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Slimane de Khénifra
Cours :
Energie
Solaire Thermique
Intoduction
I. La ressource solaire
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Introduction
1 Exajoule = 1018 J
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I. La ressource solaire
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I. La ressource solaire
Mouvements de la Terre
La trajectoire de la Terre autour du Soleil est une ellipse dont le Soleil est l’un des
foyers. Le plan de cette ellipse est appelé l’écliptique.
La terre tourne également sur elle-même autour d’un axe appelé l’axe des pôles. Cette
rotation s’effectue en une journée. Le plan perpendiculaire à l’axe des pôles et passant
par le centre de la Terre est appelé l’équateur.
On appelle δ déclinaison l’angle formé par la direction du Soleil avec le plan
équatorial. Elle varie au cours de l’année entre -23,45° et +23,45°. Elle est nulle aux
équinoxes (21 mars et 21 septembre). La valeur de la déclinaison peut être calculée par la
relation : δ = 23,45° sin[0,980° (j+ 284)]
Où j est le numéro du jour de l’année.
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I. La ressource solaire
Mouvement apparent du Soleil
Exemple :
Calculer l’angle fait par la direction du Soleil avec la verticale au midi solaire
à Ouagadougou le 27 mai. La latitude de Ouagadougou est L = 12,45°N.
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I. La ressource solaire
Le rayonnement sur Terre
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I. La ressource solaire
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I. La ressource solaire
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II. Considérations physiques
II.1 Ensoleillement
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II. Considérations physiques
C = 1367 W/m²
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II. Considérations physiques
Lorsque le soleil est bas sur l’horizon, ses rayons traversent une épaisseur
importante d’atmosphère et subissent des transformations.
La masse d’air – ou Air Mass en anglais – est le rapport entre l’épaisseur de
l’atmosphère traversée par le rayonnement direct pour atteindre le sol et
l’épaisseur traversée à la verticale du lieu. La masse d’air dépend beaucoup
de la hauteur angulaire du Soleil.
Avec les points O, A et M et l’angle h définis sur la figure suivante, la
longueur du trajet du Soleil à travers l’atmosphère est définie par :
1
m
sin h
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II. Considérations physiques
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II. Considérations physiques
lorsque le soleil est au zénith ( h = 90° ), on dit qu'on a les conditions AM1
car les rayons lumineux traversent une atmosphère unité de 7.8 km.
AM1 : nombre Air Masse 1 car m = 1 / sin (90°) = 1 .
Avec un soleil à 45° sur l'horizon, on obtient les conditions AM1.5
AM1.5 : nombre Air Masse 1.5 car m = 1 / sin (45°) = 1.5 .
Avec un soleil à 30° sur l'horizon, on obtient les conditions AM2
AM2 : nombre Air Masse 2 car m = 1 / sin (30°) = 2 .
Et par convention, AM0 désigne le rayonnement solaire hors atmosphère.
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II. Considérations physiques
II.4 la lumière
• Le soleil émet des rayonnements
principalement dans la partie « visible » du
spectre (lumière, entre 400 et 700 nm). Plus la
longueur d’onde du rayonnement est courte,
plus la quantité d’énergie portée par les
photons est grande.
• Cette énergie peut se transmettre sous forme
de chaleur : l’énergie va exciter les atomes
composant la matière, qui vont s’agiter et
s’échauffer.
• Exposés aux rayons du soleil, les capteurs vont
convertir l’énergie des photons, soit en énergie
thermique, soit en énergie électrique. 18
II. Considérations physiques
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II. Considérations physiques
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II. Considérations physiques
Sur Terre, l'atmosphère (via le CO2, N, la vapeur...) absorbe en grande partie les
IR et les UV et un peu la lumière visible. Ainsi plus l'épaisseur d'atmosphère
traversée est importante, plus la quantité d'énergie solaire reçue par le sol est
faible.
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II. Considérations physiques
Avec :
h: constante de planck 6,63 10-34 [J.s].
