Vous êtes sur la page 1sur 76

COURS DE GEOLOGIE

GENERALE
MOHAMED BAGAYOKO
Ingénieur de l’industrie et des mines
DNGM
• Groupe 1: les roches
• Groupe 2: les consequence
Introduction à la Géologie
Définition:
Du grec géo : terre et logos : discours, parole.
La géologie s’intéresse à l’étude de la Terre, les matériaux qui la constituent, la structure de ces
matériaux et les processus qui agissent sur eux. Elle comprend également l’étude des
organismes qui ont habité notre planète.
Intérêt
de la
géologie
L’environnement
. Les différentes branches de la géologie
Les
méthodes
de la
géologie
CHAPITRE 1: LA TERRE DANS
L’UNIVERS
NOTRE GALAXIE : LA VOIE LACTEE

Les étoiles à travers l'Univers sont regroupées en amas


d'étoiles nommés galaxies. La galaxie dans laquelle se situe
le système solaire est la Voie Lactée Elle a la forme d'un
disque spirale d'un diamètre de l'ordre de 100 000 a.l.
(années-lumière) et contient pas moins de 220 milliards
d'étoiles dont 8 000 sont visibles à l'œil nu. Pour voir au-
delà de notre galaxie, il faut avoir recours à des télescope
• La Voie Lactée contient de nombreux nuages
interstellaires, issus de nébuleuses. Ces nuages sont
composés d'atomes (de l'hydrogène aux atomes lourds),
mais aussi de molécules à base de carbone, d'hydrogène,
d'oxygène et d'azote. Le soleil est une des 200 milliards
d'étoiles qui peuplent notre galaxie.

• C'est sa température externe, de 5 770°K (degrés kelvin)


qui produit un rayonnement dans le jaune (la
température centrale n'est que de 16 millions de °K)
la Voie Lactée
LE SYSTEME SOLAIRE

Le système solaire fait partie de la Voie lactée.


