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Chapitre 6 :
PLANIFICATION ET OPTMISATION
DES RESEAUX MOBILES 2G/2.5G
Professeur :
Dr. MOINDZE MOUSSA SOIDRIDINE
Ph.D, Lecturer – Researcher in Computer Security & Telecommunications at UCAD, ESMT, UT,
UADB…
Expert & Consultant in Cyber-security, ISS, Telecommunication & Networking, AI & ICT4D
CISCO Instructor in IT Essential, CCNA , CCNA Security, Cybersecurity Ops;
Huawei Instructor in AI (Artificial Intelligent), Routing Switching, & 4G/5G
CFOT Fiber optic certified by FOA;
CEO & President of ICTSR (International Center for Training and Scientific Research);
E-mail: smoussamoindze.soidridine@uam-edu.com, moussamoindze.soidridine@gmail.com
Cel : +221 77 221 55 43, kype : msoidridine
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Objectif du cours :
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Planification et optimisation des Réseaux Radio :
Un projet de planification d’un réseau mobile peut être divisé en 3 grandes catégories:
No service means;
Green field case;
Consultancy services.
1.2 Green field case: Cette catégorie est l’opposée de No service means.
Dans celle-ci, l’opérateur télécom achète les nouveaux équipements et les dernières évolutions
technologiques auprès d’un fournisseur télécom (Alcatel, Huawei, Ericsson, …). Ce sont les
équipes des fournisseurs qui seront chargés de réaliser la planification pour les opérateurs.
L’opérateur télécom est chargé dans ce cas de fournir avec précision, les critères de la planification.
À la fin du projet, le fournisseur doit former les équipes de l’opérateur pour assurer l’exploitation
et la ré-planification.
Dans cette catégorie de projet, l’opérateur fait appel à une équipe externe généralement un cabinet
spécialisé dans ce processus de planification des réseaux mobiles. L’opérateur télécom se charge de
définir les critères de planification et les objectifs attendus dans ce cahier de charge à soumettre
aux cabinets. On utilise généralement une procédure d’appel d’offre puis une sélection.
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La fig ci-dessous résume l’organisation d’un projet de planification d’un réseau mobile de manière
générale.
La planification de réseau particulièrement, les réseaux mobiles est un processus compliqué qui
consiste à respecter plusieurs phases.
L’objectif final d’un tel projet est d’obtenir un schéma global bien détaillé du réseau. Le schéma
doit être extensible. La principale difficulté réside sur la combinaison des obligations
d’optimalité et de réductions coûts.
Avant de réaliser un projet de planification, il faut au préalable une étude de marché. L’analyse du
marché doit couvrir tous les concurrents et les informations clés du marché telles que :
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En effet l’objectif principal d’un réseau cellulaire est de couvrir une large partie du territoire et
assurer une bonne qualité de service (QoS) qu est une qualté objective permettant de mesurer le
nveau de delivrance des services. Elle est détérminér par des indicateurs KPI calulables et mesubls
tels que le débit offert, le temps de répnse (latence), le temps de transmssion (délai), le teux de perte
(TEB), etc. Cet objectif doit être atteind tout en assurant une meilleure qualité d’expérience des
utilisateurs (QoE) qui est une qualité subjective permettant de mesurer le niveau de satisfaction des
clients après utilisation des services il dépend de type de client, du service concerné, du type du
terminal utilisé, etc. Elle est mesurée chez le client via des enquetes de satisfaction ou MOS (Mean
Score Opinion).
NB : le document final d’une planification radio doit fournir entre autres informations :
La location et la configuration des antennes BTS, Node-B, etc (en termes d’endroits et
d’emplacements des sites…) ;
La prédiction de la couverture (en terme de portée de couverture des antennes) ;
Les budgets de liaisons pour toutes les configurations (en termes de puissance de réception,
de sensibilité, de marge, de puissance maximale….) ;
Le plan de fréquences (en termes de bandes passantes et fréquences à utiliser…) ;
Le plan d’allocation de fréquences ( en teres de canaux radio, canaux physiques, canuax
logiques…);
L’estimation des interférences (pour le débit à prévoir entre les différents équipements…) ;
Le plan de voisinage des antennes pour le handover (pour mieux gérer les
mobilités/handover…) ;
Les paramètres d’allocation par défaut (en temes d’affectation des canaux radio…);
Les paramètres d’optimisation (en termes d’indicateurs QoS, QoE…).
