr.wikipedia.org
1.6.1- Le sous-système radio (BSS)
Un sous-système est une partie distincte et spécialisée d'un système plus grand, qui
fonctionne de manière autonome mais interagit avec le système global pour atteindre
un objectif commun.
Un sous-système radio BSS (Base Station Subsystem) est un ensemble de composants
électroniques et logiciels qui permettent la transmission et la réception de signaux
radio. Il peut être utilisé dans divers domaines tels que les communications sans fil,
la radiodiffusion, la navigation par satellite, etc.
Le BSS comprend :
1.6.1.1- Le mobile station (MS)
Le téléphone et la carte SIM sont les deux seuls éléments auxquels un utilisateur a
directement accès. Ces deux éléments suffisent à réaliser l’ensemble des
fonctionnalités nécessaires à la transmission et à la gestion des déplacements. La
principale fonction de la carte SIM est de contenir et de gérer une série d’information.
Elle se comporte donc comme une mini-base de données dont les principaux champs
sont :
 Données administratives (PIN : Mot de passe demandé à chaque connexion ;
PUK : Code pour débloquer la carte.)
 Données liées à la sécurité (Clé Ki : Valeur unique, connue da la seule carte
SIM et du HLR ; CKSN : Séquence de chiffrement.)
 Données relatives à l’utilisateur (IMSI : Numéro International de l’abonné ;
MSISDN : Numéro d’appel d’un téléphone GSM.
L’identification d’un mobile s’effectue exclusivement au moyen de la carte SIM. En
effet elle contient des données spécifiques comme le code PIN et d’autres
caractéristiques de l’abonnée, de l’environnement radio et de l’environnement de
l’utilisateur.
L’identification d’un utilisateur est réalisée par un numéro unique IMSI différent du
numéro de téléphone connu de l’utilisateur MSISDN, tous deux incrustés dans la
carte SIM.
1.6.1.2- BTS
La BTS (Base Transceiver Station) est une composante essentielle des réseaux de
télécommunication mobile, y compris la 2G. Elle est responsable de la transmission
et de la réception des signaux radio entre les téléphones mobiles et le réseau central.
Les BTS qui sont des émetteurs-récepteurs appelés TRX (Transceiver) ayant un
minimum d’intelligence.
La capacité d’un BTS est de 16 porteuses (limite technique rarement atteinte pour
des raisons de fiabilité) ; Et une BTS peut gérer au maximum une centaine de
communications simultanées.
On distingue deux types de BTS :
 Les BTS dites « normales » : sont les stations de base classiques utilisées dans
les systèmes cellulaires avec des équipements complémentaires installés dans
des locaux techniques et des antennes sur les toits.
 Les micro-BTS : sont utilisées pour couvrir les zones urbaines denses avec des
micro cellules.

1.6.1.3- BSC
BSC (Base Stations Controller) qui contrôlent un ensemble de BTS et permettent
une première concentration des circuits.
Le BSC est l’organe intelligent du sous-système radio, il gère une ou plusieurs
stations et remplit différentes fonctions de communication et d’exploitation.

1.6.2- Le sous-système réseau (NSS)


