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Class Level:

Ingénieurs et Masters en Informatique et


Télécommunications

Module:

DIMENSIONNEMENT DES RESEAUX MOBILES

Chapitre 6 :
PLANIFICATION ET OPTMISATION
DES RESEAUX MOBILES 2G/2.5G

Professeur :
Dr. MOINDZE MOUSSA SOIDRIDINE
 Ph.D, Lecturer – Researcher in Computer Security & Telecommunications at UCAD, ESMT, UT,
UADB…
 Expert & Consultant in Cyber-security, ISS, Telecommunication & Networking, AI & ICT4D
 CISCO Instructor in IT Essential, CCNA , CCNA Security, Cybersecurity Ops;
 Huawei Instructor in AI (Artificial Intelligent), Routing Switching, & 4G/5G
 CFOT Fiber optic certified by FOA;
 CEO & President of ICTSR (International Center for Training and Scientific Research);
 E-mail: smoussamoindze.soidridine@uam-edu.com, moussamoindze.soidridine@gmail.com
 Cel : +221 77 221 55 43, kype : msoidridine

Students’ document
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Objectif du cours :

Partie 2 : Dimensionnement et plannifciation des rseaux mobiles

1) Maitriser les modèles de progataion outdoor


2) Maitriser les modèles de progataion indoor
3) Maitriser le prcessus de dimentionnment des réseaux 2G
4) Maitriser le prcessus de dimentionnment des réseaux 3G
5) Maitriser le prcessus de dimentionnment des réseaux 4G
6) Planifier un réseau 3/4G
7) Deployer un réseau mobile 3/4G sur Atoll puis l’optimiser

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Planification et optimisation des Réseaux Radio :

1) Planning d’un projet de planification :

Un projet de planification d’un réseau mobile peut être divisé en 3 grandes catégories:

No service means;
Green field case;
Consultancy services.

1.1 No service mean :


Dans ce type de projet, l’opérateur (l’entreprise) est responsable de la planification du début à la fin
du projet. Il nécessite donc la maitrise du processus de planification par les différentes équipes
impliquées. Cette catégorie est généralement utilisée par les opérateurs télécoms dominant
(l’opérateur dispant de la grande part de marché) ayant une grande expérience. Le risqué lie à
cette catégorie est la non maitrise des dernières évolutions technologiques par les équipes de
l’opérateur.

1.2 Green field case: Cette catégorie est l’opposée de No service means.

Dans celle-ci, l’opérateur télécom achète les nouveaux équipements et les dernières évolutions
technologiques auprès d’un fournisseur télécom (Alcatel, Huawei, Ericsson, …). Ce sont les
équipes des fournisseurs qui seront chargés de réaliser la planification pour les opérateurs.
L’opérateur télécom est chargé dans ce cas de fournir avec précision, les critères de la planification.
À la fin du projet, le fournisseur doit former les équipes de l’opérateur pour assurer l’exploitation
et la ré-planification.

1.3 Consultancy services :

Dans cette catégorie de projet, l’opérateur fait appel à une équipe externe généralement un cabinet
spécialisé dans ce processus de planification des réseaux mobiles. L’opérateur télécom se charge de
définir les critères de planification et les objectifs attendus dans ce cahier de charge à soumettre
aux cabinets. On utilise généralement une procédure d’appel d’offre puis une sélection.

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La fig ci-dessous résume l’organisation d’un projet de planification d’un réseau mobile de manière
générale.

Figure 1 : Network planning project organisation

2) Critères d’une planification de réseau :

La planification de réseau particulièrement, les réseaux mobiles est un processus compliqué qui
consiste à respecter plusieurs phases.

L’objectif final d’un tel projet est d’obtenir un schéma global bien détaillé du réseau. Le schéma
doit être extensible. La principale difficulté réside sur la combinaison des obligations
d’optimalité et de réductions coûts.

Avant de réaliser un projet de planification, il faut au préalable une étude de marché. L’analyse du
marché doit couvrir tous les concurrents et les informations clés du marché telles que :

Le taux de partage du marché (part de marché) ;


Le taux de couverture des réseaux ;
Les services offerts ;
Les tarifs appliqués.
Etc…

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En effet l’objectif principal d’un réseau cellulaire est de couvrir une large partie du territoire et
assurer une bonne qualité de service (QoS) qu est une qualté objective permettant de mesurer le
nveau de delivrance des services. Elle est détérminér par des indicateurs KPI calulables et mesubls
tels que le débit offert, le temps de répnse (latence), le temps de transmssion (délai), le teux de perte
(TEB), etc. Cet objectif doit être atteind tout en assurant une meilleure qualité d’expérience des
utilisateurs (QoE) qui est une qualité subjective permettant de mesurer le niveau de satisfaction des
clients après utilisation des services il dépend de type de client, du service concerné, du type du
terminal utilisé, etc. Elle est mesurée chez le client via des enquetes de satisfaction ou MOS (Mean
Score Opinion).

