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Les Télécommunications par

satellites

Présenté par : Dr. -Ing. KENFACK Gutenbert


Evolution des systèmes mobiles
1INTRODUCTION AU SATELLITE

 C’est quoi un satellite?


-> Un satellite est un objet qui orbite autour
d'un autre objet
 Différents types de satellite :
-satellites scientifiques
-satellites météorologiques
-satellites de télécommunication
-satellites de navigation
-satellites militaires
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1. 1. Développement des Radiocommunications Mobiles et
Évolution des communications par satellite

1.1.1 Développement des Radiocommunications Mobiles

Station Spatiale Internationale (ISS) :


Station spatiale à caractère scientifique placée en orbite basse
(environ 370 km)
Occupée en permanence par des équipages internationaux
depuis sa construction démarrée en 1998 et achevée en 2011
(fin de mission en 2020).
Sa construction : NASA (USA), FKA (Russie), les agences spatiale
européenne (ESA) et japonaise (JAXA).
le plus grand objet artificiel en orbite (420 tonnes, 110*74*30
m)
La station spatiale se déplace en orbite à une vitesse de
27700Km/h (7.7Km/s) => 15 tour autour de la terre en 24h
1INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.1 Développement des Radiocommunications Mobiles
Le télescope Spatial Hubble:
Lancé en 1990
Orbite : Elliptique basse
Altitude : 590km
Période 97min
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.1 Développement des Radiocommunications Mobiles
Objectif des télécommunications par satellite
L’utilisation des satellites sont l’aboutissement d’une recherche
pour réaliser plusieurs objectifs :
Des portés plus grandes
Couverture de grande zone géographique
Broadcasting
Déploiement rapide des services
Offrir les services telecom dans des zonesisolés
Offrir une grande capacité de trafic
Cout de communication indépendant de la distance

1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.1 Développement des Radiocommunications Mobiles
Objectif des télécommunications par satellite
Exemple : Nortis
INWI : réseau de backhauling GSM par satellite. Le réseau
démarre avec 22 sites BTS.
Meditel : pour la maintenance de leur ancienne et unique
liaison de transmission internationale à 34 Mb/s (VSAT), entre
Casablanca et Madrid
ONA: liaisons internationales d’interconnexion de leur mines en
Afrique au réseau téléphonique mondiale et Backbone Internet.
B2B : Medi1, Georges Washington Academy, L’Economiste, Hit
Radio et Cap Radio…
Grand public : Internet par satellite à très haut débit en bande
KA, pour les particuliers et les entreprises. Internet à partir de 8
Mbps et à partir de 390dh/mois.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.1 Développement des Radiocommunications Mobiles
Objectif des
élécommunications par
atellite
Trafic mobile mondial de données

Poctets/Mois

7,000
Dongle/tablettes
6,000 Smart phones et tablettes
Smartphones
2.5 milliard de connections en 2015
5,000 portables

4,000 Croissance 30x


3,000 en 5 ans!
2,000

1,000 Images
70% du trafic mobile en 2015
0
2010 2011 2012 2013 2014 2015
Source: Bell Labs modeling and forecasts
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
Objectif des télécommunications par satellite
L’évolution: rendre la radio invisible … (et plus verte)

Sur une façade Sur un pylône Sur un lampadaire Dans un arrêt de bus
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.1 Développement des Radiocommunications Mobiles
Vue d’ensemble
 Le Satellite est un répéteur à micro-ondes dans l'espace.
 Il y a environ 750 satellites dans l'espace, la plupart d'entre eux sont
utilisés pour les communications.
 Quelques avantages:

large couverture de la surface de la terre.


 retard de transmission d'environ 0,3 sec.
coût de transmission indépendante de la distance
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.1 Développement des Radiocommunications Mobiles
: orbite
Vue d’ensemble
 LEO: Low Earth Orbit.
 MEO: orbite terrestre moyenne
 GEO: Géostationnaire orbite terrestre
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.1 Développement des Radiocommunications Mobiles
Vue d’ensemble
 A l'orbite géostationnaire le satellite couvre
42,2% de la surface de la terre.
 Théoriquement 3 satellites geostaionary
fournissent 100% de couverture de la terre
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
Vue d’ensemble
Pourquoi un satellite tourne-t-il autour de la
Kubik-Lebegue-Tello - 2010

Terre ?
La Terre attire vers son centre tous les corps :
c’est la force de gravitation

Si on lance une pomme, elle retombe


car elle est attirée vers le bas

Plus on lance vite, plus la pomme va loin !


1 INTRODUCTION AU SATELLITE
Vue d’ensemble
Pourquoi les satellites ne tombent- ils pas ?

■Gravitation : Lorsqu’on saute en l’air,


on est ramené au sol par une force qui
nous attire comme un aimant vers le
centre de la terre. C’est la gravité. Le
satellite subit la même loi pour empêcher
qu'il ne retombe il faut donc …
■Vitesse : … lui donner une vitesse
suffisante pour s’opposer à l’attraction
terrestre. Il est alors en orbite
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
Vue d’ensemble
Kubik-Lebegue-Tello - 2010

15

Imaginons que le satellite


soit une grosse pomme : on
doit le lancer très vite pour
qu’il ne retombe pas !

La fusée permet de lancer


le satellite à grande vitesse,
à la bonne altitude
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
Kubik-Lebegue-Tello - 2010
Vue d’ensemble

Parce que la fusée lui donne la bonne vitesse


!

Vitesse trop petite Vitesse trop grande

orbite : courbe décrite


par un satellite autour
de sa planète

Bonne vitesse
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1. 1. Développement des Radiocommunications Mobiles et
Évolution des communications par satellite

1.1.2 L’Evolution des


Systèmes des
Télécommunications
Mobiles
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles

• Technologie relativement « ancienne »

• Technologie en pleine mutation

• Enjeu économique

• Enjeu social
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles

- La libéralisation du secteur de télécommunications

- Le progrès technologique

- L’amélioration globale du niveau de vie du


consommateur

- L’activité économique en faveur du secteur tertiaire

- L’intérêt pour les pays développés

- L’intérêt pour les pays en voie de développement


1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles

- Les systèmes de radiocommunications professionnelles


(PMR, TETRA, Iden….)
- Les systèmes mobiles sans cordon (CT0, CT1, DECT, PABX
sans fil…)
- Les systèmes de radiomessagerie unilatérale
- Les systèmes cellulaires de première génération
( analogique )
- Les systèmes cellulaires de deuxième génération
( numérique )
- Les systèmes de transmission par satellite de la voix, des
données, de la localisation, et de la transmission de
données ( transmission par satellite )
- Les systèmes réservés à la transmission de données (à
couverture locale et à couverture étendue)
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles

L’augmentation de la mobilité dans les réseaux


Cette augmentation est observée sur quatre niveaux :

- Au niveau spatial (couverture locale, régionale, nationale


et globale)

- Au niveau de la densité des abonnés

- Au niveau du volume de trafic par abonnés

- Au niveau des services offerts


1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles

Vers la quatrième génération


GSM

GPRS

EDGE

UMTS

LTE
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles

Définition des systèmes de télécommunications mobiles de la


4ème génération
• Le potentiel de couplage technologique de tous les
équipementiers
• Le soutien du secteur de la recherche et
développement
• Le besoin des utilisateurs en matière de diversification
de services

• Préfiguration des systèmes mobiles de la 4ème


génération : le DAWS (Digital Advanced Wireless
Service) qui offre des débits atteignant plus de 100
Mbits/s
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles

LE SPECTRE A TRAVERS LE TEMPS


Temps Coût d’accès au Spectre
Radio
VLF LF MF HF VHF UHF SHF EHF ...

VLF LF MF HF VHF UHF SHF EHF ...

VLF LF MF HF VHF UHF SHF EHF ...

VLF LF MF HF VHF UHF SHF EHF ...

VLF LF MF HF VHF UHF SHF EHF ...

Spectre Radio Temps

La gestion du spectre à travers le temps

Logique Administrative Logique Technique Logique Business

Temps
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
LE SPECTRE A TRAVERS LE TEMPS
La gestion du spectre à travers le temps Temps

Logique Administrative Logique Technique Logique Business

Spectre non utilisé: Spectre: Ressource Spectre: Ressource


gaspillé rare de valeur inestimable
Assurer les services Accommoder plus Accommoder de nouveaux
de base de services dans services avec un minimum
moins de spectre d’interférence et pour la juste
valeur (coût)
Qui? Qui? Qui?
Où? Où?
Où?
Quoi? Quoi?
Quoi?
Quand?
Quand?
Comment?
Comment?
Combien?

Paramètres Paramètres Paramètres


administratifs techniques économiques
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles
L’espace est un enjeu de puissance et de
En 60 ans : prestige !
Plus de 6000 satellites et sondes et vaisseaux habités lancés

12 pays ont lancé leurs propres satellites :


Russie, USA, France, Japon, Chine, Grande Bretagne, Europe,
Inde, Israël, Iran, Corée du Nord (déc 2012), Corée du Sud (janv.
2013)

3 pays ont lancé leurs propres


spationautes : Russie, USA,
Chine

Applications :
-civiles
2
-militaires
9
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles
Quelques éléments historiques
4 octobre 1957
1er satellite artificiel
Sputnik I Sputnik I

Décembre 1958
1ère utilisation du satellite comme relais : vœux du
Président Eisenhower diffusés par SCORE (Signal
Communications Orbit Relay Equipment)
3
0
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles
1961
Création du CNES Quelques éléments historiques

1962
1ers satellites de communication Telstar avec panneaux solaires
et batteries ! Transmission TV en direct entre la France
(Pleumeur-Bodou) et les USA

Antenne
cornet de
Pleumeur-
Bodou
Telstar
1963
3 1er satellite géostationnaire Syncom (Synchronous
1
Communication Satellite)
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles
Quelques éléments
1992 historiques
Intelsat VII : 3900 W – 3600 kg en orbite GEO
1995
Constellation GPS opérationnelle
1998
Iridium, 1ère constellation de téléphonie en orbite
basse
2010
Ka-Sat, satellite d’Eutelsat pour le
haut-débit en orbite GEO :
11 kW, 5800 kg au
lancement
3
2
80 faisceaux, 70 Gbit/s soit 1 million de
connexions de type ADSL
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles

Quelques éléments historiques


2015
1ers satellites géostationnaires tout électriques
(Eutelsat 115 West B & ABS-3A) fabriqués
par Boeing. Mise à poste : 8 mois.

juin 2017
1er satellite géostationnaire tout
électrique Airbus DS: 3500 kg,
12 kW Eutelsat 172 B. Mise à
poste : 4 mois.
3
3
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.1.2 L’Evolution des Systèmes des Télécommunications Mobiles
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.2. Les services par satellite

 Les services offerts par télécommunications par satellites sont dans


une période de changement.
 nouvelles possibilités:
Services personnel, multicast et mobiles

 Menace sur le service traditionnel par satellite fixe:


