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I-1. Définition :
L’optique était d’abord l’étude de la lumière visible, c'est-à-dire l’étude des phénomènes physiques
qui impressionnent l’œil dans le domaine du spectre visible (longueurs d’onde comprises entre 0,4
m et 0,8 m) puis, après l’apparition d’autres récepteurs de rayonnement, comme des cellules
photoélectriques, des plaques photographiques et des photomultiplicateurs, l’application de
l’optique s’est étendue à d’autres domaines de rayonnement tels que le domaine de rayonnements
Infrarouge, Ultraviolet et des rayons X…
a- Optique géométrique : C’est la partie de l’optique que l’on peut déduire de la loi de
propagation rectiligne de la lumière : on assimile la lumière à des rayons lumineux, dans un
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milieu homogène, se propagent en ligne droite (on verra cela en détail lors du prochain
chapitre).
b- Optique ondulatoire ou optique physique : C’est le domaine d’optique où les phénomènes
physiques s’expliquent en considérant que la lumière se propage par ondes
électromagnétiques : la lumière est décrite comme étant la propagation d’ondes
électromagnétiques (dans un domaine de fréquence bien défini), une vibration lumineuse est
composée d’un champ électrique et d’un champ magnétique.
Les unités :
• Fréquence [Hz]
• Période T [s]
• Célérité (vitesse de propagation) v [m/s]
• Longueur d’onde [m]
La couleur d’une radiation dépend de sa fréquence. Une fois toutes les couleurs assemblées, ces
ondes forment le spectre de la lumière.
Le spectre des ondes électromagnétiques est présenté ci-dessous. Le domaine visible n’en couvre
qu’une infime partie.
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Le domaine de la lumière visible par l’oeil humain correspond aux longueurs d’ondes comprises
entre 400 nm et 750 nm (0,4 μm < λ < 0,75 μm).
- Faisceau lumineux : C’est un ensemble de rayons lumineux émis initialement par la même
source. Les rayons sont toujours groupés en faisceaux. On distingue 3 sortes de faisceaux :
Lorsque la source est placée à grande distance (Lune, Soleil, étoiles), on dit que le faisceau
est parallèle ou cylindrique (figure a). Il peut être aussi convergent (figure b) ou divergent
(figure c).
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III – Milieux optiques et indice de réfraction
III-1. Milieux optiques
On appelle milieu optique toute portion de l’espace matériel dans lequel se propage la lumière.
Un milieu est dit homogène s’il a la même composition en tous ses points. La lumière se
propage avec une vitesse v constante. Il est dit inhomogène dans le cas contraire.
Un milieu est dit isotrope si ses propriétés sont les mêmes dans toutes les directions. Dans
le cas contraire, il est anisotrope.
Un milieu est dit transparent s’il laisse bien passer la lumière et au travers duquel on peut
distinguer la forme des objets. Exemple : l’air, l’eau, le verre …
On appelle corps opaque, tout corps qui arrête totalement la lumière. Exemple : le bois,
l’acier, le marbre…
Cette grandeur est aussi appelée indice de réfraction absolu (n est un nombre sans unité).
𝑛 𝑣
L'indice relatif d'un milieu 2 par rapport à un milieu 1 est défini par : 𝑛2/1 = 𝑛 2 = 𝑣1
1 2
Comme v < c alors 1 < n ; l’indice du vide : n0 =c/c =1. l’indice de réfraction n traduit la
tendance de la matière à ralentir la propagation des ondes électromagnétiques.
Dans un milieu d’indice n, on a v = v T (est la fréquence de l'onde
Dans l’air comme dans le vide : = c T D’où c/v.
On voit bien que : v T =n
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Remarques :
En changeant le milieu de propagation, la lumière change sa longueur d’onde , c’est-à-dire sa
vitesse v et non pas sa fréquence ni sa période temporelle T. etcaractérisent la source.
