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1
Sommaire
PARTIE 1 : OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE
Chapitre 2 : Les bases de l’optique géométrique : Lois de Descartes, Prisme et fibre optique
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CHAPITRE I
3
1. Nature de la lumière
Dès le début du 17éme siècle deux théories ont été élaborées pour expliquer la nature de la
lumière et interpréter ses phénomènes.
rétine de l’œil.
4
2.2. La théorie ondulatoire:
Formulée par Hook, Young et Huygens et soutenue par Fresnel en 1780, selon
laquelle le phénomène lumineux est un phénomène vibratoire: la lumière se propage
par ondes.
λ0 (nm) Couleur
< 400 Ultraviolet
500 Bleu
590 Jaune
630 Rouge
> 750 Infrarouge
3. Définition
L’optique fait intervenir la source lumineuse, le milieu dans lequel se propage la lumière et
le récepteur qui en reçoit.
Une source lumineuse qui transforme une énergie de type thermique, chimique ou électrique
en énergie lumineuse, est dite source primaire. Un objet éclairé qui peux réémettre la
lumière qu’il reçoit (les planètes, la lune), est dit source secondaire.
Sources monochromatiques : envoie une seul radiation (une seul longueur d’ondes).
Sources polychromatiques : envoie une série de radiation (plusieurs longueurs d’ondes)
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Milieu de propagation
Indice absolu
𝒄
𝒏=
𝐯
ou c est la vitesse de la lumière dans le vide et v celle de la même lumière dans le milieu
d’indice n.
Remarque
L’indice d’un milieu varie en raison inverse de la longueur d’onde de rayonnement considéré.
D’âpres la loi de Cauchy :
𝐵
𝑛 𝜆 =𝐴+ 2
𝜆
A et B sont des constantes. 8
Le tableau ci-dessous, montre les indices absolus de quelques milieux (@633nm)
Un milieu est dit plus réfringent si son indice de réfraction absolu est plus élevé,
dans le cas contraire, il sera dit moins réfringent.
Indice relatif
𝒄
𝒏𝟐 𝒗𝟐 𝒗𝟏
𝒏𝟐/𝟏 = = 𝒄 =
𝒏𝟏 𝒗𝟐
𝒗𝟏
9
Milieu transparent : un milieu est dit transparent, s’il permet la propagation de la
lumière sans diffusion
Un milieu homogène : si la composition chimique du milieu est uniforme
(propriétés optiques identiques partout).
Un milieu isotrope : c’est un milieu dans lequel l’indice de réfraction est
indépendant de la direction de propagation de la lumière; dans le cas contraire, le
milieu de propagation est dit anisotrope.
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4. Les domaines de l’optique
L’optique couvre en général deux domaines de la physique : Optique géométrique et optique
physique.
Optique physique :
C’est le domaine de l’optique où les phénomènes
physiques s’expliquent en considérant que la lumière se
propage par onde électromagnétique.
Optique géométrique :
En optique géométrique, on assimile la lumière à
des rayons lumineux qui se propagent en lignes
droites.
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5 - Notions fondamentales : optique ondulatoire
λ est la longueur d’onde en mètre : c’ est la distance parcourue par l’onde en une
période T.
• Dans le vide λ0 = c T.
𝝀𝟎
• Dans un milieu d’indice n 𝝀=
𝒏
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𝟐𝝅
ω est la pulsation (rad/s) : 𝝎 = 𝟐𝝅 𝑭 = , avec F la fréquence en Hertz (Hz) et T la
𝑻
𝟏
F= (La fréquence est indépendante du milieu de
𝑻 propagation)
𝟐𝝅
𝑘0 est le vecteur d’onde dans le vide : 𝒌𝟎 = 𝒖, 𝑢 est le vecteur unitaire définissant
𝝀𝟎
la direction et le sens de propagation
Exercice d’application N° 1
C’est une approximation de l’optique ondulatoire (les dimensions des objets sont grandes
devant la longueur d’onde), où on assimile la lumière à des rayons lumineux qui, dans un
milieu homogène se propagent en ligne droite.
Considérons une onde plane incidente de longueur d’onde λ, tombe normalement sur un
diaphragme de diamètre d.
