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Sciences de la terre et de

l’Univers
• La Géologie englobe la totalité des disciplines qui
s’intéressent aux sciences de la terre.

• Elle étudie la constitution et l’histoire de la terre.

Parmi ses disciplines on citera essentiellement :


• La pétrologie : Science qui vise l’étude des roches.
• La paléontologie : Science qui étudie les êtres vivants anciens (restes
ou traces d’activités).
• La géodynamique externe : Science qui étudie les forces qui sont à la
surface de la terre tel que : Le gel, le vent, les pluies, etc. dont l’effet est
l’érosion des roches, leur transport et leur dépôts.
• La géodynamique interne : Science qui s’intéresse aux manifestations
externes engendrées par des phénomènes internes exemple : les
séismes, les volcans etc.
• Sédimentologie : Etude des roches sédimentaires et milieux de leurs
formations et leurs évolutions.
• Tectonique : Etude des déformations qui affectent l’écorce terrestre.
• Hydrogéologie : Etude des ressources en eau de la terre.
• Métallogénie : Etude des gisements de métaux.
• Géotechnique : Science qui vise les travaux d’équipement (route,
barrage..)
• Géophysique : Etude de la structure d’ensemble du globe terrestre et
des mouvement qui l’affectent.
• Géomorphologie : étude des formes de la surface de la terre,
description et explication des reliefs actuels.
Sciences de l’Univers
INTRODUCTION :
• La cosmologie étudie la naissance, la forme, l’évolution et la mort de
l’univers.
Plusieurs astronomes étudient l’univers par des instruments et des
techniques dont les plus importantes sont les télescopes qui
permettent la collecte de la lumière, des étoiles, des rayonnements
électromagnétiques, des ondes radio, de l’infra rouge et des rayons X.

• Il existe en effet deux types d’appareils pour l’étude de la lumière


venue du ciel :

• Les télescopes qui concentrent la lumière à l’aide de miroirs

• Les lunettes astronomiques qui utilisent des lentilles.


I/ Schéma de fonctionnement d’un télescope
1-1/ Fonctionnement des télescopes

• Les télescopes collectent la lumière grâce à des


miroirs concaves et les dirigent vers des
équipements d’enregistrement situés hors de la
partie mobile de l’appareil.

• Une fois captée, la lumière est décomposée en


différentes longueurs d’onde grâce à un
spectrographe. Des ordinateurs analysent les
résultats et nous indiquent la température des
objets et leurs compositions.
Place de la Terre dans l’espace

1- L’Univers

L’Univers est constitué à plus de 99,9999 % de vide. La


matière qui occupe le reste, se présente sous des
formes, aspects et tailles différents.

Les plus grandes manifestations de la matière de l’Univers


sont les galaxies qui sont formées d’un grand nombre
d'étoiles, de poussières et de gaz interstellaires dont la
cohésion est assurée par la gravitation.

De point de vue forme, on trouve quatre types de galaxies :


• les galaxies elliptiques qui présentent une forme ovale, sans
structure interne et de brillance à peu près uniforme et qui
sont principalement composées d'étoiles vieilles et rouges ;

• les galaxies spirales qui sont essentiellement constituées de


deux éléments, un noyau sphérique ou bulbe entouré d'un
disque de matière dans lequel apparaît la structure spirale..
La rotation globale de la galaxie est également responsable
de son aplatissement et de la formation du disque ;

• les galaxies lenticulaires qui est un cas intermédiaire entre les


spirales et les elliptiques ;

• les galaxies de formes irrégulières qui n'entrent pas dans les


trois groupes précédents.
galaxie elliptique
galaxie spirale
galaxie lenticulaire
Galaxie irrégulière
• La Voie Lactée

• C’est la galaxie à laquelle appartient le système


solaire Elle appartient à la catégorie des
galaxies spirales. Elle contient quelques
centaines de milliards d'étoiles, dont le soleil.

• Le système solaire est constitué de


– huit planètes,
– d’un million d’astéroïdes
– Un nombre incalculable de débris rocheux et de
comètes.
Ils occupent un volume à peu prés égal à
15 000 Milliards de Kilomètres de diamètre.
II-1/ Mouvement des planètes
• Les planètes ne se déplacent pas autour du soleil selon
des trajectoires circulaires, mais suivant des ellipses. La
trajectoire complète autour du soleil s’appelle une orbite.
La longueur des orbites et le temps mis à les parcourir
entièrement augmentent avec la distance qui sépare
chaque planète du soleil.