A cause de la FO qui offre de meilleurs débits
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.2.1. Télécoms par satellites : avantages
et inconvénients
Avantages
-Relais hertzien élevé diffusion sur des
zones étendues
-Relais hertzien adapté aux télécoms
mobiles
-Installation rapide des stations sol
-Installation indépendante des infrastructures
terrestres
-Flexibilité
-Permet la surveillance de tous les points du
globe
-Discret
3
-Peu6 vulnérable
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.2.1. Télécoms par satellites : avantages
et inconvénients
Inconvénients
-Trajectoire prédictible / changement d’orbite
possible mais coûteux
-Temps de propagation élevé :
1/8 s pour un satellite géostationnaire
-Forte atténuation du signal
- Si le HUB tombe en panne tout le réseau
est paralysée
- Le coût

Caractéristique de la liaison
-sans obstacles (montagnes, forêts, bâtiments)
entre le terminal et le satellite
3
-parfois
7 la pluie interrompt la liaison
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points
Fixes (FSS)
 Les communications téléphoniques point à point
 La transmission directe de la télévision
 Le VSAT (Very Small Aperture Terminal) pour la voix et les données
 Les multiconférences point à point et point à multipoint.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points
Fixes (FSS)
1.3.1. Les services
 Communications large bande pour connecter les réseaux locaux,
connecter les ATM

 Satellite OBP (On board Processing) avec des capacités de routage


et de contrôle, commutateurs ATM
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.3.1. Les services


 Exemple: le service DTH TV (Direct To Home), le service Internet Direct
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points
Fixes (FSS)
1.3.2. Les services de télévision et vidéo

La télévision par satellite consiste à émettre depuis un satellite en orbite


géostationnaire (à 35 850 km, qui se déplace à la même vitesse que la
rotation de la Terre, donc qui paraît « immobile » depuis le sol) des
programmes de radio et de télévision, analogiques et numériques,
payants cryptés ou gratuits.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.3.2. Les services de télévision et vidéo


1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.3.2. Les services de télévision et vidéo


Il ya plusieurs types types de service:
 Le service Point à point d’un évènement télévisé au studio
central et transmission entre deux studio
 Diffusion point-multipoint de programmes TV
 tra,nsmission directe point à multipoint de la TV ( DTH).

La transmission vidéo par satellite est la première application des


satellites de télécommunications.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points Fixes (FSS)

1.3.2. Les services de télévision et vidéo La transmission vidéo par


satellite est la première application des satellites de
télécommunications. Elle est estimée à 60% de la capacité du
secteur spatial.

 La transmission peut être faite en utilisant les normes vidéo


analogiques (PAL, SECAM, NTSC) ou les normes vidéo numérique.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3.2. Les services de télévision et vidéo
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points Fixes (FSS)

1.3.3. Transmission de la voix

Très utile là où il n’ya pas d’infrastructure de réseau

terrestre

On peut distinguer:

 les systèmes de téléphonie fixe par satellite (les

appels internationaux par exemple). Il est de plus en

plus remplacé par le câble sous marin.


1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points Fixes (FSS)

1.3.3. Transmission de la voix

les systèmes de téléphonie mobile par satellite: deux

familles existent:

 Les systèmes de téléphonie mobile par satellite

géostationnaire

 les systèmes de téléphonie mobile par satellites

MEO et LEO
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points Fixes (FSS)
1.3.3. Transmission de la voix

 Les systèmes de téléphonie mobile par satellite

géostationnaire :

Inmarsat: il a été le premier système de

communications mobiles par satellites d'abord pour

la desserte en mer puis en avion et en terrestre.


1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.3. Les services entre points Fixes (FSS)


1.3.3. Transmission de la voix

 Les systèmes de téléphonie mobile par satellite

géostationnaire :

Thuraya: il offre un service de téléphonie mobile

sur l'Asie centrale, le Moyen Orient, l'Afrique

centrale et l'Europe. Ce système a la paricularité

d'offrir de la téléphonie mobile au moyen d'un

satellite Géostationnaire
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points Fixes (FSS)
1.3.3. Transmission de la voix
 les systèmes de téléphonie mobile par
satellites LEO

 Iridium : il n'a pas connu le succès

commercial escompté et le service a été

arrêté peu de temps après la mise en service.

 Globalstar: il connaît aussi quelques

difficultés commerciales.

Ces deux systèmes sont à couverture mondiale ou

quasi mondiale.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points Fixes (FSS)

1.3.4. Transmission de données


La transmission de données constitue la troisième
grande application des satellites de
télécommunication.
 Les réseaux d'entreprise VSAT apparus depuis
1980
 La radiomessagerie:
La radiomessagerie par satellites est un service
offert sur plusieurs satellites GEO comme
Inmarsat-C et D, OmniTracs ou encore EutelTracs.
Elle existe aussi sur des constellations en orbite
basse telle OrbComm.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.3. Les services entre points Fixes (FSS)

1.3.4. Transmission de données


 L'Internet par satellite:
C’est un sujet très important actuellement et le
satellite fait partie des solutions d'accès local au
même titre que le LMDS, l'ADSL, les solutions
câblés ou d'autres technologies
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite


(SMS)
 Ces services sont très importants surtout en cas de cas
d’une catastrophe quelconque
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

La communication est un sujet à caractère très général. Elle est


constituée par une multiplicité de comportements, de processus
et de technologies grâce auxquels une signification est
transmise ou extraite à partir d'une information.
.

54
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

On utilise ce terme pour spécifier des activités variées, par


exemple:
la conversation entre deux personnes;
l'échange de données entre des ordinateurs;
le comportement amoureux des oiseaux;
l'impact émotionnel d'une oeuvre d'art;
le cheminement d'une rumeur dans une société;
le fonctionnement du réseau de sous-systèmes nerveux et
métaboliques qui constituent le système immunitaire de
l'organisme.
55
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

1.4.1. Satellite transparent

• En général, le satellite agit (presque) comme un


miroir (on dit que c’est un transpondeur, ou répéteur
transparent)
• En fait, dans ce cas, le satellite:
■ amplifie le signal

■ le transpose dans une autre gamme de fréquences

®car sinon, le signal fort émis sur downlink


brouillerait le signal faible reçu sur uplink
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


1.4.2.Satellite régénératif
• Les satellites de nouvelle génération sont régénératifs (ou
OBP= On Board Processing); le satellite NG:

■ démodule le signal uplink (permet de faire de la correction


d’erreurs)
■ remodule le signal downlink

■ amplifie le signal

■ le transpose dans une autre gamme de fréquences


1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite


(SMS)

La Fig.2.1. Les différentes parties du système de télécommunications de base.


5
8
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
La source du signal à transmettre peut être la voix humaine, la
cellule photoélectrique d'un télécopieur, le clavier d'un ordinateur,
un détecteur dans une mesure physique (anémomètre ou mesureur
de température), etc.
Le convertisseur transforme le signal physique généré en un
signal électrique, car les systèmes de télécommunication
transmettent exclusivement des signaux électro- magnétiques.
Le système électronique intermédiaire modifie le signal électrique
fourni par les étages précédents, pour l'adapter à la transmission
dans le milieu extérieur, qui peut être une paire de conducteurs,
une fibre optique ou une antenne
9 qui rayonnera le signal produit.
5
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
La longueur du canal de transmission peut être égale à la longueur
de la paire de conducteurs ou de la fibre optique, ou à la distance
entre deux antennes (une antenne d'émission à une extrémité et
une antenne de réception à l'autre extrémité).
le système électronique intermédiaire convertit le signal reçu en un
signal électrique adéquat qui pourra être utilisé par le dispositif
suivant.
Ce dispositif transforme le signal électrique fourni par les étages
précédents en un signal physique: pression sonore, intensité
lumineuse, couleur ou signal qui sera
6
imprimé sur papier.
0
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

Elément ou dispositif qui reçoit l'information émise: être humain,


papier sur lequel s'imprime le message, mémoire d'ordinateur ou
écran vidéo.
D'autres signaux générés par les dispositifs électroniques ou par le
milieu de transmission sont contenus dans l'information qu'il s'agit
de transmettre. On leur donne le nom générique de bruit. Le bruit
représente par conséquent toute l'information non désirée qui est
mélangée à l'information utile, et qui perturbe la communication.
6
1
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
Les étages ou dispositifs décrits plus haut ont été étudiés de façon
approfondie par les ingénieurs et les savants, le but étant d'obtenir la
transmission optimale: transport de l'information d'origine depuis la
source jusqu'à la destination visée, avec le moins possible de
distorsion et au moindre coût. La distorsion en question peut être
causée par des modifications produites dans le signal, ou du fait de la
présence de bruit.
Si l'information est transmise par des ondes électromagnétiques,
comme c'est le cas pour des signaux transmis entre deux antennes,
on a affaire à une radiocommunication.
62
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
Le milieu physique présent entre des antennes influe sur le mode de
transmission de l'information entre ces antennes. Par exemple, si les
deux antennes sont placées sur la surface terrestre, les
caractéristiques physiques du sol et de l'atmosphère, y compris les
phénomènes météorologiques, exercent des effets perceptibles sur la
propagation des ondes électromagnétiques. Par ailleurs, le Soleil est
une étoile brillante, il rayonne par conséquent des ondes
électromagnétiques. C'est donc une source de particules ionisées qui
se propagent jusqu'à la Terre et donnent naissance à un milieu ionisé
formé de couches de gaz. 63
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


Ce milieu influe également sur la propagation des ondes
électromagnétiques. Tous ces phénomènes sont étudiés de façon
approfondie.

Nécessité de la visibilité directe

Pour augmenter la longueur du trajet, on peut surélever les


antennes, mais seulement dans la mesure où le coût ne devient pas
prohibitif.

Solution s satellitaire 64
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


Les satellites étant placés à grande altitude au-dessus de la
surface terrestre, ils ont une vaste zone de couverture, pour le
plus grand bien des régions rurales et des pays très étendus.

Le Tableau 2.1 donne les valeurs de la distance couverte entre


deux points de la surface terrestre en fonction de l'altitude d'une
antenne de satellite.

(La Fig. 2.2 montre les paramètres qui ont servi à établir le
Tableau 2.1)
65
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

66
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
TABLEAU 2 . 1 Relation entre l'altitude d'une antenne et la distance couverte
entre deux points de la surface terrestre

Altitude de h(km) Angle (degrés) Distance d(km)

10 (1) 3,313 368,4


30 (2) 5,549 617,1
150 (3) 12,312 136,2
780 (4) 27,008 3 003,6
4 497,1
2 000 (4) 40,438
10 000 (5) 67,095 7 461,7
35 600 (6) 81,268 9 037,8
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
L’horizon est une ligne circulaire où la terre et le ciel semblent se rejoindre et
qui limite le champ visuel d'une personne en un lieu ne présentant pas
d'obstacle à la vue
(1)Altitude d'un vol international.
(2)Altitude d'un ballon stratosphérique.
(3)Altitude d'un satellite du service d'amateur ou d'un
satellite du service de recherche spatiale.
(4)Altitude de systèmes à satellites commerciaux
types (systèmes à satellites LEO).
(5)Altitude de systèmes à satellites commerciaux
types (systèmes à satellites MEO).
(6)Altitude d'un système à satellites OSG.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

Pour chaque valeur de l'altitude d'un objet évoluant sur une orbite
terrestre, on a une valeur de la période de rotation qui a pour
expression (voir la Fig.2. 3):

T  165,87  10–6  a3/2

où:
T : période orbitale (min)
a : demi-grand axe de l'ellipse (km).