Un sous-système réseau est une composante d'un système informatique qui gère les
fonctionnalités liées au réseau, telles que la connectivité, la communication et le
partage de ressources entre les différents appareils et utilisateurs du réseau.
Le sous-système réseau, appelé Network and Switching Sub-system (NSS), joue un
rôle essentiel dans un réseau mobile. Il est constitué de :
 Mobile Switching Center (MSC) : Le centre de commutation mobile est relié au
sous-système radio via l'interface A. Son rôle principal est d'assurer la
commutation entre les abonnés du réseau mobile et ceux du réseau commuté
public (RTC). D'un point de vue fonctionnel, il est semblable à un commutateur
de réseau ISDN, mis à part quelques modifications nécessaires pour un réseau
mobile. De plus, il participe à la fourniture des différents services aux abonnés
tels que la téléphonie, les services supplémentaires et les services de
messagerie. Il permet encore de mettre à jour les différentes bases de données
(HLR et VLR) qui donnent toutes les informations concernant les abonnés et
leur localisation dans le réseau.
Les commutateurs MSC d'un opérateur sont reliés entre eux pour la
commutation interne des informations. Des MSC servant de passerelle
(Gateway Mobile Switching Center, GMSC) sont placées en périphérie du
réseau d'un opérateur de manière à assurer une interopérabilité entre réseaux
d'opérateurs.
 Home Location Register (HLR) : Le HLR est une base de données de
localisation et de caractéristiques des abonnés. Il contient toutes les
informations relatives aux abonnés (type d’abonnement, la clé
d’authentification Ki et d’une seule carte SIM, les services souscrits, le numéro
de l’abonné « IMSI ») ainsi qu’un certain nombre de données dynamiques
(position de l’abonnée dans le réseau et l’état de son terminal).
 Authentication Center (AuC) : L’AuC est une base de données associées au
HLR. Lorsqu'un abonné passe une communication, l'opérateur doit pouvoir
s'assurer qu'il ne s'agit pas d'un usurpateur. Le centre d'authentification
remplit cette fonction de protection des communications. Pour ce faire, les
normes GSM prévoient deux mécanismes (Le chiffrement des transmissions
radio et L'authentification des utilisateurs du réseau au moyen d'une clé Ki,
qui est à la fois présente dans la station mobile et dans le centre
d'authentification.)
Grâce à ce mécanisme d'authentification, un VLR peut accueillir un mobile
appartenant à un autre réseau (moyennant un accord préalable entre
opérateurs de réseau!) sans qu'il ne soit nécessaire de divulguer la clé de
chiffrement du mobile.
 Visitor Location Register (VLR) : Le VLR est une base de donnée temporaire
contenant des informations sur tous les utilisateurs (Mobile Stations) d’un
réseau, et qui est parfois intégré dans le MSC (Mobile Switching Center). Elle
contient des données dynamiques qui lui sont transmises par le HLR avec
lequel elle communique lorsqu'un abonné entre dans la zone de couverture du
centre de commutation mobile auquel elle est rattachée. Lorsque l'abonné
quitte cette zone de couverture, ses données sont transmises à un autre VLR;
les données suivent l'abonné en quelque sorte.
 Equipment Identity Register (EIR) : L’EIR est une base de données comportant
les informations de sécurité et d’identification relatives à un téléphone mobile
GSM.
Malgré les mécanismes introduits pour sécuriser l'accès au réseau et le
contenu des communications, le téléphone mobile doit potentiellement pouvoir
accueillir n'importe quelle carte SIM de n'importe quel réseau. Il est donc
imaginable qu'un terminal puisse être utilisé par un voleur sans qu'il ne puisse
être repéré.
Pour combattre ce risque, chaque terminal reçoit un identifiant unique appelé
IMEI (International Mobile station Equipment Identity) qui ne peut pas être
modifié sans altérer le terminal. En fonction de données au sujet d'un terminal,
un opérateur peut décider de refuser l'accès au réseau. Tous les opérateurs
n'implémentent pas une telle base de données.

1.6.3- Le sous-système d’exploitation et de maintenance (OSS)


L’administration du réseau consiste à évaluer ses performances et optimiser
l’utilisation des ressources de façon à offrir un niveau de qualité aux usagers. Cette
administration se fait à plusieurs niveaux :
 L’administration commerciale : La déclaration des abonnées et des
terminaux, la facturation, les statistiques, …
 La gestion de la sécurité : La détection des intrusions, le niveau
d’habilitation, …
 L’exploitation et gestion des performances : L’observation du trafic, et de
la qualité (performance), les changements de configurations pour
s’adapter à la charge du réseau, la surveillance des mobiles de
maintenance …
 Le contrôle de la configuration du système : La mise à niveau des
logiciels, les introductions de nouveaux équipements ou de nouvelle
fonctionnalités, …
 La maintenance : Les détections de défauts, les tests d’équipements, …
L’administration du réseau est proche du concept TMN (Telecommunications
Management Network) et s’effectue par le biais des équipements décrits dans les
paragraphes suivants.
La TMN se définit comme étant l’ensemble formé par les équipements de médiation,
le système d’exploitation et les réseaux de transport. Le management est réalisé par
les OMC (Operations and Maintenance Centre) qui permettent une supervision locale
des équipements ainsi que par le NMC (Network Management Centre) qui assure
l’administration générale de l’ensemble du réseau par un contrôle centralisé.
L’EIR (Equipment Identity Register) est une base de données annexe contenant les
identités des terminaux (IMEI) ; elle peut être consultée lors des demandes de services
d’un abonné pour vérifier que le terminal utilisé est autorisé à fonctionner sur le
réseau ;
L’AuC (Authentication Centre) est une base de données permettant l’authentification
des demandes de services et le chiffrement des communications. L’AuC communique
avec :
• le HLR ;
• la carte SIM de la MS (Mobile Station) : qui contient l'IMSI (International
Mobile Subscriber Identity) et le MSISDN (Mobile Station International Subscriber
Directory Number) ;
• la MS (qu’il conviendra de distinguer de l'abonné matérialisé par la carte
SIM et qui contient les algorithmes de chiffrement) ;
• la BTS (qui contient aussi un algorithme de chiffrement).

