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Énergie noire

forme d'énergie hypothétique emplissant


uniformément tout l'Univers et dotée d'une pression
négative

En cosmologie, l'énergie noire ou énergie sombre


(en anglais : dark energy) est une forme d'énergie
hypothétique remplissant uniformément tout
l'Univers et dotée d'une pression négative, elle se
comporte comme une force gravitationnelle
répulsive. L'existence de l'énergie noire est
nécessaire pour expliquer, dans le cadre du modèle
standard ΛCDM, diverses observations
astrophysiques, notamment l'accélération de
l'expansion de l'Univers détectée au tournant du
XXIe siècle. L'énergie noire ne doit pas être confondue
avec la matière noire qui, au contraire, ne remplit pas
uniformément l'Univers et qui interagit normalement
(forces attractives) avec la gravitation.
:
Répartition de la densité d'énergie de
l'Univers après exploitation des
premières données obtenues par le
satellite Planck. L'énergie noire en
serait la composante principale.

Malgré une densité très faible[a] (de l'ordre de


10−29 g/cm3)[b], l'énergie noire serait une
composante majeure de l'Univers, représentant
environ 68 % de la densité d'énergie totale de
l'Univers.

Sa nature reste aujourd'hui encore inconnue. Il peut


s'agir simplement de la constante cosmologique
induite par la relativité générale qui aurait une valeur
non nulle. Il existe d'autres hypothèses, menant soit à
une modélisation différente de la matière
(quintessence, k-essence, modèles unifiés de
matière et d'énergie noire), soit à une modélisation
différente de la gravitation (gravité f(R), champs
scalaires, cosmologie branaire). Le choix entre ces
différentes hypothèses dépend essentiellement des
:
contraintes apportées par l'observation, notamment
des supernovas de type Ia, du fond diffus
cosmologique ou des oscillations acoustiques des
baryons. L'existence de l'énergie noire est par ailleurs
contestée par divers modèles cosmologiques
alternatifs au modèle standard ΛCDM, la considérant
comme un simple artefact ad hoc rappelant
l'hypothèse de l'éther luminifère de la fin du
XIXe siècle.

Naissance de la notion d'énergie


sombre
L'expression dark energy (« énergie sombre ») a été
citée pour la première fois dans un article de Huterer
et Turner[1] en 1998, quelques mois après la
découverte de l'accélération de l'expansion de
l'Univers[DE 1]. En effet, à la fin des années 1990, les
satellites et les télescopes ont permis des mesures
très précises des supernovæ distantes et du
rayonnement fossile micro-onde. Plusieurs
caractéristiques observées, notamment
:
l'accélération de l'expansion de l'Univers, conduisent
à supposer qu'il existe effectivement une sorte
d'énergie (baptisée sombre), dont une des
caractéristiques principales serait d'avoir une
pression négative, qui la fait se comporter comme
une force gravitationnelle répulsive.

Du fait de sa nature répulsive, l'énergie sombre a


tendance à accélérer l'expansion de l'Univers, plutôt
que la ralentir, comme le fait la matière « normale ».
Un Univers accélérant est exactement ce que l'on
constate en observant les supernovas les plus
lointaines. D'une manière remarquable, ces
observations semblent indiquer que l'énergie sombre
doit représenter environ 70 % de la densité d'énergie
totale de l'Univers[DE 2].

Mais l'idée d'une composante accélératrice, invisible


et diffuse, de l'Univers est plus ancienne[DE 1].

Historiquement, la seule forme d'énergie


(hypothétique) se comportant comme de l'énergie
sombre était la constante cosmologique, proposée
:
dans un autre contexte par Albert Einstein en 1916, et
les seuls modèles faisant appel à de l'énergie sombre
utilisaient en réalité une constante cosmologique. La
motivation initiale d'Einstein restait cependant fort
éloignée de celles qui motivent l'intérêt actuel pour
l'énergie sombre. En effet, en 1916, date à laquelle
l'expansion de l'Univers n'était pas connue, Albert
Einstein considérait que l'Univers devait être statique,
aussi lui fallait-il introduire une nouvelle force
s'opposant à l'attraction gravitationnelle. Le candidat
idéal fut trouvé avec la constante cosmologique, qui
permettait, dans certaines conditions très
particulières de contrebalancer exactement l'effet
attractif de la force gravitationnelle.

