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Chapitre 1: Structure de l’univers

L'univers est composé de milliards d’étoiles et d’autres objets célestes tels les planètes, les comètes, les
astéroïdes, etc. Tous ces corps se structurent en galaxies, amas et superamas. Cependant, à grande échelle, la
structure de l'univers est dite « lacunaire » car celui-ci est en majorité constitué de vide.

1. Le système solaire: La Terre est une planète qui


appartient au système solaire. Ce dernier est composé de 5
types d’objets: une étoile (le Soleil); les planètes; les
planètes naines; les petits corps du système solaire; les
satellites.

a. Le Soleil: C’est l’astre le plus important du système solaire. Tous les autres objets de ce système tournent
autour du Soleil. Il représente à lui seul 99.80 % de la masse totale du système solaire. Le Soleil est une étoile
est une sphère de gaz très chaud, au cœur de laquelle se produisent des réactions nucléaires qui en font une
source de lumière et de chaleur. Le Soleil est donc une boule de gaz chaud, composée de 75 % d’hydrogène et
25 % d’hélium. La température à la surface du Soleil avoisine les 6000°C. Au centre, elle est de 15 millions de
degrés. Cette température permet aux noyaux d’hydrogène de fusionner entre eux pour donner de l’hélium et
libérer de l’énergie (réaction de fusion nucléaire).
b. Les planets
le système solaire est composé de 8 planètes. Il s’agit de (selon l’ordre croissant des distances au Soleil):
Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Jupiter est la plus grosse planète du
système solaire avec un diamètre de 142.984 km. Elle est 11 fois plus grande et 318 fois plus massive que la
Terre. Mercure est la plus petite planète du système solaire.
Les planètes du système solaire sont divisées en deux catégories selon leurs compositions, leurs tailles et leurs
distances au Soleil:
• Les planètes telluriques ou rocheuses: Mercure, Vénus, la Terre et Mars. Ce sont des planètes composés
essentiellement de roches. Elles sont proches du Soleil et sont de petites tailles. La Terre, avec un diamètre de
12756 km, est la plus grosse planète tellurique
• Les planètes géantes ou gazeuses: Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Ce sont des planètes composées
essentiellement de gaz (hydrogène et hélium). Elles sont éloignées du Soleil et sont de grandes tailles.
c. Les petits corps du système solaire sont localisés dans trois
zones précises: la ceinture des astéroïdes (entre Mars et Jupiter
à 2,8 UA du Soleil), la ceinture de Kuiper (de 35 UA jusqu’à
plusieurs centaines d’UA) et le nuage d’Oort (entre 50 000 et
100 000 UA). Les comètes et les météorites sont des petits corps
qui sont issues de ces trois ceintures d’objets. A cela il faut
ajouter la poussière interplanétaire qui est disséminée partout
dans le système solaire et les grains qui sont concentrés dans les
anneaux des planètes géantes (exemple : les anneaux de
Saturne).

d. les planètes naines


• Elle partage son orbite avec d’autres petits corps
contrairement aux planètes.
• Elle possède une forme sphérique tandis que les autre petits
corps possèdent une forme quelconque.
• le système solaire est composé actuellement de 5 planètes
naines. Il s’agit de (selon l’ordre décroissant de la taille) de:
Eris, Pluton, Makemake, Haumea et Cérès.
e. Satellites (ou lunes): La plupart des planètes
possèdent des satellites. Un satellite naturel est un
corps qui tourne autour d’une planète. Le plus gros
satellite du système solaire est Ganymède (le plus gros
satellite de Jupiter) qui possède un diamètre de 5260
km. Il est suivi de Titan, le plus important satellite de
Saturne. Ces deux satellites sont plus gros que la
planète Mercure. La lune (satellite de la Terre) possède
un diamètre de 3476 km.

