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Introduction générale :

La recherche de sources d'énergie renouvelables et non polluantes est une préoccupation majeure de notre siècle en raison de l'épuisement progressif des sources d'énergie fossiles telles que le pétrole, le charbon, le gaz
naturel, ainsi que des problèmes écologiques croissants liés à leur utilisation.

Avec le développement rapide du monde, l'accès et le contrôle des ressources énergétiques resteront cruciaux, car la demande en énergie augmente rapidement.

Pour répondre à cette demande croissante, de nouvelles technologies de production doivent être utilisées, y compris des formes d'énergie renouvelables plus conventionnelles. C'est là que l'énergie photovoltaïque (PV)
trouve sa place, car elle offre une utilisation inépuisable et facilement exploitable tant que le soleil brille. Par conséquent, la recherche scientifique se concentre sur la généralisation, l'amélioration et l'optimisation de
l'exploitation des systèmes solaires PV. L'optimisation de ces systèmes est basée sur des critères de dimensionnement et de maximisation de la puissance générée afin d'obtenir un bon rendement.

Selon une étude mondiale sur l'énergie solaire, l'Algérie est l'un des trois plus importants champs solaires au monde.

L’optimisation des systèmes solaires est basées sr des critères de dimensionnement et de maximation de la puissance générée pour avoir un bon rendement.

Selon une étude mondiale sur l’énergie solaire, L’Algérie est l’un des trois plus importants champs solaires au monde.

L’Algérie a réserver multitude d’investissements dans la technologie photovoltaïque et ses applications à titre d’exemple le projet HASSI R’MEL .Ce dernier consiste à mettre à profit des concentrateurs solaires cylindra-
parabolique muni des systèmes de pour suite solaire.

En effet la théorie liée au photovoltaïque est ancienne puisqu’elle a été décrite par Hertz et Einstein au début du XXème siècle. Les premières applications des suiveurs solaires remontent vers les années 1750 ou le principe
repose sur l’utilisation l’héliostat pour qu’un panneau solaire ait un meilleur rendement, ce dernier peut en effet varier en fonction de l’orientation. La rotation d’un miroir de l’héliostat est assumé par mécanisme
d’horlogerie dans la plus ancienne mention du système se trouve dans des publications datant en 1742 du physicien néerlandais Willem Jacobs Gravesande.

Le présent rapport est organisé trois chapitres : le premier présente le gisement solaire ,le deuxième la technologie photovoltaïque et le troisième suiveur solaire .

Chapitre 1 : Gisement Solaire


1. Introduction :
Le gisement solaire est un ensemble de données décrivant l’évolution du rayonnement solaire disponible au cours d’une période donnée.

Le soleil est une source énergétique quasiment illimitée. Un réacteur nucléaire qui chauffent et éclaire notre monde. Il pourrait couvrir plusieurs milliers de fois notre consommation globale d’énergie .C’est pourquoi,
l’homme cherche depuis longtemps à mettre à profit cette énergie importante et diffusée sur l’ensemble de la planète.

Dans ce chapitre, nous allons rappeler quelques notions de soleil, base sur la géométrie solaire et le rayonnement.

2. Définition :
Il y a des milliards des étoiles sont dispersées à travers tout l’univers celle au centre de notre système solaire jouent un rôle très spécial pour nous ici sur terre , notre soleil s’est formé il y a environ 4,5 milliards d’années
dans le bras d’Orion situé dans la voie lactée , il est né quand un nuage de poussière et gaz connu sous le nom de la nébuleuse solaire s’est effondré lors de cette formation la matière qui avait été condensé a une boule de gaz
en feu est devenu notre soleil.

Le soleil est l'étoile du système solaire, le plus grand, le plus passif et le plus proche de la terre. Dans la classification astronomique Le soleil orbite autour du centre de la galaxie au cours d'une année galactique de 22,5 à
250 millions d'années. Autour d'elle tournent la Terre (à 30 km/s), sept autres planètes, au moins cinq planètes naines, de nombreux astéroïdes et comètes, et une bande de poussière. Le Soleil représente à lui seul environ
99,854% de la masse du système planétaire résultant, Jupiter représentant plus des deux tiers de la masse restante.

Caractéristiques du soleil :

Les caractéristiques principales du soleil sont [1] :

Masse : 333 400 masses terrestres (1,99*10³⁰kg)

Diamètre angulaire moyen : 31 pi59 po.3

Diamètre de la photosphère : 109,3*diamètre de la terre (1.39*10⁶ km)

Distance moyenne : 1 UA (149 597 892 km)

Densité moyenne : 1.41 g/cm ³ (1400 kg/m³)

Température superficielle : 5800 KG

Constante solaire : 1 370 W/m 2


Luminosité : 3,8 × 10 26 W

Accélération gravitationnelle au niveau de la photosphère (gravité de surface) : 27,9 × Gravité à la surface de la Terre = 273 m/s 2.

Sa structure :

Le soleil est divisé en six couches :

La couronne : c’est un halo lumineux qui représente la région la plus externe de l’atmosphère solaire .La couronne =grands jets de gaz chauds. Répecture les variations des champs magnétiques de la photosphère.

Chromosphère : c’est la zone qui trouve entre la photosphère et la couronne

La photosphère : c’est la région la plus profonde de l’atmosphère solaire.

Noyau : gaz de densité 150 fois supérieure à la densité de l’eau, sa température est 16 millions ̊C.

Zone radiative : gaz de même densité que l’eau, sa température est de 2,5 millions ̊C.

Zone convection : sa température est de 2 millions de ̊C.


Figure1.1 : coupe schématique de soleil

Composition chimique :

Le soleil est composé d’environ [2] 80% d’hydrogène le carburant de soleil ,19 d’Hélium% et1% d’éléments plus lourds aussi le Carbonne et l’Azote en raison des températures extrêmes du soleil ces éléments restent dans
une phase qui s’apparente au gaz le plasma

Champ magnétique :

Le champ magnétique encapsule l’ensemble du système solaire appelé Héliosphère ce champs de force protège les planètes des rayonnements cosmiques nocifs .il tire sa source dans le plasma du soleil poussant les
particules chargées électriquement vers les pôles de l’étoile ce processus transforme le soleil en un aimant géant malgré sa taille et sa force le soleil ne brillera pas éternellement d’environ 6,5 milliards d’années il manquera
d’hydrogène se développera pour envelopper les planètes après s’effondrera pour devenir une petite étoile naine blanche , le soleil a une forte attraction gravitationnelle et une capacité de des grandes quantités d’énergie
grâce a son champs magnétique .
Figure 1.2 : le champ magnétique du soleil

3. Aspects géométriques :
3.1. Mouvement de la Terre autour de soleil :
le mouvement de la terre autour du soleil s’effectue dans un plan nommé le plan de L’écliptique .L’axe des poêles autour duquel s’effectue le mouvement de rotation de la Terre décrit une ellipse dont le soleil occupe l’un
des foyers [3] (voir la figure 1.3).

Les deux déplacements distincts de la terre (figure).

Le premier est une rotation de celle –ci autour de son axe en 24 heures.

Le second est rotation de la Terre autour du soleil en 365 jours 5h 48 min 40s365,25 jours. Ce mouvement s’effectue dans le sens trigonométrique et provoque le cycle des saisons.

Figure 1.3 : le mouvement de la Terre autour du soleil

3.2 .Trajectoire apparente du soleil :


Sur la figure, les trajectoires et l'altitude du soleil sont tracées pour tous les pays à la même latitude. Plus le Soleil à son lever, s’écarte de l’Est à l’époque des solstices L'angle formé par un point à l’horizonet la direction
sud s’appelle l’azimut [5].

L'équateur céleste est en fait la ligne que le soleil trace pour nous dans le ciel. Le premier jour du printemps et de l'automne (appelé l'équinoxe vernal). Ici, l'observateur fait face au soleil couchant. La course du soleil est la
plus longue du solstice d'été au solstice d'hiver, tandis que d'autre part la course du soleil est la plus courte.

Figure 1.4 : trajectoires du soleil

3.3 .Temps solaire :


Le calcul de la position du soleil, nécessaire au calcul des éclairements implique une bonne connaissance de l’instant de calcul.

Temps sidéral

Le temps sidéral est défini par rapport aux étoiles .le jour sidéral correspond à la période de rotation du la terre sur elle-même .c’est le temps qui sépare deux passages consécutif d’une étoile au méridien du lieu
d’observation.

Temps solaire moyen TSM


Ce temps est défini par rapport à soleil fictif autour duquel la terre se déplace à vitesse constante et qui passe chaque année .au même instant que le soleil réel au point vernal

(Intersection de l’écliptique et de l’équateur céleste).La journée solaire moyenne est donc constante (24h), son origine est midi comme tous les temps sidéraux

TSV=TSM+ET/60 E1

Equation du temps

L’écart entre le TSV et le TSM est appelé équation du temps, en effet la variation de la vitesse de la terre sur sa trajectoire autour du soleil introduit un terme correctif sa formule est :

ET=9,9sin [2(0,986d+100)]-7.7sin (0,986d-2) E2

Temps universel

C’est le temps solaire moyen du méridien de Greenwich pris comme origine .la terre est alors divisée en 24 fuseaux horaires de 15⁰ de longitude chacun, numérotés en heurs vers l’Est de 0à 23 et correspond à des décalages
d’une heure par rapport au méridien O

TSM=TU+λ/45 E3

La sphère céleste

La sphère céleste c’est une sphère imaginaire de rayon gigantesque avec la terre située en son centre .Les pôles de la sphère célestes sont alignées avec les pôles de la terre.

