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La masse du Soleil est 333 000 fois celle de la Terre. C'est la gravité due à cette masse qui
assure la cohésion du système solaire. Le Soleil est considéré comme une étoile de taille
moyenne. Il produit presque toute la lumière présente dans le système solaire.
Le Soleil est une étoile semblable à celles que nous voyons la nuit. Le Soleil est beaucoup
plus près de nous que les autres étoiles, c'est pourquoi il nous paraît beaucoup plus gros et
brillant. Le disque visible du Soleil s'appelle la photosphère. La photoshère est entourée d'une
mince couche, appelée chromosphère, qui n'est visible que pendant une éclipse totale de soleil.
La partie extérieure de l'atmosphère du Soleil s'appelle la couronne.
Le soleil est en général la source de toute énergie que nous consommons sur la terre et en
particulier de l’énergie solaire.
Le soleil est une sphère de rayon RS environ égal à 7.108 m et de masse M environ égal à
2.1030 kg. Il est situé à une distance de 150. 106 km de la Terre.
Sa luminosité totale, c’est-à-dire la puissance qu’il émet sous forme de photons est LS =
4.1026 W
En réalité cette masse volumique est inégalement répartie sur la sphère solaire.
Par contre la terre a une masse MT = 6 .10 24 kg, son diamètre est environ 12700 km (RT
= 6.350 km) et une masse volumique moyenne de 5517 kg/m3
3M T
T = 5517 kg / m 3
4RT3
Ls = 4Rs2Ts4 où = 5,667.10−8 J K −4 m −2
Ls
Ts = 4 5800K
4R s2
La température à l’intérieur de la sphère solaire n’est pas uniforme. Elle varie entre 20.106
K et 5 000 K.
Terre
Soleil 32’
d=12700 km
m=61024 kg
D=1,39.106 km
M=1,9871030 kg 150 .106 km
𝐿
𝐿𝑠 = 4𝜋𝑎2 𝐸 𝐸 = 4𝜋𝑎𝑠 2 E est appelée la constante solaire.
Par définition Ls représente l’énergie solaire incidente reçue en moyenne sur le globe par
mètre carré de surface perpendiculaire aux rayons solaires et par unité du temps. Cette
énergie est interceptée par un disque terrestre de rayon a dont la surface est 𝜋𝑎2 𝑚2
L’énergie solaire reçue (par unité de temps) par la Terre est donc 𝐿𝑠 𝜋 𝑎2 𝑊.
Elle est encore l’éclairement solaire annuel moyen arrivant au niveau au sommet de
l’atmosphère.
Dans la sphère solaire on distingue trois zones du fait de la non homogénéité de sa constitution
physique :
• L’intérieur du soleil où est crée l’énergie nucléaire qui est transportée jusqu’à la surface
du soleil. Il comprend :
o Le cœur : de rayon compris entre 0 et 0,23 Rs. C’est là qu’ont lieu les réactions
nucléaires. Elle contient environ 40 % de la masse solaire et occupe les 15 % du
volume.
o La zone radiative d’épaisseur compris entre 0,23 Rs et 0,93 Rs. L’énergie nucléaire y
est transportée radiativement vers la zone suivante qui est ;
o La zone convective d’épaisseur comprise entre 0,93 Rs et Rs
• La zone superficielle de 500 km environ d’épaisseur. Elle est une zone opaque et est la
source de tout le rayonnement solaire que nous recevons sur la terre. La masse
volumique y est de 70 kg/m3
• Enfin la zone extérieure supérieure constituée par la chromosphère dont l’épaisseur est
environ 10.000 km de densité inférieure à celle de la photosphère.
Cette schématisation du soleil montre qu’il ne peut se comporter comme un corps noir
à température fixe. Mais pour certaines applications de l’énergie solaire, le soleil est considéré
comme un corps noir dont la température est d’environ 5 700 k à 5 800 k. C’est notamment le
cas des applications thermiques de l’énergie solaire.
Quelques données astronomiques
Le soleil tourne autour de son axe de rotation environ une fois les quatre semaines. Il ne
tourne pas comme une sphère solide parfaite ; sa période de rotation est d’environ 27 jours à
l’équateur et de 30 jours aux pôles.