• Une planète tourne sur elle même en se déplaçant sur


son orbite. L’axe de rotation est incliné par rapport à une
droite perpendiculaire au plan de l’orbite. Cette
inclinaison varie pour chaque planète.
• La distance qui sépare chaque planète du soleil varie
selon son mouvement autour de son orbite en raison de
sa forme elliptique.

• La plus faible distance séparant une planète du soleil


s’appelle : périphélie.

• La plus grande distance séparant une planète du soleil


s’appelle : Aphélie.

• Les distances en astronomies sont exprimés


généralement en unités astronomiques (UA).

• Une unité astronomique équivaut à 149,9 Millions de


kilomètres = Distance moyenne entre la terre et le soleil.
• Les planètes forment deux groupes
distincts
– Les planètes telluriques : Ce sont les planètes
les plus proches du soleil (Mercure, Vénus, la
Terre et Mars). Elles sont constituées de
roches et sont plus petites que les autres
planètes.
– Les planètes géantes : (Jupiter, Saturne,
Uranus et Neptune) Elles sont appelées les
gazeuses car elles sont principalement faites
de gaz. Elles possèdent chacune un système
d’anneaux et une famille de satellites.
Quelques définitions
• Les Astéroïdes : Ils ont pris naissance à partir
des planètes éclatées, leurs dimensions est plus
au moins importantes et ils se placent entre les
planètes inférieures et les planètes géantes.
• Les comètes : ce sont des astres d’aspect diffus
(pas de trajectoire déterminée) accompagnée
d’une traînée de lumière appelée Queue ou
chevelure. Les comètes ne sont pas visibles en
permanence (Une fois par an mais pas toutes
visibles à l’œil nu).
La naissance de l’Univers : Le Big Bang
Le Big Bang est le commencement de tout : du temps et de
l’espace et de la construction des blocs élémentaires de toute
la matière de l’Univers. Tout a commencé dans une boule de
feu il y’a 13 Milliards d’années et à partir de la quelle matière
et antimatière ont été crées spontanément à partir de
l’énergie. A l’instant de sa création l’Univers était infiniment
chaud et dense. Puis il a commencé à se dilater et à se
refroidir, ce qu’il continue à faire aujourd’hui.

L’Univers est en expansion. C’est la raison pour la quelle, dans


le passé, toutes choses ont dû se trouver plus proches les
unes des autres. Si le mouvement des galaxies que nous
voyons aujourd’hui s’inversait, on remonterait à l’instant d’il
y’a environ 13 Milliards d’années quand elles étaient toutes
concentrées en un seul point. C’est l’origine du Big-Bang
- Infinitésimale point qui est dense
- Toute l’énergie est contenue dans
ce point
IV/ Naissance du système solaire
• La plupart des astronomes croient que les
éléments du Système solaire, du soleil jusqu’au
plus petit des astéroïdes, ont pris naissance
dans un immense nuage tourbillonnant de gaz
et de poussière appelé nébuleuse solaire.

• L’énorme nuage tourbillonne et refroidit


entraînant les matériaux vers le centre qui
devient de plus en plus dense et de plus en plus
chaud jusqu’à ce que s’amorcent les réactions
thermonucléaires : c’est la naissance du Soleil.
La théorie de la capture
• Cette théorie suggère qu’une partie d’un gros nuage de
gaz et de poussière passant à proximité du jeune soleil
aurait été capturé par sa gravité. Celui-ci se serait divisé
en petite nuages qui se serait contractés, donnant
naissance aux planètes.

La naissance des planètes

• Ces planètes ont commencés à se former voilà 4.6


Milliards d’années. A part Pluton, elles viennent toutes
d’une masse initiale de matériau en forme d’anneaux qui
entourait le soleil. De fines particules se sont soudées
pour donner des grains qui à leur tour ont donné des
cailloux puis des pierres et enfin des gros corps appelés
planétésimaux. Quand ils ont atteint quelques KM de
diamètre, leur gravité était assez forte pour attirer de
plus en plus de matériaux
• Les planétésimaux s’unissent pour former des corps plus
gros appelés Protoplanètes dont la réunion donne
naissance aux planètes rocheuses.

