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ET
BTS
MINE GEOLOGIE ET PETROLE
(MGP)
1.1 - DEFINITIONS
La Géologie, formée de deux mots grecs « géo » : Terre et « logos » : Science, est la science qui
étudie la Terre dans sa composition, sa structure, son histoire et son évolution.
La géologie est subdivisée en plusieurs sciences dérivées et complémentaires :
La cristallographie étudie l’agencement des minéraux constitués de corps solides,
particulièrement les minéraux ;
La minéralogie décrit les propriétés physiques et chimiques des minéraux constituant les
roches ;
La pétrographie étudie l’association des minéraux constituant les roches, la genèse et le
milieu de dépôt de ces roches ;
La stratigraphie est l’étude des relations mutuelles des couches sédimentaires qui
constituent une grande partie de l’écorce terrestre;
La paléontologie étudie les vestiges organiques enfouis dans les roches et permet de
reconstituer l’histoire et l’évolution de la vie sur la Terre ;
La tectonique s’intéresse aux déformations de l’écorce terrestre. Par exemple les cassures,
les plissements, … ;
La géomorphologie décrit le visage actuel de la terre, les paysages et leur modelé ;
La géodynamique étudie les phénomènes géologiques actuels de surface ou affectant la
croûte terrestre en profondeur ;
La géologie appliquée s’intéresse à la recherche de substances énergétiques et minérales ou
à des travaux d’art. Il s’agit de:
L’hydrogéologie
La géotechnique
La gîtologie
La métallogénie
peuvent brûler de l'hélium, de l'oxygène ou du carbone ; le système solaire possède une seule étoile
en son centre qui est le Soleil.
La galaxie dans laquelle se situe le système solaire est la Voie Lactée (figure 1). Elle a la forme
d'un disque spirale d'un diamètre de l'ordre de 100 000 a.l. (années-lumière) et contient pas moins
de 220 milliards d'étoiles dont 8 000 sont visibles à l'œil nu. Les dimensions de l’univers sont
difficiles à apprécier. Pour les chiffrer, l’astronomie utilise l’année-lumière, distance parcourue en
un an par la lumière (qui se propage à 300 000 km /seconde), soit environ 10 000 milliard de km.
La Voie Lactée contient de nombreux nuages interstellaires, issus de nébuleuses. Ces nuages sont
composés d'atomes (de l'hydrogène aux atomes lourds), mais aussi de molécules à base de carbone,
d'hydrogène, d'oxygène et d'azote. Le soleil est une des 200 milliards d'étoiles qui peuplent notre
galaxie. C'est sa température externe, de 5 770°K (degrés kelvin) qui produit un rayonnement dans
le jaune (la température centrale n'est que de 16 millions de °K).
Le système solaire fait partie de la Voie lactée. Il est situé dans le bras d'Orion. Il se trouve proche
de la périphérie à environ 28 000 années-lumière du centre galactique, et à 50 al du plan équatorial.
Il fait le tour de la Galaxie en 250 millions d'années.
Selon la nouvelle définition de l'Union Astronomique Internationale (UAI), une planète est
un corps céleste qui est en orbite autour du Soleil, qui possède une masse suffisante pour que sa
gravité l'emporte sur les forces de cohésion du corps solide et le maintienne en équilibre
hydrostatique (forme ronde), et qui a éliminé tout corps se déplaçant sur une orbite proche.
Les planètes du système solaire se distinguent par :
des planètes telluriques (Mercure, Venus, la Terre, Mars) : ce sont les 4 planètes «
rocheuses » les plus petites et les plus denses qui sont proche du soleil.
des planètes géantes ou gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune) : qui sont plus
éloignées du soleil. Elles sont très massives et très volumineuses mais peu dense. Leur
GEOLOGIE GENERALE 4 ESBTP - YAKRO
atmosphère est constituée d'hydrogène. Elles sont escortées par de nombreux satellites et
sont toutes ceintes d'anneaux.
En dehors de cette classification, on distingue les planètes naines. Cette catégorie a été décidée lors
de l'assemblée générale de l’UAI, réunie à Prague, le 24 août 2006. Dans cette catégorie se trouve :
Cérès, Pluton, Éris, Makemake et Haumea. L'ensemble des planètes gravite autour du Soleil, et
la durée de révolution de chacune augmente avec leur distance à celui-ci (88 jours pour Mercure,
248 ans pour Pluton). Les planètes gazeuses sont entourées par des anneaux (exemple : Saturne),
formés de particules de poussières et de glace, de blocs rocheux placés en orbite équatoriale ;
Les astéroïdes : ce sont de blocs de roche comparables à une très petite taille pouvant rentrer en
collision avec une planète ou d’autres astéroïdes. Gravitant entre Mars et Jupiter, ce sont des
milliers de débris rocheux dont certains peuvent atteindre jusqu'à 1000 km de diamètre ;
Les comètes sont constituées d'un noyau de glace et de poussières cosmiques. Elles seraient
rassemblées dans un immense réservoir situé aux confins du système solaire. Parfois des
perturbations, causées par des étoiles proches, déséquilibrent ces noyaux qui quittent alors leur
orbite et peut recouper celle des autres planètes du système solaire. Dans le cas des poussières
cosmiques, en s'approchant très près du Soleil (périhélie), voient leur matière se sublimer (passage
direct de l'état solide à l'état gazeux), ce qui entraîne l'apparition d'un long panache appelé "queue" ;
Les Météorites sont des fragments se détachant lors de la collision entre astéroïdes et pouvant
percuter sur les planètes.
Les satellites sont des « corps célestes » naturels ou artificiels, en orbite autour d’une planète. La
terre a pour satellite la lune.
De nombreux corps de petites dimensions ont échappé à l'incorporation dans les planètes : de
véritables déluges de météorites, astéroïdes et comètes ont bombardé les planètes à peine formés.
