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Thème : Etude de télécommunication par satellite

Introduction générale :
Le mot télécommunication vient du préfixe Grec ¨Télé¨ qui signifie distance, et du latin
¨communicare¨ qui signifie partager, d’où le partage à distance Le premier service de
télécommunications offert au public a été le télégraphe, auquel sont venus s'ajouter le
téléphone, les radiocommunications, la radiodiffusion sonore et visuelle et maintenant
l'accès à distance à des systèmes électroniques d'informations et de données. Le premier
moyen de transmission a été le câble télégraphique terrestre, puis on a vu apparaître les
câbles téléphoniques terrestres et sous-marins, les radiocommunications sur ondes courtes,
les liaisons par faisceaux hertziens et les câbles coaxiaux terrestres et sous-marins. En effet,
du fait de la demande de télécommunication qui devient de plus en plus grande dans le
monde, les liaisons filaires ne permettent pas de pauvre échangé les informations à travers
des longues distances en raison de plusieurs facteurs dont le coût et la maintenance de ces
derniers. D’où l’utilisation des satellites de télécommunication.
Un satellite de télécommunication est un satellite artificiel placé dans l’espace pour des
besoins de télécommunications. Elle joué le rôle de relais, elle renvoie les signaux émis par
des stations émettrice vers des stations réceptrices. Elle apporte une technologie
complémentaire a la fibre optique. Les satellites de télécommunication se scindent en de
nombreuses familles selon la nature de leur application. Parmi ces applications, on pourra
distinguer principalement la télécommunication proprement dites (liaisons téléphoniques,
téléconférences, etc…), la télédiffusion (TV haute définition), la navigation et localisation.
Cette transmission pourrait avoir lieu de n’importe quel point du globe a un autre, et ce, à
toute heure du jour ou de la nuit. En effet il a comme avantage de desservir de multiple
stations terrestres, et n’est pas gêné par les obstacles physiques (océanes), et aussi son coût
est indépendant de la distance. Il s’agira pour notre travail d’étudier la télécommunication
par satellite. Par ailleurs et à travers les trois chapitres qui vont suivre, nous allons présenter
notre travaille.
Le premier chapitre concerne la généralité sur les satellites, dans le quelle nous allons
exposer l’historique et les différents type d’orbite satellitaire ainsi que les bandes de
fréquence, et les systèmes satellitaires, et les leur domaine d’application. On termine par
leur avantages et inconvenant.
Le deuxième chapitre, sera consacré au fonctionnement des systèmes satellitaires, où nous
détaillerons les couvertures et architecture des systèmes satellitaires, ainsi que la
description du fonctionnement, les topologies, et les modes et les modes d’accès satellitaire.
Pour finir avec, les bilans de liaison en transmission par satellite, au quelle nous donnerons
une définition, puis nous étudierons les émissions et réceptions satellitaire, ensuite les bilans
de liaison montante et descendante. Puis en conclure.
Même concurrencée par les câbles optiques terrestres ou sous-marins, l'application qui est
toujours la plus importante pour les satellites de communication est la téléphonie
internationale. Les centraux locaux transportent les appels jusqu'à une station terrienne
(aussi appelée téléport), d'où ils sont émis en direction d'un satellite géostationnaire. Ensuite
ce satellite les retransmet vers une autre station qui procède à la réception et
l'acheminement final. Les téléphones mobiles satellitaires (depuis des bateaux, avions, etc.)
eux se connectent directement au satellite. Ils doivent donc être en mesure d'émettre un
signal et de le pointer vers le satellite même en cas de mouvements (vagues sur un bateau,
déplacement et turbulences en avion).