• Des protoplanètes se forment aussi à l’extérieur du


disque. A mesure qu’elles grossissent , leur gravité attire
beaucoup de gaz, créant les géantes gazeuses : Jupiter,
Saturne, Uranus et Neptune.

• Pluton est formé de matériau non utilisé par les géantes


gazeuses.

• Les géantes gazeuses comme Saturne, forment un


noyau solide, puis captent une énorme atmosphère
grâce à leur gravitation
LA TERRE
• La Terre est la troisième planète en partant du
Soleil, c’est la seule planète à posséder de l’eau
à l’état liquide et solide. Elle est la seule planète
à être entourée d’une atmosphère riche en
oxygène et la seule à l’état actuel de nos
connaissance, sur laquelle existe la vie.

• La terre est la plus grande des plantes


rocheuses. Elle est la seule à posséder une
croûte divisée en plaques mobile. Elle tourne
autour du soleil en 365,25 jours et tourne autour
de son axe en 23,94 h. L’inclinaison de
l’équateur sur l’orbite de rotation autour du soleil
est de 23,5°.
Structure de la terre :

La terre est formée :


La terre peut être considérée comme un solide entouré d’une enveloppe
gazeuse appelé l’atmosphère.

La partie solide de la Terre est constituée de :


• L’Hydrosphère (Océans, lac etc)
• d’une croûte constituée de formations variées (appelé aussi biosphère),
• d’un manteau (formé de manteau supérieur et inférieur) formé de roches
siliceuses,
• d’un noyau externe formé de fer en état liquide,
• d’un noyau interne formé de fer solide.

La croûte terrestre est séparée du manteau par une discontinuité appelé


Discontinuité de MOHOROVICIC (MOHO)

Vue de l’espace, la terre apparaît comme une perle bleue. Cette couleur est
due aux grandes étendues d’eau qui la recouvrent. La terre est la seule
planète dont la température, comprise entre 0 et 100°C, permet à l’eau
liquide de couler à sa surface. Les océans et les mers couvrent 71% de la
surface de la terre. Plus d’un dixième de la surface de la terre est
recouvert de glace, constitué surtout par des calottes glacières des pôles.
• La terre possède le champ magnétique le plus fort de
toutes les planètes. Le magnétisme est né dans le noyau
où des courants de fer fondu génèrent des champs
électriques et magnétiques.

• Le magnétisme de la terre s’étend dans l’espace,


formant une énorme « bulle magnétique » qui entoure
notre planète. Cette magnétosphère protége la Terre
des effets des vents solaires (particules chargées
émises par le soleil à grande vitesse). Certaines de ces
particules sont piégées dans deux zones proches de la
terre appelées « ceintures de Van Allen ».

• La croûte terrestre est divisée en larges zones appelées


plaques, qui sont en perpétuel mouvement. Ces
plaques, qui reposent sur une couche de roches en
partie fondues, se déplacent et entrent en collision : les
roche de surface sont alors détruites ou renouvelées.
Magnétisme de la terre
Le gradient géothermique de la terre

Le gradient thermique ou de température au


voisinage de la surface a la valeur de 30°C par
kilomètre. Il peut prendre des valeurs plus
élevées dans les zones de flux anormales
(régions volcaniques, rifts, marges actives).

• Il est admis que l’origine du flux géothermique


doit être recherchée dans la radioactivité de la
croûte et du manteau supérieur
Mouvements de la terre

• Mouvement de précession : la précession


proprement dite est par définition le
mouvement continu de l’axe de la Terre
sur un cône de révolution

