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2 .1 – Composition :
Il n’existe pas, à priori, de configuration type pour les satellites. Cependant, il peut être
décomposé en deux sous parties : la « charge utile », servant à l’observation, à la
communication ou à toute autre fonction utile : la « plate forme », composée en 5 sous
parties :
- Correction d’orbite et d’attitude
- Alimentation en énergie
- Contrôle thermique
- Gestion de l’informatique (à bord et avec le sol)
- Intégrité mécanique de la structure
2 .2 – Fonctions utiles :
b) Le module de service
Assure la télémétrie, la télécommande, le contrôle de l'altitude et de l'orbite au moyen de la
liaison radio avec le sol. Il oriente les panneaux solaires de façon à obtenir la puissance maximale
de l'alimentation. Il comprend la batterie pour la télécommande et l'alimentation pendant les
éclipses du soleil. Il contrôle l'installation électrique et la température des principaux
composants.
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c) Le générateur solaire
Groupe un grand nombre de cellules au silicium en fonction de la puissance du satellite. Il faut
plusieurs dizaines de milliers de cellules pour obtenir la puissance souvent supérieure à 3kW en
fin de vie. En effet les cellules reçoivent l'impact des microparticules à haute énergie provenant
de l'espace qui diminue leur rendement.
d) Le module de communication
Il reçoit le signal de la Terre, le démodule, l'amplifie, le re-module sur des fréquences différentes
et enfin, le dirige vers l'antenne d'émission.
f) Les transpondeurs :
Les satellites commerciaux transportent un certain nombre de transpondeurs. Par exemple un
signal télévisé peut disposer d’un transpondeur à lui seul alors qu’un autre transpondeur
achemine des centaines d’appels téléphoniques. Les plus grands des satellites commerciaux
peuvent être munis d’une cinquantaine de transpondeurs. Le signal capté par un satellite est
affaibli par la distance qu’il a parcourue. Avant d’être amplifié par des préamplificateurs à faible
bruit, il est déphasé du bruit de fond qui l’accompagne, converti en une fréquence différente et
transmise. Il existe aussi des convertisseurs qui sont constitués de commutateurs permettant
l’isolement des différents signaux reçus mais aussi un système de transposition de fréquences
utilisé pour inhiber le phénomène d’échos.
Empreinte de pas : les satellites emploient un faisceau concentré pour donner un signal plus fort
au-dessus d’une plus petite zone de la terre. Cette zone s’appelle : l’empreinte de pas du
satellite.
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3 . Les stations terrestres :
Les stations terrestres peuvent être de diverses échelles. Les grandes stations, dont les
antennes paraboliques peuvent avoir jusqu’à 30 m de diamètre, permettent de collecter les
communications d’une zone à un niveau international. Très onéreuses, elles sont réservées
aux grands opérateurs : on en dénombre actuellement plus de 150 dans le monde. On
développe maintenant des stations plus légères, les VSAT (Very Small Aparture Terminal),
qui sont dotées d’antennes paraboliques d’1 m de diamètre. Accessibles à des entreprises et des
particuliers en raison de leur coût relativement modeste, ces stations peuvent être
installées en une demi-journée.
3 .1- La Parabole :
Elément incontournable de la réception satellite. Comme pour une antenne de télévision, c'est
elle qui capte le signal venant du satellite et qui le concentre vers le convertisseur. Plus une
parabole est grande, meilleur est son gain. La bande Ku utilise des paraboles dites offset. Par
construction, le convertisseur ne se trouve pas au foyer de la parabole mais décalé vers le bas.
Quant à la parabole, elle n'a pas une forme parabolique mais ovale. Cette astuce permet
d'éviter l'atténuation liée au convertisseur et à son support qui ne masque plus le signal reçu par
la parabole. D'autre part, l'angle d'élévation de la parabole étant plus faible, cela facilite
l'écoulement de la pluie, ou de la neige dans d'autres pays.