Il est à noter que les facteurs environnementaux affectent largement la planification.

Les principaux facteurs affectant la planification sont entre autres :

a) Analyse du marché (Market analysis)


Competition analysis (concurrence);
Potential consumers;
Users profiles : services required and usage.
Etc.
b) Besoins des utilisateurs (Customer requirements)
Coverage requirements
Capacity requirements
Quality target:
 Call setup success;
 Drop cell rate;
 Etc…
Financial limitations
Future deployment plans
Etc.
c) Facteurs environnementaux (environment factor) and other boundary conditions :
Area orthography;
Area topography;
Host pot location ;
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Recommended BTS location.

NB : le document final d’une planification radio doit fournir entre autres informations :

La location et la configuration des antennes BTS, Node-B, etc (en termes d’endroits et
d’emplacements des sites…) ;
La prédiction de la couverture (en terme de portée de couverture des antennes) ;
Les budgets de liaisons pour toutes les configurations (en termes de puissance de réception,
de sensibilité, de marge, de puissance maximale….) ;
Le plan de fréquences (en termes de bandes passantes et fréquences à utiliser…) ;
Le plan d’allocation de fréquences ( en teres de canaux radio, canaux physiques, canuax
logiques…);
L’estimation des interférences (pour le débit à prévoir entre les différents équipements…) ;
Le plan de voisinage des antennes pour le handover (pour mieux gérer les
mobilités/handover…) ;
Les paramètres d’allocation par défaut (en temes d’affectation des canaux radio…);
Les paramètres d’optimisation (en termes d’indicateurs QoS, QoE…).
Etc…

3) Principales étapes d’une procédure de planification :

La procédure de planification des réseaux mobiles consiste à réaliser plusieurs travaux qui peuvent
être organisées en étapes. La procédure de planification peut être divisée en 5 principales étapes :

Pre-planning;
Planning;
Detailed planning;
Acceptance;
Optimization.

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3.1. Pre-planning:

Cette étape couvre l’assignation et la préparation. Elle permet de définir les critères minimum de
planification en tenant compte des facteurs susmentionnés (voir section 2).

Elle permet également de définir les critères de dimensionnement. Les critères sont utilisés dans
les étapes suivantes.

Détermination de la couverture :

Le niveau du signal en fonction des zones (Out-door, indoor, etc…) avec les marges d’erreurs.

Détermination de la QoS :
 Taux de coupure d’appels ;
 Taux de réussite d’appels ;
 Taux de blocage ;
 Etc.
Détermination des spectres de fréquences et le nombre de canaux en spécifiant les
bandes de gardes
Détermination des profils de clients
Détermination du trafic
 Trafic par utilisateur;
 Trafic a l’heure chargée.
 Détermination des services

3.2. Planning :

Les éléments issus du pré-planning sont exportés dans cette étape pour préparer plusieurs
documents tels que : Le document de dimensionnement.

Cette étape peut être divisée en deux plans nominaux :

Plan normal de couverture : pour détérminer le nombre d’antennes (sites)


minimum à installer

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Plan normal de capacité : pour détérminer le capacité (débit) de chaque site, de
chaque liaison et de la totalité du réseau.

Elle consiste à établir un plan nominal global incluant le SURVEY (étude du terrain) des sites, la
localisation réelle des sites etc.

La sortie de l’étape planning est un plan final de couverture et de capacité.

3.3. Detailed planning :

Après la finalisation du planning et que la configuration de la localisation des sites sont connues,
la planification détaillée peut être démarrée. Cette phase inclue :

La planification des fréquences ;


La planification des antennes voisines ;
La planification des paramètres de chaque antenne ;
Etc.

3.4. Verification and acceptance :

Après que la phase de planification est terminée avec succès, il nécessaire de vérifier les éléments
fournis afin de valider ou non.

Les éléments à vérifier doivent garantir les paramètres de QoS et QoE après déploiement. Cette
étape constitue également une base de pré-optimisation. Des éléments de base telle que les
indicateurs de performances KPI (KEYS PERFORMENCE INDICATORS) peuvent être
spécifiés. Les vérifications de la planification se base largement sur les KPI.

D’autres méthodes telles que le DRIVE TEST sont également utilisées pour vérifier l’acceptabilité
des éléments de la planification en termes de QoS et QoE.