Elle permet de représenter tous les astres (ici soleil) tels qu’on les voit depuis la terre[5].
Figure 1.5 : sphère céleste

3.4. Coordonnées du soleil :


Pour un lieu donné, la position du soleil est déterminée par deux systèmes de coordonnées différents à chaque instant de la journée et de l’année.

Par rapport au plan équatorial de la terre (repère équatorial).

Par rapport au plan horizontal du lieu (repère horizontal).

-Coordonnées équatoriales

Les mouvements du soleil par rapport au plan équatorial de la terre à l’aide de deux angles.
Déclinaison solaireδ :

C’est l’angle que fait la direction de soleil avec sa projection sur le plan équatorial (voir la figure 3)

La déclinaison du soleil varie quotidiennement selon la relation [4] :

δ=Arc sin[0.389*sin [360/365(j-82)+2*sin360/365(j-2)]] E4

Avec :

J;le numéro du jour de l’année compté à partir du le premier jour c.à-d varie de 1à 365 ou 366 selon l’année .

On dit que la déclinaison du soleil égale à zéro lorsque la trajectoire du soleil suit l’équateur céleste. Cette déclinaison atteint +23.45̊ au début de l’été et -23. 45̊ au début de l’hiver .c’est l’écart que fait le soleil avec
l’équateur céleste à l’époque des solstices.

Angle horaire de soleil α :

C’est l’angle que fait la projection de la direction du soleil avec la direction du méridien du lieu, l’angle l’horaire du soleil varie à chaque instant de la journée selon la relation (figure )

α=15(TSV-12) E5

TSV=TL-(TU-λ/15)+(Δ/60) E6

Δt =9.87*sin(360/365(j-81))-7035*cos(360/365(j-81))-1.5*sin(360/365(j-81)) E7

ET=0.258*cos(x)*7.416sin(x)-3.648*cos(2x)-9.228*sin(2x) E8
Figure 1.6 : le plan équatorial de la terre avec l’angle de déclinaison δsolaire et l’angle horaire α

Coordonnées horizontales du soleil

Azimutα

L’azimut est l’angle dans le plan horizontal entre la direction d’un objet et le sud géographique (pour les astronomes). Souvent on prend aussi le nord géographique comme point de référence. Cet angle est exprimé en
degrés. Les astronomes mesurent l’azimut dans le sens des aiguilles d’une montre. [2].
Un objet dans la direction sud a un azimut de 0°.

Un objet dans la direction ouest a un azimut de 90°.

Un objet dans la direction nord a un azimut de 180°.

Un objet dans la direction est a un azimut de 270°.

Sinα=cosδ*sinα/cosh E9

Hauteur, Elévation ou L’altitude(h)

C’est l’angle vertical entre le plan horizontal et la direction du soleil (figure) la hauteur du soleil varie à chaque instant de la journée et de l’année selon la relation suivante :

Sinh=cosδ *cos*cosα+sin*sinδ E10

Figure 1.7 : le plan horizontal de la terre avec l'azimut du soleil et son élévation

3.5. Coordonnées terrestres (géographiques) :


Trois coordonnées polaires sont : la latitude, la longitude et l’altitude. (Ou l'élévation)[5]
La latitude  est une mesure angulaire s'étendant de 0° à l'équateur à 90° aux pôles (-90° au sud à 90° au nord).
La longitude λune mesure angulaire, expression positionnement est ou ouest d'un point sur Terre. En géodésie, c'est l'angle au centre que forme le plan passant par ce point et par l'axe de rotation de la terre avec le plan
du méridien de Greenwich.
L’altitude d’un point correspond à la distance verticale en mètre entre ce point et une surface de référence théorique (niveau moyen de la mer).

Figure1.8 : (latitude et longitude sur la terre)

3.6. Durée d’insolation


La durée d’insolation représente la durée maximale de la journée, entre lever et coucher du soleil .

3.7. Le taux d’insolation :


Le sol reçoit le rayonnement solaire maximal pendant la durée de jours d’ensoleillement
T (du lever ou coucher du soleil) et par ciel clair, mais la durée effective d’ensoleillement s d’une journée ordinaire est inférieure à cette durée maximale [3]

Le taux d’insolation est donné par l’expression ci- après :

Taux _i=s/t E11

4. Aspects énergétiques :
4.1. Potentiel solaire :
C’est l’ensoleillement ou bien insolation est la mesure de rayonnement solaire que reçoit une surface au cours d’une période donné, exprimé en W/m est donné par la loi Stefan-Boltzmann :

Es=σT ⁴ E12

Stefan Boltzmann Constante : σ = 5.670367(13) × 10-8 W⋅m-2.K-4

4.2. Rayonnement solaire :


Le rayonnement solaire désigne l’ensemble des ondes électromagnétiques émises par le soleil Ainsi, en plus des rayons cosmiques, il comprend également la lumière ultraviolette la lumière visible et les ondes radio.

Le spectre de rayonnement émis par la surface d'une étoile est exclusivement influencé par sa température de surface. La longueur d'onde qui correspond au plus haut niveau d'émission de rayonnement est inversement
proportionnelle à la température absolue de la surface de l'étoile.
Figure 1.9 : Le spectre solaire

4.2.1Composition du rayonnement solaire


Les ondes électromagnétiques émises par le soleil peuvent être correctement modélisées par un corps noir de 5 800 Kelvin et donc décrites par la loi de Planck. Le maximum d'émission se situe dans le vert (λ = 504
nm), et la répartition du rayonnement est d'environ moitié dans le visible, moitié dans l'infrarouge et 1 % dans l'ultraviolet .En atteignant le niveau de la mer, c'est-à-dire en ayant traversé toute l'atmosphère terrestre,
une partie du rayonnement solaire a été absorbée. En particulier, les bandes d'absorption de l'ozone (qui absorbe la majeure partie de la lumière UV), de l'oxygène, du dioxyde de carbone et de l'eau peuvent être
identifiées sur des spectres opposés.

Le rayonnement solaire reçu au sol varie dans le temps, d'une part en fonction des variations de l'activité solaire, et d'autre part en fonction des saisons (selon inclinaison de la Terre) et au sein de chaque saison en fonction
des variations naturelles et anthropiques de la nébulosité.

4.2.2Nature
Le soleil émet un rayonnement électromagnétique, qui comprend les rayons gamma, les rayons X, la lumière ultraviolette, la lumière visible, la lumière infrarouge, les micro-ondes et les ondes radio, selon la
fréquence d'émission. Tous ces types de rayonnement électromagnétique transportent de l'énergie. Les niveaux d'irradiance mesurés à la surface de la Terre dépendent de la longueur d'onde du rayonnement solaire.
L'intensité du rayonnement n'est pas constante, mais augmente pendant les éruptions solaires pendant les maxima du cycle solaire. Le rayonnement solaire est divisé en trois composantes : le rayonnement du soleil
stationnaire (voir constante solaire), une composante à variation lente, et les éruptions solaires. L'étude du rayonnement électromagnétique du soleil par la radioastronomie a fait d'énormes progrès dans la
compréhension du fonctionnement interne du soleil. Les ondes radio émises par le soleil proviennent principalement du plasma qui compose la chromosphère et la couronne.

Le plasma agit comme un filtre passe-haut dont la fréquence de coupure dépend de la densité électronique du milieu. Cette fréquence (en Hz) se calcule avec la formule suivante :

f=9√Nₑ E13

Figure 1.10 : une onde électromagnétique

4.2.3Types de rayonnement solaire


Le rayonnement émis par le soleil comprend les types de rayonnement suivants [5] :

Infrarouge (IR) : Le rayonnement infrarouge fournit de la chaleur et représente 48 % (0,78.λ4µm) du rayonnement solaire.
Lumière visible (VI) : représente 39% du rayonnement et fournit de la lumière (0,38λ0,78 µm).

Ultraviolet (rayonnement UV) : 12%du rayonnement (λ0,38 µm).

Rayonnement direct : C'est la partie du rayonnement solaire qui atteint directement le sol, dont le trajet est "linéaire" (en fait, avec de légères déviations) et unique à un instant donné. Si je suis directement rayonné. [6] Dans
le cas du plan horizontal, le rayonnement s'écrit :

S = I. sin (h) E14

h est : la hauteur du soleil

Rayonnement diffus : Diffuse est le rayonnement provenant de l'ensemble du skydome. Ce rayonnement est dû à l'absorption et à la diffusion d'une partie du rayonnement solaire par l'atmosphère et à la réflexion par les
nuages. Par conséquent, dans un ciel clair, il représente 20 % de l'énergie totale. Lorsque le ciel est couvert, cela correspond à toute l'énergie reçue au sol.

Rayonnement réfléchi contrastant (albédo) : Le rayonnement solaire réfléchi est le rayonnement qui est réfléchi par le sol ou les objets à sa surface. Ce rayonnement dépend de l'albédo du sol, qui peut être important lorsque
le sol est particulièrement réfléchissant (eau, neige).