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3 .2- LNB (Low Noise Block):
En réception satellite, le signal recueilli par l'antenne parabolique est trop faible pour pouvoir
l'exploiter directement : il faut l'amplifier, c'est l'un des rôles du LNB nommé également tête de
réception ou convertisseur. C'est un composant actif, contrairement à l'antenne terrestre qui est
passive. Le qualificatif "universel" est relatif à la capacité d'un tel LNB de pouvoir capter tous les
signaux dans la totalité de la bande KU (10 700 à 12 750 Mhz) et quelle que soit la polarisation
(horizontal ou vertical), ce que ne permettaient pas les ancien LNB.
Le rôle du LNB est capital. Il recueille le signal de 12 Ghz reçu par la parabole puis le convertit en
une fréquence intermédiaire (BIS) d'environ 1 Ghz. (gigahertz) A cette fréquence les
atténuations dans le câble de liaison sont moins importantes et le traitement des signaux par le
récepteur s'en trouve facile. Le LNB est ‘téléalimenté’ par le récepteur/décodeur. (14 ou
18Volts).
- Les télécommunications satellites sont en très grande partie réservées à des transmissions sans
acquittement et supportant un délai de transmission important.
- L'affaiblissement du signal dû à la distance de transmission implique l'utilisation de techniques
d'amplification, de modulation et de transposition de fréquence.
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Les attributions des fréquences peuvent être exclusives (réservées au service attributaire) ou pas
(la plupart des fréquences sont utilisées par des services différents).
1- Bandes de fréquences : w
Pour réussir à co-positionner plusieurs satellites sur une même position orbitale, ces derniers
doivent se partager les fréquences. C’est l’IRFB (International Radio Frequencies Board) qui
coordonne les différentes plages de fréquences pour empêcher toutes interférences.
Plusieurs types de services de communications par satellites sont définis dans la réglementation
: le service fixe par satellite (SFS), le service mobile par satellite (SMS), qui comporte un service
mobile terrestre et un service mobile maritime, le service de radiodiffusion par satellite (SRS).
Définition:
La modulation d'une onde consiste à faire varier dans le temps un ou plusieurs de ses
paramètres: son amplitude, sa fréquence, sa phase en fonction du signal représentatif des
informations à transporter.
2.1 - Modulation/Démodulation :
Un message ne peut pas être envoyé directement sur le canal de transmission car, d'une part, les
fréquences des canaux et des messages ne coïncident pas forcément (il faut adapter la
fréquence du signal au mode transmission) et, d'autre part, il s'agit surtout de pouvoir
transmettre plusieurs messages sur un même réseau. De plus, le signal doit être amplifié. D'où la
nécessité de moduler le message à l'aide d'un signal porteur afin de l'adapter au canal l'émetteur
fonctionne efficacement avec un signal de forme sinusoïdale c'est pourquoi, on transforme des 0
et des 1 en fréquences). A la réception, il faut effectuer l'opération inverse: la démodulation.
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3- Les contraintes des canaux satellites :
3.1- La couverture : w
L’orbite d’un satellite de par sa forme et son rayon définit la zone de couverture et la portée du
satellite. Plus le satellite est éloigne de la terre et plus sa couverture est étendue. Bien
qu’évident ce critère reste un élément majeur dans le choix et l’élaboration d’une solution
satellite. En effet plusieurs systèmes de satellites peuvent couvrir la même superficie mais
chacun se distinguera par un ensemble de caractéristiques particulières. Parmi
elles, la plus déterminante est le nombre de satellites composant le système et la méthode
utilisée pour les gérer.
En effet, la couverture d’un satellite géostationnaire peut être atteinte par une constellation de
satellites à plus basse altitude mais il faudra alors s’intéresser aux moyens de rendre ce réseau
homogène sur l’ensemble de la zone. Pour cela deux solutions existent soit les satellites
communiquent entre eux soit un relais terrestres permet de les synchroniser.