Si d ~ λ, le caractère ondulatoire de la lumière domine (les phénomènes des
interférences et de diffraction)
Si d >> λ, on étudier le comportement de la lumière en se basant sur les lois de
l’optique géométrique : la lumière se propage en ligne droite suivant des rayons
lumineux
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6. 1 Quelques propriétés des rayons lumineux
Un faisceau conique est dit convergent si la lumière se propage vers le même point de
concours S’
Un faisceau parallèle est un faisceau dont le point de concours est infiniment éloigné,
les rayons sont parallèles.
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Dans un milieu transparent, homogène et isotrope la lumière se propage en ligne droite
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7. Notion de chemin optique
Pendant le temps dt, la lumière se propage dans le milieu avec une vitesse
𝒅𝑶𝑴 𝒅𝒍
𝒗= =
𝒅𝒕 𝒅𝒕
𝒅𝒍 𝒅𝒍
𝒅𝒕 = = 𝟏
𝒗 𝒗
𝐶 𝑪
On sait que : 𝑛 = ⟹ 𝒗= 𝟐
𝑣 𝒏
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On porte (2) dans (1) ce qui nous donne :
𝑑𝑙 𝑑𝑙 𝑛 𝑑𝑙
𝑑𝑡 = = 𝑐 =
𝑣 𝑐
𝑛
On intègre cette dernière relation entre les points A et B, ce qui nous donne
𝑡𝐵 𝐵
1 1
𝑑𝑡 = 𝑛 𝑑𝑙 = 𝐿
𝑡𝐴 𝑐 𝐴 𝑐 𝐴𝐵
𝐵
𝐿𝐴𝐵 = 𝐴𝐵 = 𝑛 𝑑𝑙 = 𝑛 𝐴𝐵
𝐴
Donc le chemin optique LAB est la distance parcourue par le rayon lumineux pendant
= 𝒏𝟏 𝑴𝟏 𝑴𝟐 + 𝒏𝟐 𝑴𝟐 𝑴𝟑 + …. + 𝒏𝒌 𝑴𝒌 𝑴𝒌+𝟏
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8. Principe de Fermat
8. 1. Enoncé du principe
Le trajet effectivement suivi par le rayon lumineux pour aller d’un point à un autre,
après un certain nombre de réfraction et de réflexions, est celui pour lequel le chemin
optique est stationnaire (extremum).
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CHAPITRE II
Les bases de l’optique géométrique :
Réfraction, Réflexion, Réflexion totale
et Fibre optique
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10. Lois de Descartes
𝒏𝟏 𝒔𝒊𝒏 𝒊 = 𝒏𝟐 𝒔𝒊𝒏 𝒓
𝐬𝐢𝐧 𝒊 ≈ 𝒊 𝒆𝒕 𝐬𝐢𝐧 𝒓 ≈ 𝒓
𝒏𝟏 𝒊 = 𝒏𝟐 𝒓 22
Loi de la réflexion : le rayon réfléchi est dans le plan d’incidence. L’angle d’incidence
23
23
10.1 Angle de réfraction limite
Soit une radiation monochromatique, qui passe d’un milieu d’indice n1 à un autre milieu
d’indice n2 plus réfringent (n1 < n2).
𝑛1 sin 𝑟 𝑛1
<1 ⇒ = < 1 ⇒ sin 𝑟 < sin 𝑖 ⇒𝑟<𝑖
𝑛2 sin 𝑖 𝑛2
Le rayon réfracté se rapproche de la normale en pénétrant dans le milieu le plus
réfringent
𝜋
Pour l’incidence rasante 𝑖 = 2 , 𝑟 prend sa valeur limite l donnée par :
𝜋 𝑛1
𝑛1 sin = 𝑛2 sin 𝑙 ⇒ sin 𝑙 =
2 𝑛2
𝒏𝟏
𝒍 = 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏
𝒏𝟐
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10. 2 Réflexion totale
Dans ce cas, la lumière passe du milieu d’indice n1 à un milieu d’indice n2 moins réfringent
(n1 > n2)
𝑛1 sin(𝑟)
= > 1 ⇒ sin(𝑟) > sin 𝑖 ⇒ 𝑟 > 𝑖
𝑛2 sin 𝑖
Le rayon réfracté s’écarte de la normale en pénétrant dans le milieu le moins réfringent
𝜋
Pour une certaine valeur θ de 𝑖 , 𝑟 atteint sa valeur limite 2 , d’où
𝜋 𝑛2
𝑛1 sin 𝜃 = 𝑛2 sin = 𝑛2 ⇒ sin 𝜃 =
2 𝑛1
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Tous les rayons qui arrivent sur la surface (S) avec une incidence 𝑖 ≥ 𝜃, subissent une
réflexion totale. Pour ces rayons la surface (S) se comporte comme un miroir.