2. Les étoiles: Une étoile est une boule de gaz,


lumineuse, principalement composée d’hydrogène et
d’hélium. Le cœur d’une étoile atteint une température
extrêmement élevée (plusieurs millions de degrés).
Cette forte température permet la réaction de fusion des
noyaux d’hydrogène qui maintient, sur des temps
pouvant atteindre des dizaines de milliards d’années,
l’énergie lumineuse qui nous permet de les voir de si
loin.
3. Les nébuleuses: En plus des étoiles, la Galaxie contient de vastes régions occupées par des nuages de gaz
et de poussière qu’on appelle Nébuleuses. Une nébuleuse est composée de 75% Hydrogène, 23% Hélium, 2%
autres éléments chimiques plus les poussières. Les nébuleuses sont pour la plupart des lieux de formation
d’étoiles. Certaines nébuleuses sont par contre les restes de la mort d’étoiles. Pour différencier les deux types
de nébuleuses, on utilise le terme nébuleuse gazeuse pour les vastes nuages de gaz et de poussières où
naissent les étoiles.

Nébuleuse planétaire Nébuleuse gazeuse à émission Nébuleuse obscure (tête de Cheval)

4. Les résidus (ou restes) d’étoiles: Les étoiles en mourant ne disparaissent pas complètement. En plus des
résidus de la matière de l’étoile expulsés dans l’espace sous forme de nébuleuses planétaires ou restes de
supernovæ, il subsiste un corps très dense au centre de l’ancienne étoile.
5. Les naines brunes: Certaines boules de gaz possèdent une
masse inférieure à 0.08 masse solaire. Dans ce cas, la
température au centre de ces objets n’atteint pas 10 milliards
de degrés, température nécessaire pour le déclenchement des
réactions de fusion nucléaire. L’objet ne pourra donc pas
émettre de l’énergie. Ce sont des étoiles avortées. On appelle
ces objets : des naines brunes. La première naine brune fut
découverte en 1995 (Gliese 229B) et on pense que ces objets
sont très répandus dans la Galaxie.

6. Les planètes extrasolaires (ou exoplanètes): Ce sont les


planètes qui tournent autour d’autres étoiles que le Soleil. La
plupart des exoplanètes découvertes sont des planètes géantes
très proches de leurs étoiles et possédant des orbites très
excentriques. La plus petite des exoplanètes jamais observées à
ce jour fait près de deux fois le diamètre de la Terre et a été
découverte en février 2009. On pense aujourd’hui que la plupart
des cent milliards d’étoiles de la Galaxie possèdent des planètes.
5. Les galaxie
Une galaxie est donc un vaste ensemble d’étoiles et de matière interstellaire qui sont liés par gravité. Les étoiles
représentent 90 % de la masse totale des galaxies. Chaque galaxie contient des centaines de milliards d’étoiles.
Celle dont fait partie le Système solaire a été baptisée la Voie lactée et regroupe quelque 100 milliards d'étoiles.
La Voie lactée est une galaxie spirale, mais les galaxies peuvent aussi prendre une forme elliptique ou même
irrégulière.

Galaxie spirale Galaxie elliptique Galaxie irrégulière

6. Les amas de galaxies


Les galaxies se regroupent au sein d'amas. Les galaxies peuvent se lier entre elles par leur force de gravitation
et former des amas de galaxies d'une dizaine de millions d'années-lumière. Celui auquel appartient la Voie
lactée est appelé « le Groupe local ». Parmi la trentaine de galaxies qu'il abrite, on trouve notamment la
fameuse galaxie d'Andromède. L'univers compterait environ 25 milliards d'amas de galaxies.
7. Les superamas de galaxies
Les superamas font partie des plus grandes
structures connues dans l'Univers. Leur existence indique
que les galaxies ne sont pas distribuées de façon uniforme; la
plupart sont regroupées en groupes et en amas, les groupes
en contenant au plus une cinquantaine et les amas jusqu'à
plusieurs milliers. Ces groupes et ces amas, avec quelques
galaxies isolées, se regroupent à grande échelle selon des
structures encore plus grandes, les superamas. Amas de la Vierge