3.5. Optimisation

Après les éléments de la planification des réseaux, des tests d’optimisation doit être régulièrement
réalisés. La QoS en termes de couverture, et de capacité doit être optimise régulièrement. Les
éléments d’entrées de l’optimisation sont : les infos courantes du réseau durant le
fonctionnement et son statut. Les statistiques du réseau, les alarmes et le trafic sont entre
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autres les éléments à considérer pour une optimisation. Les revendications des clients
constituent également les éléments nécessaires à prendre en compte. Ainsi le processus
d’optimisation inclut les niveaux de mesures relevées et les tests réalisés sur terrains ainsi que
les plaintes des clients.

La figure 2 suivante resume les étapes du processus de planification des réseaux mobiles.

Figure 2: Network planning process steps

4) Planification des réseaux 2G

4.1. Planification d’un réseau GSM


4.1.1. Schéma général d’une liaison radio mobile GSM.

On considère une liaison radio qui permet à un terminal mobile de recevoir un signal émis par
BTS. Cette liaison comprend les éléments de base suivants :

Un émetteur : il génère des ondes électromagnétiques modulées à la fréquence désirées


par la BTS.
Un coupleur : il permet de superposer les ondes produites par les différents émetteurs sur
un même conducteur électrique.
Un câble (feeder ou IFL : Inter Facility Link): il transmet les ondes produites et se
comporte comme un guide d’onde.
Un duplexeur : il sépare les voies Uplink (du MS vers l’antenne) et Donwlink (de
l’antenne vers le MS).
Une antenne : elle assure la transmission entre le guide d’onde et l’espace libre dans lequel
les ondes vont se propager.
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L’espace libre : il permet aux ondes de se propager.

Le mobile ne comprend généralement pas de dispositif de couplage car il est constitué d’un seul
émetteur/récepteur. La figure 3 ci-dessous illustre ces éléments .

Figure 3: schéma bloc d’une liaison BTS-MS

L’ensemble des pertes est alors la somme de la perte produit par chaque élément. L’équation
générale liant la puissance reçue Pr par la station mobile en fonction de la puissance émise Pe par
la BTS est :

4.1.2. Sensibilité d’un récepteur :

L’émetteur est caractérisé par sa puissance et le récepteur par sa sensibilité. Pour assurer une
réception correcte, le rapport signal sur bruit note C/N ou S/B du signal, mesuré à un certain
point de réception après démodulation, doit être supérieur à un seuil donné.

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Ce rapport s’exprime fréquemment comme un rapport d’énergie Ec /N0 où le paramètre Ec est
l’énergie d’un bit transmis appelé champ en 3G et où N0 désigne la densité du bruit.

En l’absence de tout signal, l’atténuation thermique des électrons dans un conducteur produit un
bruit blanc de densité spectrale de puissance N0 = kT où k est la constante de BOLTZMAN avec
k = 1,38 .10-23 J/K et T la température en kelvin. Pour une modulation de largeur spectrale
𝜟𝒇 (bande de NYQUIST), la puissance du bruit est environ égale à 𝑵𝟎 ∗ 𝜟𝒇.

𝟏 𝑬𝒄
Comme la durée moyenne d’un symbole est 𝚫𝐟 , la puissance du signal est donnée par : 𝑪 = 𝟏/𝚫𝐟 .

Il y donne équivalence entre le rapport d’énergie et le rapport de puissance tel que :

𝑬𝒄 𝑬𝒄 𝚫𝐟 𝑪
= 𝑵𝟎 𝚫𝐟 = 𝑵 .
𝑵𝟎

𝐸𝑐
La sensibilité 𝑆 est la puissance minimal 𝑪 pour laquelle le rapport est supérieur au seuil de
𝑁0

fonctionnement. Dans l’échelle logarithmique on a :

𝑆 = (𝐸𝑐 /𝑁0) 𝑠𝑒𝑢𝑖𝑙 + 𝑁

Dans le cas de GSM, le seuil Ec/N0 est de 8dB en présence de fading.

4.1.3. Paramètre fondamentaux de l’antenne :

Outres les aspects mécaniques, les principales caractéristiques d’une antenne sont :

La bande de fréquences de fonctionnement


L’impédance (en générale 50Ω)
Le gain (G)
Le diagramme de rayonnement ou diagramme deFresnell (Ellipsoides de Fresnell)
La puissance d’émission (Pe)
La sensibilité (S)
La puissance maximale admissibleou la puissance de saturation (Psat)
L’ouverture à 3dB
Etc.

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Le Gain de l’antenne représente le rapport entre la puissance maximal rayonnée qui correspond à
une direction privilégiée et la puissance rayonnée par l’antenne isotrope de référence alimente par
la même énergie.

Le diagramme de rayonnement est l’évolution du rapport entre la puissance rayonnée dans une
direction et la puissance maximale. Il est aussi appelé diagramme de directivité.