Ce choix doit aussi tenir compte du nombres de stations terrestres, de leur densité et des
évolutions futures. Une société multinationale avec de gros débit aura peut être plus intérêt a
investir et privilégié une solution géostationnaire pour une couverture vaste plutôt que de
favoriser une zone du monde avec une autre solution .
Pour diffuser les données, qu’elles soient numériques ou analogiques, les stations terrestres
accèdent aux satellites par l’intermédiaire de fréquences spécifiques. En effet l’acquisition d’un
support de transmission satellite est en fait la location d’une bande de fréquences qui sera
consacrée et partagées par les différentes stations de ce réseau satellite. Sans politique d’accès
pour accéder au support, les signaux transmis par une station se confondraient avec d’autres
signaux provenant de stations différentes. Les signaux reçus seraient alors incompréhensibles et
impossibles à décoder ; cela entraînerait leur perte et il serait nécessaire de les retransmettre.
De plus, il n’est pas envisageable d’allouer un canal pour chaque station ; ce système serait
beaucoup trop coûteux.
La mise en place d’une politique d’accès aux canaux satellites a donc été réalisée pour dans un
premier temps, permettre à plusieurs stations d’accéder à un même canal de transmission, et
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dans un deuxième temps, pour avoir une exploitation maximale des transpondeurs du satellite
tout en garantissant qu’il y ait le moins de collisions possibles. (Il est à garder à l’esprit qu’une
solution satellite demande un fort investissement, ce médium doit donc être optimisé au
maximum ) Ce partage de la bande passante est aussi soumis à certaines prérogatives liées aux
applications, aux particularités intrinsèques des types des satellites et à leur nombre. Le cas le
plus simple est celui du satellite géostationnaire seul .
En effet le partage de la bande est réalisé ici de façon unique et les calculs pour la répartitions
des canaux ne tient pas en compte les baisses de puissances dues aux déplacements du satellite
par rapport aux stations. En effet une station utilisera toujours le même satellite et son antenne
aura une position fixe. Contrairement lorsque l’on utilise plusieurs satellites ou lorsque ceux-ci
sont mobiles il faut intégrer les positions des stations par rapports aux différents satellites pour
attribuer les canaux de manière optimale.
Ce basculement de canal intra satellite ou inter satellites s’appelle le hand over, sa gestion est
déterminante dans l’utilisation d’une solution satellite. Nous allons présenter brièvement ces
concepts.
Il correspond à une réattribution de canal pour une ou plusieurs stations au sein du même
satellite. Cela est réalisé pour optimiser les échanges lorsqu’un canal est peu utilisé ou très
perturbé par exemple, cette technique peut aussi être utilisée pour la répartition de charge.
Cette situation est directement liée à la mobilité du satellite ou des stations. Le changement de
canal pour la ou les stations est effectué dans ce cas lorsqu’une transmission est basculée sur un
autre satellite.
Le Soft Hand over : « mou » dans ce cas le basculement d’un premier canal vers un second (sur
le même satellite ou non ) passe par un état de transition où la transmission est maintenue sur
les deux canaux avant de se fixer sur le nouveau.
Le Hard hand over (« dur ») : quant à lui fait basculer instantanément la transmission d’un canal
à l’autre. Ces techniques dépendent des contraintes de temps et d’intégrité de nos besoins. Une
autre approche permet d’anticiper les basculements ( en définissant des zones ou des seuils
critiques ) ou de réserver des canaux pour gérer ces hand over.
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3 .3 - Le délai : w
Le délai d'un système par satellite géostationnaire est d'environ 270 millisecondes : c'est le
temps que prend un signal pour parcourir 35 800 Km dans l'espace et revenir. En ajoutant à
cette durée le temps requis pour le traitement des signaux par le matériel du satellite et de la
bande de base, on obtient un délai total de près de 320 millisecondes. Certaines applications de
par leur nature (les applications temps réel par exemple) ne pourront donc pas être supportées
par toutes les structures satellites ou du moins pas avec les mêmes performances.
