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E. A. D.

Ecole Africaine de Développement

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Pointe-Noire - République du Congo

Exposé sur la réception satellite

Rédigé par: POATY MAKOSSO sywa, étudiant en (RT2)


Formateur: Mr MALONGA DIDIER, Ingénieur en chef des télécoms
Tel: 06-664-11-13

1-/ HISTORIQUE :

La 1ère mention d’un satellite artificiel figure dans la nouvelle, the Brick Moon de Edward Everett Hale
(1869). Jule Verne évoque également cette idée dans les 500 millions de la Bégum (1879).
En 1903, Constantin Tsiolkovski (1857-1935) publie <<Exploration de l’espace au moyen d’engins à
réaction >> qui constitue le 1er ouvrage scientifique sur l’utilisation de fusée pour le lancement des
engins spatiaux. Dans cet ouvrage il indique la vitesse minimale que doit atteindre un objet pour
qu’il se déplace en orbite au tour de la terre (8km/s) et préconise l’utilisation d’une fusée à plusieurs
étages des moteurs à propergols liquides.

En 1928, le Slovène Herman Potocki (1982-1929) dans son unique ouvrage « Das Problem des
Befahrung des Weltraums (« la problématique du vol spatial ») décrit les moyens à mettre en œuvre
pour permettre à l’homme de s’établir de manière permanente dans l’espace.

En 1945, l’écrivain de science-fiction Arthur C. Clarke (1917-2008) d’écrit en détail l’utilisation de


satellites de télécom pour la communication de masse. Clarke passe en mettre les contraintes
logistiques d’un lancement de satellite, les orbites possibles ainsi que d’autres aspects permettant la
création d’un réseau de satellite couvrant le globe en mettant en avant les avantages de disposer
d’un système de télécom planétaire. Il suggère également l’utilisation de 3 satellites en orbite
géostationnaires, nombre suffisant pour couvrir l’ensemble des planètes.

2- / INTRODUCTION :

Dans le monde actuel, celui des nouvelles technologies de l’information et de la communication, les
techniques de diffusion d’informations destinées au grand public a largement conquis aussi notre
environnement professionnel que familiale. Ces techniques dites de radiodiffusion sont multiples.
Cependant, notre sujet d’étude porte sur la diffusion satellitaire ; particulièrement sur CANALSAT.
Nous nous intéressons à l’architecture fonctionnelle du dispositif mise en place afin d’effectuer la
diffusion des programmes télévisés via satellite. Pour ce faire, notre étude s’est vu être subdivisé en
trois étapes réparties en deux parties ; la première partie intitulée « De la production au satellite »
présent l’émission des bouquets Canalsat et comprend les deux premières étapes de notre étude ; à
savoir la présentation du dispositif d’émission, et la présentation du relais ou satellites. La seconde
partie consacrée à la présentation du dispositif de réception est intitulée « Du satellite au Moniteur »
et par conséquent, présente la réception des bouquets Canalsat.

 ARCHITECHTURE :

Afin de diffuser des programmes télévisés à l’échelle planétaire, CANALSAT utilise des satellites
géostationnaires ; c’est-à-dire se déplaçant à une vitesse équivalente à la vitesse de rotation de la
terre autour d’elle-même, soit à une période T=24h théorique. Cette diffusion est effectuée suivant
une architecture.

 FABRICATION D’UN SATELLITE :

La construction d’un satellite débute par l’assemblage du module de service qui comprend les
réservoirs d’ergols, les panneaux solaires, le système de propulsion (tuyauterie, moteurs) et
l’électronique qui va avec. La charge utile est assemblée indépendamment du module de service.

 SATELLITE ARTIFICIEL :
1. Définition et explication :
Un satellite artificiel est un objet fabriqué par l’homme et envoyé dans l’espace à l’aide d’un lanceur
et gravitant autour d’une planète ou un satellite naturel comme la lune.

La vitesse imprimée par la fusée au satellite lui permet de se maintenir pratiquement indéfiniment
dans l’espace en décrivant une ORBITE autour du corps céleste. Celle-ci définie en fonction de la
mission du satellite peut prendre des différentes formes :

 Héliosynchrone
 Géostationnaire
 Elliptique
 Circulaire

Et situer à des altitudes plus ou moins élevées classifiées en ORBITE BASSE, MOYENNE ou HAUTE.

Le 1er satellite artificiel SPOUTNKI lancé par l’URSS en 1957. Depuis cette époque plus de 5500
satellites artificiels ont été placé en Orbite (2007). Les satellites jouent désormais un rôle important à
la fois sur les plans économiques (Télécommunication, Positionnement, Prévision, Météorologique),
militaire (renseignement) scientifique (Observation Astronomique, Microgravité, Observation de la
terre, Océanographique). ils sont, en particulier, devenus des instruments incontournables pour
notre compréhension de changements climatiques et le fonctionnement de la société de
l’information.