Ces "petits corps" très nombreux circulaient dans toutes les régions du système solaire. Les surfaces
de Mercure, de Mars ou de la Lune ont gardé les cicatrices des impacts de cette époque. La terre a
subi les mêmes impacts avant d'être munie de son atmosphère protectrice, apparue relativement
tard.
C'est durant cette période que s'est formée la lune, vraisemblablement sous l'effet d'une collision
entre un planétoïde de la taille de Mars et la Terre juste formée : une percussion latérale aurait
arraché une partie du manteau terrestre, se volatilisant lui-même en partie. Le disque fluide qui en
résulta, en orbite autour de la Terre, se condensa et se réaggloméra pour former la lune.
Le système solaire est aujourd'hui beaucoup plus "propre". Parmi les petits corps qui n'ont pas été
incorporés aux planètes, les uns se sont regroupés dans les ceintures d'astéroïdes, les autres
occupent de vaste zones à la périphérie du système solaire et viennent nous visiter de temps en
temps : ce sont les comètes. Quelques-unes menacent encore parfois de nous rencontrer.
La Terre dont le diamètre vaut 1/ 100e fois celui du soleil, sera l’objet d’une étude plus approfondie
car c’est sur elle qu’est apparue la vie.
Conclusion
La terre, planète du système solaire est formée il y a 4,6 milliards d’années. Une meilleure
connaissance du globe terrestre passe par l’étude de sa dynamique interne et externe.
GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
La Terre, seule planète du Système solaire où l’on a trouvé, à ce jour, des formes de vie. Parmi les
huit planètes les plus importantes du Système solaire, c’est la troisième planète la plus proche du
Soleil et la cinquième planète la plus grosse.
2.2.1 - L’atmosphère
Le mot « atmosphère » désigne l’enveloppe gazeuse qui entoure le globe terrestre. C’est une masse
fluide en mouvement. Elle tourne globalement à la même vitesse que la terre et sa présence est
directement liée à l’existence de la vie. On évalue la masse de l’atmosphère terrestre à 5,13. 1018 kg,
soit environ 1 millionième de la masse de la terre. La moitié de la masse de l’atmosphère se situe
au-dessous de 5 500 m.
A très haute altitude (500 à 1000 km), existe une zone de transition entre l’atmosphère et l’espace,
zone d’où les molécules peuvent s’échapper vers l’espace sans que des chocs avec d’autres
molécules ne les renvoient dans l’atmosphère.
Les mesures de l’atmosphère actuelle se font à partir des satellites. Depuis la fin des années 70, une
surveillance totale de l’atmosphère est assurée par le Système Mondial d’Observation de la Veille
Météorologique Mondiale (SMOVM). Ce système mondial comprend une constellation d’au moins
5 satellites espacés régulièrement autour de l’équateur en orbite géostationnaire (METEOSAT,
GOES) et au minimum 2 satellites en orbite quasi-polaire NOAA, TOPEX-POSEIDON).
a- Composition de l’atmosphère
La composition chimique de l’atmosphère comprend pour l’essentiel 78% d’azote (N2), 21%
d’oxygène (O2), 0,93% de gaz rares (Argon (Ar), Néon (Ne), Hélium (He)…), dans les basses
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couches, de la vapeur d’eau et 0.03% de dioxyde de carbone (CO2). Les constituants de l’air
atmosphériques peuvent être classés en 2 catégories :
Les constituants comme l’azote, les gaz rares dont la concentration est constante, tout au
moins dans les basses couches de l’atmosphère ;
Les constituants dont la teneur varie dans l’atmosphère, tels que le CO2 et surtout la vapeur
d’eau.
L’ensemble des gaz, dont les proportions restent constantes, forme l’air sec considéré comme un
gaz parfait. Le CO2 et l’ozone (O3) sont des constituants pouvant subir quelques variations selon le
lieu et l’époque. Cependant leur concentration étant faible dans l’atmosphère, ces variations ne
modifient pas notablement la composition chimique de l’air sec, ni sa masse molaire (variations
considérées donc comme négligeables).
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couche d’ozone, aujourd’hui menacée, que la vie a pu conquérir les terres émergées il y a
quelques 400 millions d’années. L’ozone joue le rôle de bouclier antiradiation (i,e contre les
rayons UV).
- La Mésosphère se situe entre 50 et 80 km d’altitude, elle arrête la plupart des météorites. La
température y diminue jusqu’à la mésopause.
- Au-delà de 80 km d’altitude on trouve la thermosphère avec cette fois-ci une forte
augmentation de température pouvant atteindre, vers 250 km, des valeurs comprises entre
1 000 et 2 000°C, suivant l’activité solaire. Beaucoup plus loin, vers 500 km d’altitude, les
rayons solaires décomposent les molécules : c’est l’ionosphère.
2.2.2 - L’hydrosphère
Elle est constituée d’eau sous ses trois états : liquide (océans, fleuve, nappes phréatiques…), solide
(glaciers, banquise…) et gazeux (vapeur d’eau). L’hydrosphère est la sphère liquide qui, si elle était
repartie uniformément sur le globe terrestre, serait épaisse de 2 500 m dont 2 440 m pour les océans
et 59 m pour les glaces et seulement 1 m pour les eaux douces.
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Sa masse totale est estimée à 1,4.1018 tonnes ce qui équivaut environ 0,023% de la masse totale de
la Terre. Les océans couvrent les ¾ environ de la surface du globe, soit une surface de 361 millions
de km2. L’hydrolyse est donc concentrée dans les océans et joue aussi un rôle important dans la
géodynamique externe.