Déterminer dans quel cas a-t-on réfraction limite et calculer l’angle, l, correspondant.
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10. Le Prisme
Un prisme est un milieu transparent, homogène et isotrope limité par deux dioptres
plans faisant un angle A entre eux appelé angle de prisme.
Le prisme a pour effet de dévier les rayons lumineux vers la base, cette déviation est notée D.
Pour un prisme d’indice n plongé dans l’air (nair = 1), les angles i, i’, r, r’, A et D sont
donnés par les formules suivantes.
𝑫 = 𝒊 + 𝒊′ − 𝑨 (𝟏)
𝑨 = 𝒓 + 𝒓′ (𝟐)
𝐬𝐢𝐧 𝒊 = 𝒏 𝐬𝐢𝒏(𝒓) (𝟑)
𝒏 𝐬𝐢𝐧 𝒓′ = 𝐬𝐢𝒏 (𝒊′ )
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(𝟒)
11. Minimum de déviation du prisme (Dm)
D’après les formules du prisme, la déviation D pour un prisme est une fonction de i.
On dit que le prisme est à sa déviation minimale, lorsque l’angle d’incidence est égale à
l’angle d’émergence (i = i’).
Sin(i) = n sin(r) = sin (i’) = n sin(r’)
⇒ 𝑟 = 𝑟′
𝐴
⇒ A = r + r’ = 2 r ⟹ 𝑟=
2
D’où l’angle de déviation minimum prendra la forme suivante :
𝑨
𝑫𝒎 = 𝟐 𝒂𝒓𝒄𝒔𝒊𝒏 𝒏 𝐬𝐢𝐧 −𝑨
𝟐
𝑨 + 𝑫𝒎
𝐬𝐢𝐧
𝒏= 𝟐
𝑨
𝐬𝐢𝐧 𝟐 29
Pour qu’un rayon lumineux sort du prisme deux conditions doivent être satisfaites
𝜋 1
(a) 𝑖≤ ⟹ 𝑟≤𝑙 𝑎𝑣𝑒𝑐 sin 𝑙 =
2 𝑛
𝜋
(b) 𝑖′ ≤ ⟹ 𝑟′ ≤ 𝑙
2
𝑟 + 𝑟′ ≤ 2 𝑙
Soit 𝑨 ≤ 𝟐𝒍
30
Condition sur l’angle d’incidence i
𝜋
𝑖′ ≤ ⇒ 𝑟′ ≤ 𝑙 ⇒ 𝐴−𝑙 ≤𝑟
2
Remarque :
Pour qu’un rayon sort du prime, il faut que la condition sur A et la condition sur i soient
vérifiées.
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11. 3. Dispersion de la lumière polychromatique
Nous avons montré que l’indice de réfraction d’un milieu dépend de la longueur d’onde de
la lumière, suivant la loi de Cauchy:
𝐵
𝑛 𝜆 =𝐴+ 2
𝜆
Un prisme d’indice de réfraction (n) peut donc disperser une lumière polychromatique
(ou lumière blanche) en ses différentes composantes.
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Fibres optiques
Les fibres optiques sont des « guides de la lumière », dont le principe de fonctionnement
est la réflexion totale.
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Propagation dans la fibre optique
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On distingue deux types de fibre optique
Multimode : dans lequel il existe différents modes de propagation de la lumière
au sein du coeur de la fibre.
Monomode : dans lequel il existe un seul mode de propagation de la lumière, le
mode en ligne droite.
36
Fibres monomode
37
CHAPITRE IV
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1. Définition d’un système optique
Systèmes dioptriques : où l’on ne considère que des réfractions de la lumière (les dioptres).
Système catoptriques : où l’on ne considère que des réflexions de la lumière (les miroirs).
Système catadioptriques : La lumière subit un certain nombre de réfractions, une réflexion
(unique en général), puis une nouvelle série de réfractions en sens inverse.