69
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

RTP
C

Fig.2 :4 : Liaisons de connexion/de


service associées: liaison par satellite
dansleSMS

45
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

Fig: Structure du réseau


1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
assignation des canaux dans un réseau
La procédure suivante est appliquée pour la commande
d'assignation des canaux dans ce réseau.

a) Appel émanant de la station mobile

Etape 1: Une STN ( Stataion Terrienne Navire) envoie un message


de demande par l'intermédiaire du canal demande en mode d'accès
aléatoire. Si la transmission du message n'aboutit pas, elle est
répétée. 48
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


assignation des canaux dans un réseau

Etape 2: Si le message de demande est bien reçu par la STC


(stations terriennes côtières), sans collisions, cette station
envoie à la SCR un message de demande d'assignation de canal.
La SCR (station coordonnatrice de réseau ) recherche un
canal satellite disponible entre la STN (station terrienne de
navire ) demanderesse et une STC de destination. Lorsque ce
canal est trouvé, la SCR transmet un message d'assignation à la
STN et à la STC de destination. 48
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


assignation des canaux dans un réseau
Etape 3: Une fois que le message d'assignation a été reçu par la
STN et la STC, une liaison par satellite est établie entre ces
stations.

Etape 4: Lorsque la communication est terminée, la STC en fait part


à la SCR, qui annule l'assignation du canal.

48
1.4. Services mobiles par
La Fig. 2.6 représente cette séquence d'assignation decanal.
satellite (SMS)

MRT SCPC: Porteuse SCPC (Single Channel Per Carrier)


FIGURE 1.6 : Procédure d'établissement d'appel dans le cas d'un appel
émanant de la station mobile 49
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


assignation des canaux dans un réseau
b) Appel destiné à la station mobile

Etape 1: Lorsqu'une STC reçoit un appel en provenance d'un


réseau de Terre, elle demande à la SCR d'envoyer un message
d'annonce d'appel à la STN appelée.

Etape 2: La SCR envoie un message d'annonce d'appel à toutes


les STN se trouvant dans la région océanique concernée, et attend
la réponse de la STN appelée.

Etape 3: Après avoir reçu cette réponse, la SCR envoie un


message assignation à la STC et àla STN de destination.
49
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


Gestion de la ressource satellite dans le SMS type non
OSG

la demande totale de trafic que chaque faisceau ponctuel de


satellite doit prendre en charge varie dynamiquement en
fonction de l'emplacement de la zone de couverture du faisceau
et en fonction de l'heure locale.

une fonction de gestion est indispensable dans les systèmes du


SMS type non OSG pour attribuer dynamiquement la largeur de
bande nécessaire pour chaque faisceau, afin que le trafic
demandé puisse être acheminé convenablement.

51
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
Gestion de la ressource satellite dans le SMS type non
OSG
La fonction de gestion de la ressource satellite doit satisfaire aux
exigences suivantes:

• Chaque faisceau ponctuel reçoit une largeur de bande suffisante


pour acheminer le trafic demandé.
• Une fréquence porteuse est affectée à chaque faisceau afin que
les conditions de réutilisation des fréquences soient satisfaites.
Le but est de respecter les critères requis pour éviter des
brouillages inutiles dans le même canal.

La puissance du répéteur du satellite doit être fournie à chaque


faisceau ponctuel, pour permettre la transmission dans la largeur
51
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
1.4.4.1. Commande d'assignation des canaux pour le SMS
type non OSG
Dans un système du SMS non OSG, une STP effectue la
commande d'assignation des canaux pour une capacité donnée du
répéteur du satellite (réserve de canaux) à l'usage de chaque
faisceau ponctuel. A l'intérieur de cette capacité, la STP effectue la
commande d'assignation des canaux pour les demandes d'appel.
S'il existe une multiplicité de passerelles dans la zone de
couverture du satellite, il faut prévoir un mécanisme pour le partage
de la réserve de canaux disponibles entre ces stations.
51
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
1.4.4.1. Commande d'assignation des canaux pour le SMS
type non OSG
Dans un système du SMS type non OSG fonctionnant selon une
extension de la technologie GSM, on applique généralement la
procédure suivante pour l'assignation des canaux:
a) Appel émanant de la station mobile
Etape 1: La STP (station terrienne Passerelle) émet un message du
canal de commande de diffusion (BCCH, broadcast channel) à
destination d'un faisceau ponctuel responsable.
Etape 2: Un terminal mobile reçoit le message BCCH et effectue la
synchronisation et la commande dans le réseau.
51
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
1.4.4.1. Commande d'assignation des canaux pour le SMS
type non OSG
. Etape 3: Un terminal mobile émet un message de demande de
canal par l'intermédiaire d'un RACH (random-access channel
=accès aléatoire) défini sur la base du système ALOHA à
segmentation temporelle.
Etape 4: Si le message de demande est bien reçu, sans collisions,
par la station terrienne passerelle, celle-ci attribue un canal de
liaison par satellite, par l'intermédiaire de l'AGCH à condition qu'un
canal par satellite soit disponible. Sinon, le terminal mobile répète
l'Etape 3.
Etape 5: Sur la base du message AGCH, une liaison par satellite est
51
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
b)Appel destiné à la station mobile

Etape 1: La STP émet un message BCCH ( Canal d’information


système) à destination d'un faisceau ponctuel responsable.

Etape 2: Un terminal mobile reçoit le message BCCH et effectue la


synchronisation et la commande dans le réseau.

Etape 3: S'il y a un appel entrant en provenance d'un réseau de


Terre, la STP émet un message d'assignation de canal à
l'intention d'un terminal mobile de destination, par
l'intermédiaire d'un AGCH (Access Grant Channel =
allocation de ressource), à condition qu'un canal par
satellite soit disponible.

52
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)

c)Diversité et transfert des satellites

Les satellites d'un SMS type non OSG fonctionnent de façon


extrêmement dynamique lorsque ces satellites et les terminaux
mobiles se déplacent continuellement.

En raison du mouvement des satellites, il n'est pas toujours facile


de réaliser les conditions de visibilité directe d'un satellite à partir
d'un terminal mobile, même si le mobile ne se déplace pas.
52
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
c)Diversité et transfert des satellites
En particulier, on a souvent des phénomènes de blocage et
d'occultation dans les zones urbaines, principalement à cause de
la présence de bâtiments élevés.
Dans une situation de ce genre, on peut remédier de façon fiable à
ces inconvénients en appliquant la technique de diversité de
satellite, qui améliore la disponibilité en maintenant une liaison par
satellite à l'aide de deux satellites visibles.
Pour permettre l'application de cette technique, la commande
d'assignation des canaux doit mettre en oeuvre une fonction
d'établissement de liaisons par satellite vers les deux satellites
visibles. 52
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


d)Le transfert est une autre fonction de commande importante:

une liaison par satellite peut être attribuée lorsque la couverture


d'un terminal mobile passe d'un faisceau ponctuel à un autre ou
d'un satellite à un autre. Cette commande repose en général sur
la procédure suivante.

Etape 1: Un terminal mobile surveille constamment l'intensité des


signaux reçus en provenance du satellite. Si cette intensité tombe
en dessous d'un seuil, le terminal envoie à la station passerelle
une demande de transfert, par l'intermédiaire d'un canal de
signalisation spécifique.
52
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


d)Le transfert est une autre fonction de commande
importante:

Etape 2: Lorsqu'elle reçoit la demande de transfert, la STP se met


à la recherche d'un nouveau canal satellite disponible dans un
faisceau ponctuel adjacent capable de prendre en charge le trafic
à transférer. Elle assigne ensuite le nouveau canal au terminal
mobile qui a demandé le transfert.

52
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.4. Services mobiles par satellite (SMS)


c)Assignation des canaux et mesures antibrouillage

Système d'assignation dynamique des canaux en fonction de


l'activité observée (DCAA, dynamic channel activity
assignment system).

Dans le cas des systèmes mini LEO, le processus d'assignation


des canaux est le même que celui décrit dans la section
précédente pour les systèmes super LEO, avec cette différence
que le processus se déroule dans le satellite et non dans la STP.

Cela est possible parce que les messages de données


transportés par les mini LEO sont relativement courts; par
ailleurs. 52
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
c)Assignation des canaux et mesures antibrouillage

La bande 148-149,9 MHz employée par les systèmes mini LEO


est aussi largement utilisée par des systèmes de Terre. Pour
trouver des canaux utilisables, un système mini LEO doit
explorer et identifier, dans cette bande, des canaux qui ne sont
pas activement utilisés à cet instant.
53
Dans le système ORBCOMM, il existe un système
d'assignation dynamique des canaux en fonction de l'activité
observée (DCAAS) qui identifie les canaux utilisables et les
met à disposition pour les transmissions des STM.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
c)Assignation des canaux et mesures antibrouillage
On a là une forme de mise en oeuvre de ce qui est peut-être la
plus ancienne technique d'antibrouillage dans les
radiocommunications: «écouter» avant d'«émettre», pour
s'assurer que le canal est libre. Ici, la différence réside dans le
fait que c'est le satellite qui écoute avant d'autoriser une STM à
émettre.
53
Le DCAAS se compose d'un récepteur et d'une unité de
traitement sur chaque satellite. Le système DCAAS effectue
les opérations suivantes:
exploration de la bande attribuée aux liaisons montantes du
STM pour rechercher des transmissions de services de
Terre, par intervalles de 2,5 kHz;
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.4. Services mobiles par satellite (SMS)
c)Assignation des canaux et mesures antibrouillage

 identification des canaux non utilisés et assignations de ces


canaux aux STM pour transmission sur les liaisons
montantes.

53 de Terre,
Le but est d'éviter les brouillages avec les récepteurs
brouillages qui empêcheraient les émissions des STM dans
des canaux actifs du service mobile. Pour plus de
renseignements sur le système DCAAS, on se reportera à la
Recommandation UIT-R M.1039.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.5. Signalisation
Dans les systèmes du SMS (OSG ou non OSG/super LEO ou
MEO), les liaisons par satellite sont généralement établies avec
accès aléatoire. La transmission du message de signalisation
(par exemple, une demande d'établissement d'une
communication avec un numéro téléphonique d'un service
terrestre – demande émanant du terminal mobile et destinée à la
53
passerelle, ou demande d'assignation de fréquence pour
permettre au terminal d'établir une communication – demande
émanant de la passerelle et destinée au terminal mobile) ne
s'effectue qu'après l'établissement de la liaison par satellite.
et moins coûteux
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.5. Signalisation
En général, l'information de signalisation est échangée, entre une
STM et une STP, par l'intermédiaire d'un canal de signalisation
dans la bande, sur la liaison par satellite établie.