8. Les superamas s'organisent enfin en filaments, comme


un réseau tridimensionnel en toile d’araignée.
Entre les superamas, il existe donc d'immenses zones de
vide (l'univers est dit « lacunaire »), des zones qui
atteindraient, pour certaines, les centaines de millions
d'années-lumière. Selon les astronomes, ces zones de vide
représenteraient quelque 90 % du volume total de l'univers.
Chapitre 2: Cycle de l’eau
L’eau est l’un des éléments fondamentaux de notre planète. Elle couvre près de 70.8 % de sa surface. La
quantité d’eau présente sur Terre est identique depuis 3.5 milliards d’années. Il y a autant d’eau qui s’évapore
que d’eau qui retombe sous forme de précipitations. La fréquence des précipitations et leur quantité sont
toutefois très différentes en fonction de la localisation et conditionnent la disponibilité de réserves d’eau
douce. Cela implique un accès à l’eau potable très inégal en fonction des différentes zones géographique
terrestres. L’eau est par conséquent un bien précieux car très inégalement réparti.
Toute cette eau est présente sur terre sous 3 états : • liquide (pluie, brouillard, cours d’eau, lacs, nappes, mers
et océans) • solide (neige, givre, glaces et glaciers) • gazeux (vapeur d’eau).
L’eau passe d’un état à l’autre et circule en permanence sur notre planète: C’est le cycle de l’eau.
1-l’évaporation: Grâce à l’énergie solaire, l’eau des mers et des océans s’évapore dans l’atmosphère en se
débarrassant de son sel et de ses impuretés. L’évaporation peut également provenir de la terre, nous parlerons
alors d’évapotranspiration. C’est un phénomène qui transforme en vapeur d’eau les eaux des rivières, des
lacs, des sols, des animaux, des hommes et surtout de la végétation. Cette vapeur d’eau viendra ensuite
s’accumuler dans les nuages, de la même manière que l’évaporation des mers et océans.
Certains facteurs favorisent l’évaporation de l’eau.
• La chaleur (qui permet à l’eau liquide de se transformer en vapeur);
• Le vent (qui disperse la vapeur d’eau);
• Une faible pression atmosphérique;
• Le taux d’humidité peu élevé;
• La surface de contact: plus il y a de cours d’eau, plus il y a d’évaporation.

2-la condensation est le phénomène durant lequel la vapeur d'eau (eau gazeuse) se transforme sous forme
liquide pour former les nuages.
Ce phénomène se produit lorsque la température diminue. Ainsi, la vapeur d’eau produite par l'évaporation
monte dans l'atmosphère et se condense en gouttes d’eau (état liquide), ce qui entraînera la formation des
nuages.
3-Les précipitations: Sous l’impulsion des vents, les nuages se déplacent dans l’atmosphère. Lors d’un
changement climatique et par effet de gravité, les nuages s’alourdissent et retombent sur le sol sous forme
d’eaux pluviales, de grêle ou de neige. 79 % des précipitations tombent sur les océans, les 21 % restants
tombent sur la terre puis viennent alimenter les nappes phréatiques, soit par infiltration, soit par
ruissellement.

4-Ruissellement désigne l'écoulement des précipitations sur le sol, sans qu'il ne se produise d'infiltration.
L'eau suit donc la pente du terrain sur lequel elle s'écoule. Ainsi, elle descend des montagnes jusqu'à ce
qu'elle rencontre un cours d'eau (ruisseau, rivière, lac, fleuve, etc.). Éventuellement, toute l'eau de
ruissellement aboutit dans un océan.

5-L'infiltration se produit lorsque l'eau pénètre dans le sol. Lorsque le sol est poreux, l'eau provenant des
précipitations peut s'infiltrer à l'intérieur du sol. Selon l'importance des précipitations de la région, ces
infiltrations peuvent mener à la formation de cours d'eau souterrains. C'est d'ailleurs grâce à l'infiltration que
les plantes peuvent puiser l'eau qui leur est nécessaire grâce à leurs racines.