On peut distinguer cinq protocoles d’accès aux canaux montants des satellites :
le protocole ALOHA.
le protocole FDMA,
le protocole TDMA,
et enfin CDMA.
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Kbits/s jusqu’à 10 Mbits/s. D’autres caractéristiques des systèmes VSAT sont également
intéressantes comme par exemple le prix invariant selon la distance et le nombre de connexion.
Le VSAT est un système qui repose sur le principe d'un site principal (le hub) et d'une multitude
de points distants (les stations VSAT).
Le hub est le point le plus important du réseau, c'est par lui que transite toutes les données qui
circulent sur le réseau. De part son importance, sa structure est conséquente: une antenne entre
5 et 7 mètres de diamètre, plusieurs baies remplies d'appareils et un prix unitaire d'environ 1
million d'euros. C'est aussi lui qui gère tous Les stations VSAT permettent de connecter un
ensemble de ressources au réseau. Dans la mesure où tout est géré par le hub, les points
distants ne prennent aucune décision sur le réseau ce qui a permis de réaliser des matériels
relativement petits et surtout peu coûteux. Dans la plupart des cas, une antenne d'environ 1
mètre permet d'assurer un débit de plusieurs centaines de Kb/s. Une station VSAT n'est donc pas
un investissement important et l'implantation d'un nouveau point dans le réseau ne demande
quasiment aucune modification du réseau existant. Ainsi une nouvelle station peut être
implantée en quelques heures et ne nécessite pas de gros moyens. (il suffit d'un technicien
spécialisé).
2- Les applications :
VSAT est un système qui est prévu pour mettre en place des réseaux de données. Mais
depuis son apparition dans les années 80, des améliorations ont été apportées au système et les
constructeurs ont réussi à augmenter considérablement le nombre d'applications possible avec
un réseau de ce type.
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Les terminaux VSAT possède des Slots permettant d’accueillir des cartes de différentes
natures:
– Cartes réseaux : X25, FR, ATM, Ethernet, …
– Cartes multimédia: Visioconférence, Streaming vidéo
– Cartes de communication: lignes analogiques, lignes numériques, ports séries
Grâce à toutes ces cartes, un réseau VSAT n'est plus seulement un réseau de données, mais il
peu devenir un réseau téléphonique, un réseau de diffusion vidéo. Ces différentes technologies
peuvent fonctionner en même temps ce qui accroît encore la modularité du système. Voici un
exemple possible de topologie VSAT utilisant différentes fonctionnalités fournies par le système:
Le VSAT est un système qui permet de connectés 10 000 points simultanément au réseau. Cette
technologie permet aux grands groupes de mettre en place un global intranet sur plusieurs
continents totalement privé sans avoir à traiter avec les opérateurs de chacun des pays dans
lequel le groupe est implanté. L'évolutivité est aussi un des gros avantages de ce système.
En effet, connecter un nouveau point, ne demande pas de gros moyens techniques et financiers.
En moyenne, une station VSAT coûte dans les 4 000 € et il ne faut pas plus de quelques heures à
un technicien pour mettre en place la connexion. Ce système permet également d'installer une
station sur une unité mobile; une fois que le modem VSAT est configuré, il faut juste pointer
l'antenne dans la bonne direction.
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Comme il déjà été dit, le hub est le point central de tout le réseau, et en assure la gestion
complète. Ceci permet donc de gérer et superviser l'ensemble du réseau d'un seul et même
point.
Dans la mesure où toutes les connexions sont du même type, on se retrouve avec un réseau
homogène. Ceci permet d'utiliser toujours le même type de matériel et ainsi de n'avoir que peu
de pièces de rechange et d'être sûr d'avoir les bonnes pièces ce qui n'est généralement pas le
cas avec les réseaux filaires. Le fait d'utiliser un satellite géostationnaire pour la couverture
permet d'avoir une large couverture (en moyenne presque un hémisphère). Ceci rend possible la
création d’un réseaux global intranet à une échelle intercontinentale très rapidement.