En télévision et radio, on sépare traditionnellement les utilisations en deux groupes :


services occasionnels (OU pour Occasional Use, en français liaisons de contributions, ou
transmissions) et services permanents (ITV pour International TV, en français diffusion). En
effet, le nombre de récepteurs varie : maximum quelques dizaines de professionnels en
services occasionnels et un nombre illimité en ITV. Les contraintes techniques sont donc
totalement différentes, tout en utilisant les mêmes satellites. De nos jours, avec
l'augmentation de la sensibilité des récepteurs, tout le monde utilise des satellites à
puissance réduite, que ce soit en transmission ou en diffusion.
Télévision mobile
À l'origine destinées à la diffusion vers des points de réceptions fixes, les technologies de
diffusion de télévision par satellite ont pris un tournant en 2004, avec l'arrivée de deux
nouveaux systèmes de transmission par satellites aux États-Unis. Les systèmes SIRIUS et XM
Satellite Radio Holdings permettent en effet la diffusion de télévision par satellite vers des
récepteurs mobiles. Des constructeurs ont aussi lancé de nouvelles antennes spéciales pour
la réception mobile de télévision satellite. Utilisant la technologie GPS comme référence, ces
antennes se repointent automatiquement vers le satellite, quels que soient la position et le
mouvement du support de l'antenne. Ce type d'antenne satellite mobile est très apprécié
des propriétaires de camping-cars par exemple. Ces antennes sont aussi utilisées par la
compagnie aérienne JetBlue, qui permet ainsi à ses passagers d'avoir une chaîne de
télévision en direct, visible en vol sur des moniteurs LCD montés dans les dossiers des sièges.

Les radioamateurs
Les opérateurs radioamateurs ont accès aux satellites OSCAR qui ont été réalisés par des
universités ou des clubs radioamateurs, et lancés par exemple en passager auxiliaire avec
des satellites d'observation. La plupart de ces satellites fonctionnent comme des répéteurs
et sont en général accessibles aux amateurs équipés en UHF ou en VHF avec des antennes
très direme des antennes de type Yaggi, ou des antennes paraboliques. En raison des
limitations des équipements au sol, la plupart de ces satellites sont dans une orbite terrestre
basse, et ne peuvent transmettre qu'un nombre limité de contacts courts à un moment
donné. Certains de ces satellites fournissent aussi de la retransmission de données, utilisant
les protocoles AX.25 ou similaires.
L'internet et les données par satellite
Depuis quelques années, les techniques de communication par satellite sont utilisées pour
des connexions Internet à haut débit. C'est surtout très utile pour des utilisateurs très isolés
qui ne peuvent pas être connectés

Encore appelé secteur terrien, c'est l'ensemble constitué par les terminaux, les stations
terriennes qui assurent l'émission et la réception des signaux de trafic de tout type à
destination ou en provenance des satellites et qui servent d'interface avec les réseaux de
communication de la terre.

La station terrienne comprend l'ensemble des équipements terminaux d'une liaison par

satellite. Elle joue un rôle équivalent à celui d'une station terminale de faisceau hertzien.

Les stations terriennes comprennent en général six (6) principales parties que sont :

- l'antenne d'émission et/ou de réception,

- les récepteurs munis d'amplificateur à faible bruit,

- les émetteurs,

- les équipements de modulation, de démodulation et de transposition des fréquences, - les


équipements de traitement des signaux,

- les interfaces avec les réseaux de terre

Le segment spatial
Le segment spatial d'un système de communication par satellite est l'ensemble constitué par
les satellites eux-mêmes et par les moyens qui assurent depuis le sol la poursuite, la
télémesure, la télécommande et le soutien logistique de ces satellites. Le satellite :

Il constitue le coeur du réseau, il exécute dans l'espace toutes les fonctions de


communication en utilisant des éléments actifs. Il est formé de l'assemblage de différents
sous-systèmes de télécommunications et dispose aussi d'équipements assurant les fonctions
suivantes :

- alimentation en énergie ;

- commande d'orientation ;

- maintien sur orbite ;

- régulation thermique ;

- télémesure, télécommande, mesure de distance, ...

Ces satellites sont situés à des orbites terrestres géostationnaires (GEO) pour certains, c'est-
à-dire semblent fixes et immobiles pour un utilisateur sur la terre et situé sur la ceinture de
Clarke à une altitude de 35786 Km. Pour d'autres, ils sont sur des orbites non
géostationnaires telles que les orbites terrestres basses (LEO) conçus pour fonctionner à des
altitudes comprises entre 400 et 1500 Km et quelques autres sur des orbites terrestres
moyennes (MEO) gravitant à une altitude s'échelonnant entre 7000 et 12000 Km*.