6-La circulation souterraine est le déplacement de l'eau à l'intérieur du sol. Après l'infiltration, l'eau
circule dans le sol afin d'atteindre éventuellement un cours d'eau. S'il y a accumulation de cette eau
souterraine, on assiste à la formation d'une nappe phréatique.
Chapitre 3: Géodynamique externe : Altération-érosion-transport-sédimentation-diagénèse

Les roches sédimentaires sont les roches qui se


forment à la surface de la Terre. Elles résultent de
l'accumulation et du compactage de débris d'origine
minérale (dégradation d'autres roches), organique
(restes de végétaux ou d'animaux), ou de
précipitation chimique.
Comment se forme une roche sédimentaire?
1) L’Altération regroupe l’ensemble des processus physique, chimique et biologiques qui transforment une
roche saine en des produits de decomposition (grains solides ou ions en solution)

Quartz: silicium et d'oxygène

Feldspaths: potassium, sodium,


calcium et/ou lithium

Micas: silicate d'aluminium


et de potassium
Altération (désagrégation) mécanique (Physique)
Due à la présence dans toute roche de discontinuités (zones de faiblesse): joints sédimentaires, diaclases (ou
failles), clivage et discontinuité entre les grains ou les feuillets; elle nécessite aussi la présence d’eau mais
surtout une variation de température conséquente.
a- Thermoclastie: Fragmentation d’une masse c- Holoclastie: Fragmentation de la roche causée par
rocheuse par de fortes variation répétées de la la formation de cristaux de sels suite à l’évaporation
températures extérieurs. de l’eau qu’elle contient.

b- Gélifraction: Fragmentation de la roche par l’action


du gel et du dégel. Ce phénomène est intense dans les d- L’usure mécanique par le choc ou le frottement des
endroits ou la température avoisine 0°C à certaines graines détritiques emportés par le vent, de l’eau ou la
périodes de l’année. glace
Altération (désagrégation) chimique:
Elle nécessite la présence d’eau (essentiellement sous climat humide), entrainant la modification de la
composition chimique de la roche. Ceci implique un ensemble de réaction telles
-Dissolution: Réaction simple, faisant intervenir de l’eau ou une acide, et intéresse surtout les roche salines
(sel gemme, potasse et gypse) qui sont très soluble. Les roches carbonatées sont moins soluble, mais l’eau de
pluie, chargée en CO2, agit comme un acide faible lors de sa mise en contact avec la calcite. Ce phénomène de
dissolution des carbonates appelé décarbonatation, se fait par la réaction suivante:
CaCO3 Carbonate de calcium (calcaire) + H2O + CO2 -> Ca+++ 2 HCO3- (bicarbonate en solution)

-Hydrolyse: Destruction des minéraux par l’eau, le processus par lequel un cation d’un minéral est remplacé
par le H+ d’une solution acide. La réaction peut soit détruire complétement le minéral, c’est un hydrolyse dite
totale; ou le convertie en une nouvelle espèce, l’hydrolyse est dite partielle.
Exemple: 4NaAlSi3O8 (albite) + 4H2CO3 + 18H2O -> 4Na+ + 8H4SiO4 + Al4Si4O10(OH)8 (kaolinite) + 4HCO3-

-Oxydation: Les réactions d'oxydation dans les roches transforment des minéraux porteurs de fer (tels que la
biotite et la pyrite) en un mélange rouillé de divers minéraux d'oxyde de fer et d'hydroxyde de fer. Exemple:
(Fe2+)2SiO4+ 1/2 O2+ 5 H2O -> 2 Fe3+(OH)3 + H4SiO4

-L’Hydratation: Incorporation de molécules d’eau à certaines minéraux peu hydratés contenus dans la roche
comme les oxydes de fer. (ex, l’hydratation de l’hématite pour produire de la Limonite: Fe2O3+ 3 H2O --> 2
Fe(OH)3
Altération (désagrégation) biologique
Elle est en fait une action physique ou chimique induite par des organismes vivants. Par exemple la présence
d’une racine dans la fissure d’une roche peut en favoriser l’expansion. La corrosion induite par les acides
produits par des organismes tels certaines plantes, microbes,… etc