1. 2. Approximations de Gauss
On dit qu’un système optique centré est utilisé dans les approximations de Gauss,
lorsque les deux conditions suivantes sont vérifiées :
a. Les points objets envoient des rayons lumineux très peu inclinés par rapport à l’axe
optique (les rayons lumineux sont paraxiaux)
b. Des objets plans de petites dimensions doivent être perpendiculaires à l’axe optique du
système.
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1. 3. Différentes natures d’objets et d’images dans un système optique
La lumière se propage dans un système optique centré, de la gauche vers la droite. L’espace
objet réel est à gauche de la face d’entrée Fe, tandis que l’espace image réel est à droite de la
face de sortie FS.
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b - Objets et images réels ou virtuels
Un système optique est dit rigoureusement stigmatique lorsqu’il donne d’un point
objet A un point image A’
On dit pour le couple de point (A, A’) : L’image d’un point est un point.
D’après le principe de retour inverse de la lumière, les points A et A’ sont conjugués par
rapport au système optique
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b - Stigmatisme approché
Le stigmatisme rigoureux n’est pas souvent réalisable sauf dans quelques cas très
particuliers (cas du miroir plan).
Lorsque l’image A’ du point objet A n’est plus un point mais une tache ( ensemble de
points), le système ne réalise que le stigmatisme approché.
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c - Aplanétisme
Le système (S) est dit aplanétique pour le couple de point (A, A’) situés sur l’axe,
lorsqu’il est stigmatique pour ce même couple de points, et pour le couple de points (B,
B’) au voisinage de l’axe optique.
C : Centre du dioptre
S : Sommet du dioptre
Le dioptre sphérique est un système optique centré qui réalise un stigmatisme approché dans les
conditions de Gauss.
Tout rayon lumineux passant par le centre d’un dioptre sphérique n’est pas dévié.
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2. 2. Formules de conjugaison
𝒏
On appelle Vergence objet 𝑽=
𝒑
𝒏′
On appelle Vergence image 𝑽′ =
𝒑′
𝒏′ −𝒏
On appelle vergence d’un dioptre sphérique C=
𝑹
C = 𝑽′ − 𝑽
Lorsque R est exprimé en mètre, l’unité de la vergence est le m-1 ou la dioptrie dont le
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symbole est (δ)
a - Positions des foyers
Partant de la formule de conjugaison on peut définir la position des foyers objet et image
Foyer objet
Lorsque SA’ tend vers l’infini, la formule de conjugaison s’écrit
𝒏 𝒏 − 𝒏′
=
𝑺𝑭 𝑺𝑪
𝒏
⇒ 𝒇 = 𝑺𝑭 = 𝑺𝑪
𝒏 − 𝒏′
Foyer image
Lorsque SA tend vers l’infini, la formule de conjugaison s’écrit
𝒏′ 𝒏′ − 𝒏
=
𝑺𝑭′ 𝑺𝑪
𝒏′
⇒ 𝒇′ = 𝑺𝑭′ = 𝑺𝑪
𝒏′ − 𝒏
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b - Vergence d’un dioptre sphérique
Pour déterminer si le dioptre est convergent ou divergent, nous devons étudier le signe
de la vergence C. On peut distinguer deux cas différents
C > 0, R et (n’-n) sont de même signe, d’où les deux possibilités
Le foyer image des deux dioptres est réel, tous les rayons incidents parallèles à l’axe converge en
F’; ce dioptre à foyer réel est dit convergent.
Dans le cas où le dioptre est concave, le milieu réfractant est moins réfringent que le milieu
incident (n’-n < 0). Si le dioptre est convexe, le milieu réfractant est plus réfringent que le milieu
incident (n’-n > 0).
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C < 0, R et (n’-n) sont de signes opposés, d’où les deux cas possibles
Les rayons parallèles à l’axe optique divergent à partir de F’. Dans ce cas, les foyers
image et objet sont virtuels. Ce dioptre à foyers virtuels est dit divergent.
- Dioptre concave, le milieu réfractant est plus réfringent que le milieu incident (n’-n > 0 )
- Dioptre convexe, le milieu réfractant est moins réfringent que le milieu incident (n’-n < 0)
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c - Relation entre les distances focales
De la position des foyers objet et image, nous pouvons déduire les deux relations qui
lient f et f’
𝒇 𝒏
= − ′, 𝒆𝒕 𝒇 + 𝒇′ = 𝑹
𝒇′ 𝒏
Ces deux relations se traduisent par le fait que le rapport des distances focales d’un
dioptre sphérique est égal au rapport des indices changé de signe; et que la somme des
distances focales objet et image est égale au rayon du dioptre sphérique.