Les systèmes de communication par satellite font partie intégrante de notre monde depuis
le lancement du premier satellite SPOUTNIIK par l'URSS en Juin 1957. Ce mode de
communication a révolutionné le monde des télécommunications et a permis d'intégrer une
multitude de nouveaux services. Il a surtout permis de surmonter tous les obstacles
terrestres en établissant des liaisons entièrement fiables pour la télévision, la téléphonie et
la transmission des données quels que soient les distances et les obstacles.
Le spectre radioélectrique est une ressource rare et limitée. Les progrès techniques ouvrent
chaque jour de nouvelles possibilités d'application du spectre qui suscitent un intérêt
croissant et une demande de plus en plus importante pour cette ressource limitée.

Compte tenu de cette demande croissante, l'utilisation du spectre doit être rendue plus
efficace.

Pour que le spectre soit utilisé de façon efficiente, son utilisation doit être coordonnée et
réglementée dans le cadre des législations nationales et le Règlement des
radiocommunications établi par l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour
que chaque pays puisse tirer le meilleur parti de sa ressource des spectres, il est important
que les activités de gestion du spectre facilitent la mise en place des systèmes de
radiocommunications et fassent en sorte que ces systèmes fonctionnent sans brouillages
mutuels.

Le 4 octobre 1957, l’Union soviétique lançait Spoutnik 1, le premier satellite artificiel en


orbite autour de la Terre
Il s'agissait d'une sphère de 58 cm de diamètre et d'une masse de 83,6 kg. Satellisé sur une
orbite elliptique à une altitude comprise entre 230 et 950 km, il tournait autour de la Terre
en environ 98 minutes.

Sa seule fonctionnalité a été l'émission d'un « bip-bip » sur les fréquences radio de 20,005 et
40,002 MHz[1].

Le 4 octobre suivant, Spoutnik-1 (en russe, spoutnik signifie « satellite »), qui se présente
sous la forme d'une sphère d'aluminium de 58 centimètres

Spoutnik-1 (en russe, spoutnik signifie « satellite »), qui se présente sous la forme d'une
sphère d'aluminium de 58 centimètres de diamètre dotée de quatre antennes et dont la
masse est de 83,6 kg, est placé sur une orbite de 227 kilomètres de périgée et de 945
kilomètres d'apogée, inclinée à 64,3 degrés par rapport au plan de l'équateur et parcourue
en 96 minutes et 17 secondes. Pendant 21 jours, ses deux émetteurs radio lanceront les
célèbres « bip-bip » annonçant au monde entier le commencement de l'ère spatiale.
Spoutnik-1 fournira des informations sur la densité et la température de la haute
atmosphère ainsi que sur la concentration en électrons de l'ionosphère. Du fait de l'altitude
peu élevée de son périgée, il rentrera dès le 4 janvier 1958 dans l'atmosphère, où il se
consumera.
Orbite terrestre basse : orbite géocentrique avec une altitude comprise entre 160 et 2 000
km.
Orbite terrestre moyenne : orbite géocentrique avec une altitude comprise entre 2 000 km
et 35 786 km (altitude des orbites géosynchrones).
Orbite géosynchrone : une orbite où la période est égale à un jour sidéral. Ceci implique une
altitude aux alentours de 35 786 km.
Orbite terrestre haute : orbite géocentrique avec une altitude supérieure à 35 786 km.

Le satellite géostationnaire possède des avantages ainsi que des inconvénients. Celui-ci
possède comme avantage, du fait de son altitude élevé, de communiquer et observer
pratiquement un tiers de la planète. Ainsi, avec trois satellites, on peut assurer une
couverture de l’ensemble de la planète.

En contre partie, les zones situées aux latitudes élevées (plus de 60 degrés) reçoivent un
signal perturbé, puis, des satellites suivant une orbite différente, comme l’orbite de Molnia,
sont généralement employés.