Notre système solaire est constitué d'une étoile, le Soleil, et de huit
planètes qui tournent autour de lui sur des orbites quasi-circulaires.
Certaines de ses planètes possèdent des satellites et des anneaux
mais aussi de nombreux autres objets célestes tels que les planètes
naines, les astéroïdes et les comètes compose le système solaire
• Une étoile :est définie comme un astre céleste ou corps
céleste
• le système solaire possède une seule étoile en son centre
qui est le Soleil. C’est une énorme boule de feu qui brûle
de l'hydrogène à l'aide d'une réaction nucléaire. Il existe
des systèmes qui possèdent plusieurs étoiles comme les
systèmes binaires, et ces étoiles peuvent brûler de
l'hélium, de l'oxygène ou du carbone
• Les planètes du système solaire se distinguent par :
 des planètes telluriques (Mercure, Venus, la Terre, Mars) : ce sont
les 4 planètes « rocheuses » les plus
petites et les plus denses qui sont proche du soleil.
 des planètes géantes ou gazeuses (Jupiter, Saturne, Uranus et
Neptune) : qui sont plus éloignées du soleil. Elles sont très massives
et très volumineuses mais peu dense. Leur atmosphère est constituée
d'hydrogène. Elles sont escortées par de nombreux satellites et sont
toutes ceintes d'anneaux
• En plus des planètes on a
Les astéroïdes : ce sont de blocs de roche comparables à une très
petite taille pouvant rentrer en collision avec une planète ou d’autres
astéroïdes. Gravitant entre Mars et Jupiter, ce sont des milliers de
débris rocheux dont certains peuvent atteindre jusqu'à 1000 km de
diamètre:
• Les comètes sont constituées d'un noyau de glace et de
poussières cosmiques. Elles seraient rassemblées dans un
immense réservoir situé aux confins du système solaire. Parfois
des perturbations, causées par des étoiles proches, déséquilibrent
ces noyaux qui quittent alors leur orbite et peut recouper celle des
autres planètes du système solaire. Dans le cas des poussières
cosmiques, en s'approchant très près du Soleil (périhélie), voient
leur matière se sublimer (passage direct de l'état solide à l'état
gazeux), ce qui entraîne l'apparition d'un long panache appelé
"queue"
• Les Météorites sont des fragments se détachant lors de la collision
entre astéroïdes et pouvant percuter sur les planètes. Les satellites
sont des « corps célestes » naturels ou artificiels, en orbite autour
d’une planète.
• La terre a pour satellite la lune
LA PLANETE TERRE
• La Terre est la troisième planète par ordre d'éloignement au Soleil et la
cinquième plus grande du Système solaire aussi bien par la masse que par
le diamètre.
• Par ailleurs, elle est le seul objet céleste connu pour abriter la vie. Elle
orbite autour du Soleil en 365,256 jours solaires — une année sidérale —
et réalise une rotation sur elle-même relativement au Soleil en un jour
sidéral (environ 23 h 56 min 4 s), soit un peu moins que son jour solaire de
24 h du fait de ce déplacement autour du Soleil.
• L'axe de rotation de la Terre possède une inclinaison de 23°, ce qui cause
l'apparition des saisons.
• D'après la datation radiométrique, la Terre s'est formée il y
a 4,54 milliards d'années. Elle possède un unique satellite
naturel, la Lune, qui s'est formée peu après. L'interaction
gravitationnelle avec son satellite crée les marées, stabilise
son axe de rotation et réduit graduellement sa vitesse de
rotation. La vie serait apparue dans les océans il y a au
moins 3,5 milliards d'années, ce qui a affecté l'atmosphère
et la surface terrestre par la prolifération d'organismes
d'abord anaérobies puis, à la suite de l'explosion
cambrienne, aérobies.
• Une combinaison de facteurs tels que la distance de la Terre au
Soleil (environ 150 millions de kilomètres — une unité
astronomique), son atmosphère, sa couche d'ozone, son champ
magnétique et son évolution géologique ont permis à la vie
d'évoluer et de se développer. Durant l'histoire évolutive du
vivant, la biodiversité a connu de longues périodes d'expansion
occasionnellement ponctuées par des extinctions massives ;
environ 99 % des espèces qui ont un jour vécu sur Terre sont
maintenant éteintes. En 2022, plus de 7,9 milliards d'êtres
humains vivent sur Terre et dépendent de sa biosphère et de ses
ressources naturelles pour leur survie
• La Terre est la planète la plus dense du Système solaire
ainsi que la plus grande et massive des quatre planètes
telluriques. Son enveloppe rigide — appelée la
lithosphère — est divisée en différentes plaques
tectoniques qui migrent de quelques centimètres par an.
Environ 71 % de la surface de la planète est couverte
d'eau — notamment des océans, mais aussi des lacs et
rivières, constituant l'hydrosphère — et les 29 % restants
sont des continents et des îles.
• La majeure partie des régions polaires est couverte de
glace, notamment avec l'inlandsis de l'Antarctique et la
banquise de l'océan Arctique. La structure interne de la
Terre est géologiquement active, le noyau interne solide
et le noyau externe liquide (composés tous deux
essentiellement de fer) permettant notamment de
générer le champ magnétique terrestre par effet dynamo
et la convection du manteau terrestre (composé de
roches silicatées) étant la cause de la tectonique des
plaques.
ECHELLE GEOLOGIQUE
CHAPITRE 2: LA STRUCTURE
EXTERNE ET INTERNE DE LA TERRE

STRUCTURE INTERNE

La Terre est constituée d’une série de couches concentriques de


propriétés chimiques et/ou physiques différentes. La structure interne
de la Terre a été mise en évidence en grande partie
grâce à l’étude de la propagation des ondes sismiques émises
pendant les grands tremblements de terre.
• Les trois couches concentriques de la terre
sont :
La croûte terrestre
Le manteau
Le noyau
STRUCTURE EXTERNE
LA PARTIE EXTERNE DE LA TERRE EST COMPOSE DE L’ATMOSPHERE ET
L’HYDROSPHERE
Le mot atmosphère désigne l'enveloppe gazeuse qui entoure le
globe terrestre. C’est une masse fluide en mouvement. Elle tourne
globalement à la même vitesse que la Terre et sa présence est
directement liée à l'existence de la vie.
HYDROSPHERE