Les terminaux mobiles utilisés de nos jours sont évidemment


beaucoup moins encombrants que la parabole de 9,1 m du
Kingsport. Les dimensions peuvent aller de 0,9 m pour les
53
paraboles stabilisées qui équipent les terminaux Inmarsat-A jusqu'à
des téléphones portables guère plus encombrants que des
téléphones cellulaires de type courant, comme ceux utilisés dans le
système SMS super LEO de Globalstar.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.5. Signalisation
En général, les «satellites à défilement» utilisés dans les réseaux du
type non OSG du SMS desservent des antennes à faible gain, quasi
équidirectives, incorporées à des terminaux portables à peine plus
grands que des téléphones cellulaires classiques. Dans la généralité
des cas, les systèmes OSG peuvent profiter d'une directivité
d'antenne un peu plus grande, lorsque la direction du satellite est
connue et/ou lorsque la plate-forme mobile peut utiliser53un système
de poursuite qui cale le pointage d'une antenne à gain élevé sur le
faisceau principal du satellite. Il existe cependant des terminaux
OSG plus simples et moins coûteux
1.6. Caractéristiques générales des STM
L'aspect extérieur des STM peut varier considérablement selon la
nature des éléments qui constituent les sous-systèmes utilisés.
L'aspect est lié à des facteurs tels que :
 utilisation du terminal pour les services terrestre, maritime ou
aéronautique;
type de communications à établir ;
bande de fréquences de fonctionnement ;
architecture du système à satellites ;
caractéristiques souhaitées des antennes.
54
C'est la combinaison de ces facteurs qui explique la grande
diversité d'aspect des STM.

En revanche, les caractériques générales sont les mêmes pour


toutes les STM. Les principaux sous- systèmes de ces stations et
leurs fonctions spécifiques se répartissent comme suit:
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.6. Caractéristiques générales des STM


a)Le sous-système d'antenne
Ce sous-système se compose de l'antenne proprement dite, de :
sa monture
son dispositif de pointage de l'antenne.

Le type d'antenne convenant le mieux à une application


54
donnée
peut varier: le choix peut aller d'une grande antenne à commande
électrique (réflecteur parabolique ou réseau à commande de
phase) jusqu'à une petite antenne telle qu'un doublet demi-onde,
en passant par une antenne à gain moyen, par exemple une
hélice.
1.6. Caractéristiques générales des STM
Le choix de l'antenne est le résultat d'un compromis entre les
exigences relatives au système (efficacité d'utilisation du secteur
spatial) et les exigences de l'usager (équipement compact). On a
intérêt à utiliser une antenne à gain élevé, car on bénéficie alors
d'une p.i.r.e. accrue, d'une plus grande sensibilité à la réception et
d'une meilleure réduction du brouillage. Mais une telle antenne
présente aussi l'inconvénient d'augmenter le prix et de réduire la
portabilité du terminal.

Une antenne à faible gain est plus économique, a54une structure


plus simple et peut fonctionner sans pointage du faisceau. Mais,
en contrepartie, elle a besoin d'une p.i.r.e. plus forte sur la liaison
descendante (la p.i.r.e. est une des caractéristiques les plus
coûteuses d'un système du SMS) pour fournir un débit de
données déterminé et, sa couverture étant équidirective, elle subit
davantage de brouillages extérieurs.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.6. Caractéristiques générales des STM


Le choix d'un type d'antenne est encore influencé par un autre
facteur: la question de savoir s'il faut prévoir la poursuite des
satellites du SMS. La réponse à cette question ne dépend pas
seulement du terminal (est-il en mouvement, ou non, à l'instant
d'utilisation?) mais aussi du ou des satellites à poursuivre (est-il
54 interactions
[sont-ils] en mouvement par rapport au terminal?). Les
entre ces deux mouvements peuvent entraîner des conditions de
poursuite complexes. Pour cette raison, les terminaux du SMS
type non OSG sont le plus souvent équipés seulement d'antennes
équidirectives.
1.6. Caractéristiques générales des STM
•Les valeurs types du gain d'antenne dans le SMS:
entre 0 dBi et 21 dBi (réflecteurs de 85 cm de diamètre).

•rapport gain du récepteur/température de bruit (G/T),


entre 26 dB(K–1) et 4 dB(K–1).

Dans les communications bidirectionnelles, l'antenne remplit


généralement les fonctions d'émission et de réception. Ces
fonctions utilisent le plus souvent des fréquences 55 différentes
(duplex à répartition en fréquence), un duplexeur étant utilisé pour
combiner les deux chaînes dans la même alimentation d'antenne.
Une autre solution consiste à utiliser un duplex à répartition dans
le temps, dans le cas où des créneaux temporels différents sont
attribués aux deux sens de transmission.
1.6. Caractéristiques générales des STM
Par ailleurs, compte tenu des forts effets de dépolarisation
rencontrés dans les communications du SMS, on a rarement
recours à la discrimination de polarisation sur la liaison de
communication entre le satellite et le terminal mobile.

b)La chaîne d'émission


Cette chaîne recouvre le trajet du signal émis et comprend les
éléments suivants:
amplificateurs à grande puissance ;
filtres passe-bande ; 55
combineurs pour l'exploitation multicanal ;
élévateurs de fréquence ;
modulateurs en bande de base et codeurs de la source.
La chaîne d'émission comprend aussi d'autres éléments comme
un étage de régulation dynamique de puissance et des circuits
de commande par la voix.
1.6. Caractéristiques générales des STM
b)La chaîne de réception
Cette chaîne recouvre le trajet du signal reçu et comprend les
éléments suivants:
amplificateurs à faible bruit ;
filtres passe-bande;
diviseurs multicanal ;
abaisseurs de fréquence ;
démodulateurs ;
décodeurs de la source.
d)Le sous-système d'alimentation en énergie 55
L'alimentation en énergie est assurée par une batterie ou par
une source à fonctionnement ininterrompu qui est rechargée
par un équivalent du secteur électrique:
un allume-cigare d'automobile ;
un générateur électrique .
des cellules solaires.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.6. Caractéristiques générales des STM

d)Le sous-système de commande


Ce sous-système abrite les diverses fonctions de commande :
traitement des données ;
protocole et
traitement des signaux nécessaires pour un fonctionnement
55
efficace du terminal.
1.7. Constellations de satellites

 La couverture assurée par un satellite peut être insuffisante au


regard de la couverture souhaitée pour la zone de service.
 Une mission assurée par un satellite (non GEO) pour une
région donnée peut ne pas être permanente. Pour cela on doit
envisager des systèmes composés de plusieurs satellites:
 On parle alors deconstellations.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites
De telle constellations présentes plusieurs types de couvertures.
On peut distinguer :

- La couverture instantanées d’un satellite : il s’agit de la


région de la terre pour la quelle la spécification minimale de
couverture est assurée par ce satellite.
- La couverture instantanée du systèmes : c’est la réunion, à un
instant donné, des couvertures instantanées de l’ensemble des
satellites de la constellation.
- La couverture à long terme du système : c’est la couverture
réalisée par l’ensemble des satellites de la constellation au bout
d’un temps suffisamment grand.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites

Une constellation est constituée de satellites dont


les mouvements sont synchronisés entre eux et dont les
trajectoires par rapport à la Terre se reproduisent à
l'identique au bout d'une durée constante, le plus
souvent de plusieurs jours.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites

Satellites dans l’espace


1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites
Différents types de constellation peuvent être distingués :

les constellations en orbite intermédiaire à plus de


5 000 kilomètres d'altitude, avec des périodes de
révolution autour de la Terre d'environ 12 heures :
Cas du GPS et du Futur GALILEO

les constellations en orbite basse à une altitude


inférieure à 1 500 kilomètres avec des périodes de
révolution d'environ 2 heures: Cas de Globalstar
et Iridium
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites

Les projets de constellations visent donc deux marchés


principaux:

 les applications GNSS (GNSS = Global Navigation


Satellite System - cf. rubrique "Se positionner" : GPS
pour les USA, Galileo en France)
 la téléphonie mobile
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites
a) Les applications GNSS
L'altitude de ces satellites (20 200 km pour GPS et 23 200
km pour Galileo) détermine directement la zone couverte et
la durée de visibilité d'un satellite depuis un utilisateur au
sol.
Le nombre de satellites (24 pour GPS, 30 pour Galileo) est
déterminé de façon à assurer la performance recherchée
sur l'ensemble du globe. Au moins quatre satellites doivent
être visibles de tout point du globe pour fournir un service
de positionnement.

Constellation Galileo © Thales Alenia Space


1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites
a) La téléphonie mobile

Du fait des caractéristiques de ses utilisateurs, cette


application a semblé la première à pouvoir rentabiliser de
grands projets. C'est le cas de Globalstar et d'Iridium.
 Globalstar, né en 1994 dans le but de fournir des services de
télécommunications à couverture mondiale via une
constellation de 48 satellites en orbite basse autour de la
Terre, Globalstar est un consortium fournissant des services
de communicationstéléphoniques par satellites, dédiés à la
téléphonie et les transferts de données à bas débit
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.7. Constellations de satellites
a) La téléphonie mobile
• Iridium utilise 66 satellites en orbite basse à 800 km
d'altitude permet d'être en communication avec au moins
un satellite sur toute la Terre à un moment quelconque et
de minimiser les allers-retours du signal, ce qui améliore
grandement la qualité perçue de l'appel téléphonique. Une
particularité du système est la communication entre
satellites des messages à acheminer, ce qui permet une
couverture mondiale avec un minimum de stations au sol,
contrairement au système Globalstar.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.8. Les lois de KEPLER
• -
• Ptolémée (200 ap JC) la Terre est le
centre de l’univers et les planètes
tournent autour.

• Copernic (1478-1543) Le soleil est le


centre du monde et les planètes lui
tournent autour suivant des cercles.

• Kepler (1571-1630) utilise les observations


de son maître Tycho Brahé (1546-1601)
et formule trois lois
Première loi de Kepler : Loi des trajectoires

Dans le référentiel héliocentrique la trajectoire


du centre d’une planète est une ellipse dont le
Soleil est l’un des foyers.
1.7. Les lois de Kepler appliquées aux satellites
artificiels
1ère loi : L’orbite du satellite est une ellipse dont le centre de la
Terre est un des foyers Satellite

r
Apogée a Périgée
Terre

Périgée : point de l’orbite le plus proche de la Terre


Apogée : point de l’orbite le plus éloigné de la Terre
Deuxième loi de Kepler : Loi des aires
Le segment de droite reliant le Soleil à la
planète balaie des aires égales pendant des
durées égales.
1.8. Les lois de Kepler appliquées aux satellites
artificiels
2ème loi : Le satellite se déplace d’autant plus vite qu’il est
proche de la Terre
Le rayon vecteur du centre de la Terre au satellite balaye
des aires égales pendant des intervalles de temps égaux
t2

t3
A12

A34

t4
t1
t2 – t1 = t4 – t3 → A12 = A34
Troisième loi de Kepler : Loi des périodes
Pour toutes les planètes du système solaire, le rapport
entre le carré de la période de révolution et le cube du
demi grand axe est le même.