1.6.4- Interfaces et protocoles


 Interfaces
Une interface est un point de connexion entre différents éléments du réseau,
permettant l’échange d’informations et de signaux.
La norme GSM a défini plusieurs interfaces désignées d’A à H. Dans le cadre de notre
travail nous pouvons parler des interfaces ci-après :
 L’Interface radio (Um): C'est l'interface entre le téléphone mobile et la
station de base (MS-BTS).
 L’Interface Abis: C'est l'interface entre la station de base et le
contrôleur de station de base (BTS-BSC).
 L’interface A: C'est l'interface entre le contrôleur de station de base
(BTS) et le MSC (Mobile Switching Center).
 L’interface C : C’est l’interface entre les centres de commutation
mobiles (GMSC-HLR/SM-GMSC-HLR).
 L’interface D : C’est l’interface entre le centre de commutation mobile
et le registre de localisation domestique (VLR-HLR).
 L’interface E : C’est l'interface aérienne utilisée pour la communication
entre un téléphone mobile et une station de base dans un réseau GSM.
Elle permet la transmission des signaux vocaux et des données, et offre
des fonctionnalités telles que le handover et la gestion de la puissance
(MSC-SM-GMSC/MSC-MSC).
 L’interface G : L'interface G assure la connectivité entre le SGSN et le
GGSN, permettant ainsi aux utilisateurs mobiles d'accéder aux
services de données du réseau GSM. Elle joue un rôle clé dans la
transmission des paquets de données et garantit une communication
efficace (VLR-VLR) entre les différentes parties du réseau GSM.
 L’interface F : L'interface F est l'interface radio qui permet la
communication sans fil entre les stations de base et les téléphones
mobiles. Elle gère la transmission des signaux radio, la modulation et
le décodage des données, ainsi que d'autres fonctionnalités essentielles
du réseau GSM (MSC-EIR).
 L’interface B : L'interface B est l'interface de liaison entre la station de
base et le réseau de commutation mobile. Elle gère la transmission des
informations de signalisation et de contrôle, ainsi que les fonctions
essentielles liées au trafic et à la gestion des appels dans le réseau
GSM.
 L’interface H : L’interface H permet l’échange de données
d’authentification (HLR-AuC).
Ces interfaces jouent un rôle crucial dans la communication GSM en assurant un
transfert fluide des signaux et des données entre les différents composants du réseau.
 Protocoles
Un protocole est un ensemble de règles qui régissent la communication dans un réseau
informatique.
Dans un réseau GSM on distingue plusieurs protocoles, concernant notre travaille
nous allons nous basés sur quelques protocoles à savoir :
 Le protocole RR : Il s’occupe de la liaison radio. Il interconnecte une BTS et un
BSC car ce dernier gère l’attribution des fréquences radio dans une zone.
 Le protocole MAP : il permet la communication et la coordination entre
différents éléments du réseau pour fournir des services de téléphonie mobile
avancés et fiables.
 Le protocole DIAMETER : Successeur du protocole RADUIS (Remote
Authentication Dial-In-User Service) est un protocole AAA (Authentication
Autorisation Accounting), il permet l’authentification, l’autorisation et la
taxation online et offline des clients EPS (Evolved Packet System) et IMS (IP
Multimedia Subsystem).
 Le protocole IP : Il assure l’acheminement des paquets dans le réseau et permet
aux ordinateurs reliés à ces réseaux de dialoguer entre eux.
 Le protocole Call Control (CC) : Il prend en charge le traitement des appels tels
que l’établissement, la terminaison et la supervision.
 Le protocole SMS : Il permet l’envoie de courts messages au départ d’un mobile.
La longueur d’un SMS est limitée à 160 caractère de 7 bits, soit 140 bytes.
 Le protocole MM : Il gère l’identification, l’authentification sur le réseau et la
localisation d’un terminal.
 Le protocole SNMP : Protocole de gestion de réseau, permettant aux
administrateurs de superviser et gérer les équipements réseau.
La mise en place d’un réseau GSM représente un investissement considérable. A
l’heure actuelle les réseaux GSM ne cessent d’évoluer afin d’assurer une qualité de
couverture toujours plus importante, et cette couverture du réseau est assurée par la
multiplication des ensembles BTS-BSC.