• Mouvement de nutation : Mouvement multi


périodique faisant décrire à l’axe de la
terre des festons autour du cône .
Mouvement de précession circulaire de la terre
Mouvement de nutation de la terre
Orbite de la terre
• La terre parcourt une orbite complète autour du
soleil en 365 jours ¼. Le soleil est au plus haut point
dans l’hémisphère nord le 21 juin (jour le plus long
de l’année ou solstice), et dans l’hémisphère sud le
21 décembre. Les équinoxes se situent entre ces
deux dates (21 mars et 23 Septembre). La nuit et le
jour sont alors de durée égale dans les deux
hémisphères.
• Le soleil de minuit : En juin les régions proches du
pôle nord sont inclinées vers le soleil. Au de la du
cercle arctique, le soleil est si haut dans le ciel qu’il
ne se couche ni se lève. Il tourne dans le ciel,
passant de sa position la plus haute à midi à sa
position la plus basse à minuit. Le même
phénomène se produit en antarctique en décembre.
LA LUNE
• La lune est l’objet céleste le plus proche de la terre. La lune
est l’objet le plus brillant du ciel nocturne. Elle n’émet pas la
lumière mais réfléchit celle du soleil.
• Origine de la Lune : On ne sait pas exactement comment
s’est formée la lune. Il se peut qu’elle soit née à côté de la
terre, ou qu’elle soit venue d’ailleurs et ait été attirée par la
gravité de la terre. Mais l’hypothèse la plus probable est
celle d’une collision : un corps céleste se déplaçant à
grande vitesse aurait heurté la jeune terre. Des matériaux
fondus venus des deux corps auraient été mis en orbite
autour de la terre, donnant naissance à la lune.

• L’orbite de la lune autour de la terre n’est pas circulaire : la
distance entre la terre et son satellite varie. La plus courte
distance est de 363 300 km, la plus longue de 405 500 km.
• L’éclipse de la lune : Une éclipse se produit quand
la Pleine lune traverse l’ombre de la terre. La terre
empêche alors la lumière du soleil d’atteindre
directement la Lune : sa face s’obscurcit ou se
réduit à un disque rouge.
• Les marées :
• Deux fois par jour, la mer monte et descend, tandis
que la surface de la Terre est balayée par un
bourrelet d’eau formé par l’attraction de la Lune.
• Mécanisme des marées :
L’eau située sur le côté de la terre le plus proche de la
lune ressent plus fortement l’attraction lunaire,
tandis que de l’autre côté de la terre, elle est moins
affectée. Deux bourrelets d’eau se forment et
suivent la lune alors qu’elle tourne autour de la
terre.
Vive eau et Morte-eau
• A la pleine lune et à la nouvelle lune, le
soleil, la terre et la lune sont alignés.
Gravité du soleil et attraction de la lune se
conjuguent pour donner les plus hautes
marrées hautes et les plus basses marrées
basses. On les appelle marées de vives
eaux. Quand la lune est à son premier et à
son dernier quartier, le soleil est à angle
droit avec la lune. La gravité du soleil
neutralise partiellement l’attraction de la
lune, c’est la morte eau. Les marées sont
donc moins fortes.
Les phases de la lune