Rayonnement global : • Plan horizontal C'est tout le rayonnement du Soleil qui atteint le plan horizontal supérieur de la Terre. Par conséquent, il comprend le rayonnement solaire direct et une composante verticale du
rayonnement solaire diffus. • Surfaces inclinées L'irradiance globale sur une surface inclinée est la somme des radiances : directe, diffuse et réfléchie.
Figure 1.11 : types de rayonnements solaire reçue au sol

Il y a aussi des instruments pour mesurer le rayonnement solaire appelé :pyranométres

Un pyranomètre est un instrument de mesure météorologique qui est utilisé pour mesurer le rayonnement solaire global sur une surface donnée. Il mesure la quantité de rayonnement solaire incident sur une surface plane par
unité de temps et de surface. Les pyranomètres sont couramment utilisés dans les applications liées à l'énergie solaire

Un pyranomètre typique ne nécessite aucune alimentation pour fonctionner. Cependant, le développement technique récent inclut l'utilisation de l'électronique dans les pyranomètres, qui nécessitent une (faible) alimentation
externe.
Figure 1.12 : Un pyranométre pour le mesurement du rayonnement solaire

4.3. Masse d’air : Une masse d'air est définie comme une région stable au sens d'un paramètre physique qui y est mesuré, qui est le rapport entre l'épaisseur de l'atmosphère traversée par le rayonnement direct atteignant le
sol et l'épaisseur traversée par la position verticale.

MA=OM/OZ=1/cosζ E15
Figure 1.13 : Le rayonnement solaire et le nombre d’air masse.

5. Energie solaire :
L'énergie solaire est l'énergie transmise par le Soleil sous la forme de lumière et de chaleur. Cette énergie est virtuellement inépuisable à l'échelle des temps humains, ce qui lui vaut d'être classée parmi les énergies
renouvelables.

Ce type d’énergie renouvelable est issu directement de la captation du rayonnement solaire. On utilise des capteurs spécifiques afin d’absorber l’énergie des rayons du solaire et de la rediffuser selon deux principaux modes
de fonctionnement : ▪ Solaire photovoltaïque (panneaux solaires photovoltaïques) : l’énergie solaire est captée en vue de la production d’électricité.

Solaire thermique (chauffe-eau solaire, chauffage, panneaux solaires thermiques) : la chaleur des rayons solaire est captée est rediffusée, et plus rarement sert à produire de l’électricité.

Le type qui nous intéresse c’est l’énergie solaire photovoltaïque.

6. Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté le soleil et les notions de base sur la géométrie solaire car est un aspect fondamental de la compréhension du rayonnement solaire, et sa prise en compte est essentielle pour maximiser
l’utilisation de l’énergie solaire dans diverses applications.

Dans le chapitre suivant nous allons exhiber l’historique et des généralités sur la technologie photovoltaïque.
Chapitre 2 : la technologie photovoltaïque

1. Introduction :
L'énergie photovoltaïque est une technologie qui permet de convertir directement la lumière du soleil en électricité à l'aide de cellules solaires.

Le nom photovoltaïque vient du grec, il est composé de deux parties :

• Photo : Lumière.

• Volt : Unité de tension électrique, du nom Alessandro Volta.


Cette technologie est utilisée pour produire de l'électricité à petite échelle pour des applications telles que les maisons et les bâtiments commerciaux, ainsi qu'à grande échelle pour alimenter les réseaux électriques.

La technologie photovoltaïque est largement considérée comme une source d'énergie propre et renouvelable, car elle ne produit pas d'émissions de gaz à effet de serre et n'utilise pas de combustibles fossiles. Elle est
également en constante évolution, avec de nouvelles avancées en matière d'efficacité et de réduction des coûts, qui la rendent de plus en plus compétitive par rapport aux sources d'énergie traditionnelles.

Dans ce chapitre, nous allons explorer les principes de base de la technologie photovoltaïque, y compris son histoire, son fonctionnement et ses applications pratiques.

2. Historique :
Cette technologie a une histoire de plus de 150 ans, mais c'est au cours des dernières décennies qu'elle a connu une croissance exponentielle en raison de sa capacité à produire une énergie propre et renouvelable. La
conquête du photovoltaïque est commencé de 1954 à 2000 et la période de la mécanisation et automatisation s’est étendue de 2000 à 2012.

En 1839, le physicien français Alexandre-Edmond Becquerel a découvert l'effet photovoltaïque. Il a constaté que certains matériaux étaient capables de produire une petite quantité d'électricité lorsqu'ils étaient exposés à la
lumière du soleil. Cette découverte a ouvert la voie à des recherches approfondies sur les propriétés des matériaux photovoltaïques.
Figure 2.1 : le physicien Alexandre Edmond Becquere

Les premiers dispositifs photovoltaïques ont été développés au début du XXe siècle, mais ils étaient inefficaces et coûteux. Ce n'est qu'après la Seconde Guerre mondiale que la recherche sur les cellules solaires a commencé
à avancer de manière significative. En 1954, les physiciens américains Gerald Pearson, Daryl Chapin et Calvin Fuller ont créé la première cellule solaire efficace en utilisant du silicium cristallin. Cette découverte a ouvert
la voie à la production de cellules solaires de plus en plus performantes et abordables.

En 1958 la première application réelle des cellules photovoltaïques est trouvée, avec l'alimentation des émetteurs radio du satellite Vanguard 1.

Figure 2.2 : Une maquette du satellite Vanguard 1.

Dans les années 1970, l'industrie photovoltaïque a commencé à se développer grâce à des programmes gouvernementaux de soutien aux énergies renouvelables, ainsi qu'à des investissements privés à cause de la crise
pétrolière.

Dans les années 1980 et 1990, la technologie photovoltaïque a connu une croissance significative, en grande partie grâce aux programmes de subventions et d'incitations fiscales dans de nombreux pays. De plus en plus
d'applications pratiques ont été développées pour les cellules solaires, y compris des applications pour les satellites, les montres et les calculatrices.
Au fil des décennies suivantes, les cellules solaires ont été de plus en plus utilisées pour alimenter les maisons, les entreprises et les installations industrielles. Les technologies ont continué à s'améliorer, offrant une
efficacité accrue et une réduction des coûts.

Figure 2.3 : Production de cellules photovoltaïques de 1995 à 2013, par pays.

Au cours des années 2000 et jusqu'à aujourd'hui, la technologie photovoltaïque a connu une croissance rapide, des améliorations technologiques constantes et une adoption de plus en plus large dans le monde entier. Voici
quelques-unes des principales tendances et développements de cette période :

Amélioration de l'efficacité des cellules solaires : Au cours des années 2000, les fabricants de cellules solaires ont continué à investir dans la recherche et le développement pour améliorer l'efficacité des cellules solaires.
Les cellules monocristallines et poly cristallines ont été améliorées pour atteindre des rendements de conversion supérieurs à 20%, tandis que les cellules en couches minces ont été développées pour atteindre des
rendements allant jusqu'à 23%. Ces améliorations ont permis d'augmenter la production d'électricité par unité de surface des panneaux solaires.
Réduction des coûts de production : La réduction des coûts de production des cellules solaires s'est poursuivie au cours des années 2000 et jusqu'à aujourd'hui grâce à l'augmentation de la production, à l'amélioration de la
technologie de fabrication, à l'automatisation des processus et à l'utilisation de matériaux moins coûteux. Le coût de production des panneaux solaires a été divisé par plus de dix au cours des deux dernières décennies.

Augmentation de la capacité de production : Au cours des années 2000, la capacité de production de panneaux solaires a augmenté de manière significative pour répondre à la demande croissante. Cette tendance s'est
poursuivie au cours des dernières décennies, avec une capacité de production mondiale estimée à environ 180 GW en 2021.

Développement de nouvelles technologies : Au cours des années 2000, de nouvelles technologies ont émergé, telles que les cellules solaires organiques, les cellules solaires hybrides et les systèmes de stockage de l'énergie
solaire.

3. Différents types de systèmes photovoltaïques :


On rencontre généralement trois types de systèmes photovoltaïques, les systèmes autonomes, les systèmes hybrides et les systèmes connectés à un réseau [Lab 03]. Les deux premiers sont indépendants du système de
distribution d’électricité, en les retrouvant souvent dans les régions éloignées.

