Vous êtes sur la page 1sur 32

MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR REPUBLIQUE DU MALI

ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE Un Peuple – Un But – Une Foi

ECOLE NATIONALE D’INGENIEURS ABDERHAMMANE BABA TOURE

RAPPORT DU MODULE OPTIONNEL

THEME : « ETUDE DETAILLEE SUR LE DEPLOIEMENT


D’UN RESEAU FTTH »

Présenté par : Professeur :


Sidy KEITA Dr Yacouba GOITA
Zeinaba Narabène FARKA
Maîmouna Maria SOW
ENI-ABT Rapport du module optionnel

SOMMAIRE

I. INTRODUCTION GENERALE
 Motivation
 Présentation de SERVICO-TELECOM
II. GENERALITE SUR LA FIBRE OPTIQUE
1. Définition
2. Structure
 Le cœur
 La gaine optique
 Le revêtement de protection
3. Types de fibre optique
3.1.Fibre multimode
a) A saut d’indice
b) A gradient d’indice
3.2.Fibre monomode
4. Perte du signal ou atténuation
5. Bande passante
6. Domaine d’utilisation
7. Avantage par rapport aux autres supports de transmission :
III. LE RESEAU FTTH
1. Définition
2. Architecture d’un réseau FTTH
2.1 Le mode point à point
2.2 Point à Multipoint
2.2.1 AON (active Optical Network)
2.2.2 PON (Passif Optical Network)
 Les différentes variantes de la technologie PON
1
ENI-ABT Rapport du module optionnel

 Les différentes entités d’un réseau PON


3. Principe du déploiement
3.1 Le NRO (Nœud de Raccordement Optique)
3.2 PEP (Point d’Epissurage et de Piquage)
3.3 PDZ (Point de Distribution de Zone)
3.4 PE (Point d’Eclatement)
3.5 PMR (point de Mutualisation de Rue)
3.6 PRI (Point de Répartition d’Immeuble)
3.7 PB (Point de Branchement)
3.8 Prise terminale optique
3.9 L’ONT (Optical Network Terminal)
3.10 L’ONU (Optical Network Unit)
4. Modèle d'architecture en fonction des typologies d'habitat
 En habitat urbain dense
 En habitat urbain pavillonnaire
5. Technique de multiplexage utilise en GPON
6. Pose des câbles à fibre optique
6.1 Pose des câbles en souterrain
• Étude du terrain
• Les travaux de génie civil
6.1.1 Pose en conduite
6.1.2 Les pose du câble en plein terre
6.1.3 Pose du câble en zone particuliers
 Pour la traversée des cours d’eaux de faible importance
 Pour la traversée des rivières
 Dans le cas de passage des ponts
 Pour la traverse des routes bitumée
 Dans le cas des voies ferrée
6.2 Pose des câbles en aérien
7 Raccordement des câbles
7.1 Les épissures
7.2 Les connecteurs
7.2.1 Le connecteur ST
2
ENI-ABT Rapport du module optionnel

7.2.2 Le connecteur SC
7.2.3 Le connecteur bi-fibre LC
7.2.4 Le connecteur MT-RJ
IV. Réaliser une soudure optique
1. Le détubage/dégainage
2. La mise en place de la protection d’épissure
3. Le dénudage
4. Le nettoyage
5. Le clivage
6. La mise en place dans la soudeuse
7. La fusion
8. L’ajustement de la protection d’épissure
9. La retreinte de la protection d’épissure
10. Le refroidissement de la protection d’épissure
V. Conclusion

3
ENI-ABT Rapport du module optionnel

I. INTRODUCTION GENERALE 

Dans l’espoir de valider le module optionnel inscrit dans le programme


du génie informatique et télécommunication licence 3, semestre6 ; trois
jeunes étudiants de ladite classe se sont lancés dans une étude détaillée sur
le déploiement d’un réseau FTTH (Fiber to the Home) et ce document
élucidera l’auditoire sur les différentes étapes menant à un déploiement de
la fibre optique d’un opérateur à un utilisateur.
En effet, l’idée leurs ai survenu suite à un stage suivi pendant une dure
de trois mois dans une entreprise de télécommunications.
 Motivation
Les Technologies de l’informatique et de communication connait de nos
jours une évolution croissante et une forte demande de bande passante des
clients pour les besoins de trafic de données, et d’internet haut débit. Le
câble à cuivre auparavant utilisé pour les connexions des clients a montré
ses limites face aux contraintes suivantes : exigences de haut débit,
éloignement des clients par rapport aux infrastructures du réseau d’accès,
affaiblissements et perturbations du trafic. Cependant les études ont montré
que pour faire face à ces de débit problèmes nous devons faire recours a la
fibre optique.
Il existe plusieurs modes de déploiement de la fibre optique parmi lesquels
on a le FTTH.
Le FTTH (pour Fiber to the Home) correspond au déploiement de la fibre
optique jusque dans les logements des utilisateurs. Il permet donc de
bénéficier de tous les avantages techniques de la fibre sur l’intégralité du
réseau jusqu’à l’abonné. Il se distingue d’autres types de déploiement qui
combinent l’utilisation de la fibre optique avec des réseaux en câble ou en
cuivre.
 PRESENTATION DE SERVICO-TELECOMM :
Servico-telecom est une entreprise de télécommunication situe a
HAMDALLAYE a cote de Place CAN, dont la source est basée en France.
Elle pour principale mission l’installation, et la maintenance des
équipements ainsi que le déploiement des réseaux télécom.