λ : longueur d’onde [m].
v : fréquence [Hz].
c : vitesse de la lumière [m/s]. 22
II. Considérations physiques
La répartition énergétique des différentes longueurs d’ondes du rayonnement
électromagnétique du Soleil est appelé spectre solaire.
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Des systèmes solaires peuvent être catégorisés en deux groupes distincts:
-Le solaire thermique passif ou "chauffage solaire passif" consiste à utiliser l'énergie
solaire le plus simplement possible, sans avoir recours à une mécanique particulière,
pour chauffer le bâtiment par "effet de serre".
- Le solaire thermique actif consiste à utiliser l’énergie solaire en ayant recours à des
systèmes actifs (mécaniques) qui convertissent l’énergie solaire en énergie thermique
pour produire de la chaleur utile.
Solaire passif c'est une énergie non polluante et qui est disponible en grande
quantité. Ce type d'énergie va être utilisé pour le chauffage, pour l'éclairage
naturel et la climatisation des locaux.
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Le solaire passif
Nous appelons «solaire passif» toute technique qui permet de réduire les besoins
de chauffage grâce à une conception adéquate du bâtiment. Nous retenons ici
deux procédés passifs :
- la récupération par les vitrages, utilisant une intégration naturelle et forte au
bâtiment
- l’utilisation de murs extérieurs sous la forme que nous appelons héliodynamique,
dits souvent «murs Trombe» (du nom de leur «inventeur» français), système dont les
principes sont illustrés au schéma suivant;
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Pour le chauffage d’ambiance - les apports gratuits à travers les vitrages normaux, le
solaire thermique passif est essentiellement représenté par le «mur Trombe». L’air
ascendant, contenu dans la lame d’air derrière le vitrage, s’échauffe sous l’action du
soleil, et se répartit alors dans le local arrière (dit «local chauffé»). 31
III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Propriétés optiques des vitrages
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Stratégie du chaud
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Stratégie du chaud
Captage : En hiver , la facade sud de batiment capte le maximum d’energie solaire
via les ouvertures et l’espace vitré .
• Plan d’habitat très orienté au sud, c’est à dire de grands vitrages aux sud avec, plutôt
les pièces de vie au sud .
Stockage: L’inertie par absorption :
• Prévoir une inertie intérieure par absorption suffisante pour que le captage solaire
direct ait un bon rendement de récupération.
• Dallages, dalles, refends en maçonnerie.
Distribution : Il s’agit de distribuer l’apport solaire entré par les ouvertures au sud :
- Par les mouvements d’air avec des thermosiphons naturels (ou mécaniquement
forcés).
- Par les murs et dalles servant à stocker les apports et étant en contact avec des
espaces ne recevant pas le soleil. 34
III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Stratégie du chaud
Principes :
– Garder une forme simple.
- Construire sur plusieurs niveaux.
-Jouer sur l’effet d’échelle
(semi-collectif, collectif,...).
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Stratégie du froid
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Stratégie du froid
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Stratégie du froid
Dissiper: Il s’agit de dissiper l’air chaud rentré dans l’habitat pendant la journée, ou
l’air chaud produit par les activités à l’intérieur de l’habitat.
• Par une ventilation nocturne naturelle (l’air est plus frais).
• L’idéal est d’avoir une ventilation transversale (traversant toute l’habitat).
• La ventilation nocturne permet de rafraîchir les matériaux intérieurs ayant une
forte inertie par absorption, leur permettant d'emmagasiner du frais la nuit et de le
« rendre » la journée.
Rafraîchir : Il s’agit par un dispositif mécanique ou naturel d’apporter de la
fraîcheur dans l’habitat. Quelques possibilités simples :
- Présence de l’eau (mouvement d’air, évapotranspiration)
- Bassin, jarrdin de grande porosité, tissu humide, etc.)