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épaisse (30 à 100 km sous les massifs montagneux) à cause de sa plus faible densité (roches
granitiques à intermédiaires de densité 2,7 à 3) est nommée SIAL (Silicium-Aluminium). La
couverture sédimentaire est une mince pellicule de sédiments (2,25) produits et redistribués
à la surface de la croûte par des divers agents d’érosion (eau, vent, glace) et qui compte pour
très peu en volume.
La croûte océanique, plus ou moins épaisse (7 à 12 km) se situe sous les océans, est formée
essentiellement de roches basaltiques, pauvre en silice (SiO2), de densité 3,2 et nommée
SIMA (Silicium-Magnésium).
b- Le manteau
Formé de 81% du volume terrestre, le manteau se divise en un manteau supérieur principalement
plastique dont le toit est rigide mais déformable et en un manteau inférieur possédant les
propriétés d’un solide élastique.
La couche solide de la partie supérieure du manteau supérieur et la croûte terrestre forment la
Lithosphère. Celle-ci constitue l’armature des plaques mobiles sur l’Asthénosphère. La couche
plastique du manteau supérieur appelée Asthénosphère (profondeur entre 100 et 700 km) est
constituée de roches fondues ou magma, réservoir volcanique offrant une faible résistance aux
contraintes. Elle est animée de mouvements de convection et moteur probable de la tectonique des
plaques. Le manteau inférieur situé entre 700 et 2 900 km, est appelé Mésosphère. Le manteau
inférieur est composé de péridotites (roches ultrabasiques) et chalcopyrite (sulfure de fer).
c- Le noyau ou Barysphère
Le noyau représente 17% du volume terrestre et est divisé en noyau externe (liquide) et noyau
interne (solide). Le noyau interne solide (ou « Graine ») est essentiellement métallique, composé
d’un alliage Fer-Nickel. La pression de 3,5 millions de bars le maintient dans un état solide malgré
la température supérieure à 5 000°C. Ce noyau est entouré par un noyau externe liquide qui est
essentiellement composé d’un alliage Fer-Nickel (15 à 80% environ). Sa densité varie de 12 à 13.
La température y varie entre 6 000 et 8 000°C.
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La discontinuité de Gutenberg (située 2 900 km) qui marque aussi un contraste de densité entre le
manteau et le noyau.
Il existe également une discontinuité entre le noyau externe et le noyau interne appelée discontinuité
de Lehman située à 5 100 km.
Grâce aux ondes sismiques, il a été possible de montrer la discontinuité de Conrad (située entre 5 et
10 km) au sein de la croûte continentale, à mi-épaisseur environ, principalement dans les régions
les moins actives (boucliers). Cette discontinuité indiquerait une différence de composition entre les
deux ensembles : croûte continentale supérieure et inférieure, plus précisément granite et basalte
respectivement.
Les rares sites où la croûte inférieure est étudiable montrent de nombreuses intrusions mantelliques
basiques.
L’asthénosphère et la lithosphère sont séparées par la discontinuité LVZ (Low Velocity Zone ou
zone de faibles vitesses), située entre 70 et 150 km. Enfin, on note la présence de la discontinuité de
Repetti (entre 800 et 900 km) dans le manteau. Elle est non constante.
La forte chaleur à l’intérieur de la Terre est due à trois facteurs :
- La chaleur fossile, remontant aux origines de la formation de notre planète ;
- La pression énorme qui règne à ces profondeurs ;
- La décomposition d’éléments radioactifs.
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A
B
La Texture des roches indique à quelle vitesse le magma qui, donna naissance à cette roche, a
refroidi :
- un refroidissement très lent donne le temps à tous les cristaux de bien se former, de « grossir »,
cela se produit en profondeur. Les gros cristaux sont tous jointifs, la texture est dite grenue ;
- un refroidissement un peu rapide montre des cristaux tous jointifs mais beaucoup plus petits, la
texture est dite microgrenue ;
- un refroidissement rapide ne laisse le temps qu’à quelques assez gros cristaux de grandir, la
majorité des cristaux reste sous la forme de minuscules cristaux noyés dans un verre amorphe. La
texture est microlitique ;
- enfin, un refroidissement ultra-rapide ne laisse pas le temps aux cristaux de se former, il
n’apparaît qu’une pâte amorphe ou verre. La texture est dite vitreuse.
Les granites présentent texture grenue (cristaux jointifs), témoins d’un refroidissement lent (d’une
remontée en surface lente). Les minéraux rencontrés sont : le quartz, les micas noirs et blancs
(respectivement biotite et muscovite) et les feldspaths orthose et plagioclase. Cette roche acide est
composée principalement de silicate d’alumine (Si, O et Al) et de quelques minéraux alcalins.
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Les basaltes présentent une texture microlitique, témoin d’un refroidissement en deux phases.
L’une lente permettant la formation de phénocristaux, généralement dans la chambre magmatique et
l’autre plus rapide donnant naissance aux microlites lors de la remontée du magma. Les
phénocristaux d’olivine, de pyroxène et de feldspaths (plagioclases). Cette roche basique est
composée de silicate d’alumine (Si, O et Al) et de minéraux ferromagnésiens (Fe, Mg).
Les gabbros présentent la même composition chimique et minéralogique que les basaltes mais leur
texture est grenue.
Les péridotites présentent une texture grenue. Les minéraux rencontrés sont l’olivine et les
pyroxènes. Cette roche ultrabasique est principalement composée de silice (Si et O) et de minéraux
ferromagnésiens (Fe, Mg).
En terme de composition chimique des roches, on distingue : Si, O, Al, K, Na, Ca, Mg et Fe (dans
la croûte terrestre) et Si, O, Mg et Fe (dans le manteau supérieur).