4
ENI-ABT Rapport du module optionnel

II. GENERALITE SUR LA FIBRE OPTIQUE


 
1. Définition : La fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin
qui a la propriété d’être un conducteur de la lumière et sert dans la
transmission de données et de la lumière.
2. Structure : La fibre optique est constituée de trois éléments : un cœur,
une gaine optique et un revêtement.

 Le cœur : lieu de propagation de l’onde lumineuse, il est souvent à


base de silice ou de plastique.
 La gaine optique : c’est la partie qui enveloppe le cœur. Constituée
de matériaux transparent, son rôle est de maintenir la lumière au sein
du cœur ; elle a un effet miroir. Le confinement de l’onde lumineuse
dans le cœur de la fibre optique impose, pour éviter de trop grandes
pertes, que l’indice de réfraction de ce dernier soit supérieur à celui de
la gaine optique : Indice de réfraction du cœur > indice de réfraction
de la gaine optique
 Le revêtement de protection : la lumière ne se propage pas dans le
revêtement qui sert uniquement à protéger la fibre. Il est constitué
d’une ou de plusieurs couches concentriques de matériaux destinées à
fournir à la fibre optique une protection et une meilleure résistance
mécanique.

Figure 1 : Diffèrent partie de la fibre

3. Types de fibre optique


5
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Il existe deux types de fibre optique qui sont la fibre monomode et la fibre


multimode.
3.1 Fibre multimode
Seuls certains angles conduisent à des modes. Il est évident que la vitesse
d’un mode dépend de l’angle. Le terme « multimode » signifie que plusieurs
modes peuvent être guidés. Un nombre typique pour une fibre à saut
d’indice est de 1000 modes (un mode correspond à un faisceau).

Figure2 : Fibre multimode


a) A saut d’indice :
C’est le type de fibre le plus simple, directement issue des applications
optiques traditionnelles. La fibre à saut d’indice n’est presque plus utilisée
de nos jours (son débit est limité à 50 Mb/s). En effet, elle disperse le signal.
Dans cette fibre, le cœur est homogène et d’indice n1. Il est entouré d’une
gaine optique d’indice n2 inférieur à n1. Ces indices sont peu différents et
doivent être de l’ordre de 1,5. Le rayon est guidé par la réflexion totale au
niveau de l’interface cœur-gaine, sinon il est réfracté dans la gaine.
La capacité de transmission de ce type de fibre est d’environ 100 Mbits/s.
Pour la fibre à saut d’indice la bande passante est de 22 Mhz*km. Cette
capacité est assez faible car chaque rayon doit parcourir une distance
différente. Par conséquent il faut à l’extrémité « attendre » que tous les
faisceaux soient arrivés.
b)A gradient d’indice :
Leur cœur, contrairement aux fibres à saut d’indice, n’est pas homogène. Ils
sont en fait constitués de plusieurs couches de verres dont l’indice de
réfraction est différent à chaque couche et diminue de l’axe jusqu’à la gaine.
Le guidage est cette fois dû à l’effet du gradient d’indice. Les rayons suivent
une trajectoire d’allure sinusoïdale. La gaine n’intervient pas directement,
mais élimine les rayons trop inclinés. L’avantage avec ce type de fibre est de
minimiser la dispersion du temps de propagation entre les rayons. La valeur
de l’indice décroît selon la loi suivante :
6
ENI-ABT Rapport du module optionnel

3.2 Fibre monomode :


Le but recherché dans cette fibre est que le chemin que doit parcourir le
faisceau soit le plus direct possible. Pour cela on réduit fortement le
diamètre du cœur qui est dans la plupart des cas inférieur à 10μm. La
dispersion modale est quasi nulle. Dans la fibre monomode, la bande
passante est environ 100 GHz*km ou de 1000 Mbits/s. La fibre monomode
classique est à saut d’indice. Son diamètre permet la propagation d’un seul
mode, le fondamental ; comme un seul mode se propage il n’y a pas de
différence de vitesse contrairement aux fibres multimodes. Du fait de ces
précieux avantages, elle a pris une ampleur considérable dans les
transmissions sur de grandes distances.