3.1. Les systèmes autonomes :


Le but des systèmes photovoltaïques autonomes est de fonctionner sans l'aide d'autres sources d'énergie, surtout dans les zones isolées et éloignées du réseau. Il existe différents types de ces systèmes, tels que le couplage
direct à une charge appropriée ou le couplage avec adaptateur d'impédance MPPT, ainsi que le fonctionnement au fil du soleil ou avec stockage d'énergie électrique. Le couplage direct permet un fonctionnement au fil du
soleil avec une puissance qui varie tout au long de la journée. Les charges typiques sont les accumulateurs électrochimiques pour le courant continu et les pompes à eau pour le courant alternatif, qui peuvent fonctionner au
fil du soleil avec stockage d'énergie. Cependant, dans la plupart des cas, un dispositif électronique doit être installé entre le générateur et sa charge électrique pour adapter l'impédance et forcer le système à fonctionner à sa
puissance maximale. Un réservoir peut également être utilisé pour stocker de l'eau.
Figure 2.4 : principe d’un système solaire autonome

3.2Les systèmes hybrides :


Les systèmes hybrides d'énergie combinent au moins deux sources d'énergie renouvelable avec une ou plusieurs sources d'énergie classiques pour fournir une production électrique continue. Les sources d'énergie
renouvelable, telles que le photovoltaïque et l'éolien, ne produisent pas une puissance constante, mais leur combinaison permet une production électrique continue. Les systèmes hybrides sont souvent utilisés dans les
régions isolées et ne dépendent pas des grands réseaux interconnectés. Ces systèmes peuvent être connectés en deux configurations : l'architecture à bus continu et l'architecture à bus alternatif. Dans la configuration à bus
continu, chaque source de puissance est centralisée sur un bus continu. Dans cette configuration, les systèmes de conversion d'énergie à courant alternatif (CA) fournissent d'abord leur puissance à un redresseur pour être
convertie en courant continu (CC). Les générateurs sont connectés en série avec l'onduleur pour alimenter les charges alternatives. Dans la configuration à bus alternatif, tous les composants du système hybride sont reliés
directement à la charge alternative.
Figure 2.5 ; système hybride

3.3Les systèmes connectés au réseau :


Les systèmes photovoltaïques connectés à un réseau électrique (illustrés dans la figure I.6) sont une conséquence de la tendance à décentraliser les réseaux électriques, produisant de l'énergie plus près des zones de
consommation. Ces systèmes réduisent la nécessité d'accroître la capacité des lignes de transmission et de distribution en produisant leur propre électricité et en envoyant l'excédent d'énergie généré vers le réseau. En cas de
besoin, ils peuvent également s'approvisionner en énergie auprès du réseau, éliminant ainsi la nécessité d'acheter et d'entretenir une batterie. En outre, ces systèmes peuvent être utilisés en tant qu'alimentation de secours en
cas de panne de réseau.
Figure 2.6 : système connecté au réseau

4. L’effet photovoltaïque :
Les cellules photovoltaïques sont capables de produire du courant continu à partir de l'énergie solaire, ce qui permet de fournir de l'électricité à un appareil ou de recharger une batterie. Afin de comprendre et de contribuer
efficacement au développement de cette technologie, il est essentiel de prendre en compte les facteurs déterminant le potentiel de l'énergie solaire au sol, en tant que source de cette énergie.
La conversion de cette énergie en électricité est réalisée par une cellule photovoltaïque, qui constitue le cœur du dispositif de conversion. Pour comprendre le fonctionnement et les paramètres régissant les performances de
cette conversion.

L'effet photovoltaïque se produit lorsqu'une radiation lumineuse crée une différence de potentiel entre les deux côtés d'une jonction semi-conductrice. Lorsqu'une longueur d'onde suffisamment courte est utilisée, un photon
ayant une énergie supérieure ou égale au gap du semi-conducteur peut créer une paire électron-trou, ce qui entraîne l'apparition d'une différence de potentiel aux bornes du semi-conducteur. Les systèmes photovoltaïques,
qui sont composés de nombreuses cellules élémentaires placées en série, utilisent également l'effet photovoltaïque. Le tableau I.1 montre l'absorption optique de certains matériaux photovoltaïques à une longueur d'onde de
0,59 µm, avec le coefficient d'absorption α dépendant du matériau et de la longueur d'onde de l'énergie incidente.

Figure 2.7 effet-photovoltaïque

5. Cellule Photovoltaïque :
La cellule PV : La cellule photovoltaïque est un composant électronique qui utilise des matériaux semi-conducteurs pour convertir la lumière en électricité. En absorbant des photons, les matériaux deviennent
photoconducteurs et génèrent des porteurs de charges, tels que des électrons et des trous. Pour créer une photopile, une jonction PN ou une diode de surface doit être réalisée à la surface du semi-conducteur. Les photons qui
frappent la diode créent des paires électron-trou, qui sont ensuite séparées par le champ électrique dirigé de la région n à la région p. Cette séparation crée une différence de potentiel qui génère une tension interne dans la
diode, tandis que les photoporteurs générés par le rayonnement solaire fournissent la source de courant. Le courant photovoltaïque est dirigé de la région n à la région p et est proportionnel à l'intensité de l'éclairement. Il est
collecté en réalisant les contacts avant et arrière.

5.2. Sa structure :
Effectivement, le silicium est le matériau le plus utilisé dans la fabrication des cellules photovoltaïques, en raison de ses propriétés semi-conductrices et de sa disponibilité en abondance sur terre. Cependant, le processus de
fabrication du silicium pur à plus de 99,999% est coûteux et énergivore.

Une autre méthode de fabrication de cellules photovoltaïques consiste à utiliser des couches minces de matériaux semi-conducteurs tels que le tellurure de cadmium (CdTe) ou le sulfure de cuivre-indium-gallium (CIGS).
Ces couches minces sont déposées sur un substrat de verre ou de métal et métallisées pour créer les contacts électriques nécessaires. Ces cellules à couche mince sont souvent plus légères et moins coûteuses à produire que
les cellules en silicium, mais elles ont également une efficacité énergétique légèrement inférieure.

D'autres technologies sont également en développement, comme les cellules photovoltaïques organiques et les cellules à colorant sensibilisé, qui utilisent des matériaux organiques pour absorber la lumière. Ces technologies
ont le potentiel d'être encore moins coûteuses à produire, mais leur efficacité énergétique est actuellement inférieure à celle des cellules en silicium ou à couche mince.

5.3. Principe de fonctionnement


La cellule photovoltaïque fonctionne grâce aux propriétés des semi-conducteurs qui, en étant frappés par les photons, génèrent un flux d'électrons. Les photons sont des particules élémentaires qui transportent l'énergie
solaire à une vitesse de 300 000 km/s et sont considérés comme les "grains de lumière" par Albert Einstein dans les années 1920. Lorsqu'ils interagissent avec un semi-conducteur comme le silicium, ils éjectent des électrons
des atomes qui se mettent en mouvement de manière aléatoire à la recherche d'autres sites où se positionner.
Cependant, pour qu'un courant électrique soit généré, il est nécessaire que tous les mouvements d'électrons aillent dans le même sens. Pour faciliter cela, on utilise deux types de silicium. La face exposée au soleil est dopée
avec des atomes de phosphore qui contiennent plus d'électrons que le silicium, tandis que l'autre face est dopée avec des atomes de bore qui ont moins d'électrons. Ainsi, la double face devient une sorte de pile : le côté
chargé en électrons devient la borne négative (N), tandis que le côté avec moins d'électrons devient la borne positive (P). Entre les deux, un champ électrique est créé.

Lorsque les photons excitent les électrons, ceux-ci migrent vers la zone N grâce au champ électrique, tandis que les trous se déplacent vers la zone P. Les contacts électriques situés à la surface des deux zones permettent de
les récupérer avant de les envoyer dans le circuit externe sous forme d'énergie électrique. Un courant continu est ainsi créé. Une couche antireflet est utilisée pour éviter que trop de photons soient réfléchis par la surface et
se perdent.

Figure 2.8 : Fonctionnement d’une cellule Photovoltaïque

Caractéristique de fonctionnement :
La figure (2.4) présente le schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque sous éclairement. Elles constituer d’un générateur de courant Iph monté en parallèle avec une diode. Deux résistances parasites sont introduites
dans ce modèle. Ces résistances influence sur la caractéristique I =f (V) de la cellule [16]:La résistance série (Rs ) est la résistance interne de la cellule ; elle dépend principalement de la résistance du semi-conducteur utilisé,
de la résistance de contact des grilles collectrices et de la résistivité de ces grilles; La résistance shunt ( Rsh) est due à un courant de fuite au niveau de la jonction; elle dépend de la façon dont celle-ci a été réalisée .

Figure 2.9 : Schéma équivalent électrique de la cellule PV

5.4. Caractéristiques de PV :
Les différents types des cellules solaires : Il existe trois types principaux de cellules :

5.4.1 Les cellules mono- cristallines :

La cellule monocristalline est considérée comme celle qui se rapproche le plus du modèle théorique. Elle est constituée d'un seul cristal découpé en deux couches et permet d'atteindre des rendements élevés allant de 15 à 22
%. Cependant, sa production est laborieuse, difficile et donc coûteuse. La purification du cristal nécessite également une grande quantité d'énergie. Enfin, le retour sur investissement en énergie peut être élevé, pouvant
atteindre jusqu'à 7 ans.
Figure 2.10 : Les cellules mono- cristallines

5.4.2. Les cellules poly-cristallines :

Les cellules photovoltaïques poly-cristallines sont constituées d'un ensemble de cristaux. Contrairement aux cellules monocristallines, les blocs de cristaux utilisés pour leur fabrication sont coulés, ce qui les rend
hétérogènes. Les avantages des cellules poly-cristallines sont les suivants : un coût de production moins élevé que celui des cellules monocristallines, ainsi qu'une consommation d'énergie moindre pour leur fabrication. Les
rendements obtenus sont légèrement inférieurs, de l'ordre de 13% à 20% en laboratoire.