CONCLUSION
La terre peut être considérée comme un solide entouré d’enveloppes externes fluides, c’est-à-dire
d’une enveloppe gazeuse (atmosphère) et une liquide, discontinue (hydrosphère) et d’une
enveloppe interne (‘‘solide’’). Il existe également la Biosphère (partie où la vie se développe)
comprenant le règne animal et végétal. La structure interne de la terre montre qu’elle est constituée
de couches concentriques emboîtées : noyau, manteau et écorce terrestre. Ces différentes couches
se caractérisent par des compositions chimiques, issues de celle du système solaire originel, et des
propriétés physiques spécifiques. Leurs limites se marquent en particulier par des fortes variations
des ondes sismiques qui peuvent traverser la Terre. Il s’agit des discontinuités telles que la
discontinuité de Moho, la discontinuité Gutenberg, la discontinuité Lehman.
Planète de vie, la Terre est aussi une planète vivante : l’énergie solaire anime la dynamique de ses
enveloppes externes tandis que sa surface rocheuse témoigne, par le volcanisme et la sismicité qui
s’y expriment ainsi que les déformations qui l’affectent, de l’existence d’une dynamique interne.
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3.1. LA GRAVIMETRIE
La gravimétrie est l’étude des variations du champ de pesanteur ou champ de gravité.
a) La pesanteur
On appelle pesanteur, l’attraction de tout corps par la Terre. L’intensité de cette pesanteur est la
gravité. Cette attraction est liée :
- d’une part à la gravitation universelle dite newtonienne, qui régit l’interaction des masses et qui
s’écrit :
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b) Géoïde et ellipsoïde
Géoïde : c’est une surface équipotentielle de gravité correspondant au niveau moyen des mers. Ce
géoïde présente souvent des dépressions ou des épaississements dus aux océans la plupart du temps.
Clairault a calculé la figure d’équilibre d’un fluide en rotation et trouve une surface complète dite
sphéroïde. Si le fluide est un liquide homogène elle devient un ellipsoïde dit de Clairault du nom
de son calculateur.
L’ellipsoïde de Clairault est une approximation du géoïde. Son intérêt est de permettre le calcul
théorique de la valeur de g en chaque point du globe caractérisé par une altitude donnée.
D’après les calculs, la différence entre le géoïde et l’ellipsoïde ne serait en aucun cas supérieure à
200 m (figure 3.1). Il convient de donner à la Terre le nom de géoïde qui est une surface
conventionnelle obtenue en prolongeant la surface des océans à l’intérieur des continents.
c) Anomalies de la gravité
Tout écart entre la valeur de g mesurée dans une station et calculée sur l’ellipsoïde de Clairault
s’appellera anomalie et sera imputable à une inhomogénéité de répartition des masses à l’intérieur
du globe.
Différentes corrections gravimétriques existent :
La mesure de g montre que sur Terre, la pesanteur n’est pas constante. A un instant donné, g varie
d’un point à un autre et en un point donné, g varie avec le temps. Ainsi, les mesures gravimétriques
brutes doivent subir diverses corrections pour être comparables entre elles et par rapport à des
valeurs théoriques déterminées sur le géoïde.
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Correction de plateau
On peut calculer la gravité g au point So, en tenant compte cette
fois-ci de l’attraction qui s’exerce au point S de la couche de
terrain comprise entre les rayons R et (R + Hs).
Cette correction permet d’éliminer l’influence des masses
rapprochées mais néglige les masses éloignées.
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On appelle isostasie l’état d’équilibre des différentes couches de la lithosphère au-dessus d’une
surface dite de compensation isostasique. Tout se passe comme le Sial plus léger «flottait» sur le
Sima et s’y enfonçait d’autant plus qu’il est plus épais, à la manière d’un bateau.
Un exemple remarquable de cet équilibre est fourni par la Scandinavie (figure 3.2). La dernière
calotte glaciaire qui s’est étendue jusqu’à Brandebourg, n’a disparu que récemment : il y a 10 000
ans. Son épaisseur devait être à l’époque de l’avancée maximale des glaces de 2500 m : elle pesait
sur le continent, refoulant le Sima visqueux. Lors de la fusion, la pression ayant disparu, le
continent s’est soulevé : certaines plages ont été portées à 250 m et parallèlement le fond de la
Baltique se relève encore à la vitesse d’un mètre/siècle. Le réajustement est très lent donc la
viscosité du Sima est très grande.
e) Anomalies isostatiques
L’analyse des anomalies gravimétriques conduit à l’idée d’une compensation. Tout se passe comme
si les densités des roches étaient plus faibles que prévue sous les montagnes et plus fortes sous les
océans. Le concept d’isostasie traduit le fait que les charges topographiques en surface sont
compensées par des anomalies de densité en profondeur. La façon dont ces anomalies de densité
sont distribuées, dépend du mécanisme de compensation. On distingue trois (3) modèles de
compensation gravimétrique :
Modèle de Pratt
Ce modèle est basé sur l’hypothèse que les densités varient latéralement dans des colonnes en
fonction de leur élévation par rapport au géoïde.
Plus la colonne est élevée, moins elle est dense et inversement, de telle sorte qu’à une certaine
profondeur, appelée « profondeur de compensation », les pressions seront hydrostatiques (même
pression) : le poids des colonnes de matière unitaires situées au-dessus du niveau de compensation
est constant
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Modèle d’Airy
George Biddell Airy suggère que, les montagnes qui sont très lourdes, ne peuvent pas être
supportées par l’écorce terrestre, et elles « flottent » sur une substance de forte densité selon le
principe d’Archimède. Plus les montagnes sont élevées, plus leur racine est importante. Dans ce
modèle et à une certaine profondeur, il existe une surface dite de compensation, où les pressions
seront hydrostatiques. Les reliefs seront donc compensés par une racine crustale et les dépressions
par une anti-racine.
Leurs hypothèses sont apparemment antagonistes. Aujourd'hui encore, aucun de ces deux modèles
(Pratt et Airy) ne peut être rejeté : celui de Pratt rend plutôt bien compte des observations en milieu
océanique et celui d'Airy des observations en milieu continental.