Figure 3 : Fibre monomode

4. Perte du signal ou atténuation


La lumière, lorsqu’elle se propage le long de la fibre, s’atténue
progressivement. Cette atténuation s’exprime par une valeur en dB/km
(décibel par kilomètre).
Cette atténuation dépend de la longueur d’onde (λ), c’est à dire de la couleur
(fréquence) de la lumière. En conséquence la longueur d’onde de la lumière
utilisée pour transmettre un signal dans une fibre optique n’est pas choisie au
hasard, elle correspond à un minimum d’atténuation.
La courbe d’atténuation a l’allure suivante : atténuation linéique (dB/km)

Figure 4 : courbe d’atténuation


7
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Les longueurs d'onde utilisées, et donc pour lesquelles des sources


lumineuses ont été développées sont 850 nm (nanomètres) et 1300 nm en
multimode, et 1310 nm et 1550 nm en monomode.
Exemple : Pour une utilisation à 850 nm, l’atténuation de lumière dans la fibre
est de 3 dB au bout d’1Km de fibre (d’après le graphique). Ces 3 dB signifient
que 50% de la lumière a été perdue.
5. Bande passante :
C’est une mesure de la capacité de transport de données d’une fibre optique.
Par exemple, une fibre peut avoir une bande passante de 400 MHz.km
(mégahertz kilomètre). Cela signifie qu’elle peut transporter
400MHz sur 1 km. Elle dépend du type de fibre, la fibre monomode permet
d’avoir un débit d’informations beaucoup plus important que la multimode.

6. Domaine d’utilisation :
La fibre optique est utilisée pour :
La transmission des informations (Télécommunication) ;
Diagnostique et traitement de certaine maladie (médecine) ;
Mesure de température et pression (télémesure) ;
Décoration, éclairage publique, signalisation routière.

7. Avantage par rapport aux autres supports de transmission :


Les principaux avantages de la fibre optique sont les suivants :
• Faible atténuation : la fibre optique a une atténuation moins importante
que les conducteurs électriques, ce qui permet de transmettre des
informations sur de plus longues distances en nécessitant moins de
répéteurs.
• Grande bande passante : la fibre optique permet d’atteindre des
capacités de transport bien plus élevées que le cuivre. Les bandes passantes
typiques sont de 200 à 600 MHz.km pour des fibres multimodes, et > 10
GHz.km pour des fibres monomodes, comparées à 10 à 25 MHz.km pour des
câbles électriques usuels.

8
ENI-ABT Rapport du module optionnel

• Insensibilité aux perturbations électromagnétiques : les fibres


optiques sont immunes aux parasites électromagnétiques, et elles-mêmes
n’émettent aucune radiation.
• Liaison non détectable : les câbles à fibre optique étant dans la plupart
des cas totalement diélectriques, ils sont transparents vis à vis de tous types
de détecteurs.
• Isolation électrique : les fibres optiques permettent d’effectuer des
transmissions entre points de potentiels électriques différents, et au
voisinage d’installations à haute tension.
• Taille et poids réduits : pour faire passer une quantité d’informations
équivalente, le volume et la masse de câble à fibre optique à utiliser sont bien
moindres qu’en câble électrique.

Figure 5 : Un câble de cuivre de 900 clients équivaut à 15 fibres de la taille d’un cheveu !

III. LE RESEAU FTTH


1. Définition
Un réseau FTTH est un réseau de télécommunication qui se termine en fibre
optique au domicile de l’abonne. La boucle locale est la partie situe entre le
centrale téléphonique et la prise optique de l’abonne.
2. Architecture d’un réseau FTTH
Il existe deux architectures principales de mis en place d’un réseau FTTH :
L’architecture point à point (P2P) ;
L’architecture point à multipoint (PMP).
2.1 Le mode point à point :

9
ENI-ABT Rapport du module optionnel

La mode P2P (Point à Point) consiste à fournir une fibre dédiée par
utilisateur. Elle offre l’avantage d’un débit en théorie illimité et d’une
connexion relativement sécurisée. Nous remarquons (voir figure ci-dessous)
que, son déploiement est plus complexe, plus coûteux pour le client, et moins
optimal pour l’opérateur car on utilise une fibre pour chaque client.

Figure6 : FTTH P2P

2.2 Point à Multipoint :


Dans le point à multipoint il y a le AON (Active Optical Network) et le PON
(Passive Optical Network).

2.2.1 AON : Active Optical Network ou Point à Multipoint Actif, est une
architecture point à multipoint utilisant un équipement actif (c'est-à-
dire alimenté en énergie) installé dans le réseau d'accès, grâce auquel
jusqu'à 128 utilisateurs peuvent être regroupés sur une fibre arrivant
au NRO (Nœud de Raccordement Optique).