Ce n'est que bien plus tard, en 1988, que fut proposé


par les astrophysiciens Jim Peebles et Bharat Ratra
un autre modèle d'énergie sombre, qui fut plus tard
appelée quintessence. L'intérêt pour l'énergie
sombre ne prit son essor qu'à partir de la fin des
années 1990, époque où fut mise en évidence la
réalité de l'énergie sombre par le phénomène
:
d'accélération de l'expansion de l'Univers. Par la
suite, d'autres modèles furent proposés, parmi
lesquels l'énergie fantôme, la k-essence, et le gaz de
Chaplyguine  . Tous possèdent la même
(en)

caractéristique essentielle, celle de posséder une


pression suffisamment négative pour permettre
d'expliquer, au moins qualitativement, l'accélération
de l'expansion de l'Univers.

Les recherches astrophysiques actuelles sur le sujet


ont pour but principal de mesurer avec précision
l'histoire de l'expansion de l'Univers afin de
déterminer la manière dont l'expansion varie avec le
temps et en déduire les propriétés de l'énergie
sombre, en particulier son équation d'état.

Nature de l'énergie sombre


La nature exacte de l'énergie sombre fait largement
partie du domaine de la spéculation. Certains
physiciens estiment que l'énergie sombre serait
l'énergie du vide quantique, modélisée par la
constante cosmologique de la relativité générale,
:
grandeur postulée par Albert Einstein avant de la
considérer quelques années plus tard comme sa
« principale erreur scientifique ». C'est l'explication la
plus simple et poser une constante cosmologique
signifie que la densité de l'énergie sombre est
uniforme, et constante dans tout l'Univers, invariable
en fonction du temps. C'est la forme introduite par
Einstein, et cette forme est cohérente avec nos
observations actuelles de l'Univers. Si l'énergie
sombre prend effectivement cette forme, cela signifie
qu'il s'agit d'une propriété fondamentale de l'Univers.

D'autres hypothèses ont été avancées. Ainsi,


l'énergie sombre pourrait-elle être induite par
l'existence de particules inconnues. Ces modèles
sont appelés quintessence. Certaines théories
affirment que ces particules ont été créées en
quantité suffisante lors du big bang pour remplir tout
l'espace. Néanmoins, si cela était le cas, on
s'attendrait à ce qu'elles se regroupent, de la même
manière que la matière ordinaire, et on observerait
des variations de densité en fonction du temps.
:
Aucune preuve n'en a été observée, mais la précision
des observations ne permet pas d'exclure cette
hypothèse. Toutefois, ce genre d'hypothèse se
rapproche fortement des théories obsolètes de
l'éther, précisément abandonnées car elles
présupposaient l'existence d'une substance
masquée emplissant tout l'Univers.

Une autre approche de l'énergie sombre consiste à


prendre en compte la courbure inhomogène de
l'époque récente de la formation des structures dans
le cadre de l'équation d'Einstein sans constante
cosmologique, en contraste avec l'approche
homogène qui impose une courbure spatiale
uniforme pour interpréter les observations de
l'Univers dans lequel les grands vides et la toile
cosmique sont évidents. Cette approche de la
cosmologie inhomogène inclut surtout les solutions
cosmologiques exactes inhomogènes de l'équation
Einstein[2] et l'approche des moyennes
scalaires[3],[4]. Dans ce cas, l'énergie sombre serait
un artéfact d'une interprétation trop simpliste des
:
observations extragalactiques, ne nécessitant aucun
champ scalaire nouveau ni modification de l'équation
d'Einstein[5].

Constante cosmologique

L'énergie sombre peut être une notion directement


reliée à la constante cosmologique   . Cette dernière
apparaît dans le second membre de l'équation
d'Einstein « modifiée » [réf. souhaitée] :
.
 

Cette constante a été ajoutée par Albert Einstein à


son équation primitive afin qu'elle puisse modéliser
un Univers statique (il sera prouvé par la suite que
l'Univers statique d'Einstein est instable). Elle
introduit une sorte d'énergie (un champ scalaire
constant) présente en tout point du continuum
spatio-temporel, qui, avec un choix convenable de
signe et de valeur, peut s'opposer à la gravité et
modifier le profil d'évolution de la « taille de
l'Univers » (facteur d'échelle dans la métrique
:
FLRW).

Lors de la découverte de l'expansion de l'Univers (cf.


Edwin Hubble), Einstein renia cette verrue (« l'erreur
la plus patente de ma vie ») au profit de l'équation
originelle (où   ne figure pas), jugée plus
« esthétique » et conforme aux observations de
l'époque. Jusque dans les années 1980, la constante
cosmologique a été plus ou moins ignorée en
cosmologie « conventionnelle ».

En fait, cette "erreur" n'en est peut-être pas une, car


la constante cosmologique apparaît comme une des
solutions les plus simples et naturelles au problème
de l'énergie noire[DE 3]. Un modèle cosmologique
intégrant la constante cosmologique en tant
qu'énergie noire existe  : le modèle ΛCDM, qui est de
plus en plus utilisé comme modèle de travail pour les
cosmologistes.