Le gain de l’antenne est exprimé en dB mais pour signifier que l’antenne de référence utilisée est
Isotrope, on utilise le dBi (dB isotrope).

Plus l’antenne est directive, plus le rayonnement est concentré dans une direction et par
conséquent, plus le gain est forte. Le diagramme de rayonnement correspond a une surface dans
un espace représente suivante le plan vertical et horizontal conformement aux coordonnées
polaires. Il permet de détérminer l’ouverture à 3dB, c’est-à-dire l’angle à l’interieur duquel la
puissnace attenuee d’au plus 3dB par rapport à la direction principale dans le plan concidere.

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4.2. Processus typique de planification radio d’un réseau cellulaire (GSM, GPRS)

La figure 4 présente le processus type de planification d’un reseau cellulaire GSM /GPRS. La figure
ci-dessous illustre le processus typique utilise en pratique pour planifier le réseau 2G.

Figure 4 : Planification & optimisation des réseaux Mobiles


2G/2.5G

4.3. Calcul du budget de liaison

Le budget d’une liaison radio permet de déterminer la zone de couverture en terme de


puissance. L’un des paramètres important est la longueur d’onde de propagation. Les autres
paramètres nécessaires sont entre autres :

la puissance d’émission,
le gain ,
les pertes,
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les câbles,
la sensibilité du récepteur

la figure 5 suivante illsutre ces paramètres.

Figure 5: Link budget parameters

Les paramètres du budget d’une liaison GSM sont :

1. BTS sensibility : il est spécifié par la recommandation 05.05 d’ETSI. La valeur


recommandée est de -106dBm.
2. MS sensibility : il est également spécifié par la recommandation 05.05, mais les valeurs
dépendent de la classe du MS. Pour les MS de la classe 4 (GSM900), la valeur est de
102dBm, pour la classe 1 (GSM 1800), la valeur est de -100dBm, la sensibilité du MS peut
également être calculée en utilisant les informations du bruit dans le récepteur F, et la valeur
minimale de 𝑬𝒃/𝑵𝟎. La valeur du bruit est de 10dB et la valeur minimum Eb/N0 est de
8dB selon la recommandation 03.03 d’ETSI. La sensibilité du récepteur 𝑆𝑖 peut être
déterminée selon l’équation suivante :

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 K : est la constante de BOLTZMAN


 T0 : la température T0 = 290K
 W : bande passante à 271KHz ≈ 54dB
3. BTS and MS power : cette puissance est importante car elle impacte le résultat sur la
sensibilité du récepteur. La puissance d’émission du mobile MS TX est définie par la class
du MS (class4 pour GSM 900) à 2W et à 1w pour la classe 1 (GSM 1800). La puissance
d’émission de l’antene BTS TX dépend du fabricant.
4. Antenna Gains : il existe le gain pour la BTS et pour le MS. Le gain de l’antenne dépend
des types d’antennes et surtout de son diamètre, et du type de rayonnement
(omnidirectionnel, directionnel, sectoriel, etc…). La valeur recommandée est de 10dBi.
Pour une antenne directionnelle, le gain de la puissance selon l’axe vertical et horizontal de
l’antenne. Le gain est environ égal de 16 à 20 dBi, si l’antenne est large posée à 60 - 65◦ sur
l’axe horizontal et 5◦ sur l’axe vertical.
5. Câble and connector loss : les pertes sont spécifiées par les fabricants ou calculées
séparément.

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Le tableau suivant spécifie les pertes des câbles.

Tableau 1 : approximate valeurs fix câble loss

4.4. Dimensionnement

Le dimensionnement a pour rôle de déterminer le nombre des éléments du réseau et ses


configurations pour garantir les besoins définis dans la phase de planification. Pendant cette étape,
le fournisseur d’équipements est connu car les caractéristiques de ces derniers diffèrent d’un
fournisseur à l’autre. Le dimensionnement fournit des informations pour la planification, le
déploiement et l’optimisation du réseau.