10
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure 7 : FTTH PMP-AON

2.2.2 PON (Passif Optical Network) :


L’architecture FTTH point-multipoint passive, ou PON, soit en anglais
passive optical network, se caractérise par l’absence d’équipements
actifs entre le central et les habitations desservies, et par un partage de
la fibre entre plusieurs utilisateurs, dans la partie amont du réseau de
desserte. Le support physique étant partagé, les flux engendrés par les
différents usagers sont dissociés par un étiquetage des données dans le
sens descendant, et un partage du temps de parole dans le sens
montant. Parmi les différents standards, le EPON et le GPON émergent
aujourd’hui ; ils permettent tous deux des débits supérieurs au Gbit/s.

11
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure6 : FTTH PMP-PON

 LES DIFFERENTES VARIANTES DE LA TECHNOLOGIE PON :


- APON (ATM-PON) : cette technologie a été la première standardisée. Elle
repose sur l’utilisation d’une transmission de type ATM.
- B-PON (Broadband PON) : c’est une technologie APON modifiée. Elle
supporte le WDM et possède une allocation de bande passante dynamique.
Le BPON peut monter jusqu’à 622Mb/s dans le sens descendant et 155Mb/s
en sens montant.
- EPON Ethernet PON : La technologie EPON utilise une transmission à base
de paquets Ethernet. L’EPON peut avoir un débit symétrique de 1Gb/s.
- GPON Gigabit PON : il est présenté comme le successeur du BPON et
s’appuie sur la GEM (G-PON Encapsulation Method) pour transporter
différents protocoles. Le G-PON permet d’atteindre des débits de 1 Gb/s ou
2,5Gb/s dans le sens descendant et de 155Mb/s, 622Mb/s, 1 Gb/s ou
2,5Gb/s dans le sens remontant (sachant que le débit descendant est
toujours ≥ débit remontant). Mais typiquement, le G-PON est vu pour
fonctionner avec les combinaisons de débits 2,5Gb/s descendants, 622Mb/s
ou 1Gb/s remontants.il permet d’utiliser ATM, Ethernet, et TDM avec son
extension MAC.
GPON se différentie essentiellement de BPON par sa capacité à transporter
des paquets et des trames Ethernet de longueurs variables. Les
spécifications du GPON incluent celles de l'EPON, avec des débits supérieurs.
(EPON est limité à 1 Gb/s en bidirectionnel, contre 2,5Gb/s pour le GPON)
12
ENI-ABT Rapport du module optionnel

 Les différentes entités d’un réseau PON :


- PTO (Prise Terminale Optique)
- Pb (Point de branchement)
- PRI (Point de Répartition d’Immeuble)
- PMI (point de mutualisation d’immeuble)
- PE (Point d’Éclatement.
- PDZ (Point de Distribution de Zone)
- PEP (Point d’Epissurage et de piquage)
- NRO (Nœud de raccordement optique)

3. Principe du déploiement 
Le déploiement d’un réseau FTTH se décompose en plusieurs partie
que nous allons expliquer dans cette partie du document.

Figure 8 : FTTH architecture PON

3.1 Le NRO (Nœud de raccordement optique) :

13
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Le nœud de raccordement optique est l'endroit qui concentre les


équipements actifs installés par les opérateurs de réseau fibre. A partir
du NRO, la fibre est transportée vers plusieurs zones dans lesquelles elle
sera desservie à tous les abonnés qui y sont éligibles. C'est aussi depuis ce
lieu que les opérateurs activent ou désactivent les accès aux réseau fibre
optique.
Servant d’interface entre le réseau de collecte et le réseau de desserte, le
nœud de raccordement optique communément appelé NRO est le cœur
du réseau FTTH. Il s’y trouve l’Optical Link Terminal(OLT) qui envoie et
reçoit les signaux lumineux porteurs des données. Chaque port de l’OLT
est relié au coupleur optique par une fibre unique. Le coupleur optique
(ou splitter) est un équipement passif (sans électronique donc non
alimenté en électricité) dont le fonctionnement est basé sur la seule
propagation de la lumière à l’intérieur des fibres. Dans le sens
descendant, le coupleur divise le signal optique en provenance de l’OLT.
Dans le sens montant, il combine par addition les signaux optiques en des
abonnés. Le coupleur n’est pas capable d’aiguiller, de modifier, de
retarder ou de bloquer les signaux qui le traversent. Chaque fibre sortant
du coupleur est reliée à un équipement actif placé au niveau de chaque
logement : l’Optical Network Termination (ONT pour le FTTH),
interlocuteur direct de l’OLT. Dans le cas le plus courant, tous les ONT
émettent sur une même longueur d’onde (pour des raisons de coût et de
gestion des équipements). Il s’agit du point de concentration du réseau
où l’accès des abonnés est activé.

14
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure 9 : Terminaison Optique de Ligne (OLT)

3.2 PEP :
Le point d’épissurage et piquage (PEP) est un boitier utilise pour éclater le
câble de transport qui sert à alimenter les PMZ. Il est situé à un point de
convergence de l’arborescence.
3.3 PDZ (Point de Distribution de Zone) :
C’est le point de flexibilité le plus en amont du réseau PON. Il est situé à
un point de convergence de l’arborescence de génie civil en amont d’un
groupe de PE qui lui sont rattachés. C’est le siège du premier niveau de
couplage.

