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Ⅰ- GENERALITES SUR LES SATELITTES

1. Les satellites de télécommunication


Un satellite est une sorte de relais hertzien.
il ne s’intéresse pas seulement de la compréhension des données : ce n’est qu’un
simple miroir.
Son rôle est de régénérer le signal qu’il a reçu et de le retransmettre sous forme
amplifié à la station réceptrice. Il offre également une capacité de diffusion, c'est-à-
dire qu’il peut retransmettre les signaux captés depuis la terre vers plusieurs stations.
Il peut aussi récolter des informations venant de plusieurs stations différentes et de
les retransmettre vers une station particulière. De plus, il est possible d’établir des
liaisons directes entre satellites.
Un satellite de télécommunications est un satellite artificiel placé dans l'espace
( figure 2) pour des besoins de télécommunications. Selon le besoin, il circule sur
une orbite géostationnaire, une orbite terrestre basse d’où il relaie le signal émis par
des stations émettrices vers des stations réceptrices.

Figure 2 exemple d’un satellite en orbite


Un satellite placé sur une orbite géostationnaire semble fixe à un observateur à la
surface de la Terre. Il fait le tour de la Terre en 23 h 56 min, à vitesse constante, à la
verticale de l'équateur. Ce type d'orbite est très pratique pour les applications de
communication car les antennes au sol (VSAT), qui doivent impérativement être
pointées vers le satellite, peuvent fonctionner efficacement sans devoir être équipées
d'un système de poursuite des mouvements du satellite.
De nos jours, il est possible d'établir des liaisons directes entre satellites.
Ainsi, pour résumer on peut dire que les satellites sont des éléments spatiaux qui ont
pour rôle de produire ou relayer des données vers différents récepteurs terrestres.

L'avantage évident présenté par les solutions satellites est que les stations terrestres
ne dépendent plus des infrastructures terrestres existantes à travers le monde et
donc peuvent être mobiles.

2. La Gestion de la bande passante

Pour diffuser les données (numériques ou analogiques), les stations terriennes


accèdent aux satellites par l'intermédiaire de fréquences spécifiques.

En effet, l'acquisition d'un support de transmission satellite est en fait la location


d'une bande de fréquences qui sera consacrée et partagées par les différentes
stations de ce réseau satellite. Sans politique d'accès pour accéder au support, les
signaux transmis par une station se superposeraient les uns sur les autres signaux
provenant de stations différentes. Les signaux reçus seraient alors
incompréhensibles et impossibles à décoder ; cela entraînerait leur perte et il serait
nécessaire de les retransmettre.

De plus, il n'est pas envisageable d'allouer un canal pour chaque station ; ce


système serait beaucoup trop coûteux. La mise en place d'une politique d'accès aux
canaux satellites a donc été réalisée dans un premier temps, pour permettre à
plusieurs stations d'accéder à un même canal de transmission, et dans un deuxième
temps, pour avoir une exploitation maximale des transpondeurs du satellite tout en
garantissant qu'il y ait le moins de collisions possibles. (Il est à garder à l'esprit
qu'une solution satellite demande un fort investissement, ce médium doit donc être
optimisé au maximum). Ce partage de la bande passante est aussi soumis à
certaines prérogatives liées aux applications, aux particularités intrinsèques des
types des satellites et à leur nombre. Le cas le plus simple est celui du satellite
géostationnaire seul.

le partage de la bande est réalisé ici de façon unique et les calculs pour la répartition
des canaux ne tient pas en compte les baisses de puissances dues aux
déplacements du satellite par rapport aux stations.

une station utilisera toujours le même satellite et son antenne aura une position fixe.
A contrario lorsque l'on utilise plusieurs satellites ou lorsque ceux-ci sont mobiles il
faut intégrer les positions des stations par rapports aux différents satellites pour
attribuer les canaux de manière optimale.
1.3. Les contraintes des solutions satellite

L’orbite d’un satellite de par sa forme et son rayon définit la zone de couverture et la
portée du satellite. Plus le satellite est éloigne de la terre et plus sa couverture est
étendue. Bien qu’évident ce critère reste un élément majeur dans le choix et
l’élaboration d’une solution satellite. En effet plusieurs systèmes de satellites peuvent
couvrir la même superficie mais chacun se distinguera par un ensemble de
caractéristiques particulières. Parmi elles, la plus déterminante est le nombre de
satellites composant le système et la méthode utilisée pour les gérer.

En effet, la couverture d’un satellite géostationnaire peut être atteinte par une
constellation de satellites à plus basse altitude mais il faudra alors s’intéresser aux
moyens de rendre ce réseau homogène sur l’ensemble de la zone. Pour cela deux
solutions existent soit les satellites communiquent entre eux soit un relais terrestres
permet de les synchroniser.

Ce choix doit aussi tenir compte du nombres de stations terrestres, de leur


densité et des évolutions futures. Une société multinationale avec de gros
débit aura peut être plus intérêt a investir et privilégié une solution
géostationnaire pour une couverture vaste plutôt que de favoriser une zone du
monde avec d’autre solution.
On peut apprécié ici la grande étendue couverte par un seul satellite
géostationnaire : Couverture en bande C de PAS-1R Parmis

Les orbites

Les satellites utilisent la force gravitationnelle de notre planète afin de se maintenir à


une position et à une distance déterminées de la terre. Il est ainsi possible définir à
tout moment quelles sont les caractéristiques du satellite pour établir des
transmissions. Nous allons voir dans cette partie quelles sont les types d’orbites
utilisées et comment celles ci fixent certaines limites ou contraintes dans les
transmissions ou les équipements.

- L’orbite géostationnaire
L’orbite géostationnaire est sans aucun doute l’orbite la plus répandue aujourd’hui,
car le satellite se déplace en même temps que la terre ; il fait donc le tour de la terre
en 24h (durée qui correspond au temps de rotation de la terre) et paraît donc
immobile dans le ciel. Dans cette orbite, le satellite est placé à 35 786 Km d’altitude
et peut couvrir une large calotte d’une superficie qui peut atteindre un hémisphère.