- Présence de la végétation (mouvement d’air, évapotranspiration)
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
Stratégie du froid
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
L’inertie thermique (la masse thermique)
L’image la plus simple pour comprendre la notion de masse thermique est une
pierre autour d’un rond de feu. La pierre demeure chaude longtemps après la fin du
feu car sa haute densité lui confère la capacité d’absorber beaucoup d’énergie et de
l’émettre lentement par la suite. Cette propriété, qu’on appelle l’inertie thermique,
crée un déphasage (décalage dans le temps) entre l’absorption de l’énergie et
sa restitution. Parmi les matières à forte inertie thermique on retrouve
principalement: la pierre, l’argile (sous forme de briques, de céramique ou de terre
compactée), le béton, le verre sous forme de bloc épais et l’eau. Les bois francs ont
aussi une assez bonne inertie thermique.
La masse thermique permet de réduire la surchauffe occasionnée par le soleil. Une
bonne utilisation de la masse thermique permet aussi de maximiser l’utilisation de
l’énergie solaire thermique.
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III. Architecture solaire (solaire «passif»)
L’inertie thermique (la masse thermique)
Une question de «temps de réaction» à des variations du climat extérieur
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Le solaire thermique actif consiste à utiliser l’énergie solaire en ayant recours à
des systèmes actifs (mécaniques) qui convertissent l’énergie solaire en énergie
thermique pour produire de la chaleur (eau de piscine, eau chaude domestique,
eau dans des procédés industriels, chauffage de l’air, etc.). Les systèmes
thermiques actifs les plus courants sont les capteurs de polymères noirs
(copolymères) pour l’eau de piscine, les panneaux solaires thermiques non vitrés,
les panneaux thermiques vitrés, les panneaux à tubes sous vide et les murs
solaires.
Le rendement du panneau solaire thermique dépend de la différence entre la
température de l’absorbeur (qui convertit l’énergie du rayonnement solaire en
chaleur) et la température ambiante extérieure (qui varie selon les saisons). Les
panneaux solaires thermiques sont plus efficaces quand la température ambiante
extérieure égale la température de l’absorbeur, comme en saison chaude.
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
1. Circuit primaire : Il transporte la chaleur fournie par les capteurs. Il est
parfaitement étanche et calorifugé, et contient de l’eau additionnée d’antigel.
Ce liquide s’échauffe en passant dans les tubes du capteur, et se dirige vers un
ballon de stockage.
2. Échangeur thermique : Grâce à ce serpentin, les calories solaires transportées
par le liquide caloriporteur sont cédés à l’eau sanitaire.
3. Le liquide primaire refroidi : Il repart vers le capteur, où il est chauffé à
nouveau.
4. Le ballon solaire : Il constitue la réserve d’eau sanitaire. L’eau chaude soutirés
est remplacée immédiatement par la même quantité d’eau froide du réseau,
réchauffée à son tour par le liquide du circuit primaire.
5. Arrivée d’eau froide : C’est par ce tuyau que l’eau froide du réseau est
acheminée dans la mosquée.
6. Circuit secondaire : Est constitué d’une réserve d’eau chaude qui alimente
l’eau chaude sanitaire.
7. Système d’appoint : Il se charge de chauffer l’eau au cas où les capteurs ne
puissent pas chauffer suffisamment l’eau chaude sanitaire.
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
II.1 Composants techniques
Capteurs
Réservoirs de stockage
Autres composants
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteur plan vitré
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteur plan vitré (composants)
Isolant : Un capteur doit être bien isolé thermiquement, et cela avec des
matériaux appropriés. Ces derniers doivent avoir une faible conductivité
thermique, afin de minimiser les pertes thermiques par conduction à travers les
faces du capteur. Généralement, l’épaisseur de l’isolant est de l’ordre de 5 à 10 cm.
Les laines minérales, les matières synthétiques (de laine de verre, mousses
expansives de polyuréthanne ou polystyrène) sont généralement les matières
isolantes utilisées.
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteur plan vitré (composants)
Fluide caloporteur : Pour évacuer la chaleur stockée par la plaque absorbante on
utilise généralement comme fluide caloporteur soit de l’air, soit de l’eau.