• 'hydrosphère est, de façon générale, l'enveloppe externe de la planète terre


constitué d'eau sous ses trois états : liquide (océans, fleuves, nappes
phréatiques...), solide (glaciers, banquise...) ou gazeuse (vapeur d'eau).
• C’est la sphère liquide qui si elle était repartie uniformément sur le globe
terrestre serait épaisse de 2 500 m dont 2 440 m pour les océans et 59 m
pour les glaces et seulement 1 m pour les eaux douces. La masse totale de
l'hydrosphère de la Terre est estimée à1.4 10 18 tonnes ce qui équivaut à
environ 0,023% de la masse totale de la Terre. Les océans couvrent les 3/4
environ de la surface du globe, soit une surface de 361 millions de km².
• L’hydrosphère est donc concentrée dans les océans et joue aussi un rôle
important dans la géodynamique externe
CHAPITRE 3 : LES MATERIAUX DE L’ECORCE
TERRESTRE
Les minéraux
- La minéralogie est la science des minéraux. Elle étudiée les caractères
physiques et chimiques des différents minéraux constituants les roches. On
appelle un minéral toute portion homogène de matière solide naturelle
inerte (inorganique) dont les propriétés physiques sont généralement
distinctives et la composition chimique et structure atomique bien définis.
Ces minéraux se présentent sous les états gazeux, liquides et solides (vapeur
d'eau, eau et glace). Ce sont plus fréquemment des solides cristallins ou
cristaux. - Les minéraux sont généralement solides dans les conditions
normales de température et de pression et s'associent pour former les
roches constituant la croûte terrestre et, d'une façon plus générale, la
lithosphère (Les minéraux sont donc les matériaux élémentaires des roches
de la croûte terrestre).
• Les principaux minéraux constitutifs de l'écorce terrestre
Les minéraux sont rangés en 10 classes, notées en chiffres romains.
Classe I : Les éléments natifs.
• L'élément natif est un corps chimique qui ne peut se décomposer en corps
plus simple. Il représente 3 à 4% des espèces. Les métaux existent sous
forme d'éléments natifs (constituant pur).
On les divise en trois sous-classes :
• • Métaux natifs : or (Au), argent (Ag), cuivre (Cu), platine (Pt), ...
• • Semi-métaux : le bismuth (Bi), l’antimoine (Sb), l’arsenic (As), ...
• • Métalloïdes : carbone (C), soufre (S), .
Classe II : Les sulfures et dérivés.
Ils représentent 15 à 20% des minéraux. De nombreux minerais sont des
sulfures. Ils sont répartis en deux groupes :
• Les sulfures, arséniures, antimoniures, tellurures : le groupement
anionique ne contient que du soufre, les plus courants étant la pyrite (FeS2)
et la galène (PbS2).
• Les sulfosels : Le groupement anionique est composé de soufre et d'un
autre métal.
Classe III : Les halogénures.
Le groupe anionique des halogénures sont des halogènes. Cette classe
représente 5 à 6% des espèces minérales. Le plus connu est sans doute la
halite (NaCl), ou sel gemme. Les halogénures sont fragiles, légers et souvent
solubles dans l'eau.
• Classe IV : Les oxydes et hydroxydes.
La quatrième classe regroupe les minéraux dont le groupe anionique est
constitué d’oxygène ou d’hydroxyle ([OH]-). 14% des minéraux sont des
oxydes. On les divise en trois sous-classes :
• Les oxydes simples : l'hématite (Fe2O3), minerai de fer.
• Les oxydes multiples : le spinelle (MgAl2O4) utilisé en joaillerie en
substitution du rubis.
• Les hydroxyde
Classe V : Carbonates et nitrates.
Ces minéraux se caractérisent par leur fragilité et une faible dureté. On
distingue deux sous-classes :
• Carbonates : Le groupement anionique est le groupe carbonate [CO3]2-. Ils
représentent 9% des espèces connues. Parmi elles, des espèces importantes,
comme la calcite (CaCO3), qui est le constituant principal du calcaire.
• Classe IX : Silicates.
L'unité de base du minéral est l'ion silicate [SiO4]4-. Les silicates représentent plus d'un
quart
des minéraux à la surface du globe. Cette abondance a amené à une classification spécifique.
Celle-ci fait intervenir des en 6 sous-classes.
• Les nésosilicates : (représentent 5% environ des espèces minérales). On y retrouve l'olivine
(Mg, Fe)2SiO4, les grenats et les topazes.
• Les sorosilicates : (3%). Parmi elles, l’épidote.
• Les cyclosilicates : (2%), celles-ci sont très connues comme pierres gemmes. Il y a d'abord
tous les béryls : aigue-marine, émeraude, et toutes les tourmalines.
• Les inosilicates : (4,5%). Les deux grandes familles sont les pyroxènes et les amphiboles.
• Les phyllosilicates : (6,5%) On distingue donc plusieurs familles : les micas, les argiles et les
serpentines.
• Les tectosilicates : (4%). La formule chimique de base est donc SiO2 comme pour le quartz.
Le nombre et la nature des substitutions déterminent les familles des feldspaths, des
Les roches
CHAPITRE 4: LA TECTONIQUE DES
PLAQUES ET DERIVE DES
CONTINENTS
• La dynamique interne de la terre (géodynamique interne), concerne les
mouvements et les processus qui affectent l'intérieur de la Terre.
• Il s'agit essentiellement d'une thermodynamique reliée à la déperdition
de chaleur causée par la désintégration radioactive de certains éléments.
Une des manifestations les plus tangibles de cette dynamique est le
déplacement de plaques rigides (lithosphériques) à la surface de la
planète, plaques qui glissent sur du matériel plastique (asthénosphère)
• La dynamique interne de la Terre est responsable de
contraintes, de déformations et de mouvements dans la
croûte terrestre. Ce chapitre présente d’abord comment
se sont développés les concepts de la théorie de la
tectonique des plaques et surtout en quoi consiste cette
théorie qui fournit aujourd'hui un modèle unificateur
expliquant les grands phénomènes géologiques qui
affectent notre planète. Il présente par la suite, la dérive
des continents de Wegener et conclut par un examen de
la théorie de la tectonique des plaques expliquant la
position actuelle des continents
. LA TECTONIQUE DES PLAQUES

