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Faire du développement itératif, c’est donc découper son projet en petits morceaux, ces
fameuses itérations (comme des Shashimi) et ne définir précisément à l’avance que le contenu
de l’itération qu’on démarre.
Une itération est donc courte (une itération de 2 mois n’a aucun intérêt)
Une itération a un objectif (« pour cette itération on va faire ça et ça ») qui sera revu
formellement à la fin de l’itération (Revue de Sprint / Démo)
Une itération, c’est en soit un mini-projet qui va s’enrichir au fur et à mesure qu’on avance
dans le temps
Une itération a un début (plutôt un lundi) et une fin (plutôt un vendredi)
La date de fin doit être respectée : on ne la bouge pas, c’est le principe du Timeboxing
dont les bénéfices sont nombreux
Seul le contenu de l’itération en cours est défini avec précision (avec l’équipe, lors de la
réunion de planification)
Ce qu’on va mettre dans les itérations futures proches (+1, +2) est plus ou moins clair (en
fonction des priorités et de la valeur) ; pour les itérations plus lointaines (itération +3 …)
c’est plus flou
Dans tous les cas, le contenu et les activités des itérations futures ne sont précisément
définis à l’avance d’où une plus grande réactivité et une meilleure prise en compte des
changements
Plusieurs itérations, courant sur 3 ou 4 mois s’insèrent dans une release qui elle-même
s’insère dans un plan de release. Le tout vous donne une Vision à court, moyen et long
terme pour votre produit.
LES ETAPES
Chacune des phases peut être divisée en un ou plusieurs itérations, qui sont
généralement limitées dans le temps plutôt que dans les fonctionnalités. Les
architectes et les analystes travaillent une itération avant les développeurs et les
testeurs pour garder leur back log de travail-produit plein.