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Sous l’effet de la charge, la plaque se déforme (flexure). La figure ci-dessus illustre ce concept en
comparant la forme de la racine dans le modèle d’Airy et celui de Vening-Meinesz. Pour illustrer le
fait que la racine est plus large que la charge, on utilise le terme d’isostasie régionale. Ce modèle
proposé par Vening-Meinesz est considéré comme le plus probable.
On note que le modèle d’Airy est largement utilisé dans les calculs sur l’isostasie. Les mesures de la
pesanteur renseignent sur la compensation en profondeur des reliefs superficiels. Pour cela, on peut
calculer l’anomalie isostatique.
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GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
b). Description
Le champ magnétique terrestre peut être comparé, en première approximation, à celui d'un dipôle
magnétique, ou d'une bobine plate parcourue par un pas exactement au centre de la Terre, il s'en
trouve à quelques centaines de kilomètres (figure 3.3).
Figure 3.3
L'ensemble des lignes de champ magnétique de la Terre situées au 1000 km, est appelé
magnétosphère. L'influence du champ magnétique terrestre se fait sentir à plusieurs dizaines de
milliers de kilomètres.
Le pôle Nord magnétique terrestre est en réalité un pôle de magnétisme «sud » qui attire le pôle «
Nord » de l'aimant que constitue l'aiguille de la boussole. Cette erreur historique d'appellation
conventionnelle des pôles de magnétisme nord sera difficile à rectifier ; noter sur la figure que le
pôle de magnétisme nord de l’aimant terrestre pointe vers le sud géographique. L’axe
géomagnétique, passant par les deux pôles magnétiques fait un angle de 11,5° par rapport à l’axe de
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GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
La boussole
L'aiguille d'une boussole parfaite (non perturbée par un champ parasite), s'oriente suivant la
composante parallèle au cadran (normalement positionné horizontalement), restant tangente à la
ligne de champ du lieu où elle se trouve. La boussole indique le Nord magnétique' (et non celle du
pôle Nord géographique) ; la différence angulaire relative étant appelée la déclinaison magnétique,
dont la valeur dépend du lieu où l'on se trouve. La déclinaison magnétique d'un lieu est fournie sur
les cartes détaillées (1/50000 ou 1/25000) de la région.
Lorsque des roches riches en minéraux ferromagnétiques (roches magnétiques) se mettent en place,
non seulement elles fossilisent le champ existant, mais de plus, leur aimantation va s’ajouter à la
valeur du champ moyen actuel, créant une anomalie positive.
A l’inverse, de grandes épaisseurs de roches sédimentaires ou de dômes de sel peuvent provoquer
des anomalies négatives locales.
Dans tous les océans, les anomalies positives et négatives s’organisent en bandes parallèles,
résultant de la fossilisation du champ magnétique par les basaltes de la croûte océanique (Figure
3.4). Les anomalies positives sont dues à une aimantation des basaltes lors de leur
refroidissement dans le même sens que le champ actuel : les deux valeurs s’ajoutent. Quant
aux anomalies négatives, elles sont dues à une aimantation des basaltes dans un champ opposé
à l’actuel, lors d’une inversion des pôles. Le fait que ces bandes restent parallèles, monte que
l’emplacement des pôles est resté sensiblement toujours autour de la position actuelle.
On définit ainsi des époques de champ de même sens que le champ actuel correspondant aux
anomalies positives et des époques de champ inverse pour les anomalies négatives.
Les travaux de Xavier Le Pichon dans les années 70, ont permis de mettre en évidence le
phénomène de dérive des continents, à partir de l'étude de la variation du champ magnétique
terrestre enregistrée au niveau des dorsales médio-Atlantique. On a ainsi pu découvrir que le champ
magnétique terrestre a subi de multiples inversions de polarité au cours des millions d'années.
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GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
Figure 3.4
L'exploration minière
La prospection minière constitue un des grands domaines d'application de l'étude du
géomagnétisme. Différentes roches possédant différentes aimantations, la valeur de l'intensité du
champ magnétique terrestre s'en trouve modifiée. Il est ainsi possible d'obtenir une carte des
structures en profondeur, selon les variations d'aimantation des roches.
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GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
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GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
La température de fusion des roches les plus résistantes est de 1300°C, correspondant à une
profondeur moyenne de 39 km. Cette profondeur est variable : 30 à 80 km sous les continents et de
7 km sous les océans.
Des variations importantes du flux géothermique s’observent suivant les régions : les zones des
dorsales océaniques, les régions volcaniques se caractérisent en particulier par les des flux
géothermiques remarquables qui peuvent être dix fois plus importants que la moyenne.
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GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
Introduction
La dynamique interne de la Terre est responsable de contraintes, de déformations et de
mouvements dans la croûte terrestre. Ce chapitre présente d'abord un examen de la tectonique des
plaques, une théorie planétaire unificatrice qui sert de cadre aux études et analyses géologiques et
étudie ensuite la dérive des continents de Wegener, théorie qui explique la position actuelle des
continents.
4.1.1- Définitions
La tectonique est cette partie de la géologie qui étudie la nature et les causes des déformations des
ensembles rocheux, plus spécifiquement dans ce cas-ci, les déformations, à grande échelle, de la
lithosphère terrestre.
Une plaque est un volume rigide, peu épais par rapport à sa surface.