• La tectonique est une partie de la géologie qui étudie la nature et les


causes des déformations des ensembles rocheux, plus spécifiquement
dans ce cas-ci, les déformations à grande échelle, de la lithosphère
terrestre. Les plaques font référence aux morceaux rigides de la
lithosphère terrestre qui sont en mouvement. La tectonique des
plaques est une théorie scientifique planétaire unificatrice qui propose
que les déformations de la lithosphère sont reliées aux forces internes de
la terre et que ces déformations se traduisent par le découpage de la
lithosphère en un certain nombre de plaques rigides qui bougent les unes
par rapport aux autres en glissant sur l'asthénosphère.
• Ces mouvements définissent trois types de frontières
entre les plaques : limite convergente, limite divergente et limite
transformante
Les plaques tectoniques
Différentes limites entourent chaque plaque : limites divergentes,
convergentes et transformantes :
- Aux frontières divergentes, les plaques s’éloignent l’une de l’autre et il y a
production de nouvelle croûte océanique (expansion océanique) :
exemple, entre les plaques A et B ; D et E ;
- Aux frontières convergentes, deux plaques entrent en collision,
conséquence de la divergence : exemple des plaques B et C ; C et D ;
- Aux frontières transformantes, deux plaques glissent latéralement l’une
contre l’autre le long des failles. Ce type de limites permet d’accommoder
des différences de vitesses dans le déplacement de plaques les unes par
rapport aux autres, comme c’est le cas ici entre A et E, et entre B et D, ou
même des inversions de sens de déplacement comme c’est le cas entre les
plaque B et E.
Origine des frontières ente les plaques tectoniques:

Les frontières divergentes


Les frontières convergentes
Formation d’une chaîne de montagne
Les frontières transformantes (failles)
Les frontières transformantes correspondent à de grandes fractures
qui affectent toute l'épaisseur de la lithosphère; on utilise plus
souvent le terme de failles transformantes. Elles se trouvent le plus
souvent, mais pas exclusivement, dans la lithosphère océanique. Ces
failles permettent d'accommoder des différences dans les vitesses de
déplacement ou même des mouvements opposés entre les plaques,
ou de faire le relais entre des limites divergentes et convergentes (ces
failles transforment le mouvement entre divergence et convergence).
Au niveau de la vitesse de déplacement des plaque, les taux de
divergence et de convergence ne sont pas identiques partout :
- La divergence varie de 1,8 à 4,1 cm/an dans l'Atlantique et de 7,7 à
plus de 18 cm/an dans le Pacifique ;
- - La convergence se fait à raison de 3,7 à 5,5 cm/an dans le
Pacifique.
Schémas récapitulatif de la tectonique des plaques
La dérive des continents