T2/a3 = constante

a
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.8. Les lois de Kepler appliquées aux satellites


artificiels
3ème loi : La période de révolution du satellite
sur son orbite est : T  2π
1

a3
µ

où a : demi grand axe de l’ellipse et µ = G. MTerre


= 3.986.1014 m3.s-2
1 INTRODUCTION AU SATELLITE

1.9. Les éléments orbitaux


1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les six paramètres orbitaux
Six paramètres permettent de connaître la position et la
trajectoire d'un satellitee dans l'espace

Forme de l’orbite

Position du satellite sur l’orbite


ν : anomalie vraie en degré
Position de l’orbite dans son plan
ω : argument du périgée
Orientation du plan orbital
i : inclinaison du plan orbital
Ω : longitude du nœud ascendant
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
, HEO

Les différents types


d’orbites
MEO

GEO

LEO LEO
123
Les satellites volent à diverses altitudes et différentes
orbites

Satellite imageur :
Satellite météo à Pléiades 1A et B à Satellite Galileo: à
36000 km Sonde
694 km 20000 km interplanétaire :
LEO: orbite basse (Low
Earth Orbit) Cassini

MEO : orbite moyenne


(Medium Earth Orbit)

SSO : Orbite
héliosynchrone (Sun
Synchronous Orbit)

GEO : Orbite
géostationnaire
Geosynchronous Earth Orbit

GTO : orbite de transfert


geostatonnaire
(Geosynchronous Transfert
Orbit) 124
1.9. Les éléments orbitaux
L’orbite
- Période orbitale =géostationnaire
1 jour sidéral = 23h56min4s
- Inclinaison nulle : orbite équatoriale
Depuis la Terre, le satellite paraît fixe
- Orbite circulaire ; Altitude : 35786 km
- Couverture : 42% de la surface terrestre
Permet l’interconnexion de stations terriennes
éloignées

Source : ESA/EADS-Fleximage

Inconvénients :
- Pas de couverture des pôles
- Temps de propagation élevé : 0.25s (aller-
retour)
-Atténuation du signal importante (~200 dB)
La ceinture
géostationnaire
Environ 450 satellites en orbite géostationnaire
Espacement minimal entre satellites : 2 à 3°
Satellites
colocalisés
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les satellites colocalisés

13°Est : Hotbird 13B, 13C et 13 E


Fenêtre orbitale
150 km

150 km

Vue d’artiste des 40 km


trajectoires amplifiées
1.9. Les éléments orbitaux
Les systèmes GEO
Deux types principaux
• Satellite à couverture étendue
─Services diversifiés

─Quelques faisceaux à couverture


nationale, continentale ou globale
─Répéteur transparent (bent pipe)

• Satellite à couverture multi-spots


─Services interactifs large bande

─Antennes multifaisceaux

─Répéteur transparent ou régénérateur


avec processeur numérique
─Réutilisation des fréquences
1.9. Les éléments orbitaux
Applications des satellites GEO
 90% des satellites en orbite géostationnaire sont des satellites
de télécommunications pour des applications :
- de diffusion (télévision, radio)
- point à point
- Interconnexion de réseaux à l’échelle mondiale
- Liaisons de données à la demande
- Support de réseau cœur dans les zones à faible
infrastructure télécom
- Services de raccordement à l’Internet
- Services interactifs mobiles régionaux

 Satellite de télécommunications militaires

 Satellites météorologiques : Meteosat, GOES, Himawari

 Satellites servant de relais pour d’autres satellites en orbite


basse : TDRS, Loutch, EDRS

 Satellite militaire d'alerte avancée : SBIRS


1.9. Les éléments orbitaux
Réseau satellitaire géostationnaire : Inmarsat
 Inmarsat : International Mobile Satellite Organization
 Création en 1979 (International Maritime Satellite Organization)
 Services commerciaux: téléphonie, données, M2M
 Service public: Système mondial de détresse et de sécurité en mer
(SMDSM) ou GMDSS (Global Maritime Distress and Safety Services)
 Secteurs : terrestre, maritime, aéronautique
 Satellites : en orbite géostationnaire (4 Inmarsat 4 et 4 Global Xpress)
 Stations sol :
- SCC (Satellite Control Center): Londres avec un de secours
- TT&C stations (Tracking, Telemetry and Control): Fucino (Italie),
Pékin (Chine), Lake Cowichan (Canada) Pennant Point (Canada).
- SAS stations (Satellite Access Stations) pour service BGAN : Paumalu
(Hawaii), Burum (Pays- Bas) et Fucino (Italie)
- LES stations (Land earth Stations)
 Fréquences : bande L (Inmarsat 4 )
bande Ka (Global Xpress)
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Inmarsat : Architecture Téléphone
mobile
Satellite
terrestre
Inmarsat

Point
d’interconnexion
réseau
Station
de base
LES ou
SAS
Terminal Télépho
Utilisateur ne fixe

Station Equipement
de travail réseau entreprise
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Inmarsat : Inmarsat-4

60 fois plus puissant qu’un


satellite Inmarsat-3
200 spots
Diamètre de l’antenne : 9 m
Service prévu jusqu’en 2020

Credit : Airbus Defence and Space


http://spaceflightnow.com/sealaunch
/i4f2

http://www.inmarsat.com
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Inmarsat : secteur terrestre
- Services BGAN (Broadband Global
Area Network) Téléphonie + transfert
de données simultanément

Service IP standard
Débit variable sur canal partagé
("best effort") Jusqu’à 492kbps (taux
maximal) en réception et émission.
Service IP streaming
Débit garanti
Disponible à la demande http://www.inmarsat.com

32, 64, 128, 256kbps – émission et


réception.
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Inmarsat : secteur terrestre
-
-Services de téléphonie mobile (terminal
Isatphone Pro).
-Services de téléphonie fixe par satellite

http://www.inmarsat.
com
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Inmarsat : secteurs maritime & aéronautique
Services large bande :
-sur Inmarsat-4 avec une disponibilité de 99.9%
-sur GlobalXpress.

Secteur maritime:
-Marine marchande
-Pêche
-Bateaux de plaisance
-Services gouvernementaux

Secteur aéronautique
-Transport aérien : Téléphonie et transfert de données
pour passagers et équipage
-Business (jets privés)
-Services gouvernementaux : Liaisons sécurisées
1.9. Les éléments orbitaux
Inmarsat : Global Xpress
-4 satellites en bande Ka lancés de 2014 à 2017
-5 Mbps uplink, 50 Mbps downlink
1.9. Les éléments orbitaux
Réseau satellitaire géostationnaire : Thuraya

2 satellites géostationnaires : Thuraya-2 : 44° Est


Thuraya-3 : 98° Est
Couverture satellitaire:

33 http://www.thuraya.com
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Thuraya
Couverture en
roaming:

http://www.thuraya.com
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Thuraya
Services :
- Téléphonie: Thuraya XT Dual
Poids : 211g
Fréquences : Satellite, GSM tri-band
(900/1800/1900 MHz)

- Thuraya SatSleeve + : utilisation d’un smartphone


(réseau terrestre) + WiFi
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Thuraya
Services :
- M2M : monitoring
444 kbps

- Aero :
Liaison fiable, avions privés

Secteurs :
Terrestre, maritime, aéronautique
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les orbites elliptiques inclinées HEO (1/3)
Orbites Molnya
Utilisées par la Russie à partir de 1965
Inclinaison proche de la latitude des
lieux couverts : i=63.4° Avantage :
vitesse minimale à l’apogée
Altitude apogée /périgée :
39105/1250 km Période Trace au sol d’un satelite
orbitale : ~12h Molnya
Durée de visibilité : 8h
Service continu avec 3
satellites Applications :
service de télévision,
satellites espions (US et
russes)
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les orbites elliptiques inclinées HEO (2/3)
Constellation Molnya

Source : Lloyd Wood

Vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=O_Iykeouj3g
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les orbites elliptiques inclinées HEO (3/3)
Applications des orbites HEO

-Couverture des régions de latitude élevée

-Télécommunications

-Permet d’être plus facilement en visibilité avec les


satellites

-Satellites de la défense
(Système US SBIRS : Space-Based Infrared System
pour la détection de missiles)
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les orbites circulaires basses
Type d’orbite LEO MEO
altitude 600-2000km 10000-20000 km
Période orbitale 100 min 12 h
pour h = 800 pour h = 20000 km
km
visibilité 15 min ~5h
pour h = 800 pour h = 20000km
km
applications Iridium, Globalstar, GPS, Galileo
SPOT, HELIOS

-Pas d’orbite intermédiaire à cause des


ceintures de Van Allen
-Si orbite polaire couverture
mondiale (en temps différé)
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les orbites circulaires basses
 Effet Doppler
satellite défilant décalage de la fréquence dû à
l’effet Doppler
∆f = ± vr ft / c
vr : vitesse relative entre le satellite et
l’utilisateur c : vitesse de la lumière
ft : fréquence du signal transmis
∆f > 0 lorsque le satellite s’approche ; ∆f < 0 lorsque le
satellite s’éloigne Ce décalage doit être compensé pour
démoduler correctement les signaux Utilisation de batteries
pour maintenir le service

 Eclipses
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les orbites circulaires basses : applications
 Services différés

collecte de données, surveillance, observation toutes les 12 h


Position du satellite à t0 Position du satellite à t1

Stockage
Déplacement
. du satellite
Applications :
-Système Orbcomm
-Système Leosar de
Cospas-Sarsat
-Système Argos
Source : M. Bousquet
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
ORBCOM
"Little LEO" M
: transmission de données (services M2M : Machine to Machine)
Constellation : 29 satellites ; altitude : 775 km
Fréquence : 137.0-150.05 MHz & 400.075-400.125 MHz
Partenariat pour les réseaux terrestres :
Orange, AT&T, T Mobile, ROGERS, Telefonica, Vodafone, Verizon
2 millions d’utilisateurs
Fonction AIS (Automatic Identification System) pour les satellites OG2
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les orbites circulaires basses : applications
 Services permanents
Nécessitent une constellation de satellites : téléphonie
mobile, géolocalisation 60 satellites pour LEO et 10 pour
MEO à 10000 km
1. Systèmes temps réel avec lien inter-satellites