Toutefois, cette solution ne s'impose pas (tout en


restant toujours possible) pour les raisons suivantes :
:
l'histoire de la constante cosmologique est
jusqu'ici toujours la même, depuis Einstein : une
constante ad hoc ajoutée artificiellement pour
expliquer des observations ou un état supposé de
l'Univers, et qui a finalement été abandonnée[6] ;
du point de vue de la physique des particules, la
constante cosmologique apparaît comme la
densité d'énergie du vide. Or, les calculs de cette
densité d'énergie à l'aide du modèle standard
donnent une valeur gigantesque de l'ordre de

  , alors que la valeur attendue

de la constante cosmologique est extrêmement


faible, de l'ordre de   [DE 3].

Cette différence de plus de 120 ordres de grandeur


entre la valeur théorique et celle mesurée n'est pas
comprise. Il n'existe aucune explication ou théorie
physique des champs donnant une valeur faible et
non nulle pour l'énergie du vide[7].
Si on fait intervenir une supersymétrie totale de la
physique des particules, la densité d'énergie du
vide est alors précisément zéro, la contribution de
:
chaque boson étant annulée par son fermion
supersymétrique et réciproquement. Cependant,
l'état actuel de l'Univers correspond à un état
« brisé » de la supersymétrie, qui donne alors de
nouveau pour le calcul de l'énergie du vide une
valeur bien plus grande que celle attendue, bien
que plus faible que celle du modèle standard (un
rapport de l'ordre de   au lieu de   )[6] ;
cette différence d'ordre de grandeur implique
également un ajustement fin de la constante
cosmologique. Celle-ci a dû être égale à une
certaine valeur, à   près, pour que l'évolution
de l'Univers puisse donner son état actuel. Fixer
arbitrairement un paramètre cosmologique avec
une telle précision, sans base théorique, est
scientifiquement difficilement acceptable[6] ;
il faut que la valeur de l'énergie noire reste
rigoureusement constante au cours du temps. Ce
point n'est pas encore établi. Les observations
impliquent une densité d'énergie noire de l'ordre
de   , avec a le facteur d'échelle de
:
l'expansion de l'Univers, et n proche de zéro, et
peut-être égal à zéro (donnant alors une
constante)[DE 3]. De plus, l'énergie du vide est
soumise à des fluctuations quantiques alors que la
constante cosmologique est fondamentalement et
rigoureusement une constante[7].

Ces raisons poussent les scientifiques à rechercher


d'autres modèles d'énergie noire, qui laissent une
valeur nulle à la constante cosmologique.

Autres modèles

Modèles d'énergie sombre, selon J.P. Uzan[8].

Les modèles d'énergie noire, en dehors de la


constante cosmologique, peuvent être classés en
:
quatre classes principales[8]. Les deux premières
classes font l'hypothèse que la gravitation est
correctement décrite par la relativité générale et
introduisent de nouveaux degrés de liberté par
rapport au modèle standard.

Classe A  : les modèles où l'accélération est


influencée par les effets de nouveaux champs
physiques, ou - ce qui revient au même - de
nouvelles particules. Ces nouveaux champs ne
sont pas couplés et n’interagissent pas avec la
matière normale ou noire, ou avec les photons. Les
modèles de cette catégorie comprennent
notamment la quintessence, la k-essence et le gaz
de Chaplygin.
Classe B : ces modèles introduisent également de
nouveaux champs, très faibles de manière à ne pas
changer notablement le taux d'expansion de
l'Univers, mais qui peuvent être couplés aux
photons. Ces modèles visent à expliquer
l'affaiblissement de la lumière des supernovas non
par une accélération de l'expansion de l'Univers,
:
mais par un couplage d'un champ affectant les
observations. Par exemple, la théorie de
l'oscillation photon-axion[9], qui suppose que la
lumière s'affaiblit avec la distance par des
oscillations des photons en axions invisibles.

Les deux autres classes modifient la relativité


générale :

Classe C : ces modèles introduisent de nouveaux


champs, fortement couplés aux champs du
modèle standard jusqu'à dominer la matière
normale. Ce couplage fort implique de modifier les
équations de la relativité générale et/ou changer
les valeurs de certaines constantes fondamentales
pour décrire les effets de la gravitation. Ces
modèles incluent la gravité f(R) ou des modèles de
quintessence étendue, et toutes celles impliquant
des champs scalaires fortement couplés.
Classe D : ces modèles introduisent des
modifications drastiques de la relativité générale,
avec plusieurs types, jusqu'à une infinité, de
gravitons. Ces modèles incluent les modèles
:
branaires avec dimensions supplémentaires, la
multigravité, ou gravité simulée.