La Pangée
La dérive des continents est une théorie proposée au début du siècle par le
physicien-météorologue Alfred Wegener, pour tenter d'expliquer, entre autres,
la similitude dans le tracé des côtes de part et d'autre de l'Atlantique, une
observation qui en avait intrigué d'autres avant lui. En effet, les premières idées
sur la dérive des continents remontent au XVI siècle : Francis Bacon (1561-1626)
avait déjà remarqué la symétrie des côtes l'Amérique et de l'Europe - Afrique.
Vers 1858, Antonio Snider-Pellegrini rapporte l'existence d'assemblages de
fossiles communs entre les côtes de l'Irlande et de l'Amérique. C'est à Alfred
Wegener que revient le mérite d'avoir publié l'hypothèse de la dérive des
continents appuyée sur des évidences stratigraphiques, paléontologiques et
physiographiques. Il avançait les preuves suivantes pour appuyer sa théorie : Le
parallélisme des côtes de l'Atlantique, La répartition de certains fossiles, Les
traces d'anciennes glaciations, La correspondance des structures géologiques.
• Le parallélisme des côtes de l'Atlantique
On observe en effet un certain parallélisme des lignes côtières entre d'une
part les Amériques et d'autre part l'Europe-Afrique (figure 4.9). Ce qui
amena Wegener à concevoir que dans un passé lointain toutes les masses
continentales étaient réunies en un seul mégacontinent, la Pangée
Le parallélisme des côtes de
l'Atlantique
La répartition de certains fossiles
On retrouve, de part et d'autre de l'Atlantique, sur les continents actuels, les
fossiles de plantes et d'animaux terrestres datant de 240 à 260 Ma (figure
4.10).Sachant que ces organismes terrestres n'ont pas la capacité de traverser un
si large océan pour coloniser des aires continentales si éloignées les unes des
autres. On conçoit aisément selon Wegener, qu’autrefois, tous ces continents n'en
formaient qu'un seul, la Pangée, présentant ainsi des aires de répartition
cohérentes que les aires actuelles.

La
répartition
de
certains
fossiles
• Les traces d'anciennes glaciations
On observe, sur certaines portions des continents actuels, des marques de
glaciation datant d'il y a 250 millions d'années, indiquant que ces portions
de continents ont été recouvertes par une calotte glaciaire. Le
rassemblement des masses continentales soutenu par Wegener donne un
sens à la répartition de dépôts glaciaires datant d'il y a 250 Ma, ainsi qu'aux
directions d'écoulement de la glace, relevées sur plusieurs portions de
continents . La répartition sur la Pangée montre que le pôle Sud était
recouvert d'une calotte glaciaire et que l'écoulement de la glace se faisait
en périphérie de la calotte, comme il se doit
Les traces d'anciennes glaciations
La correspondance des
structures géologiques
Conséquences de la dérive des continents :
- Séparation de l’Amérique du bloc Europe-Afrique
- Migration de l’antarctique qui était autrefois collé à l’Afrique
- Migration de l’Inde et de l’Australie initialement solidaire de Madagascar