La tectonique des plaques est une théorie scientifique planétaire qui propose que les déformations
de la lithosphère sont reliées aux forces internes de la terre et que ces déformations se traduisent par
le découpage de la lithosphère en un certain nombre de plaques rigides qui bougent les unes par
rapport aux autres en glissant sur l'asthénosphère (fig.1)
Ces mouvements définissent trois types de frontières entre les plaques (Fig.1):
1. les frontières divergentes, là où les plaques s'éloignent l'une de l'autre et où il y a production de
nouvelle croûte océanique; ici, entre les plaques A et B, et D et E;
2. les frontières convergentes, là où deux plaques entrent en collision, conséquence de la
divergence; ici, entre les plaques B et C, et D et C;
3. les frontières transformantes, lorsque deux plaques glissent latéralement l'une contre l'autre, le
long de failles; ce type de limites permet d'accommoder des différences de vitesses dans le
déplacement de plaques les unes par rapport aux autres, comme ici entre A et E, et entre B et D, ou
même des inversions du sens du déplacement, comme ici entre les plaques B et E.
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- Un second type de collision est le résultat de la convergence entre une plaque océanique et une
plaque continentale. Dans ce type de collision, la plaque océanique plus dense s'enfonce sous la
plaque continentale.
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En résumé ...
La terre est un système où toutes les pièces, tous les éléments, forment une grande machine
transformée par la thermodynamique.
Le moteur est constitué par les grandes cellules de convection dans le manteau, qui sont le résultat
du flux de chaleur qui va du centre vers l'extérieur de la terre, un flux de chaleur qui est relié à la
décomposition des éléments radioactifs contenus dans les minéraux constitutifs de la terre. Ces
cellules concentrent de la chaleur dans leur partie ascendante, ce qui cause une fusion partielle du
manteau tout à fait supérieur et une expansion des matériaux. C'est cette expansion qui produit une
dorsale médio-océanique. L'écoulement de l'asthénosphère sous la lithosphère rigide entraîne cette
dernière; il en découle des tensions au niveau de la dorsale, causant la divergence et le magmatisme
associé. Ainsi, il y a formation continuelle de nouvelle lithosphère océanique au niveau de la
dorsale et élargissement progressif de l'océan. En contrepartie, puisque le globe terrestre n'est pas en
expansion, il faut détruire de la lithosphère, ce qui se fait par enfoncement de lithosphère océanique
dans les zones de subduction qui correspondent aux fosses océaniques profondes pouvant atteindre
les 11 km (fosse des Marianes). Les dorsales sont disséquées par des failles dites transformantes
pour accommoder des différences de vitesses de divergence.
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4.2.1- Définition
La dérive des continents est une théorie proposée au début du siècle par le physicien-météorologue
Alfred Wegener, pour tenter d'expliquer, entre autres, la similitude dans le tracé des côtes de part et
d'autre de l'Atlantique, une observation qui en avait intrigué d'autres avant lui. Wegener avançait
des "preuves" pour appuyer sa théorie.
Cela suggère que ces deux continents sont les deux morceaux d'un même bloc.
La reconstitution de Wegener montre que toutes les masses continentales ont été jadis réunies en un
seul mégacontinent, la Pangée.
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Ces organismes n'avaient pas la capacité de traverser un si large océan. On doit donc concevoir
qu'autrefois tous ces continents n'en formaient qu'un seul, la Pangée, présentant des aires de
répartition des organismes plus cohérentes que les aires actuelles.
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4.2.2- CONSEQUENCES :
- Séparation de l’Amérique du bloc Europe-Afrique
- Migration de l’antarctique qui était collé à l’Afrique
- Migration de l’Inde et de l’Australie initialement solidaire de Madagascar
Tous ces mouvements de l’écorce terrestre et des plaques continentales ont des répercussions sur la
surface de l’écorce et sur la modification du paysage ainsi que la fusion par pression profonde
magmatique.
Ces mouvements sont à l’origine des tremblements de Terre, des éruptions volcaniques, des
formations des chaînes de montagnes et des diverses formes de fractures qui affectent les séries des
roches quelques soit leur origines.
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par "explosion" : c'est le cas des séismes volcaniques où la pression des gaz et l'intrusion
de magma dans les roches provoque une fracturation des roches. Ce phénomène permet, à
court terme de prévoir une éruption,
par "implosion" : c'est le cas de séismes superficiels où il y a effondrement d'une cavité ou
glissement de terrain,
par action de l'Homme : Ce sont de petits séismes provoqués par une explosion
souterraine, atomique...
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Les ondes P sont des ondes de compression assimilables aux ondes sonores et qui se propagent
dans tous les états de la matière. Les particules se déplacent selon un mouvement avant-arrière dans
la direction de la propagation de l'onde. Les ondes S sont des ondes de cisaillement qui ne se
propagent que dans les solides. Les particules oscillent dans un plan vertical, à angle droit par
rapport à la direction de propagation de l'onde. Les ondes de Love ou ondes L sont des ondes de
cisaillement, comme les ondes S, mais qui oscillent dans un plan horizontal. Elles impriment au
sol un mouvement de vibration latéral. Les ondes de Rayleigh sont assimilables à une vague; les
particules du sol se déplacent selon une ellipse, créant une véritable vague qui affecte le sol lors des
grands tremblements de terre.
Nous disposons de deux échelles pour évaluer les tremblements de terre: l'échelle de Mercalli et
l'échelle de Richter. Aujourd'hui, nous n'utilisons que celle de Richter, mais les séismes du passé ne
peuvent être évalués que selon celle de Mercalli.
L'échelle de Mercalli a été développée en 1902 et modifiée en 1931. Elle indique l'intensité d'un
séisme sur une échelle de I à XII. Cette intensité est déterminée par deux choses: l'ampleur des
dégâts causés par un séisme et la perception qu'a eue la population du séisme. Il s'agit d'une
évaluation qui fait appel à une bonne dose de subjectivité. De plus, la perception de la population et
l'ampleur des dégâts vont varier en fonction de la distance à l'épicentre. Il existe des relations reliant
l’intensité maximale ressentie et la magnitude, mais elles sont très dépendantes du contexte
géologique local. On a donc avec cette échelle, une échelle variable géographiquement. Mais, à
l'époque, on ne possédait pas les moyens d'établir une échelle objective.