L’avantage que ces satellites ont, c’est que l’on peut utiliser des antennes fixes au
sol. Ils présentent cependant l’inconvénient d’être situés bas sur l’horizon lorsqu’ils
couvrent des zones éloignées se rapprochant des pôles : les signaux à transmettre
parcourant une plus grande distance, subissent des atténuations plus importantes, et
mettent plus de temps à arriver sur terre (un quart de seconde en plus).

Figure d’une Orbite géostationnaire

- Orbite circulaire polaire

Comme leur nom l’indique, ces satellites passent au-dessus des deux pôles, et
peuvent au bout d’un certain temps couvrir toute la surface du globe. Leur

Domaine d’application se situe surtout dans l’observation ou la communication


différée.

Le satellite d’observation français Spot, situé à 800 km d’altitude, permet de couvrir


toute la surface du globe en 21 jours.
Figure d’une Orbite circulaire polaire

- Orbite circulaire inclinée

Ce type de satellite ne permet pas de couvrir en totalité toute la surface du globe,


puisque la plus haute latitude desservie correspond à l’inclinaison du plan orbital.

Le projet GlobalStar, réunissant les entreprises France Télécom, Alcatel, Qualcomm


et Laural, a lancé 48 satellites en orbite circulaire inclinée à 50° par rapport à
l’équateur, dans le but d’assurer des communications mobiles (à l’usage de
personnes en déplacement) depuis l’essentiel de la surface terrestre. La puissance
des antennes omnidirectionnelles des mobiles étant limitée (de l’ordre de 1 W), il faut
donc jouer sur la capacité des antennes des satellites. Comme plus un satellite est
éloigné de la Terre, plus grande doit être son antenne, les satellites du projet
GlobalStar ont donc été placés sur des orbites basses.

- Orbites elliptiques

Ces satellites en orbite elliptique ont une vitesse très variable en fonction de l’endroit
où ils se placent sur l’ellipse. Ils n’occupent donc pas une position fixe par rapport à
la terre, ce qui suppose d’utiliser des antennes terrestres mobiles pour suivre ces
satellites, contrairement aux satellites géostationnaires. Par contre, ils possèdent
l’avantage de pouvoir desservir plus aisément des zones éloignées de l’équateur
sous un angle assez élevé, ce qui implique que les signaux à transmettre traversent
une couche atmosphérique plus étroite.
Ce type de satellite est utilisé depuis 1967 par le système Molnya qui assure des
télécommunications pour la Sibérie. Son orbite est inclinée de 63° par rapport au
plan équatorial, de telle sorte que sa partie lente, correspondant aux deux tiers de sa
période de 12 heures, se situe au quasi vertical du territoire sibérien : durant cette
partie lente, les signaux parcourent ainsi une distance plus petite que celle relative à
un satellite proche de la ligne d’horizon. Grâce à ce système, la Sibérie reçoit une
couverture permanente au moyen de trois satellites correctement synchronisés.

Figure d’une Orbite elliptique

4 les différentes bandes de fréquences

Pour éviter un chaos total dans le ciel, une réglementation internationale spécifique
et stricte a été mise en place par l’Union Internationale des Télécommunications
(UIT-T) concernant la répartition des fréquences ; elle fait partie intégrante du
règlement international des radiocommunications. Cette réglementation définit
notamment la position orbitale des satellites et les bandes de fréquences qu’ils
doivent utiliser et respecter. Plusieurs types de services de communications par
satellites sont définis dans la réglementation : le service fixe par satellite (SFS), le
service mobile par satellite (SMS), qui comporte un service mobile terrestre et un
service mobile maritime, le service de radiodiffusion par satellite (SRS).

Les réseaux VSAT offrent un réseau capable de soutenir une connexion Internet


stable, un réseau local et sécurisé, des communications Voice IP, de la vidéo et
de l’échange de données pour des réseaux de communication privés et publics. Ces
systèmes opèrent en bande C, bande Ku et bande Ka.

La première bande qui a été utilisé par les satellites commerciaux pour les services
fixe par satellite, fut la bande C. Elle est aujourd’hui fortement encombrée. Cette
bande est divisée en deux sous bandes :
- la plus basse, pour les flux descendants (satellite/terre)
- la plus haute, pour les flux montants (terre/satellite).
Dans le cas d’une communication full duplex, il est nécessaire de disposer de
deux canaux par connexion dans chaque plage de fréquences.
Cette bande est surtout utilisée par les opérateurs pour leurs liaisons
intercontinentales.

La bande C

Il  est la partie du spectre électromagnétique définie par les fréquences :

 De 3,4 à 4,2 GHz en réception et de 5,725 et 7,075 GHz en émission attribué au


service de Radiodiffusion par Satellite (Broadcasting) particulièrement utilisée sur
les zones tropicales et faiblement sur les autres zones.
 De 4 à 8 GHz pour des usages comme les radars météorologiques.
La puissance d'émission, qui lui est généralement associée, est relativement faible,
en comparaison avec la bande Ku par exemple. Elle nécessite donc des paraboles
de grande taille pour sa réception (de 2,5 à 3 mètres de diamètre). Cependant la
bande C est moins sensible à la pluie que la bande Ku.

La bande Ku (Kurz-unten) est la partie du spectre électromagnétique définie par


la bande de fréquences micro-ondes de 12 gigahertz (GHz) à 18 GHz. La bande Ku
est la plus employée de toutes les bandes de fréquences pour la télévision par
satellite.
Elle est attribuée au service de radiodiffusion par satellite (services de télévision, de
radio et données informatiques). Cette bande est la plus répandue en Europe, du fait
de la petite taille des paraboles nécessaires à sa réception.
De nombreux démodulateurs, ainsi que les têtes universelles, intègrent cette bande
de fréquence.
Satellites émettant en bande Ku :

 Eutelsat 12 West A,
 Eutelsat 5 West A,
 Eurobird 1…….