Figure 2.11 : Les cellules poly-cristallines

5.4.3. Les cellules amorphes :


Le silicium amorphe est apparu pour la première fois en 1976. Sa structure atomique est désordonnée et cristallisée, mais il possède un pouvoir d'absorption supérieur à celui du silicium cristallin. Cependant, son rendement
de conversion est faible en raison de la mobilité réduite des charges électriques. Le coût de production de ces cellules est considérablement moins élevé que celui des cellules monocristallines et poly-cristallines. En termes
de rendement, les cellules de silicium amorphe ont un rendement de conversion de seulement 5 % par module et de 14 % au laboratoire. Ces cellules peuvent fonctionner sous un faible éclairement.

Figure 2.11 : cellule amorphes

6. Composante de système PV :
Un system PV est un ensemble complet d’équipement permettant de transformer la lumière du soleil en électricité et l’utiliser pour alimenter des équipements tels que des lampes, des petits appareils …

En général les installations photovoltaïques comprennent cinq éléments essentiels et qui sont : générateur, onduleur, régulateur, batterie, stockage.

6.1. Générateur :
C’est le champ photovoltaïque
Figure 2.12 : La cellule au champ photovoltaïque

Le panneau photovoltaïque est constitué d’un ensemble de modules photovoltaïque qui sont connectés entre eux en série et/ou en parallèle pour produire la puissance électrique nécessaire.

Ces modules sont fixés sur une structure métallique qui leur permet de supporter l’exposition au rayonnement solaire avec une orientation et un angle d’inclinaison spécifiques.

6.2. Les batteries :


Les batteries sont largement utilisées pour stocker l’énergie produite par les panneaux solaires. Elles sont conçues pour être utilisées quotidiennement et pour être rechargées largement par des panneaux solaires .La durée du
vie des batteries est signifiés prolongée si leur décharge quotidienne ne dépasse pas 30% de leur capacité totale pour les batteries au plomb, et jusqu’à 70% pour les batteries au lithium.

6.3. Un onduleur :
Ondulaire est un appareil électrique permettant de transformer la tension / courant continue issue des modules photovoltaïques ou des batteries en tension / courant alternatif .il dit autonome s'il assure de lui-même sa
Fréquence et sa forme d'onde.

Les principales caractéristiques des onduleurs sont

➢ Puissance nominale.

➢ Puissance de point ou surcharge.

➢ Consommation à vide ou

➢ Tension d’entrée et de sortie.

➢ Rendement et la durée de vie

Figure 2.13 : Symbole d’ondulaire

6.4. Le régulateur :
Le régulateur est un élément essentiel dans système photovoltaïque autonome car il assure la régulation de la charge de la batterie .son rôle est de contrôler la tension et le courant provenant des panneaux solaires pour que la
batterie ne soit si déchargée ni surchargée en profondeur. Il évite ainsi les dommages qui pourraient affecter la batterie et prolonge sa durée de vie .en outre il peut fournir des informations sur l’état de la charge de la batterie
et la quantité d’énergie générée par les panneaux solaires.
Figure 2.14 : régulateur autonome

6.5. La charge :
La charge est l’équipement électrique alimenté par le système, pouvant être de type continu des équipements de télécommunication, nécessite un onduleur.

Les lampes : sont en effet des récepteurs important des systèmes photovoltaïque autonomes, et les lampes fluorescentes sont couramment utilisées car elles offrent un rendement élevé.

Les réfrigérateurs : pour les installations autonomes utilisent également des compresseurs fonctionnant avec un moteur DC, car ils peuvent être alimentés directement par des batteries.

La ventilation : les ventilateurs DC sont également largement utilisés, car ils sont économes en énergie et peuvent être alimentés par des panneaux solaires .certains sont même conçues avec des cellules solaires intégrées
dans la bouche de ventilation pour les caravanes ou les bateaux.

Le pompage de l’eau : Le pompage de l’eau est une des priorités du solaire dans les régions isolées du sud. Pour les utilisations au nord, les besoins les plus courants sont la mise en pression de l’eau d’une habitation.

Ordinateurs : La plupart des ordinateurs portable doivent être rechargés à des tensions de 15 à 20V, ce qui demande un convertisseur DC/DC adapté.

L’imprimante : Les modèles qui consomment le moins d’énergie sont des modèles à jet d’encre (12 W à150 W), les modèles à impact consomment en général plus de100W et les types à laser de 300 à 1500 W.
6.6. Câblage :
Toute installation solaire photovoltaïque comporte des câbles permettant le passage de l’électricité du panneau à la batterie, puis aux charges. Généralement, les câbles recommandés coté cc sont en cuivre souple, le cuivre
présentant le meilleur rapport prix conductivité et la caractéristique multibrin permet d’assurer des connexions de qualité optimale donc de minimiser les pertes d’énergie par chute de tension.

7. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté l’historique et des généralités sur la technologie photovoltaïque.

Les technologies PV actuelles permet eut de transformer directement le rayonnement solaire en électricité avec un taux de conversion .l’amélioration du rendement des systèmes photovoltaïque PV dépend du rayonnement
absorbé par les panneaux solaire.

Afin que le rayonnement solaire soit perpendiculaire au panneau solaire, il est nécessaire de recourir à la technique de poursuite du soleil .ainsi on se propose dans le chapitre suivant d’étudier solar tracker pour maximiser
l’énergie produite par les cellules PV.

Chapitre 3 : le suiveur solaire

1. Introduction
La quantité d'énergie électrique produite par un panneau solaire dépend largement du taux d'ensoleillement et dans une moindre mesure de la température de ses cellules. Comme ces variables subissent des fluctuations
quotidiennes et saisonnières, il est crucial d'intégrer un dispositif de contrôle au circuit de commande. Ce dispositif doit être en mesure de réguler la puissance fournie par le panneau solaire pour maximiser son rendement.

On peut distinguer 2 techniques de suivi ou "Tracking"[9]:

1-La méthode MPPT (maximum power point tracking) consiste à utiliser un algorithme pour trouver le point de puissance maximale de la courbe caractéristique du panneau photovoltaïque.

2_ Les systèmes de poursuite solaire (Maximum power point tracking) , qui permettent d'orienter les panneaux tout au long de la journée pour mieux exploiter les cellules photovoltaïques, sont également étudiés pour
maximiser l'ensoleillement en maintenant la surface active des modules solaires perpendiculaire aux rayons du soleil.

2. L’intérêt des panneaux mobiles par rapport aux panneaux fixes


Cependant, l'utilisation de panneaux mobiles (aussi appelés systèmes de poursuite solaire) permet d'optimiser la production d'énergie en suivant le déplacement du soleil tout au long de la journée. En gardant les panneaux
perpendiculaires aux rayons solaires, le rendement de la production électrique est maintenu à son maximum, ce qui permet de maximiser la quantité d'énergie récupérée. Les panneaux mobiles ont donc un intérêt certain par
rapport aux panneaux fixes en termes de productivité et d'efficacité énergétique. Cependant, leur coût d'installation et d'entretien est plus élevé que celui des panneaux fixes, ce qui doit être pris en compte lors de la décision
d'utilisation de l'un ou l'autre système.

Lorsque un système suiveur oriente le panneau solaire en le faisant pivoter en direction du soleil et en maintenait et en permanence un angle d’incidence des rayons idéales, voisin de 90 ̊ la production électrique par m² de
panneau atteint alors son maximum []

Les Courbes de production de panneaux photovoltaïques fixes ou équipés du suiveur solaire Tournesol : gain de production d’énergie.(figure)

Le suiveur solaire (2 axes), appelé également tracker solaire, a un rendement supérieur aux panneaux photovoltaïques fixes de 69% l’été et de 45% en moyenne toute l’année.[]

Figure 3.1 : courbe de comparaison entre panneau photovoltaïque fixe et suiveur solaire

3. Orientation et inclinaison d’une surface


3.1Angle d’inclinaison du panneau

L’angle d’inclinaison ß (figure) est l’angle entre le panneau et le plan horizontal

Il vérifie la condition suivante [] :

0 ⁰≤β≤180⁰

3.2L’angle d’incidence

L’angle d’incidence Өᵢ est l’angle qui se trouve entre le rayon de soleil et la normale de la surface de plan, il est donnée par l’équation suivante :

Cos(Өᵢ)=sin(β)cos(h)cos(α-a)+cos(β)sin(h) E16

Avec :

ᵢ : L’angle d’incidence
β : L’inclinaison du plan récepteur

h : La hauteur du soleil

α : L’azimut du plan récepteur

a : L’azimut solaire

λ : Angle de la projection horizontale de la normale au plan considéré N-S

ß: Angle de la normale au plan considéré avec le plan horizontale.

Le rendement en puissance solaire exploitée peut être calculé à l’aide de l’équation suivante :

Ղ=sin(Ө)*100 E17

La valeur Ө de qui donne le meilleur rendement c’est Ө=90⁰.

4. un suiveur solaire :
C’est un appareil électromécanique qui s’ajoute à des panneaux solaires hypnotiques ou des chauffe-eau solaires pour suivre le mouvement du soleil. Ces appareils changent de direction au long de la journée pour suivre la
course de soleil pour obtenir le maximum d’énergie solaire …dans les systèmes photovoltaïque , la poursuite réduit l’angle d’incidence et rapproche le faisceau incident au plus près de la ligne perpendiculaire à la surface ,
augmentant ainsi l’énergie reçue

Par conséquent le mouvement d’est en ouest suit la trajectoire du mouvement apparent du soleil par rapport l’observateur de la terre.