15
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure 10 : PEP-PDZ


3.4 PE (point d’éclatement) :
Le PE est le point d’interface entre distribution de niveau 1 et distribution de
niveau 2. Il est situé dans une chambre à proximité des immeubles à
desservir. Physiquement, dans la majorité des cas le PE sera réalisé en
utilisant une protection d’épissure optique (PEO) taille 2*144 FO FTTH
(fournisseur 3M). Cette protection d’épissures optiques comporte :
- une entrée double acceptant 2 câbles de diamètre maximum 18mm, cette
entrée double sera utilisée afin de raccorder le câble de distribution1,
- 12 ou 16 entrées/sorties de diamètre 6 à 12mm, celles-ci permettront de
raccorder les immeubles situés dans la zone adressable de ce PE.
(Distribution 2),
- elle comprend également 12 cassettes compatibles avec l’implantation de
coupleurs 1 :8 (un par cassette).

16
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure 11 : boitier 3M-PEO taille-2

Figure 12 : boitier 3M-PEO taille-2

3.5 PMR (point de mutualisation de rue) :


Dans les zones denses, il y a des points de mutualisation de rue (PMR), pour
les immeubles de moins de 12 logements par exemple (et non accessibles
par un réseau d’assainissement visitable). Ce sont des armoires de rue sur le
domaine public. Soit ces armoires sont reliées à différents immeubles de
moins de 12 logements (jusqu’à 100 lignes par PMR), et c’est alors de la
mono fibre, soit l’armoire est installée pour un immeuble en particulier est
c’est alors de la multifibres (quatre fibres par logement). Les points de
branchement se situent à chaque étage des immeubles.

17
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure 13 : point de mutualisation de rue

3.6 Point de répartition d’immeuble :


Placé en pied d’immeuble, le PRI est avant tout un point de brassage à
l’interface entre la Boucle Locale et le câblage d’immeuble permettant de
garantir l’interopérabilité de l’immeuble avec les autres opérateurs. Côté
réseau, le PRI permet de recevoir le(s) câble(s) d’adduction de différents
opérateurs tiers afin de les raccorder au câblage de la colonne montante.
Côté clients, il est le point de départ du câblage vertical d’immeuble qui va
permettre de desservir les Pb auxquels seront branchés les clients. Le PRI
permet ainsi de brasser les FO issues du réseau vers n’importe quel client de
l’immeuble. Il peut intégrer une fonction de couplage (de 2e niveau).
3.7 Point de branchement :
Placé au plus près du client final, c’est le premier point de flexibilité
rencontré en remontant vers le NRA. C’est à partir de ce point que les clients
sont raccordés au réseau par un câble individuel (le câble de branchement).
Ce point n’intègre jamais de fonction de couplage.

18
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure 14 : point de branchement

3.8 Prise terminale optique :


C’est la prise optique du client. Elle est reliée au Pb par un câble de
branchement mono-fibre.

figure 15 : prise optique

3.9 L’ONT (Optical Network Termination):


Un Optical Network Termination (ONT) (terminaison de réseau optique), est
un équipement utilisé pour le raccordement du domicile d’un client ((FTTH,
Fiber To The Home) à Internet par fibre optique. Il incorpore la fonction
19
ENI-ABT Rapport du module optionnel

d’accès aux terminaux de l’utilisateur et parfois la prise terminale optique


(PTO) délimitant le réseau FTTH de l'opérateur.
L'ONT assuré l'adaptation optique / électrique et le filtrage des flux entrants
et sortants destinés à l'abonné (dans un réseau PON/GPON, une seule fibre
optique supporte le trafic multiplexé de plusieurs abonnés). Il a aussi pour
rôle de servir de passerelle entre les protocoles FTTH/PON (coté fibre) et
généralement Ethernet/IP (coté réseau utilisateur) et d'encapsuler les
trames Ethernet de l'utilisateur pour les émettre, au moment autorisé, sur la
fibre partagée d'un réseau GPON (et réciproquement en réception).
3.10 L’ONU (Optical Network Unit) :

L’Optical Network Unit (ONU) est l'équipement utilisateur chargé de


terminer la fibre optique dans un réseau d’accès à Internet de type FTTH Il
fait la conversion du signal optique en signal électrique dans le sens
descendant et du signal électrique en optique dans le sens montant.
Dans la technologie GPON, ONT et ONU sont généralement confondus dans le
même équipement.