 Un satellite artificiel est composé de :

D’une charge utile, définie spécifiquement pour la mission qu’il doit remplir et d’une plateforme
souvent standardisée assurant les fonctions de support comme la fourniture d’énergie, la propulsion,
le contrôle thermique, le maintien de l’orientation et les communications :

Le satellite est suivi par un centre de contrôle au sol qui envoie des instructions et recueille les
données collectées grâce à un réseau de station terrestre.
La construction de satellite a donné naissance à une industrie très spécialisée, mais les instruments
les plus complexes sont encore souvent réalisés. La conception d’un satellite difficilement
reproductible lorsqu’il ne s’agit pas d’un satellite de télécom. Est un processus qui peut prendre de
dizaine d’années dans le cas d’un satellite scientifique. Les couts de fabrication qui peuvent monter à
une certaines de million d’euro et ceux du lancement (de l’ordre de 10.000 à 20.000 $ /kg) limitent
aujourd’hui le développement de cette activité qui, hors mis le secteur de télécommunications très
rentable pour les opérateurs, est subventionnée pour l’essentiel par le budget des publics.

 DIFFERENTS TYPES D’ORBITES :

Les orbites des satellites terrestres peuvent avoir des nombreuses formes et orientation :

Certaines sont circulaire ou au contraire en forme d’ellipse très allongées. Elles peuvent se situer à
basse altitudes juste au-dessus de l’atmosphère terrestre (250 km) ou dépasser 30.000 km. L’orbite
d’un satellite artificiel est choisie pour prendre au mieux aux besoins de la mission. La plupart des
satellites utilisent un des 4 types d’orbites suivant :

 L’orbite géostationnaire (ou de Clarke) est une orbite circulaire située sur le plan de
l’équateur à une altitude de 35786 km du sol (le rayon de l’orbite est donc de 42164 km). A
cette altitude, la période de révolution du satellite correspond exactement à la période de
rotation de la terre, soit 23h56 et 4s. vu de la terre, un satellite géostationnaire semble être
immobile dans le ciel. C’est l’orbite parfaite pour les satellites de télécom et pour certains
satellites d’observation (météo) qui doivent couvrir une zone.
 L’orbite polaire est une orbite circulaire basse (par conversion entre 300 et 1000 km
d’altitude) dont l’inclinaison, proche de 90°, le fait passé au-dessus ou auprès des. Un
satellite situé sur une orbite polaire passe régulièrement au-dessus de tous les points de la
surface grâce à la rotation de la terre.
 L’orbite basse se situe juste au-dessus de l’atmosphère terrestre à une altitude où la trainée
ne freine pas trop la vitesse du satellite (par convention l’orbite basse se situe à une altitude
inférieure à 2000 km). Une fusée a besoin de moins puissance pour placer un satellite sur ce
type d’orbite. Elle est utilisée par les satellites scientifiques qui explorent l’espace lointain.
Les télescopes Hubble par exemple se situe sur une orbite de 610 km. On trouve également
sur ce type d’orbite les satellites de radioamateur et les constellations de téléphonie mobile
ou de télédétection terrestre telle que l’Antrain ;
 L’orbite moyenne : culmine généralement à une altitude de 20.000 km avec une période de
12h. l’orbite située en dehors de l’atmosphère terrestre est très stable. Les signaux envoyés
par le satellite peuvent être reçus sur une grande partie de la surface du globe terrestre.
C’est l’altitude retenue les satellites de navigation comme le système GPS. Un peu plus bas,
à 8603 km, est prévue la constellation de satellite 036 pour la distribution d’internet.

 DOMAINE D’UTILISATION :

Les satellites sont divisés en deux catégories :

 Les satellites d’application, les plus nombreux sont mise en œuvre pour prendre en
charge les télécom sur des vastes territoires et observer la terre (observation
géostationnaire). Leur service ne devra pas s’interrompre, ils nécessitent des
redondances en orbite et des remplacements par des nouvelles générations.
 Les satellites scientifiques ont un éventail très vaste de mission allant de l’étude de
l’espace lointain grâce a des télescopes spatiaux jusqu’à l’étude du milieu spatial.
 LES ATOUTS DU SATELLITE :
Une grande partie du spectre électromagnétique est filtrée par l’atmosphère terrestre et ne
parvient pas jusqu’au sol, seuls des télescopes montés sur des satellites permettent d’étudier
les rayonnements gamma et croit riche en information cosmologiques mais sont
complètement absorbé par l’ionosphère. Une partie du rayonnement ultraviolet est
interceptée par l’ozone tandis que le rayonnement infrarouge est absorbé par la vapeur
d’eau et le gaz carbonique contenus dans l’atmosphère.

Dans le domaine des télécoms, un seul satellite peut assurer le relais entre des stations dispensée sur
un continent entier ou transmettre à partir de sa seul antenne des émissions télé ou radio à tous les
récepteurs individuels de plusieurs pays, il remplace une infrastructure terrestre lourde très couteuse
et qui est susceptible d’être rapidement frappée par l’obsolescence technique. L’échec financier de la
téléphonie par satellite, vaincus par le progrès du GSM, démontre que cet avantage n’est pas
toujours décisif.

 CONCLUSION :

Enfin un satellite est le meilleur moyen d’étudier les conditions régnant dans l’espace, flux de
particules, champs électrique et magnétiques.

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