La bande Ku, plus récemment utilisée, donc pas encore encombrée, est surtout
utilisée pour les service fixe par satellite et exclusivement pour les service de
radiodiffusion par satellite dans les bandes 12/11 GHz. Le désavantage de cette
bande est qu’elle est très sensible aux orages ;
Par contre cette bande, est peu sensible aux parasites urbains et est donc
préconisée pour l’utilisation des VSAT.
La bande Ka (Kurz-above) correspond à une bande de fréquences comprise entre
la bande K et la bande Q, soit entre 26,5 et 40 GHz. Elle est utilisée notamment pour
l’Internet par satellite. Pour les télécommunications spatiales, elle s’étend en
émission de 27,5 à 31 GHz et en réception, de 17,3 à 21,2 GHz.
Les paraboles nécessaires pour recevoir les signaux sont encore plus petites que
celles utilisées pour la bande Ku (certaines antennes Ka mesurent 20 cm de
diamètre).
La bande Ka se situe à des fréquences plus élevées que la bande Ku, cette dernière
étant principalement utilisée pour les systèmes de diffusion télévision par satellite et
pour les VSAT, des systèmes de communication bidirectionnels utilisés pour des
applications professionnelles. Les faisceaux générés en bande Ka sont beaucoup
plus directifs que dans des bandes de fréquence inférieure : l’énergie est mieux
concentrée et le spectre peut être réutilisé (sur une zone séparée
géographiquement) de façon intensive. D’autre part, on dispose de plus de
fréquences en bande Ka qu’en bande Ku. Ainsi, la bande Ka permet de multiplier la
capacité offerte, et donc de proposer des services à des prix inférieurs à ceux de la
bande Ku. Grâce à ces deux avantages, la bande Ka a été proposée pour les
satellites à haut débit, offrant des services d’Internet par satellite à des prix
comparables à ceux de l’ADSL, et à destination des zones de territoire mal
desservies par les infrastructures terrestres (zones blanches ou grises).
Les signaux transmis dans cette bande sont plus sensibles à l’atténuation
atmosphérique, ce qui la rend moins adaptée pour la diffusion télévisuelle dans les
régions à taux élevés de précipitations (en mm de pluie par heure). Toutefois, des
standards comme le DVB-S2, qui adopte à la fois un codage adaptatif et
une constellation adaptative, permettent de modifier la forme d'onde en la faisant
évoluer en fonction des conditions de propagation.
La bande L est principalement destinée aux satellites en orbite basse. Les bandes
de fréquences de la bande L ont été définies par la conférence mondiale (CAMR) de
1992 pour le service mobile par satellite.

La bande X est réservée aux applications militaires.


La bande X est une plage de fréquences d'onde radio dite 'SHF' (Supra-haute
fréquence) située aux alentours de 10 gigahertz, utilisée pour les radars,
les télécommunications et la radio.
Elle est attribuée en France principalement à l'armée, mais on la retrouve également
dans certains radars météorologiques, où la forte atténuation par
les précipitations ne permet de l'utiliser que sur de courtes portées.
Elle est également utilisée dans le domaine spatial, où sa très longue portée dans
l'espace est notamment exploitée par la sonde américaine New Horizons.
Fréquence VSAT

Bandes de
Gamme de Puissance Effet
fréquence Encombrement
fréquence transmise pluie
micro-ondes

Bande C 3 à 7 GHz Large Basse Minimum

Bande Ku 12 à 18 GHz Moyen Moyenne Modéré

Sévère
Bande Ka 26 à 40 GHz Petit Haute
Figure 4 de bande de Fréquence VSAT

L band 1 to 2 GHz
S band 2 to 4 GHz
C band 4 to 8 GHz
X band 8 to 12 GHz
Ku band 12 to 18 GHz
K band 18 to 26.5 GHz
Ka band 26.5 to 40 GHz
Q band 30 to 50 GHz
U band 40 to 60 GHz
V band 50 to 75 GHz
E band 60 to 90 GHz
W band 75 to 110 GHz
F band 90 to 140 GHz
D band 110 to 170 GHz
AUTRES BANDES DE FREQUENCES
LES SIGNAUX DE BANDE DE BASE

Les réseaux VSAT sont composés de stations terriennes à faible coût pour
une utilisation dans une grande variété d'applications de télécommunications.
Les systèmes VSAT point à multipoint sont dans les deux sens installations de
communication visant à atteindre l'interactivité sur le satellite
Interconnexion avec différents réseaux terrestres est également une
caractéristique.
Internet a repris le rôle de la structure commune pour intégrer les
communications de données pour la majorité des applications en technologie de
l'information (TI).
Cela a rationalisé le domaine au point d'un protocole unique et standard
d'interface fournissent la quasi-totalité de ce qu'une organisation a
besoin.
 La même approche fonctionne aussi bien pour les particuliers et les petits
bureaux / bureaux à domicile (SOHO) environnement.

Les communications par satellite se sont adapté à ce nouveau monde.

Curieusement, il n'a pas été jusqu'au début des années 1980 que les systèmes par
satellite ont trouvé une place directe dans ce domaine en pleine expansion

Le principe fondamental du VSAT, c'est qu'il est une station terrestre


bidirectionnelle qui fournit des données intégrées, de la voix et la vidéo dans un
package qui justifie souvent les coûts par rapport aux alternatives terrestres.
 Les trois architectures classiques pour les réseaux IT sont:
Basé sur l'hôte de traitement (utilisation centralisée de grande envergure
comme les ordinateurs mainframes),
Peer-to-peer (employant habituellement des miniordinateurs ou de serveurs
de grande taille qui sont déployées à des endroits différents pour répondre aux
exigences locales), et
Client / Serveur réseaux (qui lient les ordinateurs personnels, serveurs et
périphériques en utilisant LAN et WAN).