Comme dans tous les systèmes de communications, les normes s'assurent que les diverses
parties des communications par satellite travaillent ensemble pour fournir le service soutenu.
Cette norme d’accès Internet par satellite autorise des débits allant jusqu’à 8 Mbits en flux
descendant et jusqu’à 2 Mbps en flux montant. Cette norme européenne a été développée en
1999 et décrit comment le trafic bidirectionnel des données devrait être transmis via satellite.
Suivant le DVB-RCS, le terminal satellite du client peut recevoir une transmission standard de
DVB envoyée par la station satellite maîtresse. La transmission depuis l’installation client vers
cette même station peut également être envoyée via la même antenne. La technologie de
transmission utilise la technique de traitement de signal MF-TDMA (Multi-Frequency Time
Division Multiple Access), ce qui permet de partager la capacité du lien entre différents sites
clients (partager la capacité montante). Les données transportées peuvent aussi être
« encapsulées » dans des cellules ATM (Asynchronous Transfert Mode) ou dans du MPEG-2 peut
être utilisée.
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La norme spécifie que les liaisons montantes et descendantes doivent utiliser des fréquences
différentes mais est indépendante des bandes de fréquences utilisées (Ku, Ka, L, S...) La norme
permet de transporter le protocole IP mais prend en compte également de nombreux protocoles
de routage (RIP, IGMP) et de transport (RTP, UDP, TCPŠ).
En principe, les systèmes utilisent les mêmes normes physiques parce qu'ils emploient le
même type de satellite. Cependant, les normes physiques changent habituellement en fonction
des transpondeurs utilisés, ou toutes les fois que des services sont commutés d'un satellite à
l'autre.
Elles s'appliquent aux niveaux 2 et 3 dans le modèle OSI (niveaux 1 et 2 dans TCP/IP) et
concernent les manières dont des signaux numériques sont envoyés par l'intermédiaire d'un
chemin de transmission. Dans les communications par satellites, elles sont spécifiques à un
système, habituellement déterminées par l'opérateur pour s'assurer que toutes les stations du
système fonctionnent ensemble. Elles incluent habituellement les conditions si dessous:
• Codage et décodage
• Compression et expansion
• Multiplexage et démultiplexage
• Modulation et démodulation
Par conséquent, les systèmes ont différentes normes de liaison et de transmission de données
sur le réseau, même s'ils emploient les mêmes types de transpondeur. Les normes peuvent
appartenir à un des quatre attributs suivants:
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•Publics (disponible pour tous)
Tous les systèmes de communications par satellite nécessitent de contrôler les émetteurs et les
récepteurs pour permettre l'accès multiple (MA) aux ressources des satellites qui sont limitées.
Plusieurs méthodes d’accès sont possibles : ALOHA, TDMA, FDMA, SDMA, CDMA
Seulement dans la plupart des cas seuls, TDMA et FDMA sont utilisés.
La fonction du répéteur d’un satellite est de séparer les porteuses ou les groupes de porteuses et
d'augmenter leur puissance avant de les retransmettre vers le sol. Les fréquences des porteuses
sont également modifiées lorsqu'elles passent à travers le satellite.
Les répéteurs qui effectuent ce type d'opération sont dits "transparents", car seules les
caractéristiques radioélectriques essentielles de la porteuse (amplitude et fréquence) sont
modifiées par le satellite. Le format détaillé de la porteuse, comme la modulation et la forme du
spectre, reste inchangé.