Néanmoins, cette capacité d’être a une grande distance du sol a des conséquences sur les
instruments d’observation. En effet, ceux-ci étant loin de la surface terrestre, ont une
résolution faible et le temps de transmission d’une émission n’est pas très perceptible (old
de 0,2 seconde pour une télécommunication Terre-satellite-Terre), ainsi, certaines
applications de télécommunication qui nécessite une faible latence sont limités voire
interdites. Mais pour qu’un satellite puisse fonctionner il doit bien évidemment être en
orbite

De tout temps, les hommes ont eu le besoin vital de communiquer. Et depuis le début de
l’Histoire, les communications n’ont cessé d’évoluer, en temps, en distance et en quantité
d’informations transportées. Les satellites de télécommunications représentent pour le
moment la pointe du progrès dans cette matière. Avant l’ère spatiale, aucune transmission
de télévision n’était possible entre les continents, et les quelques câbles transocéaniques qui
existaient ne pouvaient acheminer que quelques dizaines de conversations téléphoniques.
En quelques années, le satellite a changé totalement la donne pour la télévision, le
téléphone ou même Internet.
la bande L (1,6/1,4 GHz), réservée aux communications mobiles. Constituant la bande de
fréquences la moins sujette aux perturbations atmosphériques, elle est utilisée par de
petites stations terrestres mobiles (bateaux, véhicules terrestres et avions).
la bande C (6/4 GHz), très employée par les centaines de satellites actifs en orbite ;
la bande X (8/7 GHz), réservée aux applications militaires ;
la bande Ku (14/12 GHz), également beaucoup utilisée, principalement par de grandes
stations terrestres fixes ;
la bande Ka (30/20 GHz), utilisée commercialement pour la première fois en 2004 par le
satellite de télécommunications canadien Anik F2.

Le satellite de communication reçoit le signal de la station terrestre. Il l'amplifie et le


transmet à une station réceptrice en utilisant une autre longueur d'onde. Les programmes
de télévision, les communications téléphoniques, les données numériques peuvent être ainsi
relayés à l’échelle planétaire.

Avantages d’un satellite par rapport aux

Fonctionnement des satellites


La satellisation est le procédé par lequel on propulse un satellite en orbite. Si on lâche un
objet sur le sol, il va être attiré par la Terre, c'est la loi de la Gravitation. Afin d'envoyer un
satellite en orbite, il faut donc le lancer à un peu plus de 28000 km/h pour le satelliser
autour de la Terre, car si la vitesse est inférieure, le satelliteretombe sur Terre, et si elle est
supérieure à 40000 km/h, il quitte l'orbite terrestre.
Lorsque l'on envoie un satellite en orbite, il est composé tout d'abord de sa charge utile,
c'est-à-dire toute l'instrumentation, notamment télescopique, et une chaîne de traitement
des données. Il possède également une d'une plate-forme. Celle-ci est constituée de la
structure de l'appareil tout d'abord, mais aussi de l'alimentation électrique tels que les
panneaux solaires ; les systèmes thermiques, par exemple les revêtements isolants, ou
encore les radiateurs ; le système de contrôle d'orbite et d'altitude ; le calculateur de bord ;
ainsi que le système de communication : une antenne de réception, un transpondeur
permettant d'amplifier le signal afin qu'il soit assez puissant pour revenir sur Terre, et une
antenne de transmission qui permet de transmettre un signal sur Terre, mais aussi à d'autres
satellites.
Le satellite est également équipé d'un module de propulsion, donc de plusieurs moteurs
automatisés pour certains. Actuellement, les moteurs qui permettent l'envoi de satellites en
orbite utilisent la propulsion chimique, augmentant ainsi la durée de vie de l'appareil.

Un satellite n'est pas un objet télécommandé en orbite, son contrôle est très compliqué et
donc de nombreuses fonctions ne se pilotent pas par les scientifiques sur Terre en temps
réel. Voilà pourquoi avant d'être envoyés en orbite les satellites sont programmés et
automatisés pour effectuer certaines tâches telles que la température ou encore les
paramètres d'orientation du satellite.

Cependant, le satellite n'est pas laissé à lui même une fois qu'il a été propulsé, des ordres
sont régulièrement transmis par nos antennes terrestres afin de reconfigurer l'ordinateur de
bord, ou même les équipements situés sur l'appareil. En effet, les instruments doivent
conserver une orientation très précise afin de recevoir l'énergie nécessaire à la réalisation de
la mission et à la transmission des données vers la Terre, afin qu'elles soient interprétées par
nos scientifiques.