Les réseaux VSAT désormais répondent aux besoins des petites entreprises et les
particuliers dans tous ces domaines
5- Techniques de communication numérique

Protocoles supportés par les réseaux VSAT

 Un résumé des protocoles d'usage général et de leur soutien sur les réseaux
VSAT typique est fourni dans le tableau 8.2.
 Lorsque la première fois dans les années 1980, les VSAT joué fortement sur le
traditionnel protocole IBM propriétaires, Systems Network Architecture (SNA), qui
a suivi la même approche centralisée comme le réseau en étoile VSAT.
 Alors qu'il était encore en existence dans certains environnements existants, il a
été remplacé par le plus ouvert Internet Protocol Suite (TCP / IP).
 TCP / IP a ses défauts, qui sont traitées par les organismes de normalisation et
de grands fournisseurs comme Cisco.
Utilisation de TCP / IP dans un réseau privé est très simple et est bien dans les
moyens de toute organisation ou individu.

Cependant, la complexité vient quand une organisation souhaite s'interconnecter


avec le réseau mondial Internet et avec d'autres organisations.
Cela est dû à la nature peu complexe des protocoles de routage comme le Border
Gateway Protocol (BGP) et un nouveau programme appelé Multi Protocol Label
Switching (MPLS).
Frame Relay a été populaire dans les réseaux WAN pour plus d'une décennie, grâce
à sa simplicité de l'interface au niveau du routeur et de disponibilité dans (et entre)
les principaux pays.
Il est capable de quasi-temps réel et peut soutenir le transfert des services vocaux.
Grâce à l'accès des vitesses généralement disponible à 2 Mbps ou moins. La
fourniture par satellite du Frame Relay a été limité à point à point de circuits que le
protocole n'est pas directement pris en charge dans les VSAT actuellement sur le
marché.
La meilleure approche serait d'utiliser TCP / IP à la place du relais de trame lors
liaisons VSAT sont interfacés au niveau du routeur.
Les données modernes de communication théorie et la pratique est littéralement
construite sur le concept de protocole de superposition, où l'exigence de
transmission la plus fondamentale est à la base et des caractéristiques plus
complexes et sophistiqués sont ajoutés les uns sur les unes des autres.
Bien que ce concept est abstrait, il est important de comprendre comment les
données dans un réseau est assemblé, traitées et transférées de manière fiable
entre l'expéditeur et le récepteur.
Il a évolué au fil des décennies de développement des télécommunications, en
commençant par le réseau radiotéléphonique voix la plus simple, grâce à des
réseaux nationaux qui soutiennent la défense aérienne, appliquée dans les
entreprises à grande échelle du traitement des données, et a évolué dans la
structure généralisée de l'Internet.
Le concept superposition est incarnée dans l'interconnexion de systèmes ouverts
(OSI) modèle de la figure 8.1 et contenues dans les normes pertinentes de
l'Organisation internationale de normalisation (ISO) et le Secteur de l'UIT-
télécommunications (UITT).

Ⅱ présentation de la technologie vsat


Avant de commencer la présentation de ce système, le VSAT n'est pas une
technologie normalisée mais plutôt un concept.

En effet, chaque constructeur a sa propre manière d'implémenter le système VSAT.


Même si tous les systèmes fonctionnent sur le même principe, la plupart des détails
techniques et des définitions de protocoles utilisés sont bien gardés par chaque
constructeur.

Le VSAT (Very Small Aperture Terminal) est une station terrienne émettrice-
réceptrice de communication par satellite. C’est un système de télécommunication
utilisant de petites stations terriennes composées de 1,2 à 2,4 m de diamètre pointée
sur le satellite. Il permet d’assurer les communications d’entreprises et de particuliers
pour les besoins de communications téléphoniques ou d’Internet ou pour
désenclaver les régions du pays où l’accès aux services réseaux et
télécommunications est limité.

1. Organisation d’un reseau vsat

Le réseau VSAT est composé généralement d'une station centrale appelée HUB et
de plusieurs autres antennes situées en périphérie gérées par la station centrale.

1.1 La station centrale ou HUB

Le HUB assure la gestion dynamique des ressources de satellite, en jouant le rôle de


répartiteur dans l'espace et dans le temps.

Il permet aussi de configurer le réseau et de contrôler à distance les activités et les


performances de chaque station périphérique.

Dans le cas de l'inter connectivité des réseaux locaux d'entreprises et de l'accès à


l'Internet par exemple, le HUB réalise les fonctions de routage et de conversion des
protocoles de communication des réseaux.

NB : Dans le souci de fournir une grande fiabilité au HUB, les équipements
fonctionnent sur un principe de redondance.

2. Les groupes d'équipement au sein du HUB

On distingue principalement trois groupes d'équipement au sein du HUB qui sont :

· Les équipements RFT (Radio Frequency Transceiver) :

Les équipements RFT assurent les fonctions de conversion, d'amplification, de


réception et d'émission des différents signaux radio fréquences, échangés entre le
HUB et les stations VSAT.

Ils renferment ainsi d'une part une antenne de station terrienne standard et d'autre
part les amplificateurs de puissance ou HPAS (High Power Amplifier), les amplis à
faible bruit ou LNA (Low Noise Amplifier), les convertisseurs élévateurs de
fréquence, ou U/C (Up Converter) et les convertisseurs abaisseurs de fréquence D/C
(Down Converter).

· Les Modems (Modulateur, démodulateur)

Ils servent à moduler les signaux bande de base suivant des techniques comme la
modulation par déplacement de phase à deux et huit états (8 : PSK) ou la modulation
différentielle à déplacement de phase (DPSK).

· Les équipements Bande de Base


Ces équipements sont répartis de façon modulaire ; on distingue :

L'Unité d'interface voies satellite

Gérée par le Hub Satellite Processor (HSP), cette unité assure la fonction de gestion
des canaux satellite en temps réel.

