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Club des Sciences Physiques de la Faculté

des Sciences
Introduction
Dans son sens habituel, la lumière est un phénomène à l’origine d’une
sensation visuelle. Pendant longtemps, la lumière a été considérée comme le
messager des dieux nous révélant de quoi l’univers est fait. Le soleil nous
éclaire, nous chauffe, rythme nos saisons et nos récolte et bien doit être l’un
des instruments de Dieu pour aider la terre. Ce concept de la liaison de la
lumière à Dieu est constaté au Moyen Âge. En fait, tôt on eut conscience de
quelques notions fondamentales, le concept de rayon lumineux existait
probablement à Sumer et dans l’Ancien Empire égyptien.
La physique montre qu’il s’agit d’ondes électromagnétiques. Mais la lumière
présente deux aspects à priori contradictoire : l’aspect ondulatoire et l’aspect
corpusculaire. Elle provient toujours d’une source lumineuse (soleil, flamme,
ampoule…). Ainsi, elle se propage suivant une droite en fonction de la nature
des rayons lumineux avec une vitesse fonction du milieu (indice du milieu)
dans le vide, elle se propage à la vitesse de la lumière dans le vide qui est
3.108 m.s-1
I. Dualité onde-corpuscule
En physique, la dualité onde-corpuscule est un principe selon lequel tous les
objets peuvent présenter parfois les propriétés d’ondes et parfois les
propriétés corpusculaires.
Newton considérait la lumière comme un jet de corpuscules, qui par
exemple rebondissaient lors de la réflexion sur un miroir. Durant la première
moitié du XIXe siècle, démonstration fut faite de la nature ondulatoire de la
lumière (interférences, diffraction), ce qui permit par la suite l’intégration de
l’optique dans la théorie électromagnétique.
Cependant, l’étude du rayonnement du corps noir, que la théorie
électromagnétique était impuissante à expliquer, amena Planck à émettre
l’hypothèse de la quantification de l’énergie (1900) : pour une onde
électromagnétique de fréquence ν, les seules énergies possibles sont des
multiples entiers du quantum hν, où h est une nouvelle constante
fondamentale. Puis Einstein, donnant à cette hypothèse une portée
beaucoup plus générale, proposa un retour à la théorie corpusculaire (1905)
: la lumière est constituée d’un jet de photons dont chacun possède l’énergie
hν. Einstein montra comment l’introduction des photons permettait de
comprendre de manière très simple certaines caractéristiques de l’effet
photoélectrique inexpliquées jusque-là. Il fallut attendre presque vingt ans
pour que le photon soit directement mis en évidence, en tant que corpuscule
individualisé, par l’effet Compton (1924).
Nous voilà donc revenus à une conception corpusculaire de la lumière.
Est-ce à dire qu’il faille abandonner la théorie ondulatoire? Certainement
pas : les phénomènes typiquement ondulatoires mis en évidence par les
expériences d’interférence et de diffraction seraient inexplicables dans un
cadre purement corpusculaire. En analysant l’expérience bien connue des
fentes d’Young, nous allons être conduits à la conclusion suivante : une
interprétation complète des phénomènes ne peut être obtenue qu’en
conservant à la fois l’aspect ondulatoire et l’aspect corpusculaire de la
lumière (bien qu’ils paraissent a priori inconciliables).
Après bien des tâtonnements qu’il n’est pas question de décrire ici, on
en est arrivé à la notion de dualité onde-corpuscule, que l’on peut
schématiquement résumer ainsi :
(i) Les aspects corpusculaire et ondulatoire de la lumière sont
inséparables; la lumière se comporte à la fois comme une onde et comme un
flux de particules, l’onde permettant de calculer la probabilité pour qu’un
corpuscule se manifeste.
(ii) Les prévisions sur le comportement d’un photon ne peuvent être
que du type probabiliste.
(iii) L’information sur un photon à l’instant t est donnée par l’onde
E(r,t) , solution des équations de Maxwell; nous dirons que cette onde
caractérise l’état des photons à l’instant t. E(r,t) est interprété comme
l’amplitude de probabilité pour qu’un photon manifeste sa présence, à l’instant
t, au point r : cela signifie que la probabilité correspondante est
proportionnelle à |E(r,t)|2.

