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&
PON
Master Pro I TM
Enseignant – chercheur : Tahirou OUATTARA
Tahirou.ouattara@esmt.sn
Présentation du module
2
Objectifs
A l’issu du module, l’étudiant sera capable de :
- Expliquer le principe du guidage de la lumière et décrire une fibre
optique
- Citer les caractéristiques des fibres multimodes et des fibres
monomodes et choisir le support optique selon les contraintes de
réseaux
- Expliquer le principe du multiplexage de longueurs d’ondes et ses
applications
- Expliquer le principe des réseaux passifs optiques et leurs
applications
- Expliquer le principe des mesures et effectuer les mesures par
perte d’insertion et par rétro diffusion
- Réaliser une épissure optique
- Évaluer un bilan de liaison optique
PLAN
– Faible atténuation
– Légèreté
– Grande bande passante
– Sécurité
– Guide insensible aux rayonnements
• TELECOMMUNICATIONS
- Vidéo communication
- Liaisons et réseaux de données
- Liaisons industrielles
- Capteurs et instrumentation
• MEDECINE
- Chirurgie
- Endoscopie
SIGNAUX TRANSMIS
450 750
spectre visible infrarouge
IV fenêtre
systèmes
monomodes
• Chaque radiation est repérée par sa position dans le spectre :
cette grandeur est appelée longueur d’onde, elle est notée λ
(lambda).
Milieu 1
Indice de réfraction : n1
I
Milieu 2
Indice de réfraction : n2
i2
n1.sin(i1) = n2.sin(i2)
ANGLE LIMITE
A partir d’un certain angle appelé angle de réfraction limite qui
dépend de l’indice de réfraction du milieu, le rayon n’est plus
réfracté mais réfléchi.
sin(i1max) = n2/n1
REFLEXION TOTALE
Au delà de ce angle limite, le est totalement réfléchi
Réflexion
normale
Loi de la réflexion :
θ = θ’
θ θ’
Plan d’incidence
θ θ’
17
C’est cette propriété (réflexion totale) qui a été
utilisée pour faire propager la lumière dans la fibre
optique
gaine n2
n1
coeur
gaine n2
18
Guidage de la lumière : optique géométrique
n2 < n1
Guidage de la lumière : optique géométrique
(Loi de la réfraction)
n1 sin i1 n2 sini2
n2
n2 n1 i1,lim arcsin
n1
Pas de transmission si i1>i1,lim
qa
n1 Coeur
Gaine
n0
2a
• Longueur d’onde de coupure c ON
2 . 405
c
ON n 12 - n 2
• Ouverture Numérique
2
ON n1 2D
n1 - n 2
• Différence d’indice relative D
n1
• 2 catégories : Fibres monomodes et fibres multimodes
• Fibres multimodes
n2
n1
a
• Fibres multimodes à gradient d’indice 50-80
m / 125 m
Cœur : couches de verres successives d’indices
proches
Faible dispersion : Egalisation des temps de
propagation
n2
n1 a
AFFAIBLISSEMENT MAXIMUM A 850 nm AFFAIBLISSEMENT MAXIMUM A 1300
nm
< 3,5 dB/Km (62,5 µm) < 1,5 dB/Km (62,5 µm)
< 3,2 dB/Km (50 µm) < 1,2 dB/Km (50 µm)
> 160 MHz.Km (62,5 µm) > 200 MHz.Km (62,5 µm)
< 200 MHz.Km < 600 MHz.Km
> 400 MHz.Km (50 µm) > 400 MHz.Km (50 µm)
< 1000 MHz.Km < 1500 MHz.Km
LIMITES DES FIBRES MULTIMODES
• Dispersion intermodale
• Bande passante limitée
• Portée limitée
• Affaiblissement linéique important
– Fibre monomode
• Utilisée pour les transmissions longues distances
• Diamètre de cœur 8-10 m
• Grande bande passante
• Propagation d’un seul mode
n2
n1
a
AFFAIBLISSEMENT MAXIMUM A 1310 AFFAIBLISSEMENT MAXIMUM A 1550
nm nm
8-10 m 50 m 62,5 m
380
200m
n
m
125
100m
n
m
Fibre à gradient
d’indice
Impulsion d’entrée Impulsion de sortie
Indice de
réfraction
125 10m
n
m
Fibre monomode
APPLICATIONS
Atténuation spectrale d'une fibre en silice, pour les télécommunications
Normes
• G.650 : Définition et méthodes de test pour les paramètres appropriés
des fibres monomodes
• Upgradable
Fibre G.650
Définition des paramètres des fibres
monomodes et méthodes de test associées
Fibre G.651.1
Fibre multimode à gradient d'indice 50 / 125µm pour
les systèmes FTTH.
• Cette norme définit une fibre multimode utilisée
dans la zone de la bande 850 nm ou 1300 nm (peut
être utilisée dans les deux zones de longueur d'onde
simultanément).