Concernant le plan horizontal, le soleil n’est pas perpendiculaire au plan horizontal, sauf une fois à midi lorsque les rayons du soleil sont verticaux ou proches de la verticale, d’autres fois il s’incline à des degrés différents,
de sorte que les rayons tombent effectivement sur la surface moins de l’état vertical .Cela se produirait si nous pouvions déplacer le panneau solaire dans une position perpendiculaire à la trajectoire de rayons du soleil. Dans
ce cas, bien sur nous maximiserons l’énergie absorbée par les panneaux solaires.

Besoin d’un suiveur solaire :

 Augmenter l’énergie produite par le même nombre de panneaux, cela signifie réduire le nombre de panneaux solaires utilisés pour obtenir la quantité d’énergie.

5. Les types de suiveurs


Quels sont ces deux types de suiveurs solaires selon la commande et la sensibilisation ou le système de positionnement qu’ils incorporent ?

Les deux types principaux de suiveurs solaires sont :

La stratégie de commande d’un tracker consiste essentiellement à générer la trajectoire du tacker afin de poursuivre parfaitement le soleil dans le but de maximiser la production. En effet l’asservissement des actionneurs des
trackers est généralement considéré comme maitrisé et n’est par conséquent pas abordé.

Cette stratégie de commande peut avoir d’autres objectifs et d’autres contraintes comme la minimisation de l’énergie consommée, l’adaptation aux variations des conditions météorologiques.

Les suiveurs solaires peuvent être divisés en deux types principaux selon le type de la commande et de la sensibilisation ou du système de positionnement qu’ils incorporent

Les deux types principaux de suiveurs solaires sont :

Les suiveurs solaires à commande ouverte : Ce type de suiveur ne possède pas de système de rétroaction. Il suit une trajectoire prédéfinie basée sur la connaissance de la position du soleil à un moment donné de la journée.

Les suiveurs solaires à commande fermée : Ce type de suiveur utilise des capteurs pour détecter la position actuelle du soleil et corriger sa trajectoire en temps réel. Il peut également utiliser des données météorologiques
pour s’adapter aux conditions changeantes et maximiser la production d’énergie solaire.
5.1. Mécanisme d’orientation (système de positionnement)
Les suiveurs solaires actifs : utilisent des éléments électromécaniques pour effectuer le suivi du soleil. Ils peuvent être commandés par des systèmes électroniques ou hydrauliques qui utilisent des capteurs pour mesurer la
position du soleil et ajuster la position du panneau en conséquence.

Les suiveurs actifs peuvent être équipés de différents types de capteurs tels que des capteurs de lumière ou des capteurs GPS pour déterminer la position exacte du soleil.

Suiveur solaire passifs : en cas de mises en mouvement par des phénomènes physiques autonomes, emploient le rayonnement des soleils pour chauffer gaz qui déplace le tracker à travers le ciel utilisé, ne nécessitant pas
d’énergie électrique. (figure3.2)

Dans le système suivi passif on utilise un liquide à bas point d’ébullition .ce liquide est vaporisé par la chaleur supplémentaire du soleil et le centre de masse est déplacé, ce qui fait le système trouve la nouvelle position
d’équilibre.

Les suiveurs actifs sont généralement plus précis et plus rapides que les suiveurs passifs, mais ils consomment également de l’énergie pour fonctionner.

Figure3.2 : exemple de fonctionnement du suiveur passif


5.2. Type de commande
Plusieurs de travaux ont été menés sur les stratégies de commande des suiveurs solaires dans le cas des modules PV ou CPV .Trois grandes catégories de stratégies se dégagent, le troisième, hybride étant une combinaison
de deux premières, dites stratégies en boucle ouverte et en boucle fermée.

5.2.1 La commande en boucle ouverte :

La commande en boucle ouverte comme étant une méthode active de poursuite basée sur des calculs astronomiques pour déterminer la position du soleil, sans avoir besoin de mesurer sa position. Cette méthode utilise les
coordonnées GPS et l’heure pour générer les consignes de la trajectoire de poursuite, telles que l’angle d’azimut et l’élévation. Cependant, la commande en boucle ouverte présente des inconvénients, tels que la sensibilité
aux perturbations et aux erreurs de modélisation, en raison de l’absence de feedback.

Cependant, cette méthode est moins précise que la commande en boucle fermée, car elle ne prend pas en compte les perturbations et les erreurs de modélisation. Par exemple, si la position du soleil est légèrement différente
de celle calculée, la commande en boucle ouverte peut ne pas être capable de suivre le soleil avec précision.

La commande en boucle ouverte est généralement utilisée pour les suiveurs solaires à faible coût, car elle ne nécessite pas de capteurs coûteux et de circuits électroniques sophistiqués. Cependant, elle peut être améliorée en
utilisant des modèles plus précis et des algorithmes de correction pour réduire les erreurs de modélisation.

Figure 3.1 : commande en boucle ouverte d’un suiveur


5.2.2 La commande en boucle fermée :

La commande en boucle fermée implique l’utilisation d’un capteur solaire pour mesurer l’erreur de poursuite réelle et ainsi contrôler les actionneurs du tracker. En revanche, la commande en boucle ouverte se base
uniquement sur des calculs astronomiques pour générer la trajectoire de poursuite du tracker, sans prendre en compte de la mesure de l’erreur de poursuite réelle. La stratégie en boucle fermée peut également utiliser la
puissance produite par le module comme retour d’information. Elle permet d’orienter les trackers en suivant la position du tracker le mieux orienté, à partir d’une position de départ aléatoire. Cependant, il convient de
souligner que la commande en boucle ouverte est plus sensible aux perturbations et aux erreurs de modélisation que la commande en boucle fermée.

Figure3.3 : commande en boucle fermé d’un suiveur

La méthode en boucle ouverte est moins précise que la commande en boucle fermée, car elle ne prend pas en compte les perturbations et les erreurs de modélisation. Par exemple, si la position du soleil est légèrement
différente de celle calculée, la commande en boucle ouverte peut ne pas être capable de suivre le soleil avec précision.

5.2.3Commande hybride

La commande hybride est une commande de poursuite qui combine le calcul de la position de référence proposée par la « boucle ouverte », et la donnée de retour proposée par la commande à boucle fermée.

5.2.4Commande tenant compte de la consommation


Les stratégies de commande évoquées précédemment ont pour unique objectif la maximisation de l’ensoleillement et, par conséquent, de la production, sans tenir compte de l’état des actionneurs ou de leur consommation
énergétique. En effet, le principe de ces commandes implique que le tracker reste immobile jusqu’à ce que l’écart entre sa position théorique et celle du soleil dépasse un certain seuil de tolérance initiale. Une fois ce seuil
atteint, le tracker ajuste sa position pour suivre celle du soleil avec une marge de tolérance finale.

Figure 3.4 : Génération de trajectoire discontinue [/]

5.3 Un suiveur solaire mono-axial :


Un suiveur solaire mono-axial est un système de poursuite qui ne permet le mouvement du panneau solaire que dans une seule direction, généralement d’est en ouest, en suivant la trajectoire apparente du soleil dans le ciel.
Cette orientation peut être réalisée à l’aide d’un axe de rotation qui est orienté selon un angle fixe d’inclinaison par rapport à l’horizon. Le panneau solaire est fixé à l’axe de rotation, qui est entraîné par un moteur électrique
ou hydraulique pour suivre le soleil.

Les suiveurs solaires mono-axiaux sont plus simples et moins coûteux que les suiveurs solaires bi-axiaux, mais leur efficacité de suivi est également inférieure. En effet, les panneaux solaires ne sont pas parfaitement
orientés tout au long de la journée, ce qui peut entraîner une perte d’efficacité de conversion de l’énergie solaire en énergie électrique. Cependant, ces systèmes restent populaires pour les installations solaires résidentielles
et commerciales de petite taille en raison de leur simplicité et de leur coût relativement faible.

Les suiveurs solaires mono-axiaux peuvent être utilisés avec des panneaux solaires photovoltaïques ou des panneaux solaires thermiques. Cependant, leur efficacité est généralement meilleure avec les panneaux solaires
photovoltaïques, car ces derniers sont plus sensibles à l’angle d’incidence des rayons solaires.
Figure 3.5 : un suiveur à un seul axe avec angle d’inclinaison de Latitude

5.4 Suiveur Bi axiaux :


Les suiveurs solaires bi-axiaux sont des systèmes de suivi qui permettent au panneau solaire de suivre la course du soleil selon deux axes, l’azimut et l’élévation. Cela permet une meilleure orientation du panneau solaire
vers la source de lumière, augmentant ainsi l’efficacité de la production d’énergie solaire.

Les suiveurs bi-axiaux sont plus complexes que les suiveurs mono-axiaux, car ils nécessitent des mouvements simultanés dans deux directions différentes. Cela signifie que les suiveurs bi-axiaux nécessitent des moteurs et
des contrôleurs plus puissants pour assurer un suivi précis du soleil.