De même En 1924, de Broglie énonce sa fameuse hypothèse qui est aux


particules de matière ce que l'hypothèse d'Einstein est à la lumière: toute
particule de masse m animée d'un mouvement de vitesse uniforme v, et donc
possédant une quantité de mouvement p = mV manifeste un caractère
ondulatoire, caractérisé par la longueur d'onde λ= h /ν p Ainsi il dit "L'idée
qui dans mes travaux de 1923-1924 a servi de point de départ à la
Mécanique Ondulatoire a été la suivante : puisque pour la lumière, il existe
un aspect corpusculaire et un aspect ondulatoire reliés entre eux par la
relation E = h ν, il est naturel de supposer que pour la matière aussi, il
existe un aspect corpusculaire et un aspect ondulatoire, ce dernier jusque-là
méconnu». Alors De Broglie associe à la matière l’aspect ondulatoire et
corpusculaire qui confirmé expérimentalement par Davisson et Germer.

II. La nature des rayons lumineux


Toute courbe (trajet, chemin) suivant laquelle se propage la lumière s’appelle
rayon lumineux. Les rayons lumineux sont des droites. Un ensemble de
rayons lumineux constitue un faisceau lumineux.
Pendant très longtemps la lumière a été confondue avec celle des rayons
lumineux Ces rayons se propageaient en ligne droite étaient constitués de
petites particules minuscules. Ainsi, cette propagation était enseignée à
l’école de Galilée. Et Newton aborda son étude de l’optique en posant ce
postulat : la lumière est composée des particules, les photons, qui sont émis
en grand nombre et se propageraient en ligne droite à une très grande
vitesse. Ainsi, tout ce se ramène à trois principes :
- Principe.1. Il existe des rayons lumineux qui restent indépendants les
uns des autres (pas d’interaction entre eux).
- Principe.2. Les rayons lumineux sont des lignes droites dans un milieu
homogène, transparent et isotrope.
- Principe.3. Quand les rayons lumineux rencontrent une surface de
séparation de deux milieux, ils obéissent aux lois de Snell-Descartes.

Dans un milieu la lumière se propagent en ligne droite. Lorsque le rayon


rencontre un obstacle, deux cas se présentent. Ou il rebondit sur l’obstacle
et revient en arrière : on dit qu’il est réfléchi. Ou il pénètre le nouveau
milieu (qui est donc transparent) mais en changeant peu de direction : on dit
qu’il se réfracte. Ainsi, ces phénomènes obéissent aux lois mathématiques
d’où l’optique géométrique.

III. Les couleurs


Suite à un processus neurophotochimique une excitation lumineuse d’une
ou plusieurs fréquences est perçue par l'œil comme étant une couleur.
Le rouge, le bleu et le vert sont les trois couleurs principales et sont
appelées couleurs primaires de la lumière. Le mélange de ces trois couleurs,
dans des proportions différentes, permet d’obtenir toutes les couleurs du
spectre.
Toutes les choses visibles émettent de la lumière, mais certaines produisent
de la lumière d’autre la réfléchissent.( Une ampoule produit de la lumière
grâce à l’échauffement de son filament, mais le mur sur lequel arrive cette
lumière se contente de la réfléchir) Les objets sont colorés par
soustraction.(Quand la lumière blanche arrive sur un objet, celui-ci absorbe
certaines couleurs et en réfléchit d’autres, qui lui donnent sa « couleur » Ex:
Les feuilles sont vertes parce qu’elles absorbent presque toutes les couleurs,
sauf le vert)

La lumière blanche est une lumière émise par une étoile ou bien une lampe
à incandescence. Elle est une superposition des 7 couleurs de l’arc - en –
ciel.
Un prisme est un objet en verre, en forme de prisme droit, qui est capable de
décomposer la lumière qui le traverse.

On peut créer n'importe quelle couleur en additionnant les trois couleurs de


base
(rouge vert bleue) appelées "couleurs fondamentales additives" (ou "couleurs
primaires additives"). Cela s'appelle la "synthèse additive" des couleurs.
La synthèse soustractive des couleurs consiste à enlever de la couleur à une
couleur de base.
C'est par exemple le cas de l'encre ou des filtres colorés (dans le sens où il y
a un support de base dont il faut traiter la couleur).

Les différentes longueurs d’onde correspondantes des couleurs sont les


suivantes :
Rouge: 620-700 nm
Orange: 592-620 nm
Jaune: 578-592 nm
Vert : 500-578 nm
Bleu : 446-500 nm
Violet : 400-446 nm

Conclusion
Au regard de notre analyse, la lumière est donc de façon duale onde-
corpusculaire constituée d’ondes électromagnétiques et des particules
indivisibles les photons, se propageant suivant les rayons lumineux avec une
vitesse fonction du milieu particulièrement celle de la lumière dans le vide.
Elle est ainsi formée d’un mélange de couleurs ce sont les couleurs de l’arc
en ciel (lumière blanche) qui compose le spectre de la lumière visible. On
distingue les 7 couleurs à savoir le rouge, l’orange, le jaune, le vert, le bleu
l’indigo et le violet.

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