Comme la terre tourne autour d’elle-même et autour du soleil, la position de ce dernier
change constamment dans le ciel. Ce mouvement du soleil détermine la quantité d’énergie
solaire que reçoit une surface sur la terre ; elle dépend aussi de la distance Terre – Soleil
parcourue par les rayons solaires à travers l’atmosphère. Suivant la relation :
La distance Terre Soleil est déterminée par l’angle sous lequel le soleil est vu au sol et de la
période de l’année (durée du jour).
Les angles importants qui décrivent les mouvements de rotation de la terre autour d’elle-même
et du soleil sont :
o l’azimut noté a ;
o la hauteur solaire notée h ;
o l’angle horaire noté ;
o la déclinaison notée ;
o la longitude notée L ;
o et la latitude du lieu notée .
1- La sphère céleste
La sphère céleste (fig. ci-dessous ; 1-2) est une sphère imaginaire dont le rayon est
arbitraire et dont le centre O est un point quelconque de l’espace. Sur la surface de cette sphère
sont disposées les astres tels qu’on les voit dans le ciel à un instant quelconque : le centre de la
sphère à cet instant est donc l’œil de l’observateur.
Soit M la position d’un astre (ici le soleil) sur la surface de la sphère céleste ; on peut
définir deux grands cercles :
Le mouvement apparent des astres s’effectue suivant les parallèles célestes qui sont
définis par de petits cercles dont les plans sont parallèles à celui de l’équateur.
Enfin le grand cercle (NPZP’Z’) dont le plan passe par la verticale et l’axe du monde
est le méridien céleste qui coupe la sphère en deux hémisphères Est et Ouest. C’est au passage
à ce méridien que l’astre culmine.
a) Coordonnées horizontales
Le plan de référence est l’horizon astronomique. L’astre M est repéré par deux
paramètres :
o la hauteur h, qui est l’angle mÔM, où m est le point d’intersection entre la verticale et
l’horizon astronomique. Les hauteurs se comptent de 0 à 90° vers le zénith et de 0 à -
90° vers le nadir.
o l’angle complémentaire z de la hauteur est la distance zénithale.
z + h = 90°
o l’azimut a qui repère la verticale de l’astre par rapport au sud géographique. On le
compte de 0 à 180° à partir du Sud vers l’Ouest et le Nord ; et de -180° à 0 du Nord vers
l’Est et Sud
Le plan de référence est l’équateur céleste (QEQ’W) ; l’astre est repéré par :
o d’une part la déclinaison qui est l’arc de cercle m' M appartenant au cercle horaire
PM m’P’. Le cercle horaire est, par définition, le grand cercle de la sphère céleste
passant par les pôles et le point M. est compté positivement à partir de l’équateur
céleste vers le nord et négativement vers le sud. La déclinaison varie suivant le jour de
l’année. m’est le point où l’équateur et le cercle horaire se coupent.
o D’autre part l’angle horaire qui détermine la position du cercle horaire par rapport
au méridien céleste ; est l’arc de l’équateur céleste compris entre le point Q et le point
m’. L’origine est le méridien céleste (point Q) et on compte de -180° (0 heure du lieu)
à + 180° (minuit du lieu) dans le sens de rotation de la sphère céleste. = 0 correspond
au midi du lieu. est compté de 0 à 180° de midi à minuit, de (12 à 24 heures).
L’écliptique est le grand cercle décrit en un an par le soleil dans son mouvement propre
apparent ou par la Terre dans son mouvement réel par rapport au soleil.
Description du mouvement de la Terre par rapport au soleil
La terre tourne autour du soleil en 365 jours 5 heures 48 min 46 s. Son centre de gravité
décrit une éclipse de légère excentricité dont le soleil est l’un des foyers (fig. 7). Le plan définit
par cette trajectoire est le plan écliptique. Simultanément, la terre tourne sur elle-même dans le
sens inverse de la rotation de la sphère céleste : l’équateur céleste coupe la terre suivant
l’équateur terrestre, ce dernier faisant un angle 23° 27’ avec le plan de l’écliptique. L’axe du
monde traverse donc la Terre aux pôles géographiques Nord et Sud. Le point vernal est
déterminé par la position de la Terre sur l’écliptique le jour de l’équinoxe de printemps
(21 mars). Si on prend la Terre comme centre de la sphère céleste, il s’en suit que le point
parcourt l’écliptique en un an: en fait, le point ne revient pas exactement à la position qu’il
occupait un an plus tôt car l’axe du monde tourne à la manière d’une toupie autour de l’axe
écliptique qui et l’axe perpendiculaire au plan de l’écliptique : c’est le phénomène de précession
des équinoxes. La période de ce mouvement est de 26.000 ans environ.