2) L’érosion est la désagrégation mécanique des morceaux des roches causée par tout agent externe, tel que:
L’eau, le vent, la neige, les variation de température…..
L’eau: c’est de loin l’agent érosif le plus efficace, qu’il s’agisse du choc des vagues sur les rivages ou bien de
l’usure des roches par les cours d’eau à courant rapide.
Le vent: les vents violents chargés de particules en suspension peuvent être responsables d’une dégradation
importante de massifs rocheux, notamment en climat désertique.
La glace: le déplacement des glaciers contribue à l’usure des roches qu’ils rabotent, et constitue un puissant
facteur d’entraînement vers l’aval des matériaux (moraines).
3) Transport
Le transport peut se faire sous plusieurs formes :
a- Le transport par l’eau
Plus la vitesse d’écoulement de l’eau (ou la pente) est importante plus que les éléments seront transportés loin.
Les éléments les plus petits sont transportés plus loin que les éléments de grands tailles.
Selon leur tailles, les éléments sont transportés par de l’eau en suspension, par saltation ou par roulement et
glissement
b- Le transport par le vent
Selon leurs tailles, les éléments sont transportés par le vent également en suspension, par saltation ou par
roulement.
c- Le transport par les glaces
Les glaciers chassent, devant eux ou sur les côtés, des débris rocheux qui, dans certaines régions, ont donné
lieu à des volumes considérables de matériaux (Vallée du Rhône).

Vallée du Rhône Mode de transport


4) Sédimentation: Le dépôt des sédiments a lieu lorsque la vitesse de l’agent de transport diminue ou
lorsque cet argent de transport disparait.
Les différents types de la sédimentation
1-La sédimentation des éléments détritiques
a- Sédimentation horizontale: Dans les fleuves et les rivières la
vitesse du courant diminue de l’amant en avale ce qui provoque une
sédimentation horizontale des éléments transportés, les plus grands
en amont ou le courant est fort. Les plus fins en avale ou le courant
est faible.

b- Sédimentation verticale: Dans les lacs le courant d’eau est faible ou


inexistant, la sédimentation de la taille des particules, il y‘aura un
granoclassement vertical; les plus gros en bas, les plus fin en haut.

Le facteur agissant dans la


sédimentation vertical est:
-La taille (poids) des
éléments
2-La sédimentation chimique: L’eau contient des éléments
chimique dissouts tel que le calcium, le sodium, le chlore, le
calcaire…etc sous l’effet de la chaleur, l’évaporation de
l’eau entraine un dépôt de ces éléments chimiques formants
des roches qu’on appelle les évaporites.
Les facteurs de la sédimentation chimique sont:
• La concentration des substances dissoutes
• La température

3-La sédimentation biochimique:


Le dépôts des sédiments biochimiques est lié à l'activité du
plancton et d’autres organismes marins. Ces organismes
accumulent certains éléments chimiques dans leur
squelette, après la mort de l’organisme leur squelette se
dépose au fond du bassin.
5) Diagenèse: La formation des roches sédimentaires ne s’arrête pas toujours avec le dépôt des sédiments.
La diagenèse est l’ensemble des transformations physiques et chimiques qui affectent les sédiments après
leur dépôt, dans des conditions de pression et de température relativement modérées (si ces dernières sont
élevées, on parlera de métamorphisme). Elle transforme un sédiment meuble en une roche consolidée:
(lithification)
La diagenèse fait intervenir plusieurs processus. Compaction, dissolution, cimentation et recristallisation.

-La Cimentation: c’est le remplissage des espaces entre les grains (porosité) d’un sédiment.
• L’eau chargée d’ions ou d’argile qui circule dans le dépôt va permettre à des minéraux de se former entre
les particules pour les coller les unes aux autres
• Les ciments les plus courants sont l’argile, le quartz (ou silice) et la calcite (CaCO₃).
-La compaction
Sous l’effet de la pression des sédiments sus-jacents:
• Expulsion de l’eau des sédiments
• Les grains se rapprochent entre eux et se
réarrangement de façon à supporter cette charge,
• Réduction de la porosité de la roche
• Diminution du volume de la roche

-La recristallisation:
Changement de la cristallinité de la phase préexistence, sans modification chimique. Ex: La cristallisation de
CaCO3 de l’aragonite en calcite.