 L'Unité d'interface des protocoles

Elle est pilotée par le Hub Protocole Processor (HPP) et gère l'ensemble des
protocoles mises en oeuvre dans le réseau VSAT ; notamment les protocoles
d'accès aux différents canaux satellites, celui de gestion du réseau et enfin, ceux
d'échange de données entre les terminaux et les usagers.

 L'Unité d'interface de données usagers

Elle est contrôlée par le HVP (Hub Voice Processor) et assure la connexion des
terminaux usagers de type PABX, FAX et PC au réseau VSAT.

3. Le principe de fonctionnement

1. la station vsat périphérique

Les éléments essentiels d'un VSAT sont : l'antenne, l'unité extérieure ODU (Out Door
Unit), l'unité intérieure IDU (In Door Unit). L'ODU et l'IDU sont reliés par le câble IFL.

· L'antenne

Il s'agit d'antenne à diamètre plus réduit que des antennes du HUB. Leur conception
est en fonction de la fréquence.

Dans la bande C les diamètres des antennes varient de 1,8m à 24m et de 1,2m à
24m dans la bande Ku.

Les amplis de puissance fournissent des puissances relativement faible (2-10 watts
en bande C et de 1-3 watts en bande Ku).
Image d’une antenne vsat

· L'ODU (Out Door Unit)

Il s'agit de l'unité extérieure ; elle est formée des couples LNA-SSPA et U/C-D/C. Il a
alors pour rôle d'amplifier et de convertir les signaux RF aussi bien en liaison
montante qu'en liaison descendante.

Etant donné que les longs guides d'ondes occasionnent d'énormes pertes, on
préfère rapprocher les équipements RF à l'antenne pour minimiser les pertes. C'est
pour cette raison que le LNA, le SSPA, le U/C, le D/C sont placés le plus près de
l'antenne.

L’antenne est composée d’un réflecteur, d’un FeedHorn et d’un Terminal Radio
Fréquence(RTF) le tout posé sur un support. Le feedhorn est monté sur l’armature
de l’antenne à son point focal par des bras.

Il dirige la puissance transmise vers la parabole ou en reçoit de la puissance. Il est


composé d’une rangée de composants micro-onde passives. La largeur d’une
antenne détermine sa capacité d’amplifier la force du signal. Le RTF est monté sur
l’antenne et est interconnecté au feedhorn. Il est composé de plusieurs sous-
systèmes.

 Les LNA et les down converters pour l’amplification et la conversion du signal


dans le sens descendant. Les LNA sont conçus pour minimiser les bruits ajoutés au
signal pendant la conversion car l’importance du bruit à cette étape détermine la
performance de l’unité de conversion. En effet, l’importance du bruit ajouté est le
paramètre utilisé pour indiquer la performance d’une LNA.
 Les HPA(High Power Amplifier) et les Up Converter font aussi partie intégrante
du RFT et servent à la conversion du signal en montée et à son amplification avant la
transmission au feedhorn.

 Les Up ou Down Converter convertissent les fréquences intermédiaires (souvent


70MHz) en radio fréquence et vice-versa. Par exemple pour la bande C étendue le
Down Converter reçoit le signal entre 4500 et 4800 GHz et le Up Converter le
convertit entre 6725 à 7025 GHz. La puissance du HPA est estimée pour le VSAT
entre 1 et 40 Watts

· L'IDU (In Door Unit)

Il renferme les modems et l'interface bande de base. Cette interface, grâce à des
ponts, permet aux terminaux usagers de se connecter sur le réseau VSAT. Ces
terminaux peuvent être : le téléphone, le fax, le télex, le PC et le RLE.

Les modems délivrent à leur sortie les fréquences intermédiaires (FI) en bande C (70
ou 140 MHz) et en bande L (950-2150MHz).

Les équipements bande de base fournissent aux modems les signaux BDB issus des
voies de communication des usagers.

Il est reliée à l’ODU par un simple câble (distance maximale d’éloignement : environ 60cm).
Le rôle de l’IDU est de transformer le signal reçu à partir de l’antenne parabolique afin qu’il
soit exploitable par un ordinateur. De même le terminal numérique va traduire le signal en
provenance de l’ordinateur pour qu’il puisse être relayé par l’antenne parabolique jusqu’au
satellite.
Figure 5 fonctionnel d'un VSAT(IDU VS ODU)

III. le systeme de gestion du reseau vsat

Souvent appelé NMCC, le système de gestion et de contrôle d'un réseau VSAT


permet une gestion centralisée en temps des ressources du réseau. Il est très
souvent relié à la station centrale. Son rôle se résume aux deux fonctions suivantes :

- la fonction de gestion ;
- la fonction de superfusion de contrôle
1- la fonction de gestion

Elle met en oeuvre les différentes tâches de gestion du réseau notamment la


configuration, la facturation, la sécurité et la gestion des données statistiques.

· La gestion de la configuration

Elle permet d'ajouter ou de supprimer des stations VSAT, des interfaces réseaux ou
des canaux satellites. Par elle, il est possible de mettre en service ou hors service un
composant du réseau et de mettre à jour les logiciels de gestion. Enfin, elle assure le
routage des données et la conversion des protocoles.

· La gestion des donnés et de facturation

Cette fonction est le siège de toutes les informations relatives à la facturation (durée
de connexion, temps de la communication et longueur du paquet de données).

· La gestion de la sécurité

La fonction de la sécurité préserve le réseau contre toute utilisation frauduleuse de


ses ressources par la mise hors service de tout équipement détecté dont l'utilisation
affecte le réseau.

· La gestion des données statistiques

Cette fonction permet de répartir les charges de trafic du réseau et de déterminer la


performance et le degré de chaque station périphérique.

2- la fonction de supervision de contrôle

Elle permet d'observer les paramètres et de collecter les données nécessaires pour
la production du rapport d'alarmes de signalisation et de commandes.