Tous ces mouvements de l’écorce terrestre et des plaques continentales ont


des répercussions sur la surface de la terre et sur la modification du paysage
ainsi que la fusion par pression profonde magmatique. Ces mouvements
sont à l’origine des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des
formations des chaînes de montagnes et des diverses formes de fractures
qui affecte les séries des roches quel que soit leur origine.
CHAPITRE 5: SEISMES ET
VOLCANISME
• Avant la formulation de la théorie de la tectonique des plaques, plusieurs
grands phénomènes géologiques (les séismes, les volcans, la déformation
des roches, et la formation des chaînes de montagnes) défiaient toutes
explications logiques et rigoureuses. Il en était ainsi en ce qui concerne
l'origine et la distribution des séismes, les chaînes de montagnes. Avec la
théorie de la tectonique des plaques tout devient clair. La tectonique des
plaques est devenue un modèle de la mécanique planétaire terrestre qui
permet de comprendre d'une façon unifiée les grands phénomènes
géologiques. Les séismes ou tremblements de terre constituent un
phénomène géologique qui de tout temps a terrorisé les populations qui
vivent dans certaines du globe
SEISMES OU TRAMBLEMENT DE TERRE
Origine et caractéristiques des tremblements de terre
• Lorsqu'un matériau rigide est soumis à des contraintes de cisaillement, il
va d'abord se déformer de manière élastique, puis, lorsqu'il aura atteint sa
limite d'élasticité, il va se rupturer, en dégageant de façon instantanée
toute l'énergie qu'il a accumulé durant la déformation élastique. C'est ce
qui se passe lorsque la lithosphère est soumise à des contraintes. Sous
l'effet des contraintes causées (le plus souvent par le mouvement des
plaques tectoniques), la lithosphère accumule l'énergie. Lorsqu'en
certains endroits, la limite d'élasticité est atteinte, il se produit une ou des
ruptures qui se traduisent par des failles. L'énergie brusquement dégagée
le long de ces failles cause des séismes (tremblements de terre)
Un séisme ou tremblement de terre est une secousse du sol résultant de la
libération brusque d'énergie accumulée par les contraintes exercées sur les
roches.
Cette libération d'énergie se fait par rupture le long d'une faille,
généralement préexistante. Plus rares sont les séismes dus à l'activité
volcanique ou d'origine artificielle (explosions par exemple).
Le lieu de la rupture des roches en profondeur se nomme le foyer ; la
projection du foyer à la surface est l'épicentre du séisme.
Le mouvement des roches près du foyer engendre des vibrations élastiques
qui se propagent, sous la forme de paquets d'ondes sismiques, autour et au
travers du globe terrestre. Il produit aussi un dégagement de chaleur par
frottement, au point de parfois fondre les roches le long de la faille
(pseudotachylites)
Echelle de
RICHTER
VOLCANISME : le volcan
Le volcanisme est la manifestation la plus spectaculaire de l’évacuation de la chaleur
de l’existence des magmas. Cette manifestation se traduit par l’épanchement de laves,
formation de relief, projection de matériaux (solide, liquide ou gazeux), des explosions
brutales et des secousses du sol (figure 5.10). Les volcans mettent en relation la
surface du globe avec des zones internes où les roches sont à une température
permettant leur fusion. Ces roches en fusion viennent s’épancher à la surface du sol.
Ce phénomène est intermittent : les phases d’émission alternent avec les phases de
repos qui peuvent être trop longues (le volcan est dit éteint). Certains le sont sans
doute définitivement éteints mais d’autres exemples montrent qu’il est impossible de
l’affirmer. L’ouverture par laquelle un volcan rejette sa lave (ou d’où s’échappe une
panache de fumé) est appelé le cratère. Ceci constitue un aspect moyen d’un volcan
actif en période de rémission. Les volcans peuvent présenter des aspects différents et
les types d’appareils sont liés à la nature des produits émis ainsi qu’à la nature des
éruptions
Les thèmes des exposés
• 1 -Les roches
• 2- les grandes catastrophes
• 3- le cycle de l’eau
• 4- les grandes extinctions
• 5- le changement climatique
• 6 – les conséquences de l’exploitation minière sur l'environnement
• 7- la géologie du Mali
• EVALUATION

• Définir les termes suivants : géologie ; roche ; minéral; système solaire;


stratigraphie ;
• Pourquoi dit on que la terre est une planète bleue
• Donne une classification des roches
• Répondre par vrai ou faux
1. Le soleil est une Etoile
2. La terre est une planète géante du système solaire
3. Une Etoile est composée de galaxie
4. la terre est composée du manteau – de l’ecorce terrestre- du noyau
5. Uranus est une planète rocheuse
biasson
• Groupe 1: les roches
• Groupe 2: LES CONSEQUENCES DE LEXPLOITATION MINIERE SUR
LENVIRONNEMENT
• GROUPE 3: la géologie du MALI
• GROUPE 4 : le changement climatique

Vous aimerez peut-être aussi