L’indice de réfraction d’un milieu matériel dépend de la longueur d’onde de la lumière utilisée
(phénomène de dispersion): L'indice absolu augmente un peu quand la longueur d'onde
diminue, cette variation étant souvent représentée par une relation de la forme (Loi de Cauchy)
: B
n ( ) A 2
A et B sont des constantes positives.
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IV -2-2. Propagation de la lumière dans un milieu homogène
Conséquences :
Entre 2 points lumineux d’un même milieu homogène, la lumière se propage en ligne droite dans
les 2 sens (principe du retour inverse) : Le chemin rectiligne suivi par la lumière est indépendant
du sens de parcours.
Entre 2 points lumineux dans 2 milieux homogènes différents, la lumière se propage en une
succession de lignes droites, selon le même chemin dans les 2 sens.
Si, dans un milieu homogène, existant plusieurs sources de lumière, les différents faisceaux
peuvent se propager sans se gêner. Ceci résulte du principe suivant :
Dans un milieu homogène, les rayons lumineux issus d’une même source ou de sources
distinctes se propagent indépendamment les uns des autres.
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1° loi : Le rayon réfléchi et le rayon réfracté sont dans le plan d’incidence formé par la
normale et le rayon incident (IN, AI).
2° loi : L’angle de réflexion r est égal et opposé à l’angle d’incidence i1 : r = -i1 et en
valeur absolue : r = i1
3° loi : L’angle de réfraction i’ et l’angle d’incidence i sont liés par la relation :
n1 sin i1 = n2 sin i2.
n1
sin i 2 sin i1 sin i1 i 2 i1 , le rayon réfracté existe toujours.
n2
n1
Quand i1 varie de 0 à /2, i2 varie de 0 à un angle limite il tel que : sin il sin soit :
n2 2
n1
sin il
n2
il est appelé angle de réfraction limite ; aucun rayon réfracté ne peut être dévié au delà de cet
angle.
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IV-4-2. Le premier milieu est plus réfringent que le deuxième : n1 > n2
n1
La direction du rayon réfracté est définie par : sin i2 sin i1
n2
n2
Pour i1= i1,l= tel que sin (<1), sin i2 vaut 1, c’est à dire i2 = π/2. i1,l est appelé angle
n1
critique d’incidence.
n2 n n
Si i1 augmente encore, soit sin i1 , on obtient sin i2 1 . 2 1 , ce qui est impossible. Il
n1 n 2 n1
n’existe alors pas de rayon réfracté. On dit qu’il y a réflexion totale. Cette réflexion totale suit
les lois de la réflexion i1=i’1 en valeurs absolues.
IV-4-3. Applications
• Prismes à réflexion totale permettant de dévier à angle droit ou de redresser une image. Ils sont
utilisés dans les jumelles ou les appareils photos dits reflex.
.
Ces prismes dont la section droite est un triangle rectangle isocèle sont utilisés pour dévier un
faisceau lumineux parallèle de πou de π.
Considérons un tel prisme taillé dans du verre d'indice n = 1,5, plongé dans l'air, d'indice 1, et un
rayon lumineux normal à la face AB de ce prisme. Dans ce cas (ci-dessous) i vaut 45° et est donc
supérieur à i1,l =, il y a réflexion totale et la face AC se comporte donc comme un miroir.
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Si le rayon incident est normal à la face AC de ce prisme, on aura une double réflexion totale (l'une
sur la face AB et l'autre sur la face BC) et le rayon émergent est parallèle au rayon incident mais se
propage dans le sens opposé.
Tout rayon incident qui pénètre dans le coeur sous un angle 1 tel que l'angle d'incidence i sur le
dioptre coeur-gaine soit supérieur à l'angle critique d'incidence, subira une réflexion totale. Le rayon
réfléchi subit encore une réflexion totale lorsqu'il tombe de nouveau sur le dioptre cœur - gaine. Le
rayon est ainsi "piégé" à l'intérieur de la fibre.