-Le remplacement
Changement chimique et cristallographique d’un
substrat préexistant
Exemple:
La dolomitisation (remplacement par la dolomie)
La silicification (remplacement par la silice)
Chapitre 4: Géodynamique interne : Dérive des continents- Théorie de la tectonique des
plaques
La géodynamique interne s’intéresse aux processus internes de la planète ainsi qu’à leurs répercussions
mécaniques en surface. Les grands phénomènes géologiques comme les tremblements de terre, les volcans, la
formation des océans et des grandes chaînes de montagnes sont expliqués par le modèle de la tectonique des
plaques. Le déplacement de ces plaques est la manifestation tangible de la dynamique qui affecte le centre de
la Terre. Cette dynamique résulte du flux thermique provenant de la chaleur dégagée par la désintégration des
éléments radioactifs contenus dans les roches. Cette énergie thermique est transformée en énergie mécanique
par des courants de convection
La dérive des continents est une théorie proposée en 1912 par le physicien-météorologue ALFRED
WEGENER, qui postule que tous les continents constituaient avant 250 MA un supercontinent appelé la
Pangée, puis ce méga-continent s’est fracturé en donnant plusieurs continents mobiles les uns par rapport aux
autres.

• Quelles sont les arguments que Wegener a


proposé pour défendre sa théorie?
• Qu’est ce qu’une plaque lithosphérique ?
• Quelle est l’origine de l’énergie responsable
de la mobilité des plaques ?
1) Les arguments appuyant la théorie de la dérive des continents :
Pour tenter de prouver sa théorie et convaincre la communauté scientifique, Alfred WEGENER a présenté
des arguments.

a- L'Argument morphologique
L’observation du document montre une complémentarité
géométrique 3 (morphologique) entre les côtes africaines
et les côtes sud-américaines de part et d’autre de
l’atlantique ce qui signifie que l’Afrique et l’Amérique du
Sud étaient soudés (constituaient un seul bloc il y a
environ 250 MA)

b- L'Argument géologique
Sur la cote Ouest de l'Amérique du sud et la cote Est de
l'Afrique, on trouves des traces d'anciennes chaines de
montagnes similaires, c'est à dire que ces chaines de
montagnes sont formées en même temps au moment où
ces deux continents étaient encore attachés l'un à l'autre.
C'est un troisième argument en faveur de la théorie de la
dérive des continents.
c- L'Argument paléontologique
Wegener a trouver les mêmes fossiles sur le continent
africain et le continent américain, ce sont les fossiles
d’êtres vivants qui ont disparus aujourd'hui, en plus
c'était des animaux et des végétaux qui ont vécu sur le
continent, donc ne pouvaient pas se déplacer d'un
continent à l'autre vu que ces continents sont séparés par
des centaines de kilomètres de l'eau des océans.
En outre, les fossiles sont un point de plus en faveur de la
dérives des continents.

Conclusion: Wegener a démontré, en tenant compte sur des arguments d’ordres morphologiques (la
complémentarité géométrique des lignes côtières de certains continents), géologiques (présence des mêmes
roches dans certains continents) et paléontologique (présence des mêmes fossiles dans des continents
différents), que les continents actuels ne formaient autrefois qu’un seul méga-continent vers 240 MA: la
Pangée. Il a proposé l’hypothèse de la dérive des continents selon laquelle les continents ont dérivé les uns des
autres vers 200 MA (Trias) sans qu’il puisse déterminer avec précision le mécanisme de cette dérive à
l’époque.
d- Les données appuyant la théorie de la dérive des continents et l’expansion des fonds océaniques :

d.1- La morphologie du fond de l’océan atlantique:


Après avoir comparé le fond de l’océan atlantique on
observe qu’il y a une symétrie de part et d’autre de la
dorsale océanique ; le relief sous-marin présenté se
constitue de : plateau continentale, talus Continental,
plaine abyssale et dorsale médio océanique muni d’un
Rift au sommet.

d.2- Expansion des fonds océaniques: Les forages


réalisés au niveau de l’océan atlantique montre que le
fond océanique est constitué essentiellement de Basalte:
(roche volcanique) dont l’âge augmente de façon
symétrique en s’éloignant de la dorsale vers les
continents. Au niveau de la dorsale océanique il y a
formation et renouvellement du fond océanique qui se
traduit par l’émission permanente des coulées de aves
basaltiques, ce qui conduit à l’expansion du fond
océanique et donc la dérive des continents; ex:
L’Afrique et l’Amérique
2) La Notion de la plaque lithosphérique
a- La répartition mondiale des séismes et des volcans.