Implications sur le destin de l'Univers


Si l'énergie sombre continue de dominer la balance
énergétique de l'Univers, l'expansion observée de
l'espace va continuer à accélérer. Les structures qui
ne sont pas liées gravitationnellement finiront par
s'éloigner les unes des autres à des vitesses
apparentes supérieures à celle de la lumière. Ainsi,
cette accélération nous empêchera finalement
d'observer des portions importantes de l'Univers qui
sont aujourd'hui visibles ; notre horizon
cosmologique, plutôt que de reculer, finira par se
rapprocher de nous.

Si la densité de l'énergie sombre n'augmente pas,


l'existence des systèmes liés par la gravitation, tels
les galaxies ou les systèmes planétaires, n'est pas
menacée. Ainsi le Système solaire ou la Voie lactée
demeureront essentiellement identiques à ce qu'ils
sont aujourd'hui, alors que le reste de l'Univers, au-
:
delà de notre super-amas local, semblera s'éloigner
constamment.

En revanche, si l'énergie sombre augmente avec le


temps, on se retrouve dans un scénario de type Big
Rip, où toute la matière de l'Univers, jusque dans ses
atomes mêmes, se désintégrerait, laissant un Univers
infini et totalement vide.

Finalement, l'énergie sombre pourrait se diluer avec


le temps, voire s'inverser. Les incertitudes sur les
observations laissent la porte ouverte sur le fait que
la gravité puisse un jour dominer un Univers, qui se
contracterait alors sur lui-même et disparaîtrait dans
un Big Crunch. Ce scénario est néanmoins considéré
comme le moins probable.

En mai 2004, la publication [réf. nécessaire] de travaux


réalisés avec le satellite Chandra consistant à
mesurer les distances de 26 amas de galaxies
lointains semblent confirmer que l'expansion a
commencé à accélérer il y a 6 milliards d'années, et
que l'énergie sombre semble rester constante, ou
:
alors varie très lentement. Ces résultats sont toutefois
en désaccord avec ceux obtenus par le satellite
européen XMM-Newton.

Cela est compatible avec l'existence d'une constante


cosmologique et rend le scénario du Big Crunch très
improbable.

Autres hypothèses
En 2017, André Maeder de l'Université de Genève
(UNIGE) propose de prendre en compte une nouvelle
hypothèse dite de « l'invariance d'échelle du vide ».
Les premiers tests du modèle semblent corroborer
les observations. Le nouveau modèle permettrait, s'il
est confirmé, de se passer de matière et d’énergie
sombres[10],[11].

Modèles d'univers sans énergie noire

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou


 
incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment
faire ?
:
En 2019, une étude a montré que, si la matière noire
est visqueuse et a la capacité d'interagir avec elle-
même, alors elle rend compte des effets associés à
l'énergie noire sans présupposer son existence[12].

Remise en cause de l'accélération de


l'expansion de l'univers

Quelques spécialistes avancent l'hypothèse que


l'accélération de l'expansion de l'Univers, qui a
motivé la création du concept d'énergie sombre,
pourrait en fait résulter d'un biais observationnel[13].
Mais cette étude a été réfutée par une réanalyse en
mai 2020 par une autre équipe[14].

Notes et références

Notes

a. Très faible dans l'absolu, même par rapport à


celle de la matière interstellaire.
b. L'énergie noire est quantifiée en unités de
masse via l'équivalence masse-énergie
:
d'Einstein (  ), mais n'étant pas
formée de matière elle n'a par définition pas de
masse propre.