Il faut noter que le foyer image et le foyer objet, sont toujours de part et d’autre du
sommet S du dioptre :
- Si le foyer objet F est réel, il est dans le milieu d’indice n, alors le foyer image F’ est
certainement dans le milieu d’indice n’, donc réel.
- Si le foyer objet F est virtuel, il est dans le milieu d’indice n’, cela impose au foyer
image F’ d’étre dans le milieu d’indice n, donc virtuel.
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2.2.2. Origine au centre :
Soit 𝐹𝐴 = 𝑞 , 𝐹 ′ 𝐴′ = 𝑞′
𝒇𝒇′ = 𝒒𝒒′
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2. 3. Grandissement linéaire d’un dioptre sphérique
𝑨′ 𝑩′
𝜸=
𝑨𝑩
𝐴′ 𝐵′
𝑛 𝑆𝐴′
𝛾= = ′
𝐴𝐵 𝑛 𝑆𝐴
2. 3. 2. Origine au centre
𝐴′ 𝐵′ 𝐶𝐴′
𝛾= =
𝐴𝐵 𝐶𝐴
2. 3. 3. Origine aux foyers
𝐴′ 𝐵′
𝐹′𝐴′ 𝑓
𝛾= =− ′ =− 54
𝐴𝐵 𝑓 𝐹𝐴
3. Dioptre plan
3.1. Définition Le dioptre plan est un dioptre sphérique de rayon infini.
Partant de la formule de conjugaison d’un dioptre sphérique avec l’origine au sommet
𝑛 𝑛′ 𝑛 − 𝑛′
− =
𝑆𝐴 𝑆𝐴′ 𝑆𝐶
Si le rayon de courbure R=SC tend vers l’infini, S tend vers H ( H est la projection du point I
sur l’axe optique)
𝑛 𝑛′ 𝑛 − 𝑛′
− = =0
𝐻𝐴 𝐻𝐴′ ∞
𝒏 𝒏′
=
𝑯𝑨 𝑯𝑨′
55
Le grandissement linéaire d’un dioptre plan est égal à
𝑨′ 𝑩′ 𝒏 𝑯𝑨′
𝜸= = =𝟏
𝑨𝑩 𝒏′ 𝑯𝑨
𝒊′
𝑮𝒂 =
𝒊
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4. Les Miroirs sphériques dans l’approximation de Gauss
4.1. Définition
Un miroir sphérique est une portion de sphère réfléchissante, de centre C, de rayon R.
On peut distinguer deux types de miroirs sphériques :
57
4. 2. Etude d’un miroir sphérique
Les propriétés d’un miroir sphérique se déduisent de celles des dioptres sphériques en
remplaçant dans l’invariant fondamentale, n’ par (-n), il vient
𝑪𝑨 𝑪𝑨′
=−
𝑰𝑨 𝑰𝑨′
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4.4. Stigmatisme approché
Comme pour les dioptres sphériques, le stigmatisme approché est réalisable lorsqu’on se
place dans les conditions de Gauss:
Les deux foyers principaux d’un miroir sphérique sont confondus et placés à mi-chemin
entre C et S.
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Dioptre sphérique Miroir sphérique
- Origine au sommet : - Origine au sommet :
𝑛 𝑛′ 𝑛 − 𝑛′
− = 1 1 2 1
𝑝 𝑝′ 𝑅 + = =
SA = p, SA’ = p’, SC = R 𝑝 𝑝′ 𝑅 𝑓
- Origine au centre : - Origine au centre :
𝑛 𝑛′ 𝑛 − 𝑛′ 1 1 2
− = + =
𝑧′ 𝑧 𝜌 𝑧′ 𝑧 𝜌
CA = z, CA’ = z’ et CS = 𝜌 - Origine aux foyers :
- Origines aux foyers : 𝑞𝑞 ′ = 𝑓𝑓 ′ = 𝑓 2
𝑞𝑞 ′ = 𝑓𝑓 ′
q = FA et q’=F’A’
Un miroir plan est une surface plane réfléchissante. Le miroir plan est un système
optique qui réalise le stigmatisme rigoureux pour tout point de l’espace.