-Charge utile du satellite


constellation complexe

-Couverture multi-
régionale ou globale

-Nombre de liens limité à


cause des temps de
Source : M. Bousquet propagation

-Applications : Iridium
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Les orbites circulaires basses : applications
 Services permanents
2. Systèmes temps réel avec relais par stations sol
Liaison entre zones disjointes

constellation

-Charge utile du satellite peu


complexe de type " bent pipe "
-Couverture locale, régionale ou
globale
-Nombre de rebonds limité à
cause des temps de
propagation
-Applications : Globalstar
Source : M. Bousquet
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Constellation LEO : Iridium
Seul réseau satellitaire de communication offrant une couverture
mondiale (LEO + lien intersatellitaire)
66 satellites, altitude : 780 km, orbite polaire.
Applications : téléphonie, SMS, réception de signaux de balise (système
d’alerte aux tsunamis), transmission de données : 10 kbit/s
Fin déc. 2017, 969 000 abonnés : 359 000 Voice & Data, 510 000 IoT Data,
100 000 Government
1.9. Les éléments orbitaux
Iridium Next
 Renouvellement de la constellation par Thales
Alenia Space (81 satellites). Au 1er juin 2018 : 55
satellites en orbite (sur 75 prévus)
 Services proposés par Iridium Certus
Téléphonie
Transferts de données haut débit (bande L)
GMDSS (Global Maritime Distress and Safety Services) depuis
mai 2018 : fin du monopole d’Inmarsat
 La partie principale de la charge utile de chaque satellite
reprend les fonctions de ceux de première génération :
une antenne active en bande L, jusqu'à 1,5 Mb/s, pour la mission
principale (48 faisceaux sur une couverture de 4 500 km de diamètre)
des antennes en bande Ka, jusqu'à 8 Mb/s, pour les liaisons inter-
satellites
des antennes en bande Ka, pour les liaisons vers les téléports (sol).
 Une nouveauté est implémentée : une charge utile de la société
Aireon pour l’acquisition et le traitement des signaux ADS-B émis
par les avions (Automatic Dependent Surveillance-Broadcast).
1.9. Les éléments orbitaux
152 Constellation LEO : Globalstar
Constellation nominale : 48 satellites Pas
de lien intersatellitaire
24 satellites de 2nde génération ont été lancés
Altitude : 1414 km
Modernisation des 23 gateways et des terminaux 9.6 kbps => 256
kbps 710 000 abonnés (Dec. 2017) : téléphonie et M2M

Couverture pour la Couverture pour l’IoT


téléphonie (émission de données)
1.9. Les éléments orbitaux
Globalstar : répéteurs « Bent pipe »
1 INTRODUCTION AU SATELLITE
1.9. Les éléments orbitaux
Globalstar : produits

Téléphone Point d’accès WiFi

Simplex : satellite Messagerie duplex : SPOT


transmitter unit
1.9. Les éléments orbitaux
Quelques comparaisons entre les orbites
 Le temps de propagation
LEO MEO GEO
Type d’orbite (500- 10000 35786
2000km) km km
Temps de propagation aller- 3-13 ms 66 ms 240 ms
retour
 L’effet Doppler
Plus l’altitude est faible, plus l’effet Doppler est important
nécessité d’un système de poursuite (tracking)
 La puissance des signaux
Atténuation lors du trajet Satellite-Terre pour f = 1.6 GHz :
2000 fois plus importante pour un satellite GEO (ex : Inmarsat) que pour un satellite LEO
(ex : Iridium, h = 780 km) soit 187 dB contre 154 dB

 Utilisation aux latitudes élevées


Satellites GEO peu appropriés (Inmarsat disponible jusqu’à 82°)
 Handover
Nécessaire en LEO et MEO
Durée de visibilité quand l’altitude du satellite
2. LE LIEN SATELLITE
2. LE LIEN SATELLITE

2.1. Principaux paramètres d’une liaison

 Liaisons d’une communication par satellite


Satellite

Lua Lda
Gain
Gsu Gs Gsd
Perte de Propagation Perte de Propagation

Lu Ld

Gt Gr
Lta Lra
Station de base en transmission Station de base en réception

Liaison montante Liaison descendante


2. LE LIEN SATELLITE

2.1. Principaux paramètres d’une liaison

 Gain de l’antenne

w ,  w (, )
Puissance rayonnée dans (la, direction
)
G (, )  Pt
Pt / 4 Puissance totale rayonnée

Pour une antenne parabolique :


2
 D 
G   
  

D Diamètre de l’antenne
 Efficacité d’ouverture : généralement entre 50% et 70%
D 2

2. LE LIEN SATELLITE
AR 4

2.1. Principaux paramètres d’une liaison

 Pertes dans l’espace libre


Pt G t Puissance transmise selon une sphère de rayon d
La puissance reçue est

Ar 2
Pr  Pt G t  Pt G t G r
4d 2
4d 2 Équation de Friis
Avec
2 Le terme Ar est l'aire effective de l'antenne de
Ar  Gr réception.
4
2. LE LIEN SATELLITE
2.1. Principaux paramètres d’une liaison
 Pertes par absorption atmosphérique
2.1. Principaux paramètres d’une liaison
Perte en espace libre :
atténuation atmosphérique
L'atténuation du Exemple: les systèmes de satellites à 4-6 GHz
signal en%
50

40 absorption de
pluie

 30
l'absorption du
brouillard

20

dix
l'absorption
atmosphérique

5 ° dix 20 ° 30 ° 40 ° 50 °
élévation du satellite
2. LE LIEN SATELLITE
2.1. Principaux paramètres d’une liaison
 Température de bruit

Bruit thermique
k  1.38  10 23 J K
Constante de Boltzmann
N 0  kT
T Température de bruit en Kelvin

N o dB  10 log(k )  10 log(T)  228 .6  10 log(T) dB / Hz


Exemple: La densité de puissance du bruit
généré par une résistance à une
température de 27C est :

N o  228 .6  10 log(273 .15  27 )  203 .8 dB / Hz


2. LE LIEN SATELLITE

2.1. Principaux paramètres d’une liaison


 Température équivalente de bruit de l’antenne

Température de bruit due aux ions Rendement d’ouverture de l’antenne


de l’atmosphère, à la foudre, absorption
atmosphérique… Température ambiante en Kelvin

TA  Ts  (1  )T o

La plus grande contribution à la température


équivalente de bruit de l’antenne reste due aux lobes
secondaires dans le diagramme de rayonnement, qui
sont dirigés vers le sol.
2. LE LIEN SATELLITE

2.1. Principaux paramètres d’une liaison


 Facteur de bruit (ou Figure de bruit)

Entrée Température To Sortie


Largeur de bande : B
Sin Sout
Gain : G
Nin Facteur de bruit : NF Nout

Circuit d’amplification
2. LE LIEN SATELLITE
2.1. Principaux paramètres d’une liaison
 Facteur de bruit Entrée Température To Sortie
Largeur de bande : B
Sin Sout
Gain : G
Nin Facteur de bruit : NF Nout

Sin Circuit d’amplification


N in
NF  Rapport signal à bruit au port d’entrée
Sout
N out Rapport signal à bruit au port de sortie

Sin S
 in B: largeur de bande de la liaison
N in kT0 B
G: Gain de sortie
Ti: Température équivalente de bruit à l’entrée
Sout GS
 in
N out G (kT0 B  kTi B)
2. LE LIEN SATELLITE

2.1. Principaux paramètres d’une liaison


 Facteur de bruit
Entrée Température To Sortie
Largeur de bande : B
Sin Sout
Gain : G
Nin Facteur de bruit : NF Nout

Circuit d’amplification

Ti
NF  1 
T0
2. LE LIEN SATELLITE
2.1. Principaux paramètres d’une liaison
 Température équivalente de bruit

Circuit amplificateur Ti  T0 ( NF  1)
Pertes du circuit
Circuit passif Ti  T0 (Lc  1)
 1 
Tout  T0 1  

 L c 

Température To
Entrée Perte : Lc Sortie
Ti  To ( Lc  1) Tout  To (1  1 / Lc )
Circuit passif
2. LE LIEN SATELLITE
2.1. Principaux paramètres d’une liaison
 EIRP (Equivalent Isotropically Radiated Power)
Le produit Gt Pt est appelé la Puissance Isotrope Rayonnée Effective :
PIRE (Effective Isotropic Radiated Power : EIRP)
EIRP  G t Pt (Watts)

- Puissance rayonnée
de manière isotrope

- Permet d’évaluer la
capacité de
transmission d’un
émetteur

Courbes de niveau constant du EIRP typiques


2. LE LIEN SATELLITE

2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite

Dans une liaison sans fil, le signal envoyé par l


’émetteur est atténué et la fraction arrivant au
récepteur est réduite, malgré les gains des antennes
et de l’amplificateur. Le signal est donc dégradé. En
outre, divers éléments introduisent une puissance de
bruit qui va également dégrader les performances.
2. LE LIEN SATELLITE
2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite
GT GR

L
PT PR
LT LR
Emetteur Recepteur
PTGT GR
PR 
L LT LR

Où PR est la puissance au récepteur PT est la


puissance à l’émetteur

GT est le gain de l’antenne émettrice (dBi) GR est le


gain de l’antenne réceptrice (dBi) L sont les pertes
d’espace

LT,R sont les pertes du feeder (émetteur,récepteur)


2. LE LIEN SATELLITE

2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite

Les satellites de nouvelle génération sont régénératifs (ou OBP=


On Board Processing); le satellite NG:

démodule le signal
amplifie le signal
le transpose dans une autre gamme de Fréquences
remodule le signal downlink
2. LE LIEN SATELLITE

2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite


Caractéristique d’une antenne :
Gain G:

 Rendement de l’antenne (estimé { 0.6).


Ouverture à 3dB:
2. LE LIEN SATELLITE
2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite
Caractéristique d’une antenne :
2. LE LIEN SATELLITE

2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite


Caractéristique d’une antenne :
2. LE LIEN SATELLITE
2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite
Perte en espace libre :

4𝜋𝑅
𝐿𝑓𝑠 = 20log( )
λ
Avec :
- λ longueur d’onde

- R distance satellite-terre

Exercice :
On considère un satellite géostationnaire avec une fréquence
porteuse
de 14 GHz.
=> Quelle est la perte en espacelibre?
2. LE LIEN SATELLITE

2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite


Perte en espace libre :
2. LE LIEN SATELLITE
2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite
Principes et notations

Le bilan de liaison consiste { comptabiliser l’ensemble des pertes


et des gains le long du trajet de la porteuse de la station terrienne
d’émission à la station terrienne de réception.

Cela fournit la puissance de la porteuse CD { l’entrée durécepteur


de la liaison considérée.

La connaissance de cette puissance CD ne suffit pas à déterminer la


qualité du signal fourni { l’usager.

=>La qualité du signal reçu??


2. LE LIEN SATELLITE

2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite


Principes et notations
La qualité du signal reçu dépend du rapport (C/N0)T entre la
puissance C de la porteuse reçue et la densité spectacle de
puissance du bruit N0.