Il existe plusieurs types de suiveurs solaires bi-axiaux, notamment les suiveurs à axe parallèle, les suiveurs à axe croisé et les suiveurs à deux étapes. Les suiveurs à axe parallèle sont les plus simples, avec deux moteurs qui
permettent un mouvement dans les directions de l’azimut et de l’élévation. Les suiveurs à axe croisé ont une plate-forme en forme de croix qui permet le mouvement dans les deux directions. Les suiveurs à deux étapes ont
des mécanismes de transmission qui permettent des mouvements plus précis et plus rapides.
Les suiveurs solaires bi-axiaux peuvent être utilisés dans les applications résidentielles, commerciales et industrielles, offrant une augmentation significative de la production d’énergie solaire. Cependant, ils sont plus
coûteux et nécessitent plus d’entretien que les suiveurs mono-axiaux. Le choix entre les deux dépend des besoins spécifiques de chaque installation solaire.

Un suiveur équatorial :

Un suiveur équatorial est un type de suiveur solaire qui utilise une monture équatoriale pour suivre la trajectoire apparente du soleil dans le ciel. Contrairement aux suiveurs mono-axiaux et bi-axiaux, qui ont des
mouvements limités le long de leurs axes, un suiveur équatorial permet une rotation complète de l’appareil autour d’un axe horizontal et vertical, ce qui permet un suivi plus précis de la position du soleil.

Le suiveur équatorial nécessite une orientation initiale vers le pôle Nord géographique pour que l’axe vertical soit aligné avec l’axe de rotation de la Terre. Ensuite, le suiveur suit le soleil à mesure qu’il se déplace dans le
ciel en utilisant un moteur électrique pour contrôler le mouvement horizontal de l’appareil et un autre moteur pour ajuster l’angle vertical.

Le suiveur équatorial est particulièrement utile pour les installations solaires fixes, comme les installations solaires domestiques ou les installations agricoles, où la précision de la trajectoire du soleil est essentielle pour
maximiser la production d’énergie solaire. Cependant, en raison de sa complexité, le suiveur équatorial est généralement plus coûteux et plus difficile à installer que les suiveurs mono-axiaux et bi-axiaux.

Figure 3.6 : un suiveur à deux axes avec angle d’inclinaison de Latitude


Un suiveur azimut/élévation :

Un suiveur azimut/élévation (ou en anglais Alt/Az tracker) est un type de suiveur. L’azimut correspond à l’angle entre le nord vrai et la direction du soleil, tandis que l’élévation correspond à l’angle entre l’horizon et la
direction du soleil.

Le traqueur azimut/élévation est souvent utilisé pour des applications portables ou mobiles, comme les télescopes ou les panneaux solaires sur les camping-cars. Il est également plus simple et moins coûteux à construire
que les traqueurs bi-axiaux.

Le principe de fonctionnement du traqueur azimut/élévation est similaire à celui du traqueur équatorial, à la différence près que les mouvements de l’azimut et de l’élévation sont contrôlés indépendamment. Le traqueur doit
être orienté initialement vers le nord vrai (ou le sud vrai dans l’hémisphère sud), puis il utilise des capteurs pour mesurer la position actuelle du soleil et ajuster les angles d’azimut et d’élévation en conséquence.

Figure 3.7 : d’un suiveur à deux axes Azimut/Élévation


6. La conception et le dimensionnement d’un suiveur solaire :
Dépendent de plusieurs facteurs tels que la surface du panneau solaire, la latitude de l’emplacement, les caractéristiques du panneau, la capacité de charge maximale, la vitesse maximale du vent, etc. Voici les étapes
générales de la conception et du dimensionnement d’un suiveur solaire :

Choix du type de suiveur solaire : actif ou passif.

Sélection de la surface du panneau solaire en fonction de la capacité de charge maximale du suiveur solaire.

Sélection de l’emplacement : le suiveur solaire doit être installé dans un endroit où il est exposé à un ensoleillement maximal tout au long de l’année.

Calcul de la latitude de l’emplacement : la latitude est utilisée pour calculer l’angle d’élévation du suiveur solaire.

Calcul de l’angle d’élévation : l’angle d’élévation est calculé en fonction de la latitude de l’emplacement et de l’heure solaire.

Calcul de l’angle d’azimut : l’angle d’azimut est calculé en fonction de l’heure solaire et de la longitude de l’emplacement.

Calcul de la vitesse maximale du vent : la vitesse maximale du vent doit être prise en compte pour dimensionner les éléments de support du suiveur solaire.

Dimensionnement des éléments de support : les éléments de support doivent être dimensionnés pour résister à la capacité de charge maximale et à la vitesse maximale du vent.

Sélection des moteurs : les moteurs doivent être sélectionnés en fonction de la capacité de charge maximale et de la vitesse maximale du vent.

Sélection du système de commande : le système de commande doit être sélectionné en fonction de la précision de suivi souhaitée et des caractéristiques du moteur.

Évaluation de la performance : la performance du suiveur solaire peut être évaluée en mesurant la production d’énergie solaire avant et après l’installation du suiveur solaire

Le choix des capteurs pour la commande du suiveur solaire dépend du type de suiveur solaire utilisé (passif ou actif).

Pour un suiveur solaire passif, le capteur le plus couramment utilisé est le capteur de température. Ce capteur mesure la température du liquide de travail dans le système et permet de déterminer la direction dans laquelle le
suiveur doit être déplacé.

Pour un suiveur solaire actif, différents types de capteurs peuvent être utilisés, tels que :

 Capteur de lumière
 Capteur de mouvement
 Capteur de température
 Capteur de vent

7. La modélisation et la simulation du suiveur solaire :


Sont essentielles pour évaluer ses performances avant la construction et l’installation. Voici les étapes typiques pour modéliser et simuler un suiveur solaire :

Modélisation géométrique : Le suiveur solaire doit être modélisé géométriquement en 3D pour simuler son comportement en fonction de l’heure de la journée et de la position du soleil. Des logiciels tels que SolidWorks ou
SketchUp peuvent être utilisés pour cela.

Modélisation du mouvement : Les équations cinématiques doivent être utilisées pour modéliser le mouvement du suiveur solaire en fonction de la position du soleil. Cela peut être fait en utilisant des logiciels de simulation
dynamique tels que MATLAB ou Simulink.

Modélisation électrique : La modélisation électrique doit être effectuée pour évaluer la production d’énergie du panneau solaire et les pertes dans les composants électriques tels que les câbles et les convertisseurs de
puissance. Des logiciels de simulation de circuits tels que SPICE ou LTSpice peuvent être utilisés pour cela.

Simulation : Une fois que les modèles géométriques, cinématiques et électriques ont été créés, la simulation peut être exécutée pour évaluer les performances du suiveur solaire. Les résultats de la simulation peuvent être
utilisés pour optimiser la conception du suiveur solaire et pour estimer la production d’énergie.

Moteurs : Les moteurs sont utilisés pour fournir le mouvement du suiveur solaire. Le choix des moteurs dépend de la charge utile à déplacer et de la précision requise. Les moteurs à courant continu sont couramment utilisés
dans les systèmes de suivi solaire en raison de leur faible coût et de leur efficacité élevée. Les moteurs pas-à-pas sont également utilisés pour leur précision et leur contrôle facile.

Engrenages : Les engrenages sont utilisés pour réduire la vitesse et augmenter le couple du moteur. Les engrenages doivent être choisis en fonction de la charge à déplacer et de la précision requise. Les engrenages
hélicoïdaux sont couramment utilisés en raison de leur faible bruit et de leur efficacité élevée.

Roulements : Les roulements sont utilisés pour supporter les charges axiales et radiales sur les axes de rotation du suiveur solaire. Les roulements à billes sont couramment utilisés en raison de leur capacité à supporter des
charges élevées et de leur faible frottement.

Composants de montage : Les composants de montage, tels que les rails et les supports, sont utilisés pour maintenir les panneaux solaires et les éléments mécaniques du suiveur solaire en place. Les composants de montage
doivent être choisis en fonction de la charge à supporter et de l’environnement dans lequel le système sera utilisé.
Le dimensionnement des éléments mécaniques et électromécaniques d’un suiveur solaire implique une analyse approfondie des forces, des moments et des contraintes qui s’exercent sur les différents composants. Des
logiciels de simulation de mécanique peuvent être utilisés pour simuler le comportement du système et déterminer les spécifications optimales des composants.

Figure 3.8 : Modélisation d’un tracker PV et de son command.

Avantages Inconvénients

+ 40 % de production à surface de -Le principal inconvénient des traqueurs


panneaux solaires égale solaires est leur faible résistance aux vents.
En effet, ceux-ci se replient lorsque le vent
- Augmente le nombre de cas atteint des vitesses supérieures à 11.11-
d'implantation quand les solutions 13.88 m/s.
classiques ne sont pas possibles - Nécessité d'un permis communal

- Peut valoriser les espaces de terrains -Encombrant. Demande un grand terrain


perdus
-Risque de panne du suiveur

9. Conclusion
Le suiveur solaire est un système permettant de contrôler la rotation d'un panneau solaire en fonction de la position du soleil dans le but de maintenir la normale du collecteur face au soleil tout au long de la journée. Cette
technologie est importante car elle permet de capter le rayonnement solaire direct, ce qui améliore significativement le niveau d'éclairement et le rendement du système solaire sur une base annuelle.