SECTION 2 : VSAT ET SATELLITE


2.1- Satellite
2.1.1- Définition
Un satellite est un objet en orbite autour d’une planète, d’une lune ou d’un autre corps
céleste. Il sert de relais entre deux points éloignés de la terre, qui seront beaucoup
plus longs et difficiles à atteindre en suivant la courbure de la surface de la terre.
2.1.2- Historique
Un satellite de communication est un satellite artificiel placé dans l’espace pour des
besoins de télécommunications. Le concept de télécommunication par satellite a été
décrit pour la première fois par Arthur C qui publie un article en 1945. L’article décrit
les lois fondamentales régissant le déploiement de satellites artificiels en orbite
géostationnaire à des fins de relayer des signaux radio. Pour cette raison, Arthur C.
Clarke est considéré comme l’inventeur du satellite de communication.
Plus tard, le premier satellite fut lancé le 4 octobre 1945, il s’agit d’un satellite russe
nommé SPOUTNIKI. Ce premier satellite artificiel avait des objectifs scientifiques,
politiques et aussi militaires. Mais en 1960, les américains mettent en orbite leur
premier satellite en mode passif. Après de nombreux essais, le premier satellite actif
de communication fut Telsar 1 et la première transmission télévisuelle par satellite
eut lieu en 1962. En aout 1964, le premier satellite fixe en orbite géostationnaire
Syncom3 permit véritablement d’assurer un service de télécommunication point à
point pour des transferts sur longue distance.
Depuis cette époque, plus de 5000 satellites artificiels ont été mis en orbite autour de
la terre, dont plusieurs centaines de satellites de télécommunications actifs.
2.1.3- Utilité de la communication par satellite
La communication par satellite est extrêmement utile pour plusieurs raisons à
savoir :
 La connectivité mondiale : Elle permet de connecter des régions éloignées ou
mal desservies et des zones rurales qui ne sont pas facilement accessibles par
d’autres moyens de communication terrestres.
 Les communications à longue distance : Elle offre une capacité de
communication fiable et rapide sur de longues distances, ce qui est essentiel
pour les appels internationaux, les opérations maritimes et aériennes, ainsi que
les missions spatiales.
 Les services de téléphonie : Les satellites permettent de fournir des services de
téléphonie mobile et fixe dans des endroits où il n’y a pas d’infrastructure
terrestre disponible.
 La télédiffusion : La télévision par satellite permet la diffusion de programmes
télévisés et radio à l'échelle mondiale, offrant ainsi un accès à une grande
variété de contenus pour les téléspectateurs du monde entier.
 La navigation GPS (Global Positioning System): Les satellites jouent un rôle
clé dans le système de navigation GPS, permettant aux utilisateurs de
déterminer leur position avec précision et de naviguer efficacement.
 La transmission de données : La communication par satellite est utilisée pour
la transmission de données à grande vitesse, ce qui est essentiel pour les
applications Internet, les services bancaires en ligne, la télémédecine et
d'autres domaines où des transferts rapides et fiables sont nécessaires.
 L’utilisation dans les situations d’urgence : Les satellites sont cruciaux pour les
communications d'urgence lors de catastrophes naturelles, d'événements
humanitaires ou de situations critiques, permettant aux secours et aux
autorités d'établir des communications vitales.
 Les applications militaires : Les satellites sont utilisés pour les
communications militaires, la surveillance, la reconnaissance et d'autres
opérations stratégiques.
La communication par satellite offre une connectivité mondiale, facilite les
communications à longue distance, permet la télédiffusion, la navigation GPS et la
transmission de données, et joue un rôle essentiel dans les zones éloignées, les
situations d'urgence et les applications militaires.