Etc…
La procédure de planification des réseaux mobiles consiste à réaliser plusieurs travaux qui peuvent
être organisées en étapes. La procédure de planification peut être divisée en 5 principales étapes :
Pre-planning;
Planning;
Detailed planning;
Acceptance;
Optimization.
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3.1. Pre-planning:
Cette étape couvre l’assignation et la préparation. Elle permet de définir les critères minimum de
planification en tenant compte des facteurs susmentionnés (voir section 2).
Elle permet également de définir les critères de dimensionnement. Les critères sont utilisés dans
les étapes suivantes.
Détermination de la couverture :
Le niveau du signal en fonction des zones (Out-door, indoor, etc…) avec les marges d’erreurs.
Détermination de la QoS :
Taux de coupure d’appels ;
Taux de réussite d’appels ;
Taux de blocage ;
Etc.
Détermination des spectres de fréquences et le nombre de canaux en spécifiant les
bandes de gardes
Détermination des profils de clients
Détermination du trafic
Trafic par utilisateur;
Trafic a l’heure chargée.
Détermination des services
3.2. Planning :
Les éléments issus du pré-planning sont exportés dans cette étape pour préparer plusieurs
documents tels que : Le document de dimensionnement.
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Plan normal de capacité : pour détérminer le capacité (débit) de chaque site, de
chaque liaison et de la totalité du réseau.
Elle consiste à établir un plan nominal global incluant le SURVEY (étude du terrain) des sites, la
localisation réelle des sites etc.
Après la finalisation du planning et que la configuration de la localisation des sites sont connues,
la planification détaillée peut être démarrée. Cette phase inclue :
Après que la phase de planification est terminée avec succès, il nécessaire de vérifier les éléments
fournis afin de valider ou non.
Les éléments à vérifier doivent garantir les paramètres de QoS et QoE après déploiement. Cette
étape constitue également une base de pré-optimisation. Des éléments de base telle que les
indicateurs de performances KPI (KEYS PERFORMENCE INDICATORS) peuvent être
spécifiés. Les vérifications de la planification se base largement sur les KPI.
D’autres méthodes telles que le DRIVE TEST sont également utilisées pour vérifier l’acceptabilité
des éléments de la planification en termes de QoS et QoE.
3.5. Optimisation
Après les éléments de la planification des réseaux, des tests d’optimisation doit être régulièrement
réalisés. La QoS en termes de couverture, et de capacité doit être optimise régulièrement. Les
éléments d’entrées de l’optimisation sont : les infos courantes du réseau durant le
fonctionnement et son statut. Les statistiques du réseau, les alarmes et le trafic sont entre
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autres les éléments à considérer pour une optimisation. Les revendications des clients
constituent également les éléments nécessaires à prendre en compte. Ainsi le processus
d’optimisation inclut les niveaux de mesures relevées et les tests réalisés sur terrains ainsi que
les plaintes des clients.
La figure 2 suivante resume les étapes du processus de planification des réseaux mobiles.
On considère une liaison radio qui permet à un terminal mobile de recevoir un signal émis par
BTS. Cette liaison comprend les éléments de base suivants :
Le mobile ne comprend généralement pas de dispositif de couplage car il est constitué d’un seul
émetteur/récepteur. La figure 3 ci-dessous illustre ces éléments .
L’ensemble des pertes est alors la somme de la perte produit par chaque élément. L’équation
générale liant la puissance reçue Pr par la station mobile en fonction de la puissance émise Pe par
la BTS est :
L’émetteur est caractérisé par sa puissance et le récepteur par sa sensibilité. Pour assurer une
réception correcte, le rapport signal sur bruit note C/N ou S/B du signal, mesuré à un certain
point de réception après démodulation, doit être supérieur à un seuil donné.
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Ce rapport s’exprime fréquemment comme un rapport d’énergie Ec /N0 où le paramètre Ec est
l’énergie d’un bit transmis appelé champ en 3G et où N0 désigne la densité du bruit.
