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Introduction à l’astrophysique

Bref aperçu

Pour mesurer les distances sur la Terre, on utilise souvent le kilomètre. Cependant, en
astronomie, cette unité de mesure est trop petite puisque les distances sont gigantesques. Les
astronomes utilisent donc des unités de mesures mieux adaptées aux dimensions de
l’Univers :

 L’unité astronomique
L’unité astronomique (UA) est l’unité de mesure correspondant à la distance moyenne
qui sépare la Terre du Soleil, soit environ 149 millions de kilomètres. Les astronomes
utilisent l’unité astronomique pour mesurer les distances à l’intérieur de notre
système solaire, par exemple entre les différentes planètes ou entre les planètes et le
Soleil.

Quelle est la distance entre Jupiter et le Soleil en unité astronomique ?


Jupiter se trouve à environ 778'300'000 km, donc en faisant une proportion, il est
possible de trouver cette distance en unité astronomique.
' '
1ua 149 000 000 km
= → x=5.2 ua
x 778 ' 300' 000 km

 L’année-lumière
L’année-lumière (al) est l’unité de mesure correspondant à la distance que parcourt la
lumière dans le vide en une année, soit 9.46 * 1012 km.
Elle est utilisée pour évaluer les distances entre les astres situés à l’extérieur de
notre système solaire, par exemple entre les étoiles ou entre les galaxies.

 Le parsec
Le parsec est défini comme la distance à laquelle une unité astronomique sous-tend un
angle d’une seconde d’arc. C’est la distance à partir de laquelle on verrait la distance
terre-soleil, sous un angle d’une seconde
d’arc.
Cet angle thêta est ce qu’on nomme la
parallaxe.

r
θ=
d

Les masses des planètes composant notre système


solaire sont exprimées en fonction de la masse de la
Terre pour les planètes telluriques et la masse de Jupiter pour les planètes gazeuses. Les

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planètes telluriques en opposition aux planètes gazeuses, ont une croûte constituée de métal et
de roche.

La Terre a une masse de 5.972 * 1024 kg ainsi qu’un rayon de 6371 km. Par exemple, la masse
de Jupiter vaut 317.8 fois la masse de la planète Terre ainsi qu’un rayon valant 11 fois celui
de notre planète.

Les comètes
Les comètes sont des boules de glace et de roche
s’évaporant et éjectant de la matière diffuse au
contact des photons solaire formant ainsi deux
queues cométaire distinctes. La première queue
blanchâtre, contient plutôt des particules lourdes
alors que la deuxième de couleur bleu se
constitue de particule plus légère ionisée.
Le noyau de la comète est de l’ordre de 5 à 10
km de diamètre pour un maximum de 100 km le
rendant particulièrement petit que la comète elle-
même pouvant avoir ses queues cométaires
mesurant jusqu’à 100 millions de km. Ces petits corps célestes contiennent de la matière
organique du carbone, de l’hydrogène, de l’oxygène, de l’azote avec une composition à 80%
d’eau et 10% de monoxyde de carbone.

Le Soleil
Le Soleil de notre système est une étoile de référence sur lequel on pourra comparer ses
caractéristiques avec d’autres étoiles dans l’Univers. La température du soleil avoisine les
5780 K à la surface et jusqu’à 15.1 MK en son centre. Le rayon de cette étoile est de 695'000
km soit 109 fois le rayon de la Terre, accompagné d’une masse de 1.989 * 1030 kg.
Les étoiles comme la nôtre, tire leur énergie d’une part de la
contraction gravitationnel et des réactions thermonucléaires
exothermique qui transforment, dans le cas du Soleil, l’hydrogène en
hélium. Sachant que ces astres comme le nôtre sont composé
d’hydrogène à 75% de leur masse et de 25% d’hélium, la vie d’une
étoile se résume à la consommation d’hydrogène en hélium.
La masse des étoiles se situe toujours approximativement entre 0.06
fois la masse de notre Soleil jusqu’à 60 fois celle-ci. Nous pouvons
observer que les réactions nucléaires ne se font plus pour les étoiles
ayant une masse inférieur à 0.06 fois celle du Soleil tandis que celle
qui ont une masse 60 fois supérieur, s’effondre sur elles-mêmes.
Le rayon des étoiles va également varier entre 0.17 fois le rayon
solaire jusqu’à 15 rayons solaire.
La luminosité des étoiles se mesure en fonction de notre Soleil et varie entre 1.2 * 10-9 Jusqu’à
8 * 105.

Quand une petite étoile de masse


inférieur à 8 fois la masse solaire
achève la consommation de son
hydrogène, puis de son hélium, son
cœur s’effondre pour former une
naine blanche tandis que les couches

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externes sont expulsées par la pression de radiation formant ainsi une nébuleuse planétaire.
Les gaz forment un nuage de matière qui s’étend autour de l’étoile à une vitesse d’expansion
de 20 à 30 kilomètres par seconde.
En revanche, lorsqu’une étoile de masse supérieur à 8 fois la masse solaire arrive au terme de
sa vie en consommant la totalité de son
carburant, elle provoque une explosion
gigantesque qui s’accompagne d’une
augmentation brève mais fantastiquement
grande sa luminosité.
L’explosion de l’étoile formant la supernova
dispersent la matière à une vitesse proche de
3'000 kilomètres par seconde.
Les amas stellaires laissés par les nébuleuses ou encore les supernova seront utilisés pour la
formation de nouvelles étoiles dans l’Univers.
L’Univers se compose d’innombrable galaxie renfermant à leur tour une quantité d’étoile
astronomique. Il y a trois types de galaxies, les galaxies elliptiques, spirales et irrégulières
composées d’un bulbe et d’un disque ayant des diamètres variant entre 30 à 40 kpc. Les
galaxies spirales sont plus massives que les elliptiques avec une masse variant entre 10 7-1013
masse solaire contre 109-1012.
L’image ci-contre montre une classification des galaxies de Hubble : le type E correspond à
une galaxie elliptique, le S à une galaxie spirale et le SB à une galaxie spirale barrée.

Les lois de Kepler

Les lois de Kepler sont regroupées en trois lois fondamentales en astronomie et décrivent les
propriétés principales du mouvement des planètes autour du Soleil.

1. La première loi de Kepler (Loi des orbites) : Les planètes décrivent des trajectoires
elliptiques autour de l’un des foyers, celui-ci étant occupé par le Soleil.

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2. La deuxième loi de Kepler (Loi des aires) :
L’aire balayée par une même variation de
temps par une planète sur son orbite elliptique
sera la même qu’importe la position de la
planète sur son orbite.

Une conséquence directe de cette loi met en évidence


la variation de la vitesse en fonction de la position de
l’astre sur son orbite. En effet, le périgée de l’astre
(point de l’orbite d’un astre le plus proche de la planète) adoptera une vitesse plus importante
afin de contrer le force de gravité. En revanche, l’apogée de l’astre (point de l’orbite d’un
astre le plus éloigné la planète) aura une vitesse plus lente.

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