Figure16 : ONU

4. Modèle d'architecture en fonction des typologies d'habitat  :


20
ENI-ABT Rapport du module optionnel

 En habitat urbain dense


Dans le cas d’une agglomération urbaine de moyenne importance, le Nœud
d’Accès (NA), point d’interconnexion avec les opérateurs, pourra être hébergé
dans un des bâtiments publics.
Dans le cas d’un habitat dense, les Nœuds de Flexibilité (NF) pourront prendre la
forme d’armoires de rue ou être hébergés en pied d’immeuble, en particulier
pour les immeubles à forte densité de population (et donc à fort potentiel de
connectivité).
Les Points de Raccordement d’abonnés (PR) seront localisés en pied d’immeuble
ou dans les dessertes d’étage. Les abonnés seront raccordés à la demande sur
ces points de raccordement.

Point de Point de
Raccordement branchement
d’immeuble optique

Point de
mutualisation
de rue

Point de
répartition
d’immeuble

 En habitat urbain pavillonnaire :


Dans le cas d’un tissu résidentiel constitué de logements individuels (type
pavillonnaire), les Nœuds de Flexibilité (NF) prendront principalement la forme
21
ENI-ABT Rapport du module optionnel

d’armoires de rue. Les Points de Raccordement d’abonnés (PR) seront


matérialisés par des armoires de rue ou des coffrets de poteau si le réseau
emprunte la voie aérienne

Point de
répartition

Point de
distribution
de zone

Point de
mutualisatio
n de rue

5. Technique de multiplexage utilise en GPON :


Comme dans tous les systèmes de transmission, on cherche à transmettre dans la
même fibre optique un maximum de communications d’origines différentes. Afin
de ne pas brouiller les messages, on les achemine sur des longueurs d’onde
différentes : c’est le multiplexage en longueur d’onde ou WDM (wavelength
division multiplexing). Il existe plusieurs techniques de multiplexage chacune
adaptée au type de transmission sur fibre optique (transmission longue distance
ou boucle locale par exemple) : Dense WDM (beaucoup de signaux à des
fréquences très rapprochées), Ultra WDM (encore plus), Coarse WDM (moins de
canaux mais moins coûteux) …

6. Pose des câbles à fibre optique :


Les câbles à fibre optique peuvent être pose soit en souterrain soit en aérien.
6.1 Pose des câbles en souterrain :
22
ENI-ABT Rapport du module optionnel

 Étude du terrain :
Avant la pose il est important de faire une étude du terrain afin de connaitre
la nature du sol (terrain mou, terrain dur et rocailleux, zone marécageuses).
On effectue ensuite le piquetage pour déterminer les sites, l’itinéraire ainsi
que les points de connexion des épissures.
 Les travaux de génie civil :
Cette partie consiste à confectionner des chambres, des caniveaux et de la
réalisation des fouilles. Les chambres sont conçues à chaque point de
raccordement des épissures du câble (en général chaque 5 à 6 Km)
Les techniques de pose en souterrain
6.1.1 Pose en conduite
Plusieurs techniques de pose sont possibles en conduite. Le choix se fait en
fonction nombre de tirage, du profil de conduite, du diamètre de du tuyau …
La sécurité du câble dépend en grande partie du bon état du tuyau (qualité,
disposition, propreté …).
6.1.2 Les pose du câble en plein terre
La pose du câble en plain terre nécessite l’utilisation du câble a structure
libre.
Le trace de la tranche doit être conforme plan avant pose. Les longueurs de
câble posé en pleine terre et l’implantation des épissures sont déterminer
après le piquetage.
6.1.3 Pose du câble en zone particuliers
Lors de la pose des câbles, on rencontre souvent des particuliers telles que : les cours
d’eaux, les routes, les ponts, les voies ferrées etc. certaines recommandations et
consignes sont à respecter lorsqu’on exécute les travaux dans ces types de zone.
 Pour la traversée des cours d’eaux de faible importance
On doit prévoir un détournement éventuel du cour d’eau pour effectuer
les travaux. La profondeur de pose sera supérieur a la normale en tenant
compte du curage du lit du fleuve ou des berges.
 Pour la traversée des rivières
Lorsque la nature du lit et l’importance de l’écoulement le permettent on
pose le câble avec des engins de travaux pratique en sur-profondeur a
1,6m a l’intérieur d’un tuyau plastique pré-tubé avec deux tubes qui
seront prolonge de part et d’autre jusqu’au caniveau confectionner a 20m
qui permet de lover un bout de câble et de rattraper la ligne courante.
23
ENI-ABT Rapport du module optionnel

 Dans le cas de passage des ponts


Dans ce cas on tire le câble dans un tube d’acier préalablement sous tube
avec un ou plusieurs tuyaux PVC. Ce tube d’acier se fixe sur l’ouvrage a
l’aide de support galvanise fixe par des chevilles.
 Pour la traverse des routes bitumée
Cette traversée se réalise en conduite bétonnées a une profondeur de
1,2m
 Dans le cas des voies ferrée
On utilise la technique de fonçage en enfonçant un tube en acier de 40mm
sous la voie ferrée.
6.2 Pose des câbles en aérien :
Les câbles posés en aérien ne nécessitent pas de travaux du terrain ni de
génie civil car les câbles sont directement installés sur des lignes de hautes
tension.