 Il faut donc également comptabiliser les contributions de bruit.

Cette comptabilité est effectuée séparément pour la liaison


montante et la liaison descendante.
Le trajet de l’onde porteuse pour :
- La liaison montante concerne le trajet depuis la sortie de
l’amplificateur d’émission de la station terrienne émettrice jusqu’{
l’entrée du récepteur du satellite : (C/N0)U.
- La liaison descendante concerne le trajet depuis la sortie
de l’amplificateur d’émission du satellite jusqu’{ l’entrée du
récepteur de la station terrienne réceptrice : (C/N0)D
2. LE LIEN SATELLITE
2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite
Principes et notations
Le bruit d’une liaison radioélectrique a plusieurs origines :

• Le bruit thermique
• Le bruit de brouillage
• Le bruit d’intermodulation.
--------------------------------------------------------------------------------
------
Le bruit thermique c’est la résultante :
 Du bruit qui s’introduit par l’antenne de réception en
raison du rayonnement naturel des objets se trouvant dans
son champs d’action.
 Du bruit de l’emetteur.
2. LE LIEN SATELLITE

2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite


Principes et notations
Le bruit brouillage : il s’agit de la puissance de porteuse non
désirées dans la bande de la porteuse utile. Elle résulte :

• Du brouillage externe, produit par des liaisons appartenant à


d’autres systèmes de télécommunications opérant dans la bande
de la porteuse utile.
• Du brouillage interne, causé par la porteuse de fréquence voisine
de celle de la porteuse utile.
Le bruit d’intermodulation : il s’agit de la puissance générée dans la
bande de la porteuse utile par les produits d’intermodulation.
Les produits d’intermodulation résultent de l’amplification
simultané
de plusieurs porteuses utile par un amplificateur non linéaire.
2. LE LIEN SATELLITE

2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite


Principes et notations

Nature du bruit Notation


Bruit thermique de la liaisonmontante CU/N0U
Bruit thermique de la liaison descendante CD/N0D
Bruit de brouillage de la liaisonmontante CU/N0IU
Bruit de brouillage dela liaison descendante CD/N0ID
Bruit d’intermodulation GxProd *CU/N0IM

On note :
GxProd : Gain d’amplification au niveau du satellite
GD : Gain entre la sortie de l’amplification d’émission du
satellite et l’entrée du
récepteur de la station terrien réceptrice.
GTE = GxProd * GD Gain entre l’entrée du récepteur du
satellite et l’entrée du récepteur de la stationterrien.
2. LE LIEN SATELLITE
2.2. Bilan de puissance d’un lien par satellite
Satellite

Lua Lda
Gain
Gsu Gs Gsd
Perte de Propagation Perte de Propagation

Lu Ld

Gt Gr
Lta Lra
Station de base en transmission Station de base en réception

Liaison montante Liaison descendante

Pr  Pt  G t  L ta  G su  L u  L ua  G s  G sd  Lda  Ld  G r  L ra
(en dB)
2. LE LIEN SATELLITE

2.3. Éléments de conception d’un récepteur


 Température de bruit d’un récepteur
Ga, Ta L1 G1 , NF1 L2 G2 , NF2 L3
Circuit Circuit Circuit Circuit Circuit
passif 1 d’amplification 1 passif 2 d’amplification 1 Passif 3
2

Ta TL 2 TG 2 L 2 TL3 L 2
Ts   TL1  TG1   
L1 G1 G1 G1G 2
TG1  ( NF1  1)To TG 2  ( NF2  1)To
TL1  (1  1 L1 )To TL2  (L 2  1)To TL3  (L3  1)To
2. LE LIEN SATELLITE
2.3. Éléments de conception d’un récepteur
 Température de bruit d’un récepteur

Ta TL 2 TG 2 L 2 TL3 L 2
Ts   TL1  TG1   
L1 G1 G1 G1G 2

Si G1 (gain du premier amplificateur) est élevé


l’expression de Ts peut se simplifier. Le premier
amplificateur est appelé Low Noise Amplificator (LNA).

Ta Ta
Ts   TL1  TG1   T0 (1  1 L feed )  TLNA
L1 L feed
2. LE LIEN SATELLITE
2.3. Éléments de conception d’un récepteur
 Figure de mérite G/T

G s G a / L feed Ga
 
Ts Ts Ta  To (L feed  1)  TLNAL feed

Gain incluant la perte dans le


circuit d’alimentation.

 Indice de performance de la réception au


niveau de la station de base
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
Satellite
Bruit 3
Transpondeur

Signal de la liaison montante Signal de la liaison descendante


Bruit 2
Bruit 4

Transmetteur Bruit 1 Bruit 5 Récepteur


Source du signal
Station de base en transmission Station de base en réception
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
Bruit 1 : bruit thermique généré par le modulateur,
le mélangeur et l’amplificateur de puissance.
Ce bruit est généralement suffisamment
petit en comparaison avec la puissance du signal
utile et il est négligeable par rapport aux autres
sources de bruit.

Bruit 2 : bruit thermique issu de la terre et reçu par


l’antenne du satellite (généralement à 300K).

Bruit 3 : bruit thermique généré par le transpondeur


du satellite. Il dépend principalement des
performances du LNA du transpondeur.

Bruit 4 : bruit reçu par l’antenne de la station de


base en plus du signal issu du satellite incluant le
bruit du ciel (bruit de fond galactique), le
bruit thermique atmosphérique et le bruit
thermique terrestre.
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
Bruit 5 : bruit thermique généré par le récepteur de
la station de base et qui dépend des
performances de l’amplificateur à faible
bruit du premier étage d’amplification du
récepteur.

En plus de ces sources de bruit, un lien de


communication par satellites est soumis à des
interférences introduites par d’autres
systèmes de communication par satellite.
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
 Rapport signal à bruit d’un lien satellite
Transmetteur Lf Récepteur
Antenne Milieu Antenne
L feed , e Gt Gr
L feed, r
de propagation
EIPR  Pt  Gt
Ligne de Ligne de TLNA
Duplexeur Duplexeur
transmission transmission

Pout Pout
Pt  Ts  Ta L feed  To (1  1 L feed )  TLNA Amplificateur
Amplificateur L feed faible bruit
de puissance
 Pout 
 G t  G r L feed , r
L
 feed ,e

 Pt G t G r L feed ,r  Pout


G t  G r L feed , r
C Lf Lf
L
 feed ,e

 Pt G t G r L feed ,r
  C Lf Lf
N kTs B kTs B  
No kTs kTs
EIRP  G r L feed , r
EIRP  G r L feed , r
Lf EIRP  G r L feed , r  1

   G r L feed , r 1
kTs B Lf  Ts  kB 
Lf

EIRP  
  kTs Lf  Ts k
 
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
 Rapport signal à bruit d’un lien satellite

 G r L feed ,r 1
C

EIRP  
No Lf  Ts k
 

C
 Pout  L feed ,e  G t  L f  G r  L feed ,r  Ts  k
No

 EIRP L f G r  L feed , r  Ts  228 .6 dBHz


2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
 Exemple

Puissance transmise par le satellite 1 Watt (0 dBW)


Gain de l’antenne du satellite (diamètre 100 cm) 21.7 dBi
Pertes de propagation dans l’espace (d=36000 km) 187.2 dB
Gain de l’antenne de la station (Diamètre 40 cm, =80%) 15.0 dBi
Température de bruit du système de la station de base 24.8 dBk (300K)
L feed , r
Pertes d’alimentation 3 dB

C / N o  0  21.7  187 .2  15  24.8  3  228 .6  50.3 dBHz


2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
 Liaison montante

 Pout,b 
 G t ,b  G r,s L feed ,s
 L feed ,b


 Pt,b G t,b G r,s Lfeed ,s EIRP b  G r,s Lfeed ,s
C Lf Lf Lf EIRP b  G r,s L feed ,s  1
       
 N U kTs,s B kTs,s B kTs,s B L f  Ts,s  kB

 Pout,b 
 G t ,b  G r,s L feed ,s
 L feed ,b


 Pt,b G t,b G r,s Lfeed ,s EIRP b  G r,s Lfeed ,s
 C  Lf Lf Lf EIRP b  G r,s L feed ,s 1
       
N  L f  k
 0 U kTs,s kTs,s kTs,s Ts,s 

C / N o U  Pout,b  L feed ,b  G t ,b  L f  G r ,s  L feed ,s  Ts,s  k


 EIRP b L f G r ,s  Ts,s  L feed ,s  228 .6 dBHz
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
 Liaison descendante
 Pout,s 
 G t ,s  G r ,b L feed ,b
 L feed ,s


 Pt,s G t,s G r,b Lfeed ,b EIRP s  G r,b Lfeed ,b
C Lf Lf Lf EIRP s  G r ,b L feed ,b  1

     
 N D kTs,b B kTs, b B kTs,b B L f  Ts,b  kB

 Pout,s 
 G t ,s  G r ,b L feed ,b
 L feed ,s


 Pt,s G t,s G r,b Lfeed ,b EIRP s  G r,b Lfeed ,b
 C  Lf Lf Lf EIRP s  G r ,b L feed ,b 1

     
N  L f  k
 0 D kTs,b kTs,b kTs,b Ts, b 

C / N o D  Pout,s  L feed ,s  G t ,s  L f  G r ,b  L feed ,b  Ts,b  k


 EIRP s L f G r ,b  L feed ,b  Ts,b  228 .6 dBHz
2. LE LIEN SATELLITE

2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite

 Rapport signal à bruit total


1
 1 1 
C N o T 
C
 
1
 
     
( N o )U  ( N o ) D  I o  C N o U C N o D C I o 

Liaison montante

Liaison Bruit d’interférences générés


descendante par les autres systèmes
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite

 Rapport signal à bruit total

Le rapport signal à bruit


total est dominé par le
rapport signal à bruit le plus
mauvais
2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
 Exemple

EIRPb du GES 60.7 dB


Pertes de propagation ( 6 GHz, d=37270 km) 199.4 dB
Gain de l’antenne du satellite 21.7 dBi
L feed , s
Pertes de l’alimentation 3.0 dB
Température de bruit équivalente à l’entrée 300 K
de l’amplificateur faible bruit du satellite

C  EIRPb  L f  Gr , s  L feed , s  60.7  199.4  21.7  3  120.0 dB

N o  10 log( k )  10 log(Ts, s )  228.6  10 log( 300)  203.8 dB / Hz

(C / No )U  120.0  203.8  83.8 dBHz


2. LE LIEN SATELLITE
2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite
 Exemple

EIRP du satellite 30.5 dB


Pertes de propagation ( 1.5 GHz, 199.4 dB
d=41.097 km)
Gain de l’antenne du AESS 14.0 dBi
L feed ,b
Pertes de l’alimentation 3.0 dB
Température de bruit équivalente à 300 K
l’entrée de l’amplificateur faible bruit
de la station de base