• Comme la terre, seule une moitié de la Lune est


toujours éclairée par le soleil, tandis que l’autre
est plongée dans l’obscurité. Lorsque la lune
tourne autour de la terre, sa forme semble
changer car nous ne voyons qu’une portion de
cette partie éclairée. Ce sont les phases de la
lune. Celles-ci suivent un cycle : nouvelle Lune
(quand nous ne voyons pas la face éclairée),
pleine lune (quand nous voyons toute la face
éclairée), puis à nouveau nouvelle Lune.
Le soleil
• Le soleil est un énorme globe de gaz
chauds. Son diamètre est 109 fois
celui de la terre et sa masse
représente 745 fois celle de toute les
planètes du Système solaire. La
source d’énergie du soleil est une
chaudière nucléaire enfouie
profondément sous sa surface. Elle
brûle depuis 4.6 Milliards d’années.
• Structure du Soleil :
L’énergie du soleil est produite dans son cœur, où il fait
si chaud (15 Millions °C) que les atomes de gaz sont
désintégrés, laissant juste leurs noyaux nus. L’énergie
se déplace à travers les zones radiatives et convectives
vers la surface, ou Photosphère. Là, elle quitte le soleil,
principalement sous forme de lumière et de
rayonnement infrarouge. Puis elle traverse l’atmosphère
du soleil qui s’étend à des millions de kilomètres dans
l’espace.
La photosphère n’est pas solide comme la surface de la
terre mais se présente sous forme de gaz bouillonnant
de 500 km d’épaisseur. Les températures varient entre
8500 à la base de la photosphère à 4200 °C à son
sommet et la température moyenne est de 5500 °C.
Structure interne du Soleil
Quelques définitions
• Les taches solaires : des marques sombres qui apparaissent
périodiquement au niveau de la photosphère. Elles sont d’un
diamètre de moins de 1000 km (petites taches) et de 100 000
km (pour les grandes taches). Elles durent quelques heures à
quelques semaines. Elles se présentent sous forme de
dépressions peu profondes dans la photosphère où règne un
violent champ magnétique empêchant les courants de gaz
chauds d’atteindre la surface du soleil. Elles sont d’environ
1500 °C plus froides que le reste de la photosphère et
paraissent sombres en raison du contraste avec les gaz
environnants plus chauds donc plus brillants.
• Les protubérances : ce sont des masses de gaz suspendues
dans l’atmosphère du soleil.
• Les facules : sont des zones blanches et chaudes qui
apparaissent avant et après les taches solaires.
• Les étoiles :
• La majorité des astres visibles dans le ciel
sont des étoiles. Elles sont souvent groupées
en associations de quelques centaines de
milliers d’étoiles, ceux-ci se groupant à leur
tour en unités beaucoup plus grandes, les
galaxies. Une galaxie typique contient de 10
à 100 milliards d’étoiles, et l’on dénombre des
millions de galaxies sur les images acquises
par les grands télescopes modernes.
• Les météorites : Chaque année, environ 3000
roches spatiales pesant plus d’un Kg, et trop grosses
pour brûler dans l’atmosphère terrestre, atteignent la
surface de notre planète. Ce sont les météorites. La
plupart tombent dans la mer et ne sont jamais retrouvées.
D’autres sont précipitées sur la terre ferme et rapidement
ramassées. Quelques unes ne sont découvertes que des
années, voire des siècles plus tard.
• Trois types de météorites existent :
– Les météorites ferreuses : Constituées de fer et
de Nickel, avec quelques traces d’autres minéraux.
– Les météorites rocheuses : ils sont constituées de
blocs de roches. Elles sont classées en chondrites,
contenant des gouttes de roches solidifiées, et en
achondrites qui n’en ont pas.
– Les météorites ferro-pierreuses : ils sont plus rares et
sont constituées de fer et de roches.
Types de roches
• Roches magmatiques (poviennent d’un
magma).

• Roches métamorphiques. (Température et


pression).

• Roches sédimentaires. (Erosion,


Transport et dépôt).
• Les datations relatives des roches :
• Comme l'indique le terme, ces méthodes
permettent d'établir l'âge des couches ou
des corps géologiques les uns par rapport
aux autres. Il y a deux grands groupes de
méthodes de datation relative: les
méthodes physiques et les méthodes
paléontologiques.

• Méthodes physiques de datation


relative.

• Principe de superposition : les couches


se déposent d’abord à l’horizontale puis les
couches se superposent les unes sur les
autres, ce qui implique que celle qui est
sous une autre est plus vieille que cette
dernière.
Règle des recoupements

Un corps rocheux qui recoupe un autre est plus jeune que


celui qu'il recoupe.
• Au 19éme siécle, on a compris l'importance de
reconnaître des structures bien particulières dans
les successions de roches, les discordances,
pour établir des datations relatives. On reconnaît
deux principaux types de discordances:
discordance d'érosion et discordance angulaire.

• a) Discordance d'érosion: l'exemple ci-dessous


illustre ce qu'on entend par ce type de
discordance. Cette surface irrégulière entre roche
ignée et roche sédimentaire, dans l'exemple çi-
haut, est une discordance d'érosion.

• Dans les exemples précédents, le temps


géologique est représenté par le temps de dépôt
des couches ou par la mise en place d'intrusions
qui représentent des événements courts en
temps. Ici, la discordance d'érosion représente
aussi du temps géologique, mais du temps où,
non seulement il n'y a pas eu de dépôt, mais où il
y a eu érosion, suppression de dépôt.
• b) Discordance angulaire:
l'exemple qui suit illustre en
séquence comment se forme
une telle discordance.