7. Raccordement des câbles :


En bout de liaison, la fibre optique est connecte a des récepteurs ou des
émetteurs. Cette connexion se fait généralement à l’aide d’épissures ou de
connecteurs.
7.1 Les épissures :
Une épissure est une connexion permanente entre deux fibres.
Elle présente trois caractéristique :
- Le raccordement est définitif ;
- La réalisation est complexe ;
- Les pertes de transmission sont faibles.
Il existe deux type d’épissure : épissure mécanique et épissure a fusion.
Les épissures sont utilisées lorsque l’équipement dont on veut raccorder
se termine par un tronçon de fibre cour pour le connecter à la liaison.
7.2 Les connecteurs
Un connecteur permet de joindre ou dissocier deux fibres.
Il présente les caractéristiques suivantes :
- Montage et démontage facile (raccordement non définitif) ;
- Facile à réaliser ;
- Pertes de transmission sont élevés.
- Il existe plusieurs types de connecteur dont les plus utilise sont :
24
ENI-ABT Rapport du module optionnel

7.2.1 Le connecteur ST (Straight Tip) rappelle les fiches BNC ; le


verrouillage s'effectue par quart de tour de la bague externe. Proposé
par tous, le connecteur ST est devenu un standard. Il répond à la
norme CEI 60874-10 et porte la dénomination BFOC 2.5.

Figure 17 : connecteur ST

7.2.2 Le connecteur SC (Subscrider Connector) est le plus employé


actuellement. On le retrouve sur un grand nombre d'équipements
actifs quelle que soit l'application (Ethernet, Fiberchannel...). Il
présente de nombreux avantages par rapport aux connecteurs ST :
dépassement moindre de l'embout donc pas de risque de pollution,
conception "pull-proof" donc pas de risque de déconnexion lors
d'une traction sur le câble, section rectangulaire pour une meilleure
prise en main et un guidage amélioré à l'intérieur du raccord. Il
répond à la norme CEI 60874-14 et porte la dénomination SC
("Subscriber connector").

Figure 18 : connecteur SC


7.2.3 Le connecteur bi-fibre LC (Lucent Connector) dispose d'embouts
céramiques 1,25 mm et corps plastique. Les fibres sont espacées de
6,25 mm. Développé par AVAYA, il permet de réduire de moitié la
taille des connecteurs existants, tout en conservant des
technologies éprouvées. Il répond à la norme CEI 61754-20 et porte
la dénomination LC.
25
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure 19 : connecteur LC
7.2.4 Le connecteur MT-RJ (Mechanical Transfert Registered Jack) est
réalisé autour d'un embout rectangulaire à 2 positions en polymère
chargé. C'est un connecteur bivoie où les 2 fibres dans l'embout
sont espacées de 750 µm.Il répond à la norme CEI 61754-18 et
porte la dénomination MT-RJ.

Figure 20 : connecteur MT-RJ

IV. Réaliser une soudure optique pas à pas


Liste du matériel nécessaire :

Outils à détuber Dispenseur d’alcool

Ciseaux Kevlar Alcool

26
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Pince à dénuder Cliveuse optique de précision

Lingettes non pelucheuses Soudeuse optique

Protections d’épissures Pack de démarrage

Les étapes 4 et 5 de cette méthode sont les plus importantes pour obtenir de
bons résultats, en effet la qualité de la soudure optique va dépendre de la
qualité du nettoyage mais surtout de celle du clivage de la fibre.

1 – Le détubage/dégainage

Le but de cette étape est de faire apparaître la fibre optique avec sa gaine de
250µm pour cela nous allons nous munir d’une « pince à détuber » / « pince à
dégainer » adaptée au tube (câ ble optique) / à la gaine (2mm ou 3mm).

Dans le cas de la gaine de 3mm il existe à l’intérieur de cette dernière une


protection en Kevlar que l’on coupera grâ ce aux « ciseaux à Kevlar ».

Ciseaux Kevlar Pince à dégainer

Figure 21 : outil pour dégainer

2 – La mise en place de la protection d’épissure

Avant de dénuder et surtout avant de nettoyer la fibre, il est important de


placer la « protection d’épissure » (aussi appelée « smooves » ou rétreint) ceci
afin de ne pas abimer la fibre préparée en enfilant la protection.

27
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Figure 22 : protection d’épissure

3 – Le dénudage

Une fois la protection mise en place il nous faut maintenant dénuder la fibre
afin de faire apparaitre la gaine optique de la fibre (125µm) le résultat de
cette opération est aussi appelé fibre nue.

Pour cela nous utilisons une « pince à dénuder » idéalement de diamètre fixe
et réglé en usine.