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2.4.3-Méthodes d’accès aux transpondeurs :
L'émetteur peut envoyer les données sur une porteuse unique qui occupe toute la largeur de
bande du transpondeur, l'accès est appelé Single Carrier Per Transponder (une seule porteuse
par transpondeur). Cette porteuse peut être divisée avec des méthodes comme TDMA, ce qui
permet la communication par l'intermédiaire de plusieurs canaux. Multiple Channels Per Carrier
(MCPC). Combinaison de plusieurs signaux uplink (single Channel Per Carrier SCPC) ou canaux de
TDMA, dans un seul signal downlink TDM (Time Division Multiplex).
Un ou plusieurs émetteurs peuvent envoyer des porteuses avec différentes fréquences sur le
même transpondeur. On parle alors de Multiple-Carriers Per Transponder. Chaque porteuse ne
sert qu'un seul canal Single Channel Per Carrier (SCPC).
Le système de DVB-RCS est conçu principalement pour utiliser MCPC comme méthode d'accès.
Tous les services sont multiplexés dans un seul flux qui emploie toute la capacité du
transpondeur. Cela permet aussi de supprimer le bruit présent dans le signal montant, cela
améliorant la qualité globale des canaux par satellite.
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2.5-Les codes d’erreurs : b
Il y a deux types de codages différents pour assurer l’intégrité des données transmises :
D’une part les codes pour la détection d’erreur, détectent l’erreur, mais ne sont pas capables de
la corriger. Ils entraînent alors la réémission de l’information.
Puis il y a les codes de correction d’erreur, en plus de la même fonction des codes de détection
ils ont la possibilité de corriger l’erreur sans nécessiter la réémission de l’information. Les
Forward Error Correction (FEC).
Dans la transmission de signaux numériques sur ondes radio il existe plusieurs types de
modulations : par amplitude, par fréquence et par phase. Hors la présence de bruits dans les
communications satellites, empêche l’utilisation de la modulation par amplitude.
2.6-Modulation : w
Il y a seulement deux états du signal (1 et 0), la modulation consiste à coder ces deux états
suivant une des deux méthodes suivantes : Frequency Shift Keying (FSK) consiste à produire deux
fréquences porteuses f 1 et f 2 pour représenter les deux états, Phase Shift Keying (PSK) consiste
à changer la phase entre les deux états.
Dans la théorie, le FSK est plus commode, car le récepteur peut toujours distinguer les deux
fréquences et identifier par conséquent correctement l'état du chiffre reçu (0 ou 1).
De même, PSK a un inconvénient du fait que le récepteur ne peut pas identifier le chiffre reçu à
moins qu'il ne connaisse la nature de la phase.
Cependant, dans la pratique il est plus difficile de mettre en application FSK, alors que
l'ambiguïté de phase peut être résolue, si tous les systèmes numériques de transmission utilisent
des horloges.
En conséquence, PSK est la méthode la plus utilisée par les satellites de communications. Binary
Phase Shift Keying (BPSK), avec un changement de phase de 180°, est la forme basique de PSK.
(Etant donné qu’il n’y a que deux symboles à coder 0,1). Cela renforce les réussites du détecteur
d’amplitude et de phase face au bruit qui est susceptible d’altérer le signal. La capacité de charge
de l'information d'un BPSK modulé sur le canal est limitée à un bit par symbole. Cette contrainte
est surmontée avec Quadrature Phase Shift Keying (QPSK), dans lequel les données binaires sont
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converties en symboles de deux bits, pour des raisons de limitation de puissances dans les
communications via satellites c’est la technique de QPSK qui est utilisée dans le standard DVB-
RCS.
Les caractéristiques de DVB pour QPSK utilisent une amélioration en changeant les
configurations binaires qui sont codées dans l'émetteur et décodées dans le récepteur.
L'amélioration s'appelle Gray coded QPSK, parce qu'il emploie le codage de Gray, (Robert M.
Gray est un professeur d'université de Stanford au début des années 70). Ce code améliore la
résistance au bruit, en réduisant au minimum le nombre de bit d'erreurs par symbole. Son
principe et que chaque transition d'un symbole à l'autre se fait en ne changeant qu’un seul bit,
ce qui simplifie la détection des erreurs tout en réduisant la proportion de bit mal transmis.