Les orbites
Les orbites des satellites terrestres peuvent avoir de nombreuses formes et orientations :
certaines sont circulaires ou au contraire en forme d’ellipse très allongée. Elles peuvent se
situer à basse altitude juste au-dessus de l’atmosphère terrestre (250 km) ou dépasser 30
000 km. L’orbite d’un satellite artificiel est choisie pour répondre au mieux aux besoins de la
mission. La plupart des satellites utilisent un des quatre types d’orbite suivants :

– l’orbite géostationnaire (également appelée « de Clarke ») est une orbite circulaire située
au niveau de l’équateur, et ayant une trajectoire permettant de faire constamment passer
les satellites à 35 786km d’altitude. L’avantage de cette altitude extrêmement précise (le
rayon de l’orbite étant de 42 164km) est qu’il permet de suivre la terre en Temps Réel. En
effet, la période de révolution du satellite est de 23 heures, 56 minutes, et 4 secondes, ce qui
équivaut à la seconde près à la journée terrestre.

Ainsi, un satellite en orbite géostationnaire semblera immobile dans le ciel: cette orbite est
fort adaptée aux les satellites de télécommunications et pour certains satellites
d’observation (météo) qui doivent couvrir une zone fixe. Trois satellites géostationnaires
suffisent pour l’ensemble de la surface du globe terrestre. La mise à poste d’un satellite
géostationnaire nécessite, du fait de l’altitude, un lanceur puissant.

– l’orbite polaire, également circulaire, se caractérise généralement par une altitude de 300
à 1000km et se différencie par son inclinaison proche de 90°, qui la fait passer au dessus des
pôles. Ainsi, avec la rotation de la Terre, les satellites empruntant cette orbite observe tous
les points de la surface. Cette orbite est souvent utilisée par les appareils d’observation car
grâce à l’orbite héliosynchrone les satellites se retrouvent tous les jours à la même heure au
même endroit; il est donc par exemple possible de prendre des photos du continent Africain
tous les jours à la même heure, pour, imaginons, comparer les éventuelles chutes de pluie
ou observer la fonte des glaces du Kilimandjaro.

– l’orbite basse se situe dans l’atmosphère terrestre, à une altitude où la traînée ne freine
pas trop la vitesse du satellite (par convention l’orbite basse se situe à une altitude inférieure
à 2 000 km). Une fusée a besoin de moins de puissance pour placer un satellite sur ce type
d’orbite. Elle est utilisée par les satellites scientifiques qui explorent l’espace lointain. Le
télescope Hubble, par exemple se situe sur une orbite de 610 km, et la Station Spatiale
Internationale est en permanence située entre 330km et 410km d’altitude.

– l’orbite moyenne culmine généralement à une altitude de 20 000 km avec une période de
12 heures. L’orbite située en dehors de l’atmosphère terrestre est très stable. Les signaux
envoyés par le satellite peuvent être reçus sur une grande partie de la surface du globe
terrestre. C’est l’altitude retenue pour les satellites de navigation comme le système GPS. Un
peu plus bas, à 8.063 km, est prévue la constellation de satellites O3b pour la distribution
d’Internet par satellite. A noter que la fabrication des satellites 03B (acronyme signifiant
Other 3 Billions, en référence aux 3 Milliards de personnes dans le monde qui n’ont pas
accès à Internet par antennes mais qui pourraient ainsi l’avoir grâce aux réseaux de satellites
en orbite moyenne) a été confiée à Thales Alenia Space, au Centre Spatial de Cannes
Mandelieu, dans les Alpes Maritimes.

L’avantage de cette orbite est le fait d’avoir une couverture étendue, tout en ayant un « ping
» extrêmement faible, de l’ordre de 50milliseondes, là où un satellite situé en orbite
géostationnaire aurait un ping 10 fois plus important.