4.4.1. Estimation des ressources nécessaires (Trafic)

Considérons :

 Le taux d’appel : 𝜇
 La durée d’appel moyen (𝐻)
 densité de la population : 𝑑ℎ ( ℎ𝑎𝑏/𝑘𝑚2 )
 surface couverte 𝑆
 Taux de blocage : C’est le pourcentage des appels bloques ≈ 2%

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Ainsi, on peut détérminer les paramètres suivants :
a) Intensité du trafic
L’intensité de trafic pour l’utilisateur exprimé en Erlang est donné par : 𝐴𝑢 = 𝜇 ∗ 𝐻

b) densité du trafic souhaité : 𝐴 = 𝐴𝑢 ∗ 𝑑ℎ (Erlang / km2)


 faible : 1erlang (1E)
 moyenne : 10erlang (10E)
 forte : 50 erlang (50E)
c) Trafic à assurer : 𝐴𝑡𝑜𝑡 = 𝐴 ∗ 𝑆

NB

1. le taux de blocage dépend du nombre de canaux et du trafic et le nombre de canaux requis


dépend du trafic souhaite (densité * surface) et du taux de blocage requis.
2. Erleng : unité de trafic

(𝑵𝒖𝒎𝒃𝒆𝒓 𝒐𝒇 𝒄𝒂𝒍𝒍 𝒊𝒏 𝒉𝒐𝒖𝒓)∗(𝒂𝒗𝒆𝒓𝒂𝒈𝒆 𝒄𝒂𝒍𝒍 𝒍𝒆𝒏𝒈𝒕𝒉)


1Erlang = 𝟑𝟔𝟎𝟎𝒔

3. Exemple de calcul :

25 utilisateurs sont en communication et pour une durée moyenne de 3mn par heure chacun. Quel
est le trafic crée pour ces utilisateurs ?

25∗(3∗60)
Solution : Trafic = , T = 1,25E
3600

4. Une valeur normale du dimensionnement du trafic utilisateurs est de 15 – 30mn durant les
heures chargées.

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4.4.2. Estimation de la capacité d’un système cellulaire et du nombre de canaux

Considérons :

Un système avec 𝑵𝒄 Canaux ;


Les canaux sont alloués un cluster de N cellules avec 𝜶 nombre de canaux par cellule ;
Un motif est répété 𝑴 fois sur le terrain
𝑛𝑑 : nombre moyen de demandes de canaux par unité de temps ou le taux d’appels
𝜏 𝑜𝑐 : durée moyenne d’occupation du canal ou durée moyenne d’appels
𝐴 : trafic offert ou nombre d’Erlang
𝑑𝑝 : densité de la population d’une zone géographique
𝐴𝑑 : densité de trafic
𝑆 : surface de la zone
𝐴𝑡𝑜𝑡 : trafic total d’une cellulle

On peut calculer les valeurs suivantes :

a) Le nombre d’Erglang ou tarfic offert en Erglang (E)


𝑨 = 𝒏𝒅 × 𝝉 𝒐𝒄
b) La densité de trafic produit dans une zone géographique de densité 𝒅𝒑 en
Erlang/km2
𝑨 𝒅 = 𝑨 × 𝒅𝒑
c) Le trafic produit dans une cellule : si l’on est capable de prédire la zone de surface S de
couverture d’une cellule, il est alors possible d’estimer le trafic en Erlang que la cellule doit
absorber par :

𝑨𝒕𝒐𝒕 = 𝑨 𝒅 × 𝑺

d) Le nombre de canaux nécessaires 𝑁𝑐 selon la formule d’Erlang B est donné par :


𝑁𝑐 = 𝑨 + 𝒌√𝑨

𝑘 = −10𝑙𝑜𝑔10 (% 𝑏𝑙𝑜𝑐𝑎𝑔𝑒)

Avec 𝑘 le taux de blocage en % tel que 𝑘 = −10𝑙𝑜𝑔10 (% 𝑏𝑙𝑜𝑐𝑎𝑔𝑒). Cette approximation


permet de calculer de manière rapide et simple, le nombre de canaux nécessaire dans un système
de charge de trafic A, et pour une QoS donné en terme de taux de blocage % blocage.

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e) La capacité du réseau 𝐶𝑅 est donnée par :

𝐶𝑅 = 𝑀 ∗ 𝑁 ∗ 𝛼

NB :

o réduire la taille N du Cluster, augmente la capacité 𝐶𝑅


o Réduire la surface de la cellule S, augmente M et donc la capacité 𝐶𝑅

4.5. Hauteur des antennes

La hauteur d’une antenne est déterminée par :

1 𝑑2
𝐻= √𝜆 × 𝑑 +
2 8𝑘𝑅𝑡


𝐶
 𝜆 = 𝑓 la longueur d’onde
4
 𝑘 = 3 une constante dépendante de la zone
 𝑅𝑡 , rayon de la terre
 𝑑 la portée

4.6. Bilan de liaison

Le bilan d’une liaison ou Survey est l’opération permettant de déterminer la puissance reçue (Pr)
en fonction de celle émise (Pe), de l’ensemble des pertes instroduites dans la liaison et du gain des
antennes avec les marges. Elle permet de déterminer la puissance à recevoir puis d’apprécier la
faisabilité de la liaison ou non en la comparant avec la sensibilité du récepteur (S).