Figure 2 : Satellite de Télécommunication (Source : Document Futura Science)

2.1.4- Les parties du satellite


Un satellite est composé de plusieurs parties essentielles, et cette composition varie
selon les missions. Nous pouvons citer :
 Le corps principal ou la structure : Le corps principal du satellite est
généralement composé d'un boîtier ou d'une coque robuste qui protège les
composants internes contre les dommages causés par l'environnement spatial.
Il est construit à partir de matériaux légers mais résistants tels que
l'aluminium ou le titane.
 Les panneaux solaires : Les panneaux solaires sont montés sur le satellite et
utilisent des cellules photovoltaïques pour convertir l'énergie solaire en
électricité. Ils sont généralement déployés une fois le satellite en orbite et
fournissent une source d'énergie continue pour alimenter les systèmes internes
du satellite.
 Les antennes : Les antennes sont utilisées pour la communication entre le
satellite et les stations terrestres. Elles peuvent être de différentes formes et
tailles en fonction des besoins de communication spécifiques du satellite. Les
antennes peuvent être utilisées pour recevoir et transmettre des signaux radio,
des données ou des images.
 Les instruments de mesure : Les satellites sont équipés de capteurs, de caméras
et d'autres instruments spécialisés pour collecter des données sur
l'environnement spatial, la Terre ou d'autres objets célestes. Ces instruments
permettent de mesurer des paramètres tels que la température, la pression
atmosphérique, la composition chimique, la vitesse du vent, etc.
 Les systèmes de propulsion : Les satellites sont équipés de systèmes de
propulsion pour ajuster leur orbite, effectuer des manœuvres spatiales et
maintenir leur position dans l'espace. Ces systèmes peuvent utiliser des
moteurs chimiques à propergol solide ou liquide, des moteurs ioniques ou
d'autres technologies de propulsion avancées.
 Les systèmes de communication : Les satellites sont équipés de systèmes de
communication pour transmettre les données collectées vers les stations
terrestres et recevoir des instructions ou des mises à jour logicielles. Ces
systèmes de communication utilisent des fréquences radio spécifiques et des
protocoles de transmission des données pour assurer une communication fiable.
 Les systèmes informatiques et électroniques : Les satellites sont équipés de
systèmes informatiques et électroniques qui contrôlent les opérations du
satellite, traitent les données collectées, exécutent des programmes et assurent
la gestion du satellite en général. Ces systèmes comprennent des processeurs,
des mémoires, des logiciels embarqués et d'autres composants électroniques
spécialisés.
Chaque partie du satellite joue un rôle essentiel dans son fonctionnement global et
contribue à la réalisation des objectifs de la mission spatiale spécifique pour laquelle
le satellite a été conçu.
2.1.5- Classification de satellite
La mission, le type d’orbite, le coût ainsi que la taille du satellite sont les différents
critères utilisés pour classer les satellites artificiels. En se basant sur ces critères,
différents types de satellites ont vu le jour pour répondre à des objectifs multiples.
Ces types sont présentés suivant leur domaine d’utilisation et leur zone d’orbite.