Equinoxe de printemps :
21 mars
Plan de l’écliptique
Equinoxe de
d’automne :
21 septembre
Il en résulte également que l’ascension droite augmente de 1° environ par jour à cause
du déplacement du point sur l’écliptique. Par suite, la durée qui sépare deux passages
consécutifs du soleil au méridien céleste d’un lieu est supérieure de 4 minutes au jour sidéral
défini par une rotation 360° de la sphère céleste.
a) La déclinaison δ
Exemple d’application
Calculer δ aux dates suivantes :
o 28 février,
o 20 mars,
o 21 juin,
o 23 septembre,
o 22 décembre.
En vue de déterminer une relation entre la latitude, l’azimut, la hauteur solaire, la date
et le jour, nous avons besoin de deux systèmes de coordonnées :
o le premier est le système de coordonnées locales qui utilise le plan horizontal et des
axes verticaux à la surface de la Terre. En choisissant comme vecteurs unitaires
i , j et k respectivement pour les axes orientés vers le Sud, l’Est et
perpendiculairement à la surface ; nous avons le vecteur unitaire s 0 orienté dans la
direction du Soleil.
S o = sin z cos a.i + sin z sin a. j + cos z k (2)
o Le deuxième est le système dont l’origine est le centre de la Terre. L’un des axes
p ; a la direction de l’axe polaire et est orienté vers le pôle Nord ; les autres sont dans
le plan équatorial ; l’axe Om va de l’origine vers le point de l’équateur où le méridien
du lieu d’observation intercepte l’équateur ; le troisième axes e orienté vers l’Est fait
90° avec l’axe méridional Om . L’angle entre le vecteur unitaire S o et le plan équatorial
est la déclinaison. L’angle que fait la projection de S o sur le plan équatorial Om’ et
l’axe Om est l’angle horaire ω. Si ω = 0° la projection de S o est sur m. c’est le midi au
lieu d’observation. ω< 0 dans la matinée et ω>0 dans l’après-midi.
Système de coordonnées ayant pour origine le centre de la terre
Lorsque le système de coordonnées locales (SEV) est translaté vers l’origine de la Terre, les
deux systèmes ont la même origine, les axes E, e vont coïncider et l’angle entre l’axe OV et
Om n’est rien d’autre que la latitude du lieu (fig. 12). Le rayon de la Terre étant très petit par
rapport à la distance Terre – Soleil, ce changement d’origine n’affecte pas les angles et les
composantes de S o dans le nouveau repère sont : en exprimant les projections de So suivant
les vecteurs V , S et E en fonction des projections de m et p
Par substitution des composantes de S o des relations (2) et (3) dans la relation (4).
Ecrivons les coordonnées du repère ( i', j ', k ' ) en fonction du repère ( i, j , k ).
A partir de la figure précédente on a :
i ' = i sin + O j + k cos
j ' = 0 i + j + 0.k (5)
k ' = −i cos + 0 j + k sin
sin z cos a = sin cos cos − cos sin = cosh. cos a (6)
sin z sin a = cos sin = cosh sin a (7)
Considérons la relation (8) ; elle indique la hauteur du soleil ayant fait un angle horaire ω depuis
son lever.
La durée du jour
2
DJ = Ar cos(−tg tg )
15
o OL
L’heure du lever du soleil est h L = 12 − = 12 +
15 15
L’heure du coucher du soleil est o OC
hC = 12 + = 12 +
15 15
Exercice d’application :
Calculons à Cotonou le 15 mars, la déclinaison, l’heure de lever, l’heure de coucher du soleil
et la durée du jour.
Calculons pour ce même jour, la hauteur solaire et l’azimut à 11 heures et à 16 heures 30.