IV. TOPOLOGIES ET TECHNIQUE D’ACCES AU RESEAUX VSAT

1- Topologie des réseaux VSAT

Les topologies des réseaux VSAT ont été conçues pour répondre aux exigences de
certaines techniques de transmission (point à multipoint) comme la diffusion
(distribution d'informations d'un point vers plusieurs autres) et le point à point (notion
d'interactivité entre deux stations). Ainsi, trois types de topologie s'imposent aux
réseaux VSAT. Il s'agit de la topologie en étoile, de la topologie maillée et de la
topologie hybride.

· Topologie en étoile

Un réseau de données en étoile, TDM/TDMA fonctionne en utilisant un hub,


habituellement de 6 mètres ou plus de diamètre et de petites antennes VSAT (entre
75 centimètres et 2.4 mètres).
Tous les canaux sont partagés et les sites éloignées sont online, offrant des temps
de réponse rapides. Historiquement, les systèmes TDM/TDMA ont rivalisé avec le
X.25 terrestre ou le frame relay, mais comme les débits des VSAT ont augmenté à 2
Mbps ou plus et les taux de réception commencent à approcher les 100 Mbps pour le
DSL, les services MPLS sont devenus les concurrents principaux dans la plupart des
marchés.

Schéma d'un réseau VSAT étoilé


· Topologie maillée

les réseaux maillés qui utilisent la capacité sur demande assignée et l'accès multiple
(DAMA) ont une approche différente.

Le Station maître de contrôle agit simplement comme un contrôleur et un facilitateur


plutôt qu'un hub à travers lequel la circulation se fait comme dans un réseau étoile.
Cependant, ces connexions prennent un peu de temps à se mettre en place et donc,
les systèmes du type maillé/DAMA sont souvent comparés aux connections dial-up
terrestres.

Ici, deux VSAT quelconques pris dans le réseau sont interactifs. Cependant, lorsqu'il
existe un Hub, il joue normalement son rôle. Aussi, l'absence du Hub à gain élevé fait
que le délai de transmission est court par rapport à celui de la topologie en étoile. La
topologie maillée est donc appropriée pour la transmission de données qui ne
supporte pas les longs délais de transmission.

Schéma d'un réseau VSAT maillé


· Topologie hybride

Elle n'est rien d'autre que l'association des deux topologies précédemment énoncées
au sein d'un même réseau.

Ainsi, dans ce type de réseau, on distingue deux catégories d'usagers qui sont : les
usagers à faible trafic et les usagers à fort trafic dont les VSAT interagissent entre
eux en configuration maillée.

Schéma d'un réseau VSAT hybride

2. Les techniques d'accès au réseau VSAT

Dans le soucis d'optimiser l'utilisation des ressources du réseau (largeur de bande du


satellite, voies entrantes, voies sortantes...), un développement de techniques
d'allocation est nécessaire. C'est l'objet des différents protocoles d'accès mis en
oeuvre sur les réseaux VSAT. Ces protocoles sont de trois ordres :

· Les protocoles ou techniques d'accès aux satellites ;

· Les techniques de gestion du réseau VSAT ;

· Les techniques de transmission de données usagers.


1. les protocoles ou techniques d’accès aux satellites

Ces techniques décrivent la façon dont les VSAT se partagent la largeur de bande
du satellite.

· L'AMRF ou FDMA

Cette technique consiste à diviser la largeur de bande du récepteur en un certain


nombre de sous-bande. Chaque sous-bande est occupée par une porteuse
monovoie (SCPC) ou multivoie (MCPC).

Le niveau de puissance de l'ensemble des porteuses ne doit pas dépasser une


certaine valeur.

La configuration d'un réseau en mode AMRF est très simple dans la mesure où elle
ne requiert pas de système de synchronisation.

C’est le plus vieux et toujours l’une des méthodes les plus courantes pour
l’allocation de canal. Dans cette méthode, la largeur de bande disponible sur le
satellite est divisée en bande fréquence pour les differentes stations terrestres. Cela
veut dire que des bandes de fréquence sont nécéssaires pour assurer la séparation
entre les bandes. Aussi , la puissance des stations terrestres doit être
soigneusement controlée pour éviter que la bande de leur canal ne se répande
dans les bandes pour les autres canaux. Ici, tous les VSAT partagent les ressource
satellites sur le domaine de la fréquence seulement. Typiquement implementé sur
la topologie d’un satellite maillé ou simple hop, le FDMA a les variables suivante:

• PAMA (Pre-Assigned Multiple Access)

• DAMA (Demand Assigned Multiple Access)

• CDMA (Code Multiple Access)

· L'AMRT ou TDMA

Dans cette technique, la largeur de bande du satellite est partagée entre les stations
VSAT, selon un découpage temporel donné. En effet, lorsqu'une station émet un
paquet d'informations, elle occupe la totalité du récepteur pendant le temps qui lui est
attribué. Une fois ce temps écoulé, il cède le canal à une autre station prête à
transmettre.

· L'AMRC ou CDMA

La totalité de la bande passante du canal satellite est occupée par chaque station
quelque soit l'instant où se manifeste le besoin de transmettre des informations ou
paquets vers une autre station. Cela est possible grâce au principe d'étalement de
spectre qui consiste à étaler la puissance du signal au moyen d'un code à l'émission.
Lorsqu'il y a collision des paquets, les signaux étalés s'ajoutent linéairement. Le code
d'émission est unique et représente le numéro d'identité de chaque station.

Quand une station désire émettre vers une autre station, les deux stations se
synchronisent à l'aide de leur code et la relation entre les deux codes d'étalement
permet d'extraire l'information ou le signal utile et les autres signaux étalés sont
perçus comme un bruit.