C  EIRPb  L f  Gr ,b  L feed ,b  30.5  188.5  14.0  3  148.0 dB

N o  10 log( k )  10 log(Ts, b )  228.6  10 log( 300)  203.8 dB / Hz

(C / N o ) D  148.0  203.8  55.8 dBHz


2. LE LIEN SATELLITE

2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite


 Exemple

(C / No )U  120.0  203.8  83.8 dBHz


Terme
dominant
(C / N o ) D  148.0  203.8  55.8 dBHz

1

1
  
C N o T 
1

1 1 1
   83.8  55.8   379587.790  55.7 dBHz
 C N o U C N o D   10
10 10 
10

2. LE LIEN SATELLITE

2.4. Qualité d’un lien de communication par satellite


Facteurs de perturbation de la qualité d’un lien satellite

[C / N o ]R  [C / N o ]S  [ DF ]  [ DI ]  [ I G ]

Interférence
Requis Calculé
Théoriquem Amélioratio
ent Dégradation n par
C Eb fixe de la codage
  Rb liaison
N0 N0 numérique
(ex. Viterbi)
1
BER  erfc( Eb / N 0 )
2
2. LE LIEN SATELLITE
2.5. Spectre de fréquences satellitaires
Les bandes de fréquences de l’UIT
2. LE LIEN SATELLITE
2.5. Spectre de fréquences satellitaires
 Principales bandes de fréquences Satellite

 Bande L: 1525 - 1600 Mhz (Inmarsat)


1610 - 1626.5 Mhz (Globalstar)
1525 – 1660.5 Mhz (Thuraya)
 Bande S 2160 – 2690 Mhz
 Bande C Downlink 3.4 – 4.2 Ghz
Uplink 5.85 – 6.65 Ghz
 Bande X Downlink 7.25 – 7.75 Ghz
Uplink 7.9 – 8.4 Ghz
 Bande Ku Downlink 10.7 – 12.75 Ghz
Uplink 13.75 – 14.5 Ghz - 17.3- 18.1 Ghz
 Bande Ka Downlink 19.7 – 20.2 Ghz (civil ) / 20.2 – 21.2 Ghz (militaire)
Uplink 29.5 – 30 Ghz (civil) / 30 – 31 Ghz (militaire)
 Bande Q Downlink 20.2 – 21.2 Ghz
Uplink 43.5 – 45 Ghz

Nota : Le nom des bandes Satellites vient du fait que le Uplink est dans la bande ITU
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires

Les techniques d ’accès multiple


Accès
Multiple

Réglementé Aléatoire

Fixe Sur demande Répété Réservé


3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires

Les techniques d ’accès multiple (suite)

Réglementé
Il existe une règle d’accès qu’il faut respecter.
Le non respect de la règle implique l’interdiction d’accès
à la ressource canal.

Accès
Multiple
Aléatoire

Il n’existe aucune une règle d’accès.


Il y a des collisions.
Le protocole d’accès est une règle pour gérer les collisions
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires

L’accès multiple réglementé


Fixe La règle est toujours la même,indépendamment
que la ressource soit utilisée ou non.

Ex : TDMA, FDMA
Accès
Multiple
Réglementé Sur demande

La règle est toujours le même mais elle n’est


pas disponible tout le temps. Il faut la solliciter si j’ai
un message à transmettre.

Ex : Polling ou jeton
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires

L’accès multiple aléatoire


Répété
En cas de collision, la requête de communication
se répète.

Ex : p-ALOHA, s-ALOHA
Accès
Multiple
Aléatoire Réservé

En cas de collision, la requête est inscrite dans


une liste de réservation

Ex : réservation implicite ou explicite


3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
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réseaux satellitaires
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réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le CDMA (« Code Division Multiple Access »)

Et si tous les utilisateurs communiquent


f
au même temps sur toute la bande passante ?

t
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le CDMA – Quelques questions

Qu’est ce qu’on alloue ? Comment séparer les utilisateurs entre eux ?

Un code
Codes orthogonaux
(mot de passe)

STN-SRC 2013 - Page 69


3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le CDMA – La composante « code »

Code

STN-SC 2013 - Page 70


3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
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réseaux satellitaires
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réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires

Les Protocoles Aloha


3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Accès Multiple Aléatoire dans les réseaux d’ordinateurs


Proposé par l’Université de Hawai en 1970

Accès :
Les utilisateurs accèdent au canal chaque fois qu’ils ont
des données à transmettre

Problème à Il y a des Collisions ! !


3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le p-ALOHA
Le protocole p-ALOHA est extrèmement simple !

En supposant que tous les paquets ont exactement la même durée,


p-ALOHA est constitué des modes suivants :

1. Mode « Transmission » à Les utilisateurs émettent quand ils


le souhaitent en protégeant leurs informations par un code
détecteur d’erreurs.
2. Mode « Écoute » à Après Tx les utilisateurs attendent un
acquittement (ACK) du récepteur. S’il y a eu collision, le RTx
détecte des erreurs et émet un non-acquittement (NAK)
3. Mode « Retransmission » à Comme suite a un NAK, les
utilisateurs retransmettent leurs messages en attendant un temps
aléatoire.
4. Mode « Timeout » à Après un certain temps si aucun ACK ou
NAK est reçu, alors les utilisateurs retransmettent leurs messages
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le p-ALOHA (Exemple de ACK)


Rx

ACK

Tx
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le p-ALOHA (Exemple de NAK)

Rx

NAK

ReTx t
ReTx

Tx
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le p-ALOHA (Exemple de « Timeout »)


Rx

Timeout
t

ReTx
Tx
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le s-ALOHA (Slotted ALOHA)

Le Protocole p-Aloha peut être amélioré en rajoutant


un minimum
de coordination entre les utilisateurs !
Comment ?

Une séquence de marques de synchro est


systématiquement
diffusée vers tous les utilisateurs.

Un utilisateur peut envoyer ses paquets d’information


seulement pendant la durée d’un « slot »;
la transmission peut démarrer seulement au début d’un «
slot ».
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le s-ALOHA (suite)
En supposant que tous les paquets ont exactement la
même durée,
s-ALOHA est constitué des modes suivants :
1. Mode « Transmission » à Les utilisateurs émettent en
protégeant leurs informations par un code détecteur d’erreurs à
partir de « tops » de synchro (début d’un « slot »)..
2. Mode « Écoute » à Après Tx les utilisateurs attendent un
acquittement (ACK) du récepteur. S’il y a eu collision, le RTx
détecte des erreurs et émet un non-acquittement (NAK)
3. Mode « Retransmission » à Comme suite a un NAK, les
utilisateurs retransmettent leurs messages en attendant un temps
aléatoire multiple entier de la durée d’un « slot ».
4. Mode « Timeout » à Après un certain temps si aucun ACK ou
NAK est reçu, alors les utilisateurs retransmettent leurs messages
selon 1.
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le s-ALOHA (Exemple de ACK)

Rx

ACK

Tx
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Le s-ALOHA (Exemple de NAK)


Rx

NAK

Tx
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Performances de p-ALOHA et s-ALOHA

0,4
0.368
S = bλ e / R
0,35

0,3

0,25
G = bλ / R
S 0,2 0.184 T

0,15

0,1

0,05

0
0,01563

0,03125

0,0625

0,125

0,25

0,5

8
G
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Les protocoles « Carrier Sense »


Les Protocoles « Carrier Sense » « écoutent » le
canal pour savoir s’il est disponible ou non.
« Écouter » veut dire détecter une certaine activité sur
le canal
En cas de disponibilité plusieurs stratégies sont
possibles.
Il faut gérer les collisions !

• Non persistent CSMA

• 1P-CSMA

• P-CSMA
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

« Non persistent CSMA »


Il est le plus simple des protocoles CSMA !

NP-CSMA est constitué des modes suivants :

1. On écoute le canal;

2. SI le canal est libre, ALORS Tx.

3. SI le canal est occupé, ALORS on attend un


certain temps aléatoire et on recommence (1.).
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

« Non persistent CSMA » (Exemple)

U1 BD

BD
U2

BD = Busy Delay

RTx = Retransmission
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

« 1-persistent CSMA »

1. On écoute le canal;

2. SI le canal est libre, ALORS Tx.

3. SI le canal est occupé, ALORS on continu à


écouter le canal jusqu’à-ce-qu’il soit libre et
on transmet immédiatement.

STN-SRC 2013 - Page 58


3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

« 1-persistent CSMA » (Exemple)

U1

U2
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

« p-persistent CSMA » - approche « slotted »

1. On écoute le canal;

2. SI le canal est libre, ALORS avec probabilité p


on transmet, avec probabilité (1-p) on retarde
d’un « slot » et on recommence ;

3. SI le canal est occupé, ALORS on retarde


d’un « slot » et on recommence.
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

« p-persistent CSMA » (Exemple)

U1

U2
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Performances – Étude comparative


3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

Gestion des collisions en CSMA

1. Dans les trois techniques précédentes des


collisions sont possibles.

2. Le CSMA détecte les collisions si un NAK


revient du récepteur ou bien une condition de
« TIMEOUT » est détectée (cette condition est
extrêmement chère en termes de performance) ;

3. SI une collision est détectée, ALORS on


attend un temps aléatoire et on recommence
(1.).
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

CSMA/Collision Avoidance

1. Tous les utilisateurs écoutent le canal (id. CSMA/CD);

2. Si un utilisateur a un message à émettre et le canal est occupé


alors il attend la fin de la transmission + un temps extra appelé
IFS (pour « Inter Frame Spacing ») ;

3. Il choisit un nombre aléatoire de « slots » (valeur initiale d’un


compteur à rebours) à l’intérieur de la fenêtre d’émission ;

4. S’il-y-a un autre utilisateur qui utilise la canal pendant la


fenêtre de tir, alors il gèle son compteur ;

5. Il résume son compte à rebours après que les autres utilisateurs


on terminé leurs transmission.

6. Si le compteur est nul alors il démarre la transmission


immédiatement.
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

CSMA/Collision Detection

1. Si on détecte une collision, ALORS la transmission


s’arrête immédiatement ;

2. Le premier utilisateur qui détecte la collision envoi un


signal de brouillage sur le canal pour indiquer aux
autres utilisateurs qu’il-y-a eu collision.

3. Après avoir reçu le signal de brouillage, un utilisateur


attend un temps aléatoire avant de retransmettre son
message.

4. Le temps maximal requis pour détecter une collision


est le double du temps de propagation.
3. Technique d’allocation des fréquences pour les réseaux satellitaires

CSMA/CD (Exemple)

BD RTx
U1 BD

BD Collision
U2

RTx
BD BD
U3

BD = Busy Delay

RTx = Retransmission
CSMA/CA (Exemple)

IFS IFS IFS IFS

U1

U2

U3

U4

U5

STN-SRC 2013 - Page 67


3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
3. Technique d’allocation des fréquences pour les
réseaux satellitaires
BIBLIOGRAPHIE
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seaux-satellitaires

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