Pour information, le ping, ou « temps de latence », peut être imagé avec une balle de ping-
pong. Lorsque vous cliquez sur le bouton Actualiser de votre navigateur/Lancer votre balle,
la requête/la balle va être envoyée au Serveur/Joueur Adverse, qui va vous répondre en
vous chargeant le site/renvoyant la balle. Pour une expérience utilisateur optimale Internet,
le ping doit être inférieur à 100ms. Ainsi avec une connexion satellitaire en orbite moyenne il
est possible de bénéficier d’un solide accès à Internet.

– l’orbite haute, plus éloignée que l’orbite géostationnaire, et surtout utilisé par la Russie
pour une partie de ses satellites de télécoms.

Type de satellites
Mais qu’est-ce qu’un satellite, tout d’abord ?

Il y a deux catégories de satellites :

– Les satellites naturels, qui existent depuis des milliards d’années (à vrai dire, il est
impossible pour l’instant de dater l’apparition du premier satellite naturel) ;

– Les satellites artificiels, fabriqués par l’Homme, ont quant à eux fait leur apparition en
1957 avec Spoutnik 1 (voir la rubrique consacrée à la Guerre Froide et aux Satellites
militaires)

Nous allons nous intéresser tout particulièrement aux satellites artificiels.

Un satellite artificiel est donc un objet, de toute taille, et de tout usage, conçu par l’Homme,
et qui tourne autour d’un astre : cela peut être autour de la Terre, comme de la Lune, mais
aussi de Mars ou de Saturne.

Un satellite artificiel est composé d'une charge utile, définie spécifiquement pour la mission
qu'il

doit remplir, et d'une plate-forme souvent standardisée assurant les fonctions de support
comme la

fourniture d'énergie, la propulsion, le contrôle thermique, le maintien de l'orientation et les


communications.

Le satellite est suivi par un centre de contrôle au sol, qui envoie des instructions et recueille
les

données collectées grâce à un réseau de stations terrestres. Pour remplir sa mission le


satellite doit

se maintenir sur une orbite de référence en orientant ses instruments de manière précise :
des

interventions sont nécessaires à intervalles réguliers pour corriger les perturbations


naturelles de

l'orbite générées, dans le cas d'un satellite terrestre, par les irrégularités du champ de
gravité,

l'influence du Soleil et de la Lune ainsi que la traînée créée par l'atmosphère qui subsiste en
orbite

basse.

Un syste`me

de communication par satellite est compose´ d’un ensemble de stations terrestres d’e
´mission-re´ ception qui communiquent avec un

ou plusieurs satellites place´ s en rotation autour de la Terre, d’un

dispositif de te´le´me´ trie et de recherche (Tracking) et d’un centre

de gestion du re´ seau (figure 1). Les stations terriennes sont relie´ es

aux divers re´ seaux terrestres nationaux et internationaux qui leur

sont les plus proches.


U

n satellite est essentiellement un syste`me de communication autonome

capable de recevoir des signaux de la Terre et de retransmettre ces

signaux a` l’aide d’un re´ cepteur inte´ gre´ et d’un e´metteur de signaux radio,

ensemble appele´ « transpondeur ». Les satellites ont pour vocation de constituer des
liaisons longues, la` ou` l’investissement en caˆ bles s’ave´ rerait difficile

Un satellite de communication est e´ quipe´ d’antennes et

d’amplificateurs (ou transpondeurs) qui rec¸oivent et retransmettent les signaux, d’un


syste`me d’alimentation (§ 1.8) et d’un syste`me de propulsion. Ce dernier permet de placer
le satellite sur

la bonne position orbitale et d’apporter des corrections e´ ventuelles. Un satellite en orbite


ge´ ostationnaire peut de´ vier chaque

anne´ e jusqu’a` un degre´ du nord au sud ou d’est en ouest de son

emplacement en raison de l’attraction gravitationnelle de la Lune

et du Soleil. Des propulseurs permettent d’ajuster la position

Une liaison satellite typique se compose d’une transmission d’un

signal depuis une station terrienne vers un satellite (liaison montante). Le satellite rec¸oit et
amplifie le signal et le retransmet
ensuite vers la Terre (liaison descendante), ou` il est rec¸u et amplifie´

a` nouveau par les stations terriennes et les terminaux

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