· Avantages et inconvénients des différentes techniques

Techniques Avantages Inconvénients


AMRF - Configuration simple ; - Produits d'inter modulation ;

- Pas d'exigence de synchronisation du - Exigence d'opération de recul,


réseau. d'entrée et de sortie pour les
amplificateurs de puissance.
AMRT - Faibles puissance de transmission - Nécessite une architecture réseau
pour HPAS ; relativement complexe ;

- Pas de produits d'inter modulation - Exige un système de contrôle réseau


et une source de rythme commun.
- Efficacité d'utilisation des capacités
du réseau (> 95%) ;

- Fonctionne en mode porteuses. Multi-


AMRT possible pour l'amélioration du
réseau.
AMRC - Train continu donc pas de retard ; - Nombre total de transmission
simultanée ~80VSAT au lieu de 1000 ;
- Efficacité de transmission de données
élevées ; - Pas concevable pour les trafics à forte
densité.
- Facilité de la direction des signaux à
faible C/N

3. les techniques de gestion de réseau

Elles permettent la mise en œuvre de l'allocation des voies disponibles sur le réseau.

Elles résultent de l'association de deux techniques d'accès au satellite et d'un


contrôle de trafic installé sur le HUB.

c) Le MRT/AMRT

Cette technique consiste à rassembler les données sous forme de paquet, puis de
les étiqueter. Ensuite, après une période de latence, chaque paquet est retransmis.
Deux types de porteuses caractérisent cette technique d'accès. Ce sont la porteuse
sortante et la porteuse entrante.

La porteuse sortante (MCPC)

C'est la porteuse diffusée à toutes les stations périphériques (du Hub vers les VSAT)
en train continu (MRT).

En effet, elle est modulée par les trains d'informations binaires issus du multiplexage
des informations de la base de données usagers. Elle véhicule précisément des
données de trafic et de contrôle à un débit variant de 64 à 512Kbit/S.

Les ports d'accès du VSAT ne traitent que les données qui leur sont adressées.

MCPC VSAT

 La porteuse entrante (SCPC/TDMA)

Cette porteuse est émise des stations VSAT vers le Hub. Elle fonctionne en mode
mono ou multi porteuse pour accommoder l'extension du réseau. Les débits
d'informations binaires véhiculées vont de 9,6 à 128 Kbits/S selon les exigences du
trafic.

Compte tenu du nombre élevé de VAST qui la sollicite, son utilisation va engendrer
des conflits d'accès (protocoles) pour remédier à la concurrence qui règne entre les
porteuses.
MCPC VSAT

d) Les techniques de transmission de données usagers

Ces protocoles sont entre autres :

- L'aloha pur

Dans ce mode d'accès, il n'y a pas de temps de transmission prévu ou programmé


pour un VSAT. Tout VSAT ayant des informations à transmettre les transmet. Ainsi,
inévitablement il apparaît des brouillages radioélectriques. Les signaux déformés qui
en résultent véhiculent alors des informations contenant des erreurs. Nous parlons
dans cette situation de collision.

Grâce à la propriété de rétroaction dans le principe de la communication en mode


diffusion, chaque station parvient à détecter les collisions. Alors, elle temporise
pendant un intervalle de temps aléatoire puis réitère la transmission des mêmes
paquets.

- L'aloha à intervalles de temps

Ce protocole est encore appelé slotted Aloha. Son principe est le suivant : le temps
d'accès au satellite est découpé par tranche de même longueur. Pour mettre en
oeuvre ce découpage, le Hub émet périodiquement vers les stations de trafic un bip
qui marque le début de chaque tranche. Dès lors, une synchronisation de l'ensemble
des stations s'impose.

· Le mode Aloha à intervalles de temps avec réservation ou DA.TDMA


On pourrait définir ce mode comme étant le mode Slotted Aloha Amélioré. Ils sont
différents parce que le DA.TDMA change de fonctionnement selon que le paquet à
transmettre est long ou court.

En effet, lorsque le paquet à transmettre est court, la station VSAT fonctionne en


mode S.Aloha ; et dans le cas des paquets de données longues, le VSAT transmet
d'abord une tranche de données à laquelle st associée une demande de réservation
grâce au mode S.Aloha. Dans le cas où la transmission se déroule avec succès, le
processeur bande de base du Hub (HBP) rassemble les ressources nécessaires,
puis les alloue pendant une certaine durée à la station candidate et informe les
autres VSAT de s'abstenir de transmettre pendant ce temps. La transmission est
faite sans aucun risque de collision.

Cette technique améliore l'efficacité du réseau en optimisant l'utilisation des


porteuses et en minimisant les délais d'attente.

NB : Toutes ces solutions utilisent la technique d'accès AMRT. Chaque VSAT peut
accéder au réseau de façon permanente en mode AMRT.

e. le protocole d’usager

Les réseaux VSAT remplacent généralement des réseaux terrestres de données


déjà en place, et relient par satellite des serveurs à des terminaux de données. Les
réseaux terrestres ont un court temps d'attente et sont basés sur des circuits. Ils sont
donc différents au protocole du serveur de l'usager. Parmi les protocoles d'usagers
répandus, on peut citer le SNA/SDLC, le X25, le BISYNC, l'ASYNC ou le TCP/IP.

Les réseaux VSAT doivent rester transparents aux protocoles du serveur de l'usager
décrits plus haut. Cette transparence est obtenue en mettant localement fin au
protocole du client avant qu'il ne s'introduise dans la liaison satellitaire VSAT. Dès
lors, la liaison satellitaire transforme les données du client en protocole satellitaire
efficace qui assure une livraison adéquate avec un temps de propagation minimal.
LES AVANTAGE DU RESEAU VSAT

Les systèmes de communication du type VSAT offrent les avantages requis pour un
réseau idéal.

Ces avantages sont entre autres la reconfigurable, l'implémentation rapide,


l'extensibilité, le coût effectif, la transparence et l'indépendance aux réseaux de
communication traditionnels.

Les systèmes de communication du type VSAT doivent ces avantages à la


conception modulaire des équipements VSAT (déploiement rapide), l'adjonction
des nouveaux protocoles d'application (extensibilité, transparence,
reconfigurabilité), enfin à la rentabilité des VSAT.

Cependant, ce dernier aspect nécessite une étude financière orientée sur le rapport
gain/dépense.