• Comme dans le cas


précédent, cette discordance
représente du temps
géologique, ici, tout le temps
du plissement et de l'érosion.
• Méthodes paléontologiques de datation relative.
• Parallèlement au développement des méthodes
physiques de datation relative par la superposition, les
recoupements et les discordances, une méthode qui
deviendra la plus utilisée, et qui demeure toujours la plus
utilisée est la méthode de datation par les fossiles.
• Les fossiles constituent les objets servant aux datations.
Sommairement définis, les fossiles sont les restes
d'animaux, incluant leurs pistes, qu'on retrouve dans un
sédiment ou une roche.
• Les fossiles peuvent être très abondants dans certaines
couches. Ils ont longtemps constitué la méthode par
excellence de datation des couches géologiques et
continuent à être l'outil privilégié. On utilise
communément trois façons de dater les couches par les
fossiles: par les fossiles pilotes, par assemblages
fossilifères et par lignées évolutives.
• a) La méthode des fossiles pilotes. Cette méthode
utilise évidemment les fossiles à courte durée de vie qui
indiquent des âges bien précis. Une couche contenant
un de ces fossiles pourra donc être datée avec assez de
précision. Cependant, on ne trouve pas toujours de tels
fossiles.

• b) La méthode des assemblages fossilifères. Cette


méthode se fonde sur la somme des fossiles trouvés
dans une couche donnée. On assume que tous les
fossiles trouvés ensemble sur une couche sédimentaire
représentent des organismes qui ont tous vécu au même
temps. Les deux schémas qui suivent expliquent la
méthode. On fait de la sorte avec les fossiles. Prenons
un assemblage de fossiles (A, B, C, D et E) qui se trouve
dans une même couche. On consulte les catalogues
pour connaître quelle a été la durée de vie de chacun
des organismes qu'ils représentent.
c) La méthode des lignées évolutives. La
recherche paléontologique sur l'évolution
de divers groupes biologiques durant les
temps géologiques a mis en évidence
plusieurs lignées évolutives, souvent sur
de courtes durées de temps. Pour illustrer
l'utilité de ces lignées pour les datations
relatives, prenons l'exemple d'une lignée
évolutive des espèces d'un genre donné,
soit les espèces A, B, C, D et E, avec un
bon contrôle de la répartition temporelle
de chacune des espèces.
Puisqu'il s'agit d'une lignée évolutive, la durée de
vie d'une espèce marque un temps bien précis. La
présence d'une de ces espèces dans une couche,
fixe donc une limite d'âge précise à cette couche;
par exemple, si on trouvait l'espèce C, on saurait
que la couche doit avoir un âge Dévonien moyen.
Les datations radiométriques

• Cet outil, utilise certains éléments


chimiques qui ont la propriété de
se désintégrer radioactivement.
En calculant le temps qu'a mis
une certaine portion d'un élément
contenu dans un minéral à se
désintégrer, on obtient l'âge de
formation de ce minéral.

• L'atome est composé d'un noyau


(protons + neutrons) autour
duquel gravitent les électrons.
Toute la masse de l'atome est
concentrée dans le noyau, les
électrons ayant une masse
négligeable.
• Masse atomique = noyau = nombre de protons (+) +
nombre de neutrons (±)
numéro atomique = nombre de protons (+)

• La radioactivité est due à l'instabilité du noyau qui se


désintègre par émission d'énergie, principalement sous
deux formes:

• particule a = 2 protons (+) + 2 neutrons (±) :


• d'où une perte de 4 dans la masse atomique et une
perte de 2 dans le numéro atomique;

• particule b = 1 électron (-) :


• cet électron vient du noyau; il faut donc aller le chercher
chez un neutron (±) qui alors devient un proton (+). Il y a
donc gain d'un proton, d'où un gain de 1 au numéro
atomique, mais aucun changement de masse atomique,
car l'électron a une masse négligeable.
Un exemple : la désintégration de l'uranium 238 (238U) en plomb 206 (206Pb)

L'émission de 8 a entraîne la perte de 8 x (2 protons + 2 neutrons), ce qui


signifie une perte de 32 à la masse atomique, ainsi que la perte de 8 x 2 protons
qui signifie une perte de 16 au numéro atomique.

L'émission de 6 b entraîne la perte de 6 électrons, donc pas de changement à la


masse atomique, mais un gain de 6 au numéro atomique.

Le bilan des gains et pertes s'établit donc ainsi:


masse atomique: 238 - 32 = 206
numéro atomique: 92 - 16 + 6 = 82 (numéro atomique du Pb)
La désintégration se fait par étapes successives, selon la suite:

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