Par rapport à l’eau, l’air présente les avantages suivants :
Il ne présente pas de problèmes de gel pendant l’hiver ou d’ébullition pendant l’été,
L’air sec ne présente pas de problèmes de corrosion,
Il n’est pas nécessaire d’utiliser un échangeur de chaleur dans le cas du chauffage de
locaux,
L’utilisation de l’air par rapport à l’eau entraine les inconvénients suivants :
L’air ne peut servir qu’au chauffage de locaux,
Les conduites doivent avoir une grande section pour laisser passer un débit suffisant,
Les transferts thermiques sont moins bons qu’avec l’eau.
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteur plan vitré (composants)
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteur plan vitré (principe de fonctionnement)
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteur plan vitré (principe de fonctionnement)
Une partie du rayonnement solaire qui arrive sur la vitre la traverse pour atteindre
la plaque absorbante. Cette dernière s’échauffe et transfère la chaleur au fluide
caloporteur qui circule dans les tubes. Comme tout corps qui s’échauffe, l’absorbeur
émet un rayonnement (essentiellement dans l’infrarouge) qui est réfléchit par la
vitre, c’est le principe de « l’effet de serre ». L’isolant a pour fonction de minimiser
les déperditions thermiques avec l’extérieur. En effet, la grande partie de l’énergie
absorbée doit être transmise au fluide, il faut donc minimiser les pertes avec
l’environnement proche.
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteurs plans sans vitrage
Les capteurs plans sans vitrage, sont faits de plastique polymère noir. Ils n’ont pas
de revêtement sélectif et n’ont ni cadre ni isolation en arrière. Ils sont simplement
posés sur un toit ou sur un support en bois. Ces capteurs de faible coût captent bien
l’énergie solaire, et les pertes thermiques vers l’environnement augmentent
rapidement avec la température de l’eau.
Les capteurs sans vitrage sont couramment utilisés pour des applications demandant
une fourniture d’énergie à basse température (piscines, eau d’appoint en pisciculture,
chaleur industrielle, etc.) dans les climats froids, ils sont habituellement utilisés
exclusivement durant l’été à cause de leurs pertes thermiques élevées.
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteurs plans sans vitrage
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteur sous vide
Capteurs solaires à tubes sous vide : composés
d’un ou plusieurs tubes en verre dans lesquels un
vide est créé afin de limiter les pertes thermiques
Meilleur rendement que les precedents
Temperature plus elevees en sortie
Tubes de 5 a 15 cm de diametre
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteur sous vide
Un capteur à tubes sous vide est composé de plusieurs tubes sous vide scellés reliés à
un capteur. Les tubes contiennent un fluide qui s’évapore à de basses températures; la
vapeur réchauffée s’élève et transfère la chaleur à l’eau qui circule dans le capteur. Un
tube de verre extérieur est placé autour des absorbeurs intérieurs. Un vide remplit
l'espace libre, afin de réduire les déperditions de chaleur par convection ou par
conduction thermique.
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteurs à concentration
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteurs à concentration cylindro-paraboliques
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteurs à concentration cylindro-paraboliques
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Capteurs à concentration du type dishes
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
La tour solaire
La théorie de la conduction repose sur la loi de Fourier: la densité de flux de chaleur est
proportionnelle au gradient de température:
S gradT
T
S
x
e K
la résistance thermique Rth de la paroi : Rth
S W
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Rappel sur le transfert thermique
Expression de flux d’énergie par convection
C’est le transfert de chaleur entre un solide et un fluide, l’énergie étant transmise par
déplacement du fluide. Ce mécanisme de transfert est régi par la loi de Newton :
hS TP T
P S TP4 T4
Qsa = Qu + Qp + Qst
Où :
Qsa : Flux solaire absorbé
Hypothèses
Pour simplifier notre étude, un certain nombre d'hypothèses ont étés considérées :
1.La surface du capteur est uniformément éclairée ;
2.Chacun des éléments du capteur soit à une température homogène ;
devient : 𝑄𝑠𝑎 = 𝑄𝑢 + 𝑄𝑝
4.L’effet de dépôt de la poussière et les masques sur le capteur sont négligeables,
5.Ecoulement de chaleur unidimensionnel ;
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Bilan énergétique du capteur solaire
Qsa = 𝜏𝑐 𝛼𝑝 𝐺𝑡
avec,
𝜏𝑐 : Facteur de transmission de la couverture transparente,
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif» Bilan énergétique du capteur solaire
Dans le cas où le fluide caloporteur ne subit pas de changement d’état, le flux utile
Qp = hp (Tpm - Ta) S
Où : hp Coefficient global de pertes du capteur
Qu
Le rendement interne :
i
Qsa
Qsa
Le rendement optique : 0
Gt
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Bilan énergétique du capteur solaire
Un capteur solaire met en jeu simultanément les trois modes de transfert thermique,
conduction, convection et rayonnement.