Calculons l’heure de lever, l’heure de coucher du soleil. On donne φ = 6,35°
Solution
360
= 23,45 sin (284 + n ) n = 31 + 28 + 15 = 74 pour le 15 mars
365
360
= 23,45 sin (284 + 74) = −2,82 = −2,82
365
O = Ar cos− tg tg = Ar cos− tg (−2,82) tg (6,35) = 89,69
89,69
L’heure de lever du soleil hL = 12 − = 6,02h = 6h 01mn 14s
15
89,69
L’heure de coucher du soleil hC = 12 + = 17,98h = 17h 59mn 46s
15
89,69 x 2
La durée du jour = DJ = 11,96h = 11h 57mn 31s
15
Calculons la hauteur solaire et l’azimut à 11 h :
cos sin
Calculons l’azimut : sin a cosh = cos sin co sin a =
cosh
cos(−2,82) sin(−15)
sin a = = −0,8568 a = −58,96 = −5857'40,04
cos 72,44
Remarque : l’angle horaire ω est compté de -180° (0h de lieu) à +180° (minuit du lieu) ω > 0
de 12 h à 24 h
ω < 0 de 0 h à 12 h
ω = 0 à 12 h
Discussions
Reprenons la relation O = Ar cos− tgtg
2 O 15 15
DJ = O = DJ cos O = cos D J = −tgtg
15 2 2
Or -1< cosωo < +1
15
Si cos 0 = −1 0 + 180 = D J = 24h
2
Le soleil se lève mais ne se couche pas. Il n’y a pas de nuit. Ce phénomène s’observe
aux pôles.
15
b) si cosωo = +1 → ωo = 0° = DJ DJ = 0
2
Le soleil ne se ne lève pas. Il n’y a pas de jour. La Terre tourne autour d’elle-même en
24 heures. Durant tout ce temps, l’obscurité est totale. Ce phénomène s’observe aux pôles.
- Au pôle Nord le 21 décembre (hiver dans l’hémisphère Nord)
- Au pôle Sud le 21 juin (hiver dans l’hémisphère Sud)
15 2 x90
c) si cosωo = 0 ωo = D J = 90 D J = = 12h
2 15
La durée du jour est égale à la durée de la nuit.
cos O = 0 −tgtg = 0 Ceci ne se réalise que dans deux conditions
❖ tanφ = 0 quelque soit δ : φ = 0 ceci correspond à tous les points de l’équateur.
Le soleil se lève à 6 h et se couche à 18 h et quelque soit la période de l’année
❖ tanδ = 0 quelque soit = 0 ; ceci correspond aux équinoxes, c’est la
période de l’année où la durée du jour est égale à la durée de la nuit quelque soit
le lieu de la terre.
o à l’équinoxe de printemps 21 ou 22 mars
o à l’équinoxe d’automne 22 au 23 septembre
Remarque : l’angle horaire ω est compté de -180° (0 heure du lieu) à +180° (minuit du lieu)
ω est positif de midi à minuit et ω < 0 de oh à 12 h ω = 0 →12 h. A 10 h correspond ω
= -30° et à 15 h 30 → ω = 52°30’
a) Définitions
Temps solaire vrai : (TSV) : il est défini par l’angle ω formé par le méridien passant par le
centre du soleil et le méridien du lieu. ω = 0 correspond à midi. Le jour solaire n’est pas constant
24
à cause de l’ellipticité de la trajectoire de la Terre autour du soleil. TSV = 12 + .
360
o Le jour solaire est le temps qu’il faut à la Terre pour se retrouver dans la même position
par rapport à elle-même (24 heures).
o Le jour sidéral est le temps qu’il faut à la Terre pour se retrouver dans la même position
par rapport à un astre choisi au départ. Par rapport au soleil. Pour le soleil, le jour sidéral
vaut 23 h 56 mn 04 s.
o Le jour solaire moyen est la durée du jour au premier janvier 1900 par convention.
Temps solaire moyen (TSM) L’origine du jour solaire moyen est proche du jour solaire vrai à
cause des irrégularités dues au mouvement de la Terre. Ainsi, 0 h TSM = correction + 0 h TU
La correction à porter est donnée par l’équation du temps fourni par les tables et les
figures (fig. 13)
Temps Universel : (TU) Le temps civil est le temps moyen avec origine à minuit. Le temps
universel est le temps civil du méridien de Greenwich. Le temps universel sert de référence. On
définit ainsi l’heure GMT (Greenwich Mean Time)
Temps légal (TL) Le temps légal est une heure liée au temps universel par une différence fixe
en nombre entier d’heure. Celle-ci étant déterminée par la longitude et les coutumes propres au
pays du lieu considéré.