Figure 23 : pince à dénuder

4 – Le nettoyage

Maintenant que la fibre est mise à nue, il est très important de la nettoyer.
Nous utilisons ici un « dispenser d’alcool » contenant de « l’alcool
isopropylique » avec des « lingettes non pelucheuses », mais il est aussi
possible d’utiliser des « lingettes pré-imprégnées ».

5 – Le clivage

Le clivage est une étape importante de la préparation de la fibre pour la


soudure car c’est la dernière étape. Elle consiste à couper la fibre avec un
angle le plus droit possible (90°±2°) de façon à ce que les deux extrémités de
fibre à souder soient propres, ceci afin de faciliter l’étape de fusion.
28
ENI-ABT Rapport du module optionnel

Pour cela on place la fibre nue dans la « cliveuse de précision », la mise en


place de la fibre dans la cliveuse n’est pas aléatoire, il faut que la partie
dénudée de la fibre repose sur les deux patins en caoutchouc de part et
d’autre de la lame afin d’assurer la stabilité de la fibre durant le passage de la
lame.

Les étapes suivantes de clivage peuvent varier en fonction des modèles de


cliveuses. Pour notre modèle il faut refermer le marteau afin de bloquer la
fibre puis faire passer la lame sous la fibre. Lorsque l’on relève le marteau, on
peut récupérer la fibre clivée en faisant attention de ne rien toucher avec
l’extrémité de cette dernière (la fibre est en verre et a un diamètre de 125µm
ce qui la rend fragile). Il nous faut maintenant placer notre fibre préparée
dans la soudeuse.

6 – La mise en place dans la soudeuse

Ici encore le positionnement de la fibre dans la « soudeuse » n’est pas


aléatoire, en effet il faut la placer dans les supports de la façon suivante.

Tout d’abord il faut que la fibre repose dans l’un des deux V de part et d’autre
des électrodes ensuite il faut que l’extrémité de la fibre soit positionnée au
plus près des électrodes mais sans dépasser ces dernières afin de laisser la
place de positionner la deuxième fibre.

Pour la deuxième fibre on recommence les étapes 1 à 6 sans effectuer l’étape


2 étant donné que la protection d’épissure a déjà été mise en place.

7 – La fusion

La méthode de fusion est la même pour tous les modèles de soudeuse, mais
les réglages de ces dernières varient d’un modèle à l’autre.

2 types d’alignements sont possibles : l’alignement cœur à cœur ou


l’alignement gaine à gaine.

Pour lancer la fusion il existe différents modes, soit en automatique (la fusion
se lance automatiquement lorsque l’on ferme le capot de la soudeuse), soit en
mode manuel (la soudeuse attend l’appui sur le bouton de lancement pour
effectuer la soudure), soit en mode semi-automatique (lorsque l’on ferme le
capot la soudeuse fait apparaitre les fibres à l’écran mais ne termine pas la
fusion, pour terminer la fusion il faut appuyer sur le bouton de lancement)

29
ENI-ABT Rapport du module optionnel

cette dernière méthode permet un contrô le visuel de l’état des fibre avant de
lancer la soudure.

Figure24 : soudeuse

Figure 25 : réalisation de la soudure dans le boitier de raccordement

8 – L’ajustement de la protection d’épissure

Une fois la soudure terminée, on va remonter la protection d’épissure afin de


placer la soudure au centre de celle-ci.
30
ENI-ABT Rapport du module optionnel

9 – La retreinte de la protection d’épissure

Nous allons placer la protection dans le four afin de la retreindre autour de la


soudure.

Pour cela il faut maintenir la fibre en tension en tirant légèrement sur les
deux bouts autour de la protection et descendre le tout dans le four en
maintenant la tension.

En fonction des modèles, le four peut se lancer automatiquement lorsque son


capot se ferme où attendre un lancement manuel.

Il est nécessaire de tester le four avant l’utilisation finale afin de déterminer


en fonction de la longueur et de la qualité de la protection utilisée, le temps
nécessaire au four pour la retreindre correctement, l’idéal étant que les
extrémités de la protection soient juste fermées lorsque la chauffe est
terminée.

Si l’on ne chauffe pas suffisamment longtemps la protection peut ne pas être


fermée, elle ne jouera pas son rô le de protection contre l’humidité, trop
chauffée la protection peut être altérée et se détériorer avec le temps, donc ne
pas assurer son rô le sur le long terme.

10 – Le refroidissement de la protection d’épissure

Une fois le cycle de chauffe terminé, le LED rouge de la soudeuse s’éteint. Il


est alors possible de sortir la protection du four, en faisant attention, car il est
possible que cette dernière soit encore chaude du fait de la barre métallique
présente, Il nous faut donc la placer sur un support de refroidissement en
attendant de pouvoir la manipuler sans risque.

V. CONCLUSION
En conclusion on peut dire que ce projet nous a été très bénéfique malgré les
difficultés rencontrées. Nos connaissances ont été mises à l’épreuve, surtout
celles acquises en classe et pendant le stage.

31

Vous aimerez peut-être aussi