En l’absence de tout signal, l’atténuation thermique des électrons dans un conducteur produit un
bruit blanc de densité spectrale de puissance N0 = kT où k est la constante de BOLTZMAN avec
k = 1,38 .10-23 J/K et T la température en kelvin. Pour une modulation de largeur spectrale
𝜟𝒇 (bande de NYQUIST), la puissance du bruit est environ égale à 𝑵𝟎 ∗ 𝜟𝒇.
𝟏 𝑬𝒄
Comme la durée moyenne d’un symbole est 𝚫𝐟 , la puissance du signal est donnée par : 𝑪 = 𝟏/𝚫𝐟 .
𝑬𝒄 𝑬𝒄 𝚫𝐟 𝑪
= 𝑵𝟎 𝚫𝐟 = 𝑵 .
𝑵𝟎
𝐸𝑐
La sensibilité 𝑆 est la puissance minimal 𝑪 pour laquelle le rapport est supérieur au seuil de
𝑁0
Outres les aspects mécaniques, les principales caractéristiques d’une antenne sont :
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Le Gain de l’antenne représente le rapport entre la puissance maximal rayonnée qui correspond à
une direction privilégiée et la puissance rayonnée par l’antenne isotrope de référence alimente par
la même énergie.
Le diagramme de rayonnement est l’évolution du rapport entre la puissance rayonnée dans une
direction et la puissance maximale. Il est aussi appelé diagramme de directivité.
Le gain de l’antenne est exprimé en dB mais pour signifier que l’antenne de référence utilisée est
Isotrope, on utilise le dBi (dB isotrope).
Plus l’antenne est directive, plus le rayonnement est concentré dans une direction et par
conséquent, plus le gain est forte. Le diagramme de rayonnement correspond a une surface dans
un espace représente suivante le plan vertical et horizontal conformement aux coordonnées
polaires. Il permet de détérminer l’ouverture à 3dB, c’est-à-dire l’angle à l’interieur duquel la
puissnace attenuee d’au plus 3dB par rapport à la direction principale dans le plan concidere.
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4.2. Processus typique de planification radio d’un réseau cellulaire (GSM, GPRS)
La figure 4 présente le processus type de planification d’un reseau cellulaire GSM /GPRS. La figure
ci-dessous illustre le processus typique utilise en pratique pour planifier le réseau 2G.
la puissance d’émission,
le gain ,
les pertes,
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les câbles,
la sensibilité du récepteur
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Où
où
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Le tableau suivant spécifie les pertes des câbles.
4.4. Dimensionnement
Considérons :
Le taux d’appel : 𝜇
La durée d’appel moyen (𝐻)
densité de la population : 𝑑ℎ ( ℎ𝑎𝑏/𝑘𝑚2 )
surface couverte 𝑆
Taux de blocage : C’est le pourcentage des appels bloques ≈ 2%
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Ainsi, on peut détérminer les paramètres suivants :
a) Intensité du trafic
L’intensité de trafic pour l’utilisateur exprimé en Erlang est donné par : 𝐴𝑢 = 𝜇 ∗ 𝐻
NB
3. Exemple de calcul :
25 utilisateurs sont en communication et pour une durée moyenne de 3mn par heure chacun. Quel
est le trafic crée pour ces utilisateurs ?
25∗(3∗60)
Solution : Trafic = , T = 1,25E
3600
4. Une valeur normale du dimensionnement du trafic utilisateurs est de 15 – 30mn durant les
heures chargées.
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4.4.2. Estimation de la capacité d’un système cellulaire et du nombre de canaux
Considérons :
𝑨𝒕𝒐𝒕 = 𝑨 𝒅 × 𝑺
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e) La capacité du réseau 𝐶𝑅 est donnée par :
𝐶𝑅 = 𝑀 ∗ 𝑁 ∗ 𝛼
NB :
1 𝑑2
𝐻= √𝜆 × 𝑑 +
2 8𝑘𝑅𝑡
Où
𝐶
𝜆 = 𝑓 la longueur d’onde
4
𝑘 = 3 une constante dépendante de la zone
𝑅𝑡 , rayon de la terre
𝑑 la portée
Le bilan d’une liaison ou Survey est l’opération permettant de déterminer la puissance reçue (Pr)
en fonction de celle émise (Pe), de l’ensemble des pertes instroduites dans la liaison et du gain des
antennes avec les marges. Elle permet de déterminer la puissance à recevoir puis d’apprécier la
faisabilité de la liaison ou non en la comparant avec la sensibilité du récepteur (S).