𝑷𝒓 = 𝑷𝒆 + 𝑮𝒆 + 𝑮𝒓 − 𝑳 − ∑ 𝑨𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔𝒑𝒆𝒓𝒕𝒆𝒔 + 𝑴𝒂𝒓𝒈𝒆

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L est l’affaiblisment en espace libre calculé selon le modèle de propagation utilisé (Okumura-hata,
Walfish-Ikagami, COST,…).
Avec
4𝜋 4𝜋 2
(2𝜋𝑑)2
𝐺(𝑟𝑒𝑒𝑙) = ∗ 𝑆 = ∗ 𝜋𝑟 =
𝜆2 𝜆2 𝜆2
𝑑
Car 𝑆 = 𝜋𝑟 2 = 𝜋 ∗ ( 2 )2

𝐺(𝑑𝐵) = 10𝑙𝑜𝑔10 (𝐺 (𝑟é𝑒𝑙))

Conclusions sur la faisabilité :


𝑆𝑖 𝑃𝑟 + 𝑀 ≥ 𝑆: 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑏𝑙𝑒 𝑜𝑢 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛
𝑆𝑖 𝑃𝑟 + 𝑀 < 𝑆: 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑏𝑙𝑒 𝑜𝑢 𝑚𝑎𝑢𝑣𝑎𝑖𝑠𝑒 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛
𝑆𝑖 𝑃𝑟 + 𝑀 ≤ 𝑃𝑠𝑎𝑡 : 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑏𝑙𝑒 𝑜𝑢 𝑏𝑜𝑛𝑛𝑒 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛
𝑆𝑖 𝑃𝑟 + 𝑀 > 𝑃𝑠𝑎𝑡 : 𝑙𝑖𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑛𝑜𝑛 𝑟é𝑎𝑙𝑖𝑠𝑏𝑙𝑒 é𝑞𝑢𝑖𝑝𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑒𝑛𝑑𝑜𝑚𝑎𝑔é

Il faut avoir alors 𝑆 ≤ 𝑃𝑟 + 𝑀𝑎𝑟𝑔𝑒 ≤ 𝑃𝑠𝑎𝑡

5. Quelques précisions sur les notions de trafic téléphonique pour la détérmination


de la capacité des réseaux mobiles

5.1. ASPECTS QUALITATIFS DU TRAFIC TELEPHONIQUE

Vue des abonnés, si l'on considère le réseau téléphonique de manière globale, la qualité du trafic
offert aux abonnés peut être chiffrée à l'aide du taux d'efficacité:

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On dit qu'un appel est efficace lorsqu'il donne lieu à taxation (ou plus simplement réponse).

VUS DE L’ADMINISTRATION, le trafic téléphonique représente un des principaux revenus


puisqu'on peut estimer qu'il constitue 70 % environ des recettes des Télécommunications. Mais
pour qu'il puisse être écoulé convenablement, il nécessite des investissements lourd en
commutateurs, circuits, lignes, etc…

En conséquence on peut dire que, si le trafic téléphonique représente la presque totalité des recettes,
il est aussi le premier investisseur.
Vu de l'Administration, la qualité du trafic est donc un compromis entre les investissements et les
recettes qui en découlent, et il sera représenté par son rendement, c'est-à-dire le nombre de
communications écoulées par un organe pendant un certain laps de temps.

5.2. ASPECTS QUANTITATIFS DU TRAFIC TELEPHONIQUE

5.1.1. GRANDEURS MESURABLES

Considérons un ensemble de N organes. Chaque organe est désigné par un indice :

On observe ces 𝑁 organes pendant une durée 𝑇 et on note pour chaque organe, le temps t pendant
lequel il a été occupé au cours de la durée d'observation.

a. Volume de trafic (V) :

Le volume de trafic écoulé par un ensemble d'organes au cours d'une période de durée 𝑻 est égal
à la somme des temps d'occupation des organes.

Soit :

N
V  t
i 1
i

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b. intensité de trafic :

L'intensité de trafic, désignée plus couramment et simplement sous le nom de trafic, est égale au
volume de trafic divisé par la durée de l'observation T :

V 1 N
AO     ti
T T i 1
Comme ti  T et V  TN, le trafic écoulé est nécessairement inférieur ou à la limite égal au nombre
d'organes N :

 ti T car au plus ti = T (durée d'observation)

 V NT car au plus V = NT quand ti = T

V NT
 AO  
T T

 Alors : Ao  N avec N = nombre d'organes

Quelle sera alors l'unité du trafic ?