Les pertes thermiques sont dues à la différence de température entre les différents
constituants du capteur solaire ainsi qu’avec le milieu ambiant. Elles se manifestent
selon les trois modes de transfert de chaleur décrits précédemment. Elles se divisent
en Trois catégories :
- Les pertes vers l'avant,
- Les pertes vers l'arrière,
- Les pertes latérales.
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Déperditions thermiques du capteur
Les échanges thermiques convectifs entre la paroi absorbante et l’extérieur dans un
capteur solaire couvert :
Qr ,c a ci TC4 a Ta4 S ci TC4 Tciel
4
S
Avec hr ,c a
Tc
4
a Ta4
ou encore : Qr,c-a = h r,c-a (Tc - Ta )S Tc Ta
Où :
εa Emissivité de l’atmosphère calculable par les relations :
Tciel Température équivalente du ciel
Tc Température moyenne de la couverture. 78
IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Déperditions thermiques du capteur
Qs-c = αcs Gt
Le flux perdu vers le haut par la plaque absorbante peut alors s’écrire :
TP Ta
QH S
1 1
hc , p c hr , p c hc ,c a hr ,c a
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Déperditions thermiques du capteur
Tb Ta
QB S
ei 1
i S hvent
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Déperditions thermiques du capteur
Q QH Q TP Tc Tb Ta
B
S S S 1 ei 1
hc , p c hr , p c i hvent
1 TP Tc Tb Ta
avec : h
TP Ta 1 ei 1
h
c , p c hr , p c i hvent
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Déperditions thermiques du capteur
L’analogie électrique liée aux différentes résistances thermiques lors des échanges
de chaleur effectués sur les différents éléments du capteur peut être ainsi adoptée
pour effectuer l’analyse thermique. Le schéma électrique équivalent des différents
transferts thermiques est représenté sur la page suivante:
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Chauffe-eau-solaire
Le fonctionnement est simple, il consiste un transfert de l’énergie solaire absorbée
par les capteurs (chaleur) vers un système de stockage (ballon). Le transfert est
exécuté au moyen d’un liquide caloporteur. Le liquide caloporteur doit se déplacer du
capteur solaire vers le ballon (où il échange sa chaleur, pour réchauffer l’eau froide
contenue dans celui-ci), l’eau refroidie retournant au capteur ou à nouveau elle sera
réchauffée par le rayonnement solaire
Sous l’effet d’un rayonnement solaire, l’eau contenue dans le capteur s’échauffe est
sa densité diminue, selon le principe de gravitation elle s’élève dans le circuit et
elle est remplacée par de l’eau plus froide (et donc plus lourde) en provenance du
ballon. C’est l’effet thermosiphon. Pour que la circulation du fluide dans le circuit
soit assurée, le ballon de stockage doit être obligatoirement placé plus haut que les
capteurs selon une hauteur prédéfinie.
thermosiphon Monobloc
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IV. Valorisation thermique: le solaire
«actif»
Le chauffe-eau solaire à circulation naturelle (thermosiphon)
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