Dimensionnement d'un système photovoltaïque autonome


Introduction

Le dimensionnement d’un système PV a pour but de déterminer l’optimum technico- économique entre la puissance crête du champ de panneaux solaires et la capacité de batterie associée à partir des besoins
électriques de l’utilisateur d’une part, des données d’ensoleillement du site d’autre part et du prix et de la qualité des composants dont on peut disposer sur le marché. La détermination de la taille des
composants doit permettre de garantir une fourniture d’énergie tout au long de l’année ou éventuellement sur une période déterminée. Du moment que le coût des équipements est le composant majeur du prix
de l'électricité d'origine PV, le surdimensionnement de ces équipements a un effet nuisible sur le prix de la puissance générée. Le sous dimensionnement, de l'autre coté, réduit la fiabilité du système.
Dimensionnement d'un système photovoltaïque autonome

Les étapes ci-dessous présentent de façon détaillée la démarche a suivre pour dimensionner un système PV autonome

• Etape1 Définition des besoins énergétiques de la charge

• Etape2 Evaluation du gisement solaire local

• Etape3 Dimensionnement du champ PV

• Etape4 Dimensionnement du parc de batteries électrochimique

• Etape5 Choix du régulateur et de l'onduleur

• Etape6 Dimensionnement des câbles


 Inclinaison et orientation optimales des capteurs photovoltaïques
Etape 1 : Définition des besoins énergétiques de la charge

La consommation journalière énergétique (Ec), exprimée en Watt-heure par jour (Wh/j), est donnée par l’expression suivante:

Avec :

PN : puissance nominale de l’équipement ; h : durée de fonctionnement de l’équipement.


Ec
Etape 2 : Estimation de l’ensoleillement

L’ensoleillement est toujours choisi durant la période de l’année la moins ensoleillée. Dans cette méthode, on estime l’énergie récupérable pour une période critique d’un mois, appelé le mois
le plus défavorable. Ce mois corresponds au mois pendant lequel la valeur de l’irradiation moyenne mensuelle est la plus faible de l’année ou dans certains pays la période d’hivers est rude. A
l’aide de cartes ou de logiciels, on peut déterminer l’irradiation journalière minimum (journée d’hiver)(Wh/j.m²) estimée en fonction de l’inclinaison (horizontal, vertical, 30°, …etc.) et
l’orientation (sud, sud-est, …etc.) des panneaux PV.
Esol ou Ir (Wh/𝒎𝟐.j) : irradiation solaire globale quotidienne moyenne reçue par une surface d’un mètre carré (1 𝑚2) du champ PV.
Exemple :

Répartition mensuelle des irradiations solaires sur les plans horizontal et incliné (Site de Adrar)

Le nombre d’heures de plein ensoleillement Neq = 5.2 h/j pour le mois le plus défavorable

Esol ou Ir = 5200 Wh/𝒎𝟐.j


https://globalsolaratlas.info/map
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Etape 3 : Dimensionnement du champ PV

La puissance crête du champ photovoltaïque (PC) permettant de satisfaire les besoins énergétiques est donnée par l’expression suivante :

Avec :

Ec (Wh/j) : consommation énergétique journalière ; PR : ratio de performance qui tient compte de plusieurs facteurs (rendement des équipements (modules, batteries, régulateur, onduleur),
pertes des câ bles, inclinaisons, incertitudes liées aux conditions météorologiques,…). La valeur du ratio de performances est située entre 0.55 et 0.75 pour les installations solaires autonomes et
entre 0.70 et 0.85 pour les installations solaires raccordées au réseau.
 Le nombre de module pour fournir la puissance de l’installation

Le nombre de panneaux photovoltaïques Npv est calculé par le rapport de la puissance PV totale et de la puissance PV unitaire (Pmax), et on prend le rapport entier par excès:

max
 Tension de fonctionnement

La tension du champ photovoltaïque dépend du type d’application, de la puissance photovoltaïque du système et de la disponibilité des matériels (modules et récepteurs). Le tableau suivant
indique la tension adaptée au générateur P
Etape 4 : Dimensionnement du parc de batteries électrochimique

La capacité du parc de batteries est dimensionnée de telle sorte à pouvoir assurer suffisamment d’énergie aux différents équipements pendant toute la durée de l’autonomie prévue (Nj) et ce sans
franchir la profondeur de décharge maximale des batteries (D).

La capacité du parc de batteries, exprimée en Ampère-heure (Ah), est donnée par :

Nj : nombre de jours d’autonomie du parc de batteries ; D : profondeur de décharge maximale de la batterie; et η𝒃: rendement de la batterie.

Le nombre des batteries solaires constituant le parc de batteries est fonction de leur tension et de

leur capacité.
- Le nombre de batteries en série (Nbs), qui est fonction de la tension du parc de batteries
(Ub) et de la tension de chaque batterie (Ubatterie), est donné par :

- Le nombre de chaînes de batteries en parallèle (Nbp), qui est fonction de la capacité du parc de batteries et de la capacité de chaque batterie (Cbatterie), est donné par :

- Le nombre total des batteries solaires (Nb) est :


Etape 5 : Choix du régulateur et de l'onduleur

 Choix du régulateur de charge

Les critères de choix et du dimensionnement du régulateur à considérer sont résumés comme suit:
- La puissance nominale du régulateur (Preg) doit être compatible avec la puissance maximale du champ PV (PC).

- La tension du régulateur doit être compatible avec la tension du parc de batteries;

- Le courant maximal admissible par le régulateur (Imax) doit être supérieur au courant de sortie maximal du champ PV (ISC, MAX).
- La tension maximale admissible par le régulateur (Umax) doit être supérieure à la tension à vide du champ PV (UOC, MAX).

 Dimensionnement de l'onduleur photovoltaïque autonome

Les critères de choix et dimensionnement de l’onduleur sont résumés comme suit :

- L’onduleur doit avoir une puissance nominale lui permettant d’alimenter tous les équipements que l’on souhaite utiliser simultanément. En pratique, une marge de dimensionnement par excès

de 20-30% est recommandée.


 Courants de démarrage des appareils électriques
Certains appareils électriques fonctionnant sous une tension alternative nécessitent un fort courant au démarrage. C’est le cas par exemple des réfrigérateurs, ou plus généralement tous
les appareils disposant d’un moteur électrique. Ainsi, l’onduleur doit être capable de délivrer un courant élevé pendant une période brève.

Certains appareils électriques nécessitent un courant de démarrage très important par


Les onduleurs doivent donc être capables de fournir ce courant de démarrage, sinon l’appareil électrique ne se mettra jamais en marche. Nous dressons ci-dessous un tableau des
coefficients de démarrage pour différents appareils électriques.
 Pourquoi faut-il connecter l'onduleur directement aux batteries ?

Les régulateurs ne sont pas en mesure d'absorber les forts courants de démarrage appelé cô té CA. De ce fait, il est proscrit de connecter l'onduleur à une des sorties CC du régulateur. Il
convient de le brancher directement sur les batteries, car les batteries jouent le rô le de tampon et sont en mesure de délivrer de forts courants d'appel.
 Dimensionnement des onduleurs raccordé directement au champ PV Le dimensionnement des onduleurs repose sur trois critères, la compatibilité en tension, la compatibilité en
courant et la compatibilité en puissance.

 Compatibilité en tension

Un onduleur est caractérisé par une tension d’entrée maximale admissible Umax. Si la tension délivrée par les modules PV est supérieure à Umax, l’onduleur choisi risque d’être

endommagé. La valeur de Umax permet de déterminer le nombre maximum de modules en série pour une branche.

NS : Nombre maximum de modules PV en série Ent : Partie entière de la


fraction

Umax : Tension d’entrée maximale admissible UCO : Tension à vide d’un


module

1,15 : Coefficient de sécurité imposé par la norme UTE C15-712


 Compatibilité en courant

Un onduleur est caractérisé par un courant maximal admissible en entrée. Le courant débité par le groupe PV ne devra pas dépasser la valeur du courant maximal admissible Imax par l’onduleur.
Lors du dimensionnement, le courant délivré par la chaîne PV est égale au courant de court- circuit des modules PV, noté Icc et indiqué sur la fiche technique des modules PV, il détermine le
nombre des branche de module en parallèle.

 Compatibilité en puissance

Les onduleurs sont également caractérisés par une puissance maximale admissible. Il faut veiller que la puissance du groupe PV ne dépasse pas la puissance maximale admissible en entrée. É tant
donné que la puissance délivrée par le groupe PV varie en fonction de la luminosité et de la température, on prendra en compte la puissance crête des modules pour le calcul de
dimensionnement. Il faudra alors s’assurer que la somme des puissances crêtes de tous les modules du groupe PV soit inférieure à la puissance maximale admissible par l’onduleur.
Etape 6 Dimensionnement des câ bles

Il est nécessaire de limiter la longueur des liaisons entre le champ photovoltaïque et les récepteurs. Pour limiter les pertes en ligne sous forme thermique dues à l’effet joule qui va causer des
chutes de tension. Le guide de l'UTE C15-712 relatif aux installations photovoltaïques indiquent que la chute de tension dans la partie DC devra être inférieure à 3%, idéalement 1%. Cela signifie
:
Dans la pratique, la longueur des câ bles est connue. On calcule alors
la section de ceux-là sous la contrainte d'une chute de tension
maximale de 3 %.

Ainsi, la section des câ bles se calcule par la formule suivante :

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