Depuis le 1er janvier 1953 au Dahomey (devenu Bénin), le temps légal (TL) est le temps
universel + 1 heure.
TL = TU + 1h
En France : TL = TU + 1 h (du dernier dimanche d’octobre au dernier dimanche de mars :
c’est d’hiver)
TL = TU + 2 h (du dernier dimanche de mars au dernier dimanche d’octobre :
c’est l’heure d’été).
Cor = 4 ( Li –Lré ) mn
o Le Diagramme polaire :
La représentation polaire donne l’image de la sphère céleste vue par-dessus en se situant au
zénith du lieu étudié. Ce type de représentation provoque des déformations importantes au
voisinage de l’horizon.
o le Diagramme cylindrique de l’espace et le diagramme solaire cylindrique
Le diagramme polaire
La représentation donne l’image de la sphère céleste vue par-dessus en se situant au zénith du
lieu étudié. Ce type de représentation provoque des déformations importants au voisinage de
l’horizon.
Si le diagramme solaire polaire est assez bien adapté au travail sur plans d’architecte
(dessins vus de dessus), le diagramme solaire cylindrique donne une image particulièrement
claire de l’insolation telle que la reçoit une façade.
Pour établir le bilan d’ensoleillement d’une façade, on reporte sur le diagramme solaire
ses limites de visibilité de la voûte céleste. Comme précédemment une façade ne voit que la
moitié de la voûte céleste : ainsi une façade Sud-Est voit la voûte céleste suivant 180° en azimut
depuis une verticale Nord-Est (1ère limite à gauche) à une verticale Sud-ouest (2ème limite à
droite).
La figure suivante représente les projections, frontale et horizontale, d’un capteur placé
devant un obstacle parallélépipédique. On choisit l’origine en O, point milieu de côté inférieur
du capteur. A partir de ce point, on détermine la hauteur angulaire moyenne de l’obstacle (40°)
et, connaissant la direction du sud dans le plan horizontal, les azimuts des faces latérales -30°
et 25°. Si l’on désire connaitre les périodes de l’année pendant lesquelles il y a occultation du
soleil par l’obstacle, on trace sur le diagramme solaire un quadrilatère curviligne délimité par
les rayons vecteurs d’azimuts -30° et 25°, par la courbe la plus basse du diagramme (solstice
d’hiver) et le cercle délimitant les hauteurs solaires inférieures à 40°. On constate ainsi qu’il y
a occultation du 29 septembre au 15 mars. La durée en est maximale le 22 décembre, soit 3 h
40 min de 10 h à 13 h 40 min. Le 5 mars ou le 8 octobre, elle s’étend de 10 h 30 min à 13 h 20
min et vaut 2 h 50 min. En deçà de ces dates elle décroit rapidement.
Un capteur placé dans de telles conditions est pratiquement inutilisable en hiver car il
ne fonctionne pas au moment le plus favorable (entre 10 h et 14 h)
CARACTERISTIQUES DU RAYONNEMENT SOLAIRE
Introduction
I- CARACTERISTIQUES
L’essentiel du rayonnement solaire capté par la Terre est constitué par les radiations de la
longueur d’onde qui varie de 0,1 μm à 2,4 μm environ. Cette énergie provient de la
photosphère et le spectre solaire est voisin de celui d’un corps noir à 5 800 k (fig. 2 – 2).
Une partie des radiations est émise dans l’UV (λ<0.38 μm) une autre partie dans le visible
(0,38 < λ <0.78 μm) et enfin une dernière partie dans l’infra-rouge IR λ > 0.78 μm
M UV Visible IR
Constante solaire 1353W/m2 9,2 % 42,4 % 48,4 %
Corps noir à 5 800 K 1590W/m2 14,03 % 42,53 % 43,44 %
En plus de la répartition spectrale du rayonnement solaire transmis par bande, il est utile voire
nécessaire de connaître sa répartition énergétique.