 Satellites de navigation : Les satellites de navigations sont placés dans la zone


MEO (Medium Earth Orbit), et sont utilisés pour fournir des services de
positionnement et de navigation précis sur Terre (10000 km à 20000 km
d’altitude). Ils sont principalement utilisés dans les systèmes de navigation par
satellite tels que le GPS (Global Positioning System), le GLONASS (Global
Navigation Satellite System) et le Galileo. Ces satellites en orbite fournissent
des signaux qui permettent aux récepteurs GPS de calculer avec précision la
position (latitude, longitude, altitude), la vitesse et le temps. Les informations
de navigation détaillées sont ensuite affichées sur les appareils compatibles tels
que les smartphones, les véhicules et les montres connectées.
 Satellites d’observation de la terre : Les satellites d’observations de la terre,
également appelés satellites de télédétection sont l’un des composants majeurs
de la technologie spatiale. Conçus pour collecter des données et des images de
la surface terrestre depuis l'espace (500 km à 1500 km) et sont placés dans la
zone LEO (Low Earth Orbit). Ils utilisent différents capteurs et instruments
pour enregistrer des informations sur les caractéristiques géographiques, les
conditions météorologiques, l'environnement, l'agriculture, l'urbanisme et bien
d'autres aspects de la Terre. Ces satellites permettent une surveillance
continue de notre planète, fournissant des données précieuses pour la
cartographie, la gestion des ressources, la prévision des catastrophes naturelles
et le suivi des changements climatiques. Les images et les données collectées
par ces satellites sont utilisées par les scientifiques, les gouvernements, les
organisations internationales et d'autres acteurs pour prendre des décisions
éclairées et mieux comprendre notre planète.
 Satellites de communication : Un satellite de communication est un satellite
artificiel utilisé pour transmettre des signaux de communication qui est placé
dans la zone GEO (Geostationary Earth Orbit), tels que des appels
téléphoniques, des données Internet, des émissions de télévision et des
messages texte. Il est équipé de plusieurs composants, notamment des
antennes pour recevoir et transmettre les signaux, des amplificateurs pour
renforcer les signaux, des récepteurs et des émetteurs radio pour communiquer
avec les stations terrestres, ainsi que des systèmes de contrôle et de gestion
pour maintenir son orbite et son orientation. Les satellites de communication
sont généralement placés en orbite géostationnaire, ce qui signifie qu'ils restent
stationnaires par rapport à la surface de la Terre. Cela leur permet de fournir
une couverture continue sur une région spécifique. Ils sont essentiels pour les
communications à longue distance et sont utilisés dans divers domaines, tels
que les télécommunications, la diffusion de médias et la navigation par
satellite.
 Satellites scientifiques : Ces satellites sont utilisés pour mener des recherches
scientifiques dans différents domaines, tels que l'astronomie, la physique, la
biologie et la géologie. Ils collectent des données et effectuent des expériences
dans l'espace.
 Satellites militaires : Ces satellites sont utilisés à des fins militaires, telles que
la surveillance, l'espionnage et la communication sécurisée. Leur conception et
leurs capacités spécifiques sont souvent classifiées.
 Satellites d'exploration spatiale : Ces satellites sont envoyés dans l'espace pour
explorer d'autres planètes, lunes ou objets célestes. Ils fournissent des
informations précieuses sur l'univers et notre système solaire.
Il convient de noter que cette classification n'est pas exhaustive et qu'il existe
d'autres types de satellites spécialisés dans des domaines spécifiques. Chaque
catégorie de satellite a ses propres caractéristiques et objectifs uniques.
2.1.6- Bandes de fréquences
Les bandes de fréquences du satellite sont des plages spécifiques du spectre
électromagnétique utilisées pour les communications par satellite. Elles comprennent
les bandes C, Ku, Ka, X, K, S et L, qui sont utilisées pour différents types de services,
tels que la télévision par satellite, les communications mobiles et l'accès à Internet.
Chaque bande de fréquences à ses propres caractéristiques et avantages en termes de
portée, de capacité et de qualité de signal. Voici le tableau ci-dessous :

Bandes Fréquences
(GHz)
L 1-2
S 2-4
C 4-8
X 8-12
K 12-18
Ku 18-27
Ka 27-40
Source : Réalisation personnelle

 La bande L et la bande S : Service mobile par satellite (MSS).


 La bande C et la bande Ku : Service fixe par satellite (FSS).
 La bande X : Service militaire.
 La bande Ka : Satellites à guides d’ondes coudé (sans fonction de traitement à
bord) et avec fonction de traitement à bord.

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