𝑷𝒓 = 𝑷𝒆 + 𝑮𝒆 + 𝑮𝒓 − 𝑳 − ∑ 𝑨𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔 + 𝑴𝒂𝒓𝒈𝒆
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Où
L est l’affaiblisment en espace libre calculé selon le modèle de propagation utilisé (Okumura-hata,
Walfish-Ikagami, COST,…).
Avec
4𝜋 4𝜋 2
(2𝜋𝑑)2
𝐺(𝑟𝑒𝑒𝑙) = ∗ 𝑆 = ∗ 𝜋𝑟 =
𝜆2 𝜆2 𝜆2
𝑑
Car 𝑆 = 𝜋𝑟 2 = 𝜋 ∗ ( 2 )2
Vue des abonnés, si l'on considère le réseau téléphonique de manière globale, la qualité du trafic
offert aux abonnés peut être chiffrée à l'aide du taux d'efficacité:
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On dit qu'un appel est efficace lorsqu'il donne lieu à taxation (ou plus simplement réponse).
En conséquence on peut dire que, si le trafic téléphonique représente la presque totalité des recettes,
il est aussi le premier investisseur.
Vu de l'Administration, la qualité du trafic est donc un compromis entre les investissements et les
recettes qui en découlent, et il sera représenté par son rendement, c'est-à-dire le nombre de
communications écoulées par un organe pendant un certain laps de temps.
On observe ces 𝑁 organes pendant une durée 𝑇 et on note pour chaque organe, le temps t pendant
lequel il a été occupé au cours de la durée d'observation.
Le volume de trafic écoulé par un ensemble d'organes au cours d'une période de durée 𝑻 est égal
à la somme des temps d'occupation des organes.
Soit :
N
V t
i 1
i
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b. intensité de trafic :
L'intensité de trafic, désignée plus couramment et simplement sous le nom de trafic, est égale au
volume de trafic divisé par la durée de l'observation T :
V 1 N
AO ti
T T i 1
Comme ti T et V TN, le trafic écoulé est nécessairement inférieur ou à la limite égal au nombre
d'organes N :
V NT
AO
T T
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c. Intensité de trafic instantanée
Si pendant un intervalle [t, t + dt] n organes sont occupés, on dit qu'ils écoulent une intensité de
trafic égale à n :
A(t) = n(t)
Le volume de trafic instantané étant n(t).dt, le volume de trafic sur une période d'observation
T sera donc tel que :
T
V 0
n(t ).dt
1 T
A O
T
0
n(t ).dt
On remarque que l'intensité de trafic est une grandeur sans dimension. Toutefois, pour la
caractériser, on lui attribue une unité : l'Erlang (nom d'un ingénieur Danois).
D'une façon plus générale, l'intensité de trafic sera exprimée en Erlang à condition que le volume
et la durée d'observation soient exprimés dans la même unité.
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Toutefois il existe d’autres unités que l’Erlang, utilisées pour exprimer un volume de trafic ou une
intensité de trafic :
La "communication minute" (CM) pour laquelle les durées d'occupation sont exprimées en
minutes : 1 Erlang = 60 CM.
Cette unité est utilisée en particulier dans les échanges de trafic entre les opérateurs.
L' «appel réduit de 2 minutes à l'heure chargée » (ARHC) pour laquelle l'unité utilisée pour
les durées d'occupation est égale à 2 minutes : 1 Erlang = 30 ARHC.
La « centaine de secondes de conversations » (CCS) couramment utilisée aux Etats-Unis
et pour laquelle l'unité utilisée pour les durées d'occupation est égale à 100 secondes : 1 Erlang
= 36 CCS.
La « conversation – heure » utilisée parfois en France et le « trafic unit » (TU) utilisé en
Grande-Bretagne sont équivalents à l'Erlang.