L’objet et l’image sont toujours de nature opposée et symétrique par rapport au plan du
miroir
61
5.1. Déplacement d’une image par le déplacement d’un miroir
a- Déplacement par translation
L’image se déplace dans le même sens que le miroir et d’une longueur double
𝑨′𝟏 𝑨′𝟐 = 𝟐 𝑯𝟏 𝑯𝟐
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b - Déplacement par rotation
Le point objet A étant fixe, le miroir M1 tourne d’un angle α auteur du point I, l’image
de A tourne d’un angle double 2α
Le point objet A étant fixe, le miroir M tourne d’un angle α autour du point I, et l’image
de A’ d’un angle double 2α.
63
CHAPITRE IV
Lentilles minces
64
Définition
Une lentille mince est un milieu transparent homogène et isotrope limité par deux
dioptres sphérique ou un dioptre sphérique et un dioptre plan. Ces dioptres
représentent les faces de la lentille.
On distingue six types de lentilles dont trois sont à bords minces, et trois sont à
bord épais:
Les bords ont une largeur supérieure à l’épaisseur : S1S2 < A1A2
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Lentilles à bords minces
Les bords ont une largeur inférieure à l’épaisseur. S1S2 > A1A2
66
Condition de minceur d’une lentille
Une lentille est dite mince si et seulement si ces conditions sont remplis
e ≪ 𝑅1 , 𝑒 ≪ 𝑅2 𝑒 ≪ 𝑅1 − 𝑅 2
Lorsque ces conditions sont remplis, les sommets S1 et S2 sont considérés comme
confondus en un même point O appelé : centre optique de la lentille
67
Relation entre les distances focales
Pour une lentille mince formée d’un verre homogène et isotrope d’indice n et dont les
deux faces sont baignées dans l’air d’indice pris égale à 1.
Relation entre les distances focales : 𝒇′ = −𝒇 (le foyer objet et image sont symétriques
La vergence d’une lentille mince, notée C, est l’inverse de la distance focale image de la
lentille et elle est donnée par la relation suivante :
𝟏
𝑪=
𝒇′
La vergence s’exprime en dioptries (notée δ) : 1 δ = 1 m-1
La vergence possède un signe qui est celui de la distance focale image. On en déduit
donc que la vergence d’une lentille convergente est positive, et que celle d’une lentille
divergente est négative. 69
Relation de conjugaison
′2
1 1 1 𝐴′ 𝐵′ 𝑂𝐴′
𝐹𝐴 . 𝐹 ′ 𝐴′ = −𝑓 − = 𝛾= =
𝑂𝐴′ 𝑂𝐴 𝑓′ 𝐴𝐵 𝑂𝐴
70
La construction de l’image d’un objet AB
En pratique, deux des trois rayons suivants suffiront pour la construction de l’image
A’B’ d’un objet AB à travers une lentille de foyer objet et image respectivement F et
F’.
Doublet accolé
Accolons dans l’air deux lentilles minces de manière que leurs axes optiques
coïncident. Les centre optiques O1 et O2 des deux lentilles sont considérés confondus
en un seul point. Soit f1 et f2 respectivement les distances focales images des deux
lentilles L1 et L2
1 1 1 𝐴1𝐵1 𝑂𝐴1
L1 : AB A1B1 − = 𝛾1 = =
𝑂𝐴1 𝑂𝐴 𝑓1′ 𝐴𝐵 𝑂𝐴
1 1 1 𝐴′ 𝐵′ 𝑂𝐴′
L2 : A1B1 A’B’ − = 𝛾2 = =
𝑂𝐴′ 𝑂𝐴1 𝑓2′ 𝐴1𝐵1 𝑂𝐴1
72
1 1 1 1 𝐴′ 𝐵′ 𝑂𝐴′
D’où − = + et 𝛾= = 𝛾1 𝛾2 =
𝑂𝐴′ 𝑂𝐴 𝑓1′ 𝑓2′ 𝐴𝐵 𝑂𝐴1
Ces relations montre que le doublet se comporte comme une lentille mince unique
de centre O et dont la distance focale image est donnée par :
𝟏 𝟏 𝟏
= +
𝒇′ 𝒇𝟏′ 𝒇𝟐′
𝑒𝑡 𝜸 = 𝜸𝟏 𝜸𝟐
𝑪 = 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐
𝟏 𝟏
=
𝒇′ 𝒇𝒊′
𝒊
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