Références

1. D. Huterer, M.S. Turner Prospects for probing


Dark Energy via supernova distance
measurements Phys. rev. D 60 (1999)
2. Krasinski, A., Inhomogeneous Cosmological
Models, (1997) Cambridge UP,
(ISBN 0-521-48180-5)
3. Thomas Buchert, « Dark Energy from structure:
a status report », General Relativity and
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(DOI 10.1007/s10714-007-0554-8 (https://dx.doi.org/1
,
Bibcode 2008GReGr..40..467B (https://ui.adsabs.harva
,
arXiv 0707.2153 (https://arxiv.org/abs/0707.2153)
, lire en ligne (https://link.springer.com/article/
10.1007%2Fs10714-007-0554-8)  [archive])
4. Thomas Buchert, Mauro Carfora, George F.R.
:
Ellis, Edward W. Kolb, Malcolm A.H.
MacCallum, Jan J. Ostrowski, Syksy Räsänen,
Boudewijn F. Roukema, Lars Andersson, Alan
A. Coley et David L. Wiltshire, « Is there proof
that backreaction of inhomogeneities is
irrelevant in cosmology? », Classical and
Quantum Gravity, Institute of Physics, vol. 32,
13 octobre 2015, p. 215021
(DOI 10.1088/0264-9381/32/21/215021 (https://dx.do
,
Bibcode 2015CQGra..32u5021B (https://ui.adsabs.harv
,
arXiv 1505.07800 (https://arxiv.org/abs/1505.07800)
, lire en ligne (https://iopscience.iop.org/article
/10.1088/0264-
9381/32/21/215021)  [archive])
5. Thomas Buchert, Mauro Carfora, George F.R.
Ellis, Edward W. Kolb, Malcolm A.H.
MacCallum, Jan J. Ostrowski, Syksy Räsänen,
Boudewijn F. Roukema, Lars Andersson, Alan
A. Coley et David L. Wiltshire, « The Universe
is inhomogeneous. Does it matter? » (http://cq
:
gplus.com/2016/01/20/the-universe-is-inhom
ogeneous-does-it-matter/)  [archive], sur
CQG+, Institute of Physics, 20 janvier 2016
(consulté le 21 janvier 2016)
6. L. Patantonopoulos The Invisible Universe,
Dark Matter and Dark Energy Springer (2007)
p. 236-238
7. J.F Hawley, K.A. Holcomb Foundations of
Modern Cosmology Oxford University Press,
2005, pp. 472-473
8. J.P. Uzan Dark Energy, gravitation and
Copernican principle, in Dark Energy
Observational and Theorical Approaches,
Cambridge University Press, 2010
9. Cskasi (2002) Phys. rev. Lett. 88, 161302,
Deffayet et al. (2002) Phys Rev. D 66,
0435172002
10. « La matière noire et l’énergie noire remises en
question - Communiqués de presse - UNIGE »
(https://www.unige.ch/communication/commu
niques/2017/cdp211117/)  [archive], sur
unige.ch (consulté le 8 janvier 2018).
:
unige.ch (consulté le 8 janvier 2018).
11. « Un professeur genevois remet en question la
matière noire », Le Temps, 22 novembre 2017
(lire en ligne (https://www.letemps.ch/sciences
/2017/11/22/un-professeur-genevois-remet-q
uestion-matiere-noire)  [archive], consulté le
8 janvier 2018).
12. (en) Abhishek Atreyaa, Jitesh R Bhattb et Arvind
Kumar Mishrab, « Viscous self interacting dark
matter cosmology for small redshift », Journal
of Cosmology and Astroparticle Physics  , (en)

20 février 2019
(DOI 10.1088/1475-7516/2019/02/045 (https://dx.doi.o
, lire en ligne (https://doi.org/10.1088/1475-75
16/2019/02/045)  [archive])
13. (en) Jacques Colin, Roya Mohayaee, Mohamed
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anisotropy of cosmic acceleration », Astronomy
and Astrophysics, vol. 631, novembre 2019
(présentation en ligne (https://www.aanda.org/
articles/aa/abs/2019/11/aa36373-19/aa36373
-19.html)  [archive], lire en ligne (https://www.
aanda.org/articles/aa/pdf/2019/11/aa36373-1
:
aanda.org/articles/aa/pdf/2019/11/aa36373-1
9.pdf)  [archive]), accès libre.
14. (en) David Rubin et Jessica Heitlauf, « Is the
Expansion of the Universe Accelerating? All
Signs Still Point to Yes: A Local Dipole
Anisotropy Cannot Explain Dark Energy », The
Astrophysical Journal, vol. 894, mai 2020
(présentation en ligne (https://iopscience.iop.o
rg/article/10.3847/1538-
4357/ab7a16)  [archive], lire en ligne (https://i
opscience.iop.org/article/10.3847/1538-4357/
ab7a16)  [archive]).

Voir aussi

Bibliographie

(en) Paul Preuss, BOSS uses quasars to probe dark


energy up to 11.5 billion years in the past (http://w
ww.ornl.gov/info/news/pulse/no378/story3.shtml
)  [archive], DOE Pulse, n° 378, 2012-12-17
(en) Matarrese, Colpi, Gorini, Moschella, Dark Matter
and Dark Energy : A Challenge for Modern
:
Cosmology, Springer, 2011 :
(en) Luca Amendola, Dark Energy : Theory and
Observations, Cambridge University Press, 2010 :
1. p. 427
2. p. 1
3. p. 3

Articles connexes

Table des constantes astrophysiques


Énergie du vide
Quintessence

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