Etant donné que certains appels peuvent être rejetés, le trafic écoulé ne permet pas de caractériser
correctement la demande exprimée par les abonnés. C'est pour cela que l'on introduit la notion de
trafic offert.
DEFINITION : le trafic offert est le trafic qui serait écoulé si tout appel pouvait être
immédiatement établi.
Cette quantité n'est en général pas mesurable directement. Mai, c'est par contre elle qui apparaît
naturellement lorsqu'on considère le modèle mathématique couramment utilisé pour traiter les
problèmes de trafic.
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Si on suppose que les appels ont une durée constante h ( ou durée moyenne de communication) et
qu'il se présente appels par unité de temps, le temps , le volume offert Vo est tel que :
est appelé flux de trafic offert et peut être mesuré (par exemple, par comptage des décrochages
d'abonnés ).
Autres significations de To :
To représente le nombre moyen d'organes qui seraient occupés si tous les appels étaient
écoulés instantanément
To représente le nombre moyen d'appels qui se présentent pendant la durée moyenne d'une
communication (To = h)
b. Trafic écoulé
Nous avons vu, ci-dessus, qu'il existait 2 systèmes de traitement des appels offerts :
Le système avec perte : les appels se présentant lorsque tous les organes sont occupés, sont
rejetés ;
Le système avec attente : les appels en surnombre attendent qu'un organe se libère. Le trafic
mesuré à la sortie sera donc inférieur ou au plus égal au trafic offert, ce trafic sera appelé le
trafic écoulé (TE).
TE
N
Trafic offert et trafic écoulé
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c. Trafic perdu ou rejeté TP et taux de perte P
Dans le cas du système avec perte, le trafic perdu représente le trafic qu'auraient donné les appels
rejetés. Il est tel que :
De cette notion découlé celle du taux de perte, qui représente le pourcentage de trafic perdu par
rapport au trafic offert.
On sait que :
TP TO TE
P
TO TO
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P
est donc mesurable par comptage.
T Ei TOi 1
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TE TEn 1 Pn 1 Pn 1 ...1 Pi ...1 P1 TO
TE
1 Pi P P
i j P P P
i j k ... TO
i i , j i , j , k
Si pi est faible (5 x 10 -2 maximum) les termes pipj et pipjpk sont négligeables.
Par conséquent :
N
TE 1 pi TO
i 1
Le taux de perte sur l'ensemble (P) est donc tel que :
N
P Pi
i 1
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Le trafic rejeté de la voie1 : Tp1 = P1.To est le trafic offert à la voie de débordement TO2.
Le trafic écoulé (TE) par les 2 voies est la somme des trafics écoulés :
T E TE1 TE 2
TE1 1 P1 TO
TE 2 1 P2 TO 2 1 P2 P1TO
d. Trafic demandé
Faisant suite à certaines observations de trafic, on a constaté qu'en fait le trafic prend en compte
tous les appels qui se présentent, y compris ceux qui constituent une nième tentative, suite à (n - 1)
essais infructueux. On a alors introduit 2 notions nouvelles, celle de trafic demandé et celle de trafic
abandonné :
Le trafic demandé TD prend en compte tous les appels qui se présentent pour la première
fois;
Le trafic abandonné TA prend en compte tous les appels rejetés et non renouvelés
immédiatement.
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Alors :
TD TE 0,2
or
TP PTO
et
TE
TO
1 P
O,2 P
TD 1 TE
1 P
soit
TD
1 0,8 P TE
1 P
Cas du débordement
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Seule la voie 2 peut présenter du trafic abandonné.
TD TE1 TE 2 TA
TE 2 (1 P2 )TP1 1 P2
P1TE1
1 P1
TA 0,2TP 2
P1TE1
TP 2 P2
1 P1
P P1 P2 0,2 P1 P2
TD 1 1 TE1
1 P1 1 P1
soit
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Reference
Livres
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Systems Aspects; Network architecture (Release 4), Septembre 2002.
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2000.
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6) Harri Holma, Antti Toskala, "UMTS : Les réseaux mobiles de 3ème génération", Editions Osman Eyrolles
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2) Ajay R Mishra , Advanced cellular network planning and optimization 1G/2G/2.5G/3G.,evolution to 4G,
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Cours
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