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c. Intensité de trafic instantanée

Si pendant un intervalle [t, t + dt] n organes sont occupés, on dit qu'ils écoulent une intensité de
trafic égale à n :

A(t) = n(t)

De cette formule on peut tirer 2 autres expressions du volume et de l'intensité :

 Le volume de trafic instantané étant n(t).dt, le volume de trafic sur une période d'observation
T sera donc tel que :

T
V   0
n(t ).dt

 Le trafic, observé sur cette même période, sera :

1 T
A O

T 
0
n(t ).dt

5.1.2. UNITES DE TRAFIC

On remarque que l'intensité de trafic est une grandeur sans dimension. Toutefois, pour la
caractériser, on lui attribue une unité : l'Erlang (nom d'un ingénieur Danois).

Définition de l'Erlang : Si à un instant t dans un groupe de m organes, n organes (n  m)


exécutant le même travail sont occupés, on dit que ce groupe écoule un trafic de n Erlangs. Cette
définition peut être étendue à la notion d'intensité de trafic sur une période plus longue.

D'une façon plus générale, l'intensité de trafic sera exprimée en Erlang à condition que le volume
et la durée d'observation soient exprimés dans la même unité.

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Toutefois il existe d’autres unités que l’Erlang, utilisées pour exprimer un volume de trafic ou une
intensité de trafic :

 La "communication minute" (CM) pour laquelle les durées d'occupation sont exprimées en
minutes : 1 Erlang = 60 CM.
Cette unité est utilisée en particulier dans les échanges de trafic entre les opérateurs.
 L' «appel réduit de 2 minutes à l'heure chargée » (ARHC) pour laquelle l'unité utilisée pour
les durées d'occupation est égale à 2 minutes : 1 Erlang = 30 ARHC.
 La « centaine de secondes de conversations » (CCS) couramment utilisée aux Etats-Unis
et pour laquelle l'unité utilisée pour les durées d'occupation est égale à 100 secondes : 1 Erlang
= 36 CCS.
 La « conversation – heure » utilisée parfois en France et le « trafic unit » (TU) utilisé en
Grande-Bretagne sont équivalents à l'Erlang.

5.1.3. FLUX DE TRAFIC

a. TRAFIC OFFERT (TO)

Etant donné que certains appels peuvent être rejetés, le trafic écoulé ne permet pas de caractériser
correctement la demande exprimée par les abonnés. C'est pour cela que l'on introduit la notion de
trafic offert.

DEFINITION : le trafic offert est le trafic qui serait écoulé si tout appel pouvait être
immédiatement établi.

Cette quantité n'est en général pas mesurable directement. Mai, c'est par contre elle qui apparaît
naturellement lorsqu'on considère le modèle mathématique couramment utilisé pour traiter les
problèmes de trafic.

Estimation de To en régime stationnaire (cas de l'heure chargée )

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Si on suppose que les appels ont une durée constante h ( ou durée moyenne de communication) et
qu'il se présente  appels par unité de temps, le temps , le volume offert Vo est tel que :

Vo = (T)h et le trafic offert To =  h.

 est appelé flux de trafic offert et peut être mesuré (par exemple, par comptage des décrochages
d'abonnés ).

Autres significations de To :

 To représente le nombre moyen d'organes qui seraient occupés si tous les appels étaient
écoulés instantanément
 To représente le nombre moyen d'appels qui se présentent pendant la durée moyenne d'une
communication (To = h)

b. Trafic écoulé
Nous avons vu, ci-dessus, qu'il existait 2 systèmes de traitement des appels offerts :

 Le système avec perte : les appels se présentant lorsque tous les organes sont occupés, sont
rejetés ;
 Le système avec attente : les appels en surnombre attendent qu'un organe se libère. Le trafic
mesuré à la sortie sera donc inférieur ou au plus égal au trafic offert, ce trafic sera appelé le
trafic écoulé (TE).

DEFINITION : Le trafic écoulé représente l'ensemble des appels écoulés indépendamment de


leur sort postérieur.

Estimation de TE en régime stationnaire :


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 Durée moyenne d'une communication : h
 Appels écoulés par une unité de temps :  (mesurable par comptage)
Le volume de trafic écoulé est tel que : VE = (Th)

Le trafic écoulé est tel que : TE = h

Le rendement est le trafic moyen écoulé par un organe :

TE
 
N
Trafic offert et trafic écoulé

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c. Trafic perdu ou rejeté TP et taux de perte P

Dans le cas du système avec perte, le trafic perdu représente le trafic qu'auraient donné les appels
rejetés. Il est tel que :

Trafic perdu = Trafic offert – Trafic écoulé (TP = To – TE).

En régime stationnaire, TP = ( - )h

De cette notion découlé celle du taux de perte, qui représente le pourcentage de trafic perdu par
rapport au trafic offert.