La distribution mondiale des séismes et des volcans montre que ces derniers sont distribués dans le monde en
forme de ceintures étroites pénétrant dans les centres des océans et les côtes de quelques continents. L’étude de
l’activité géologique du globe terrestre a permet de constater que sa surface est subdivisée en plusieurs zones
(parties) rigides et relativement stables et mobile appelées Plaques lithosphériques ou plaques tectonique. Elles
sont en nombre de 12 plaques différant par leur surface et leur nature, Certains d’entre elles s’écartent les unes
des autres alors que les autres se rapprochent.
b- Les plaques tectoniques : Une plaque tectonique ou plaque lithosphérique est une partie relativement stable
et solide de la surface de la terre, délimité par des zones instables se caractérisent surtout par une intense
activité sismique et volcanique.
- On distingue deux types de plaques lithosphériques :
• Plaques océaniques : comportent seulement une partie océanique comme la plaque de nazca.
• Plaques océano-continentales : comportent une partie océanique et une partie continentale comme la
plaque africaine.
- Les limites des plaques sont deux types :
• Les limites de convergence (rapprochement) : fosses océaniques et zones de collision.
• Les limites de divergence (éloignement): dorsales océaniques
3) Techniques actuelles pour mesurer la mobilité des plaques ( GPS)

La technique du GPS permet actuellement de mesurer le déplacement des plaques lithosphériques, grâce aux
satellites qui déterminent la position exacte de différents points à différents moments. Des mesures effectuées
par des satellites sur diverses plaques lithosphériques ont montré que certaines plaques se rapprochent les uns
des autres ; et d’autres plaques s’éloignent les uns des autres. On parle donc de plaques convergentes et de
plaques divergentes. Les flèches indiquent le sens du mouvement; les nombres indiquent la vitesse cm/an.
4) L’origine de l’énergie responsable de la mobilité des plaques lithosphériques :
a- L’évolution de la température à l’intérieur de la terre et son origine

Exercice 1 : Le tableau suivant représente l’évolution de la température de la terre en fonction de la profondeur.

1- Réaliser la courbe de variation de la


température terrestre en fonction de la
profondeur ?
2- Analyser la courbe réalisée?

Réponses :
1- voir la courbe.
2- la courbe représente la variation de la température des roches
en fonction de la profondeur. On constate que la température
augmente avec la profondeur. Cette augmentation de la
température en fonction de la profondeur est appelée le gradient
géothermique.
Exercice 2:
Pour expliquer la variation de la température de la terre en fonction de la profondeur, on étudie les données
suivantes :

1-Comparer la quantité de chaleur produite au niveau da la croûte terrestre et celle produite au niveau du
manteau?
2-Sachant que la désagrégation d’Uranium est accompagnée de libération de chaleur, expliquer l’augmentation
de la température en fonction de la profondeur ?

Réponses :
1. La quantité de chaleur produite au niveau du manteau est plus grande que celle produite au niveau de la
croûte terrestre.
2. L’augmentation de la température en fonction de la profondeur est due à la chaleur produite par la
désintégration des éléments radioactifs (l’uranium, Thorium…) qui entrent dans la composition des roches.
5) La relation entre la production de la chaleur terrestre et la mobilité des plaques lithosphériques :
La température des roches qui constituent le globe terrestre augmente en fonction de la profondeur. Cette
température est due à la chaleur produite par la désintégration des éléments radioactifs (l’uranium,
Thorium…) qui entrent dans la composition des roches. Le flux de cette chaleur permet un transfert de la
matière solide, dans le manteau, des niveaux les plus chauds vers les niveaux les moins chauds, en créant des
courants de convection responsables de la mobilité des plaques lithosphériques.

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