Malgré tous les avantages de la technologie VSAT, elle reste toujours embryonnaire
au tchad ; rares sont les entreprises qui y ont accédé.

Sans sous-estimer la promesse de communication généralisée offerte par les VSAT,


il existe tout de même des contraintes inhérentes qui limitent les performances des
VSAT. Si quelques-uns de ses problèmes sont liés à l'environnement de régulation
des télécoms, d'autres sont causés par le délai de propagation inhérente à la
communication par satellite. Des mauvais choix de fournisseurs, de sites
géographiques et de diamètres d'antenne peuvent nuire notablement au résultat
final.

1. Élimine les problèmes structurels liés à la transmission des données

Les VSAT sont couramment utilisés à la place des grands réseaux physiques. En
effet, les VSAT font rebondir le signal via un satellite orbital, au lieu de transporter
ces données via un support physique, tel qu'une connexion Ethernet.

Ils suppriment essentiellement la possibilité de problèmes structurels dans la


transmission des données. Ceci est important lors de la négociation, car il peut se
produire des changements infimes dans les cours des actions Dow Jones Industrial
Average (DJIA) Le Dow Jones Industrial Average (DJIA), également appelé
communément « le Dow Jones» ou simplement «le Dow», des indices boursiers les
plus populaires et les plus reconnus sur une très courte période. VSATS fournit
également un accès à distance avec une infrastructure minimale, ce qui facilite leur
configuration, leur utilisation et leur maintenance.

2. Facile à déployer

Le plus grand avantage des réseaux VSAT est qu'ils sont faciles à déployer. La
station au sol communique essentiellement avec des satellites, qui redirigent ensuite
les données vers plusieurs hubs à différents endroits sur la terre. Les exigences en
matière d'infrastructure sont moindres pour mettre en place l'accès aux services,
même dans des endroits éloignés. Des exemples de ces sites éloignés comprennent
les sites de forage exploratoire. Introduction à l'industrie minière L'industrie minière
est impliquée dans l'extraction de minéraux précieux et d'autres matériaux
géologiques. Les matériaux extraits sont transformés en une forme minéralisée qui
présente un avantage économique pour le prospecteur ou le mineur. Les activités
typiques de l'industrie minière comprennent la production de métaux, où il est
nécessaire de retransmettre quotidiennement les billes de forage au siège.

3. Fonctionner indépendamment des réseaux locaux de télécommunications

Les réseaux VSAT fonctionnent également indépendamment des réseaux de


télécommunications locaux. Cela fait des VSAT un système idéal pour réduire le
risque de reprise d'activité et pour mettre en place des systèmes de sauvegarde. Un
système de sauvegarde est utilisé dans les cas où le réseau filaire tombe en panne.
Ainsi, l'entreprise peut continuer à fonctionner correctement grâce au réseau VSAT.

Les Inconvénient de l'utilisation des VSAT


Latence

Le plus gros problème qui se pose lors de l'utilisation des VSAT est la latence. La
latence se produit parce qu'il faut beaucoup de temps pour que les données
atteignent l'antenne parabolique et, par la suite, la station. En effet, une partie du
système est située sur l'orbite géosynchrone de la Terre.

En conséquence,les protocoles dans lesquels beaucoup de communication aller-


retour est nécessaire par opposition au transfert de données unidirectionnel, un
décalage temporel est constaté. De plus, en raison d'événements imprévus ou
externes, tels que de mauvaises conditions météorologiques ou de grands
immeubles bloquant le chemin de transmission des données, un retard
supplémentaire peut se produire.

La Ressources supplémentaires

Finance est le fournisseur officiel de la certification mondiale Certified Banking &


Credit Analyst (CBCA) ™ CBCA ™ L'accréditation Certified Banking & Credit Analyst
(CBCA) ™ est une norme mondiale pour les analystes de crédit qui couvre la
finance, la comptabilité, l'analyse de crédit et l'analyse des flux de trésorerie ,
modélisation d'alliances, remboursements de prêts, etc. programme de certification,
conçu pour aider quiconque à devenir un analyste financier de classe mondiale. Pour
continuer à faire avancer votre carrière, les ressources financières supplémentaires
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 Les algorithmes (Algos) sont un ensemble d'instructions qui sont introduites


pour effectuer une tâche.Des algorithmes sont introduits pour automatiser le
trading afin de générer des bénéfices à une fréquence impossible à un trader
humain.
 Fintech (technologie financière) Fintech (technologie financière) Le terme
fintech fait référence à la synergie entre la finance et la technologie, qui est
utilisée pour améliorer les opérations commerciales et la fourniture de services
financiers.
 Mécanismes de négociation Mécanismes de négociation Les mécanismes de
négociation font référence aux différentes méthodes par lesquelles les actifs
sont négociés. Les deux principaux types de mécanismes de trading sont les
mécanismes de trading pilotés par les cotations et les ordres
 Types d'analyse financière Types d'analyse financière L'analyse financière
consiste à utiliser des données financières pour évaluer la performance d'une
entreprise et faire des recommandations sur la façon dont elle peut s'améliorer
à l'avenir. Les analystes financiers effectuent principalement leur travail dans
Excel, en utilisant une feuille de calcul pour analyser les données historiques
et faire des projections Types d'analyse financière
Schéma de Liaison du réseau la vsat

Scheme détaillé de fonctionnement d’une vsat


Conclusion

La présentation générale des réseaux VSAT multimédia que nous avons


précédemment présenté nous dispose maintenant à comprendre que malgré les
nombreux avantages que présente la technologie VSAT, peu d'entreprises peuvent
s'offrir un réseau VSAT multimédia au tchad . Cela pourrait s'expliquer par :

· Le poids économique faible des entreprises

· Le manque de promotion de la technique VSAT

· La structure spécialisée s'occupant des services VSAT au tchad

Ainsi, au tchad, les entreprises dotées de réseaux VSAT sont : la Banque Mondiale,
ECOBANK, l'ASECNA, Ambassade des Etats-Unis,.

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