On sait que :

TP TO  TE 
P 
TO TO

Donc, en régime stationnaire :

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P
   
 est donc mesurable par comptage.

Le trafic offert pourra donc être estimé par la relation suivante :

Avec Perte en série


Dans le cas où les appels sont écoulés par une succession de groupes d'organes, il est possible de
calculer pour chacun des groupes un taux de perte (pi).

Le trafic écoulé par un groupe (TEi) représente le trafic offert au suivant :

T Ei  TOi 1 

On peut écrire que TEi  1  Pi TOi

TE  TEn  1  Pn TEn 1  1  Pn 1  Pn 1 TEn  2

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TE  TEn  1  Pn 1  Pn 1 ...1  Pi ...1  P1 TO
 
TE  
 1   Pi   P P
i j   P P P
i j k ... TO

 i i , j i , j , k 
Si pi est faible (5 x 10 -2 maximum) les termes pipj et pipjpk sont négligeables.

Par conséquent :

 N 
TE  1   pi TO
 i 1 
Le taux de perte sur l'ensemble (P) est donc tel que :

N
P   Pi
i 1

Avec Perte sur un débordement


Soit :

 p1 taux de perte de la voie directe et,


 p2 taux de perte de la chaîne de débordement :

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Le trafic rejeté de la voie1 : Tp1 = P1.To est le trafic offert à la voie de débordement TO2.

Le trafic écoulé (TE) par les 2 voies est la somme des trafics écoulés :

T E  TE1  TE 2

TE1  1  P1 TO

TE 2  1  P2 TO 2  1  P2 P1TO

On constate que la voie de débordement diminue la perte.

d. Trafic demandé

Faisant suite à certaines observations de trafic, on a constaté qu'en fait le trafic prend en compte
tous les appels qui se présentent, y compris ceux qui constituent une nième tentative, suite à (n - 1)
essais infructueux. On a alors introduit 2 notions nouvelles, celle de trafic demandé et celle de trafic
abandonné :

 Le trafic demandé TD prend en compte tous les appels qui se présentent pour la première
fois;
 Le trafic abandonné TA prend en compte tous les appels rejetés et non renouvelés
immédiatement.

Cas d'un acheminement direct

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Alors :

TD  TE  0,2
or

TP  PTO
et

TE
TO 
1 P

 O,2 P 
TD  1  TE
 1 P 

soit

TD 
1  0,8 P TE
1 P

Cas du débordement

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Seule la voie 2 peut présenter du trafic abandonné.

TD  TE1  TE 2  TA

TE 2  (1  P2 )TP1  1  P2 
P1TE1
1  P1

TA  0,2TP 2
P1TE1
TP 2  P2 
1  P1

 P  P1 P2 0,2 P1 P2 
TD  1  1  TE1
 1  P1 1  P1 
soit

6. Quelques courbes d’Erlang B pour le trafic

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Reference

Livres

1) 3GPP TS 23.002 V3.6.0, 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Services and
Systems Aspects; Network architecture (Release 4), Septembre 2002.
2) 3GPP TS 23.009 V3.14.0, 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network;
Handover procedures (Release 1999), Juin 2003.
3) 3G TS 23.060 V3.4.0, 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Services and
System Aspects; General Packet Radio Service (GPRS); Service description (Release 1999); Stage 2, Juillet
2000.
4) 3G TS 29.060 V3.5.0, 3rd Generation Partnership Project; Technical Specification Group Core Network;
General Packet Radio Service (GPRS); GPRS Tunnelling Protocol (GTP) across the Gn and Gp Interface
(Release 1999), Juin 2000.
5) Pierre Lescuyer, UMTS : Les origines, l'architecture, la norme", Editions Dunod, 2001.
6) Harri Holma, Antti Toskala, "UMTS : Les réseaux mobiles de 3ème génération", Editions Osman Eyrolles
Multimedia, 2000.
7) Heikki Kaaranen et al. "UMTS Networks : Architecture, Mobility and Services", Editions Wiley, 2001.
1) M.R. Karim and M. Sarraf , W-CDMA and cdma2000 for 3G Mobile Networks, 2002, DOI:
10.1036/0071409564 (401 pages)
2) Ajay R Mishra , Advanced cellular network planning and optimization 1G/2G/2.5G/3G.,evolution to 4G,
Nokia Networks , 2007 (544 pages)
Cours

3) M. Oumar Ndiaye,Cours Réseaux Mobiles , ESMT Dakar 2015


4) Dr. Soidridine M Moindze, Cours Dimensionnement et optimisation des réseaux mobiles, ISMEC, 2019
5) Dr Soidridine Moindze, Cours Réseaux mobiles: évolution, fonctionnement et déploiement, ISMEC 2018
et IPE 2018

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