La courbe de la répartition spectrale à une très haute altitude hors de l’atmosphère a été tracée
par la NASA (fig. 15)
Exemple
Calculer la fraction d’énergie solaire hors atmosphère et la quantité d’énergie émise par le soleil
dans l’UV les intervalles spectraux suivants : ( 0,38m) dans le visible 0,38 < λ <0,78μm et
dans l’IR : λ > 0,78μm
f O −75 = 0,5169
f O−1,78 = 0 ? f O −0, 78 = 0,5429
f O − 0 , 80 = 0,5602
f 0− = 1
Les rayons solaires traversent l’atmosphère avant de parvenir au sol. A travers cette
atmosphère qui est une enveloppe gazeuse entourant la Terre, les rayons solaires sont diffusés,
diffractés réfractés absorbés.
4. Notion d’air-mass
Détermination de l’air-mass.
Sur une surface horizontale placée hors de l’atmosphère, le flux du rayonnement solaire direct
Go que reçoit la surface unité (1m2) est égale au produit cosinus de l’angle zénithal par la
constante solaire et le coefficient de correction de la distance Terre-Soleil : Go = I ' cos O z avec
(2)
360n
I ' = I o 1 + 0.033 cos (3) n = quantième de l’année
365
Got de l’instant t correspond à l’angle horaire ωt
360n
G ot = I o 1 + 0.033 cos sin sin + cos cos cos t (4)
365
Got est le flux de rayonnement solaire reçu à l’instant t hors – atmosphère en un lieu de latitude
φ et au jour n.
Pour une journée entière :
hc
H o = G o ,t La durée du jour DJ = hc – hL
hL
24 24
En exprimant t = dt = d (en heures)
2 2
24 24
hL = L et hc = c or on peut poser ωL = - ωs et ωc = + ωs
2 2
ωs = ωc
24 360n + s
cos cos cos + sin sin d (5)
365 − s
Ho = I o 1 + 0.033cos
2
Dans l’expression de Oz les angles sone en d d’où il faut ramener ωs en rd
24 360n 2s
Ho = I o 1 + 0.033cos cos cos sin s + sin sin
2 365 360
On intègre la relation (5) entre 0 et ωs et le résultat obtenu est multiplié par 2 (6)
Exercice d’application : Calculer pour Kandi, Cotonou, Savè et Natitingou Ho au 15 février
φ L
Kandi 11°08’N 02°56’E
Natitingou 10°19’N 01°23’E
Parakou 09°58’N 02°54’E
Savè 08°02’N 02°26’E
Bohicon 07°10’N 02°04’E
Cotonou 06°21’N 02°23’E
(Calculer sur d heures)
Le rayonnement global G reçu au sol sur une surface horizontale est la somme des
rayonnements direct I sinh et diffusé par l’atmosphère D. En tenant compte de la hauteur du
soleil on a donc :
G = D + I sinh .
o Lorsque le rayonnement solaire parvient au sol, il est en partie absorbé par la Terre, le
reste est réfléchi. Cette réflexion est sélective et diffuse ; l’absorption varie suivant la
longueur d’onde des radiations incidentes. Le coefficient moyen de réflexion, pour un
sol particulier, est connu sous le nom d’albédo. Voici quelques exemples
Neige fraîche : 0,8 à 0,9 - neige tassée et vieille 0,6 à 0,7
Sol cultivé naturel 0,1 à 0,25 - prairies 0,15 à 0,30
Terre sableuse 0,15 à 0,25 - sable clair 0,25 à 0,4
Béton 0,7 à 0,8
Plan d’eau calme 0,05 en été et 0,18 en hiver – mer 0,05 en été et 0,12 en hiver
o est la fraction du rayonnement transmise après diffusion par les aérosols ; est
fonction de = 0,10 en moyenne
sinh
3. Rayonnement direct, diffus et global par ciel clair sur une surface d’inclinaison et
d’orientations quelconques
a) Rayonnement direct
Soit le plan P, inclinaison d’un angle i par rapport au plan horizontal H et soit O l’origine
des axes sur la ligne d’intersection des deux plans : les axes ox, oy et oz sont définis
respectivement par les directions Sud, Est et la verticale (fig. 3.2)
On appelle :
- A la surface unité sur le plan P et centré en O.
- A le vecteur de module A porté par la normale ON au plan P
- Om la projection de ON sur me plan H. soit l’azimut de On.
- O la projection du vecteur I N de module IN sur H.
Les angles a et h repèrent le soleil en azimut et en hauteur. Le flux de I N à travers la surface
A est le produit scolaire.