2.7-Communication : b
Comme illustré dans la figure, le système de DVB-RCS supporte des communications dans deux
directions:
•Forward channel, de la station Hub vers plusieurs terminaux. Time Division Multiplex (TDM).
•Return channels, des terminaux vers la station Hub. Multi-Frequency Time Division Multiple
Access (MF-TDMA).
La station Hub et le satellite ont des positions fixes dans l’espace, donc le temps de propagation
en uplink et downlink est constant et connu. Par contre pour les terminaux qui sont à différentes
positions sur la terre le temps de propagation n’est pas constant. Dans le cas d’un Forward
channel ce n’est pas important mais dans le cas d’un Return channels cela peut perturber la
transmission.
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En effet l’accès au canal est contrôlé avec la méthode TDMA, ils sont multiplexés dans le temps,
hors un paquet envoyé par un terminal peu empiéter sur le temps alloué à un autre terminal.
Sachant que le temps de propagation entre un terminal et un satellite varie de 250 à 290
millisecondes, cela dépend de la position géographique du terminal, il faudrait ajouter une
marge de 40 ms pour chaque attribution de slot, soit 80 millisecondes (temps de garde aller
retour).
Cette méthode étant trop coûteuse DVB-RCS a introduit deux méthodes pour compenser cette
perte de temps. Chaque terminal connaît sa position GPS (Global Positioning System) et peut
calculer son propre temps de propagation. De plus les satellites GPS possèdent des horloges
atomiques avec une précision de l’ordre de la nanoseconde.
La station Hub surveille les temps d'arrivée des burts, et peut envoyer des données de correction
aux terminaux si besoin en est.
Le terminal utilise les messages du type Common Signalling Channel (CSC) pour s'identifier
pendant l'ouverture.
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2.8.2- Acquisition (ACQ):
Un terminal peut employer un burst d'acquisition (ACQ) pour réaliser la synchronisation avant
d'être opérationnel pour accéder au réseau. La trame comporte un préambule et une
fréquence .
Le terminal emploie cette trame pour maintenir la synchronisation et envoyer des informations
de contrôle. Le format comporte un préambule et un Encoded Satellite Access Control (SAC).
Dans la documentation de DVB est prise la définition suivante : Byte = octet = 8 bits.
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Format MPEG2
MPEG2 a été universellement adopté par DVB dans toutes ses variétés pour le codage de source
vidéo, acoustique et de données. DVB-RCS emploie le format MPEG2 dans lequel sont
encapsulés différents protocoles indépendants. Avec une taille de 188-Byte par paquets.
Le protocole ATM est supporté en option. Tous les 53 bits on retrouve une cellule ATM avec un
prefix.(48 octets de données et 5 pour l’adressage et le contrôle).
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3.9- Signal Processing: w
2. Les paquets IP sont divisés en plus petits morceaux et combinés avec les 96 bits de DSMCC
(Digital Storage Medium – Command and Control ).
3. Les sections de données DSM-CC sont encore divisées dans le processeur de bande de base en
188-Byte MPEG2-TS.
4. Les paquets de MPEG2-TS alors sont soumis au codage du canal dans le DSP.
Le module Baseband processing permet l’encapsulation de données brutes dans des trames au
format MPEG2.
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3.9.2- Basic digital signal Processing :
Multiplex adaption and energy dispersion : Mise en forme du stream dans une structure
régulière.
Interleaver : Dans cette section les symboles sont réorganisés de façon à ce que deux
symboles successifs quelconques sont séparés par un nombre spécifique d'autres
symboles.
On peut alors remplacer les étapes Outer coder, Interleaver et Inner coder,par un turbo
coder utilisant le code : Convolutifs Récursifs Systématiques Circulaires CRSC.
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V . Internet Par Satellite : b
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