L'échelle de Richter a été instaurée en 1935. Elle nous fournit ce qu'on appelle la magnitude d'un
séisme, calculée à partir de la quantité d'énergie dégagée au foyer. Elle se mesure sur une échelle
logarithmique ouverte; à ce jour, le plus fort séisme a atteint 9,5 sur l'échelle de Richter (Chili).
Cette fois, il s'agit d'une valeur qu'on peut qualifier d'objective: il n'y a qu'une seule valeur pour un
séisme donné. Aujourd'hui, on utilise un calcul modifié du calcul originel de Richter, en faisant
intervenir la dimension du segment de faille le long duquel s'est produit le séisme.
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Le graphique qui suit met en relation, la magnitude des séismes, sur l’échelle arithmétique, et
l'énergie dégagée au foyer, sur l’échelle logarithmique; il présente aussi une comparaison entre
quelques séismes les plus connus.
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Les séismes n'ont pas une répartition aléatoire à la surface de la planète, mais sont répartis selon un
parcours bien défini. Ils sont fréquents dans les régions où les contraintes tectoniques sont les plus
fortes. Ce sont des régions particulières de l'écorce terrestre situées en bordure des plaques
lithosphériques, comme la "Ceinture de feu" du Pacifique, le long des dorsales médio-océaniques
ainsi qu'à l'intérieur de certaines zones continentales.
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5.1- DEFINITION
Le volcanisme est la manifestation la plus spectaculaire de l’existence des magmas. Cette
manifestation se traduit par l’épanchement de laves, la formation d’un relief, la projection de
matériaux solides, liquide ou gazeux, des explosions brutales et des secousses du sol. Les volcans
mettent en relation la surface du globe avec des zones internes où les roches sont à une température
permettant leur fusion. Ces roches en fusion viennent s’épancher à la surface du sol. Ce phénomène
est intermittent. Les phases d’émission alternes avec les phases de repos qui peuvent être très
longues. Le volcan est dit éteint. Certains le sont sans doute définitivement mais d’autres exemples
montrent qu’il est pratiquement impossible de l’affirmer.
En résumé, le terme volcan évoque habituellement l’image d’une montagne au sommet de laquelle
s’ouvre un entonnoir : le cratère d’où s’échappe habituellement un panache de fumée. Ceci
constitue un aspect moyen d’un volcan actif en période de rémission. Il y a des volcans d’aspect
différents et les types d’appareils sont liés à la nature des produits émis, également à la nature des
éruptions.
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GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
La surveillance des appareils volcaniques peut se faire à partir d’observatoires habités ou de stations
automatiques moins coûteuses. Elle est complétée par des photographies aériennes ou par des
mages satellitaires.
Les principaux paramètres de la prévision volcanique sont :
- la documentation historique sur son activité antérieure,
- l’enregistrement des séismes locaux,
- la variation des champs magnétiques et électriques,
- l’évaluation de volumes et de la composition des gaz et éventuellement des liquides t des
solides pour distinguer l’éruption phréatique relativement bénigne de l’éruption magmatique
catastrophique,
- l’analyse des photographies aérienne permet de détecter les déformations, les failles, les
points chauds.
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INTRODUCTION
La morphologie ou l’image que l’on a du paysage est le résultat que l’on a dans le temps de
plusieurs phénomènes. Ces phénomènes sont l’altération, l’érosion, le transport et la sédimentation.
6.1- L’ALTERATION.
6.1.1 - Définition
L’altération constitue l’ensemble des mécanismes qui libèrent les particules des roches. Cette
matière mobile s’élabore au cours de processus qui conduisent à la formation de particules séparées.
Ces processus peuvent être mécaniques ou physiques, chimiques ou biologiques.
a- La gélifraction.
L’eau pénètre dans les pores et les fissures des roches et provoquent généralement l’éclatement de
la roche. Ce mécanisme est fréquent dans les régions polaires et dans les zones où il existe une
grande différence de température entre le jour et la nuit. Par exemple, le Sahara actuel avec 50°C le
jour et moins 1°C la nuit.
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L’altération chimique fractionne les roches en deux constituants qui sont les solutions et les résidus
solides.
Les solutions contiennent les métaux alcalins (Na, Cl,…) qu’on appelle les alcalino-terreux qui sont
évacués rapidement et se retrouvent finalement dans les bassins ou en mer pour alimenter la
précipitation des calcaires, des dolomites et autres évaporites.
Le résidu solide n’est pas finalement soluble. Il est essentiellement constitué de quartz, de micas, de
feldspaths et d’argiles.
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7.1-DEFINITION
En géologie, une roche désigne tout matériau de l’écorce terrestre autre que l’eau et la glace, formé
d’un assemblage de minéraux visibles ou non à l’œil nu. Trois grands types de roches forment la
croûte terrestre. Les schémas (figures 1& 2) qui suivent présentent, en un coup d'oeil, ces trois
grands types, ainsi que les processus qui conduisent à leur formation. Ainsi présenté, il véhicule
l'idée de la cyclicité des processus.
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Les roches magmatiques sont des roches qui se sont formées à la suite du refroidissement et de la
consolidation d’un magma. Cette consolidation peut se faire de deux manières : ou bien le liquide se
fige lorsqu’il est brutalement refroidi, ou bien il cristallise. On les appelle encore roches éruptives
ou roches ignées.
Selon le niveau de mise en place du magma, on distingue trois grands groupes de roches
magmatiques :
- les roches de profondeur, cristallisées en profondeur au cours d’un refroidissement très
lent. Les minéraux sont à grains grossiers et visibles à l’œil nu. C’est le domaine des roches
plutoniques.