S (i, ) = I N • A
Si A = 1m2 le flux s’exprime par la même mesure que les composantes de S (i, ) .
Dans le repère ox, y,z,
I N cosh cos a
Les composantes de I N sont : I N cosh sin a
I sinh
N
cos(90 − i ) cos = sin i cos
Celles de A sont cos(90 − i ) sin = sin i sin
sin(90 − i ) = cos i
Soit S (i ) = I N cosh cos a cos(90 − i) cos + cosh sin a cos(90 − i). sin + sinh sin(90 − i)
Soit S (i, ) = I N cosh cos a sin i cos + cosh sin a sin i sin + sinh cos i
i = (ON , Oz )
Cas particuliers :
o si le plan P est horizontal i = 0 S H (o, t ) = I N sinh
(9)
i = 90
o si P est vertical orienté plein Sud S S (90, sud ) = I N cosh
(10)
cos a
= 0
o Si P est d’inclinaison quelconque i orienté Sud ( = 0)
S (i, sud ) = I N sin i cosh cos a + sinh (11)
cos i
1 (13)
DH = ( I − I N ) sinh
2
I = I − I N est le rayonnement diffusé par les molécules d’air. Pour des conditions de ciel
moyennes, on peut admettre la formule empirique
1 + cos i 1 − cos i
D(i, ) = ( )DH + ( )ae.G H
2 2
(15)
ae est l’albédo du sol et GH est le rayonnement global reçu sur une surface horizontale.
DH est le rayonnement diffus reçu par une surface horizontale.
Remarque : par ciel totalement couvert, il est évident que le flux diffus s’identifie au flux
global, le flux direct étant nul. Pour un ciel nuageux moyen, seul un traitement statistique sur
une longue période (5 ans au moins) permet de donner une estimation acceptable du flux diffus.
Exercice d’application :
Déterminer le rayonnement solaire global par heure de 10 h à 17 h (rayonnement direct, diffus
et global) sur une surface orientée pleine Sud d’inclinaison 30° à Cotonou et à Kandi le 15 mars.
DH = 125(sinh) 0.4
Les premières mesures ont été entreprises en 1837 par Pouillet. Entre 1893 et 1932 des
progrès considérables sont dus aux travaux de K. Angtröm et d’Abbot. Seul les appareils
courants et récents sont présentés dans cette partie du cours.
Un pyranomètre mesure le rayonnement solaire global G parvenant sur une surface plane à
partir d’un angle solide 2π stéradians. Lorsque l’appareil est muni d’un dispositif pare-soleil, il
peut mesurer le rayonnement diffus D – G et C concernent bien les rayonnements mesurés au
sol. Il existe des pyranomètres Kipp et Zonen et des pyranomètres Li – Con.
Un héliographe mesure la durée d’insolation qui peut être définie comme l’intervalle de temps
pendant lequel on voit le disque solaire ou celui pendant lequel on peut observer les ombres
portés au sol. Il est défini aussi comme le temps pendant lequel, le flux de rayonnement solaire
incident sur le récepteur est supérieur à 120 w/m2. Le seul héliographe reconnu par l’OMM est
l’héliographe de Campbell-Stokes. Le rayonnement direct est concentré à l’aide d’une lentille
boule de verre sur un carton de couleur et de texture définie. Il s’ensuit une brûlure ou un
bruissement ou une décoloration du carton suivant que le rayonnement solaire est plus ou moins
intense. La longueur de la trace est proportionnelle à la durée d’insolation.
Chaque station de mesure relève les données aux mêmes heures. Dans certains pays,
c’est à chaque heure TSV, dans d’autres c’est à chaque heure TU. En France les mesures se
font à chaque heure TSV et dans les pays membres de l’ASECNA, c’est par rapport au temps
TU. La station et ses coordonnées sont indiquées, les instruments de mesure et les unités sont
aussi indiquées sur la fiche d’observation.
On en déduit aussi une relation empirique entre le rayonnement global moyen journalier
G et le rayonnement moyen hors atmosphère.
x
G = GO (a + b ) = GO (a + b ) = GO K T
N
a et b sont des coefficients qui dépendent du site d’observation.
x
= est la fraction d’insolation
N
n est la durée d’insolation mesurée à l’héliographe
N est la durée du jour calculée
Kt est le coefficient de clarté du ciel.