- les roches de semi profondeur, cristallisées lorsque le magma est monté plus haut que dans
le cas précédent. Il se trouve dans un encaissant plus froid, de ce fait le refroidissement est
plus rapide. La roche est entièrement cristallisée. Cependant ont peut exceptionnellement
trouver du verre. C’est le domaine des roches filoniennes.
- les roches volcaniques ou effusives, produits du refroidissement des laves fondues
épanchées à la surface. Dans ce cas les minéraux n’ont pas eu le temps de cristalliser. On a
donc des roches vitreuses en dehors de petits cristaux formés au cours de la montée du
magma.
Les roches exogènes sont par définition des roches qui sont formées à la surface de la terre, c'est-à-
dire sur le sol ou au fond de l’eau. Elles ont pour origine :
Soit l’érosion et le transport de matériaux issus des roches préexistantes ;
Soit de l’activité des êtres vivants ;
Soit des phénomènes purement chimiques.
On classe les roches exogènes en deux catégories :
Les roches sédimentaires sont des roches provenant de la destruction des roches
préexistantes, puis transportés et déposés. Suivant le mode de formation, les roches
sédimentaires se divisent en roches détritiques, roches d’origine chimique et
biochimique
Les roches résiduelles, obtenues au cours de l’altération des roches sur place par
hydrolyse. La dégradation des minéraux ferromagnésiens aboutit au stade ultime à la
formation d’hydroxyde de fer, de magnésium ou de manganèse constituant les roches
appelées latérites. De façon générale en côte d’ivoire, les sols sont formés d’argiles
latéritiques. On rencontre souvent les latérites, les cuirasses latéritiques et les cuirasses
magnésifères.
Leur formation est schématisée par la figure 3 (Processus de formation et classification des roches
sédimentaires).
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Roche - mère
ROCHES D’ORIGINES
CHIMIQUES ROCHES
ET BIOCHIMIQUES DETRITIQUES
ROCHES SEDIMENTAIRES
ROCHES RESIDUELLES
On entend par métamorphisme, l’ensemble des changements intervenant à l’état solide dans la
composition minérale d’une roche soumise à des conditions différentes de celles où elle s’est
formée. Il s’exprime par la disparition d’un minéral ou d’un assemblage de minéraux cristallisés
dans les conditions de la surface si la roche transformée était un sédiment, dans les conditions de
cristallisation d’un magma si elle était magmatique ou encore dans les conditions d’un
métamorphisme antérieur si elle était déjà métamorphique.
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GEOLOGIE DE L’ENVIRONNEMENT EST-LOKO/ BTS GMP 1ère Année
La température détermine les zones de stabilité des minéraux. Elle augmente avec la profondeur
suivant un gradient géothermique dont la valeur moyenne est de 30 à 40°C/Km dans les zones
anciennes et stables comme les boucliers et les grands bassins sédimentaires ; 80 à 100°C/Km dans
les zones instables comme les montagnes récentes et 150 à 200°C/ Km dans les zones volcaniques
(par définition instable).
Métamorphisme régional
C’est un métamorphisme de haute température, encore appelé métamorphisme d’enfouillissement.
Il affecte des superficies de milliers de kilomètres carrés à la suite soit de la subsidence des bassins
sédimentaires, soit lors de la formation des chaînes de montagnes. On distingue dans le
métamorphisme régional, trois faciès métamorphiques avec des minéraux caractéristiques auxquels
on associe leur degré de métamorphisme :
- faciès schiste verts (Chlorite, Epidote, Séricite), métamorphisme épizonal;
- faciès amphibolite (Amphibole, Biotite, Muscovite), métamorphisme mésozonal;
- faciès granulite (Pyroxènes), métamorphisme catazonal.
Métamorphisme de contact
Ce métamorphisme doit sont origine à la chaleur d’une intrusion magmatique. Ainsi autour d’un
batholite, les roches encaissantes constituées de roches sédimentaires sont d’autant plus affectées
qu’elles sont plus proches du granite. Il se crée alors autour du granite intrusif, une auréole de
métamorphisme. Cette auréole est constituée de roches métamorphiques. Ce métamorphisme évolue
suivant la séquence : diagenèse – schiste tacheté – cornéennes.
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Métamorphisme de choc
Ce type de métamorphisme est produit par les impacts des grandes météorites qui font apparaître
la coésite et la stischovite (forme de très haute pression de la silice) ainsi qu’une phase vitreuse
indiquant que les conditions de fusion sont atteintes.
basalte amphibolite
(série basaltique)
Grès quartzite
(série siliceuse)
Calcaire marbre
(série calcaire)
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8.1- DEFINITION
En Côte d’Ivoire, il existe deux grands ensembles géologiques à savoir le socle cristallin très vieux,
d’âge précambrien (Archéen et Protérozoïque) représentant 97.5% du territoire et, le une couverture
sédimentaire limitée à un étroit bassin côtier et le plateau continental au Sud (2,5% du territoire)
(voir figure 1).
1
MA : million d’année
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Le bassin sédimentaire côtier ivoirien est d’âge crétacé inférieur à quaternaire. Il est représenté sous
forme de croissant recouvrant seulement 2,5% du pays. Il est constitué de deux unités géologiques
bien distinctes séparées par une discordance majeure avec la lacune Fin Précambrien-Crétacé :
le substratum Précambrien représenté par les schistes métamorphiques et les granites
intrusifs.
les formations sédimentaires constituées de sédiments argileux et sableux d’âge secondaire,
tertiaire et quaternaire en bordure de la côte jusqu’au plateau continental.
Le bassin sédimentaire de Côte d’Ivoire est traversé par une faille Est-Ouest encore appelée faille
des lagunes. Elle a un pendage sud, un rejet pouvant atteindre 5000 m et un tracé passant d’Ouest en
Est passant par Grand-Lahou, Akounougbé et Allangouanou jusqu’au Ghana.
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