• Cette fibre présente un rayon de courbure de 15 mm
et peut être considérée comme une fibre multimode
insensible aux courbures.
• La fibre G.651.1 est principalement utilisée pour les
immeubles à plusieurs logements ainsi que pour des
fonctions dans les réseaux d'entreprise pour les
réseaux FTTH et FTTZ (Fiber to the Zone).
Fibre G.652
Fibre monomode standard
• Cette norme définit une fibre monomode incluant
quatre versions (de G.652. A à G.652. D).
• Les fibres G.652.A et G.652.B sont rarement utilisées en
raison de leurs performances inférieures dans les
applications WDM modernes.
• Les fibres G.652.C et G.652.D sont utilisées dans la zone
de longueur d'onde comprise entre 1310 nm et 1550 nm
et supportant le mode de transmission multiplexée. La
fibre G.652.D possède un rendement maximal et est
recommandée comme fibre de choix lors du
déploiement de la fibre optique monomode dans la
plupart des cas d'application actuels.
Fibre : G.653
Fibre optique monomode à dispersion décalée pour
transmission de longue distance.
Fibre
Emetteur Optique Récepteur Optique
(Tx) (Rx)
Information à Information
transmettre réçue
n
n
’
λ
p+
P
p
N
-
n
Laser 1 Photodiode
0
Eléments du module d’émission
• Tête optique : Diode laser
– Nécessite :
• Régulation de la température
• Régulation de la puissance
• Modulateur
– Utilise les propriétés électo-optiques de
certains matériaux pour bloquer ou laisser
passer le faisceau
La modulation
But : Inscrire les 1s et les 0s sur la porteuse optique générée par la diode
laser
• Deux possibilités :
Modulation directe
• Moduler le courant injecté
– Modulation de la longueur d’onde (chirp)
– Mauvais, dégradation des performances
Cette solution de modulation directe requiert assez peu de composants.
En dehors de la source optique, le laser, seuls un générateur de courant
et un driver sont nécessaires . Le premier va émettre à un débit donné
une séquence de données, expression de l'information à transmettre.
Le rôle du driver est de commander la source optique au niveau des
puissances émises (en fixant les valeurs du courant d'alimentation).
Pour cela, il modifie, transforme les niveaux du courant issu du
générateur.
Synoptique de la modulation directe.
Remise en
forme des Modulation
signaux
Régulation
Tête
Alimentation de
optique
puissance
Régulation
Gestion
de
alarmes
température
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Couplage source - Fibre optique
• Problème ardu
Champ lointain de la diode laser différent du champ
lointain de la fibre
• Fibre : forme plutôt circulaire
• Diode : forme plutôt elliptique
Réception
– Tout comme il existe plusieurs méthodes pour écrire
l'information sur le signal lumineux, il existe différentes
techniques pour la récupérer.
– Néanmoins, le photo détecteur est toujours nécessaire
pour convertir le signal optique en électrique.
– Pour simplifier, nous pourrions le comparer à un compteur
de photons et un générateur d'électrons.
– La première méthode de détection est appelée directe.
Elle consiste en la conversion, grâce à une photodiode, des
fluctuations de puissance optique porteuses de
l'information en fluctuations de courant électrique.
– D'autres méthodes dites cohérentes (détections
hétérodyne et homodyne), dans lesquelles la porteuse
optique est modulée en amplitude, en phase ou en
fréquence et démodulée dans un détecteur qui réalise une
fonction de mélange, sont aussi utilisées.
Détection directe
Pour extraire le signal qui module en amplitude une onde, on peut
le redresser, ou plus généralement le faire passer dans un
dispositif non linéaire, tel qu'une diode. Un signal basse
fréquence, le signal modulant et des harmoniques sont alors émis.
Les harmoniques peuvent être éliminées par filtrage, dans la
mesure où la fréquence de l'onde porteuse est très grande devant
la fréquence maximale du spectre du signal modulant. Ce procédé
est classiquement appelé détection directe.
• En réalité, la résistance de charge et la capacité de jonction
de la photodiode forment un filtre passe-bas.
• Le détecteur peut être réalisé soit par une diode PIN, soit
une photodiode à avalanche (PDA). Le principe de
fonctionnement reste inchangé. L'effet du phénomène
d'avalanche induit, en fait, d'une part, l'augmentation du
niveau du signal et d'autre part, une augmentation de la
puissance du bruit de grenaille.
Détection hétérodyne
La détection hétérodyne consiste à mélanger sur une
Photodiode rapide le rayonnement monochromatique
d’un oscillateur local (Laser) avec le rayonnement à
analyser. On transpose une partie du spectre à analyser
centré sur la fréquence de l’oscillateur local dans le
domaine radio-fréquences.
• Elle permet de disposer d'une meilleure sélectivité
avec l'emploi de circuits accordés fixes à bande
passante étroite comme les transformateurs FI et
les filtres ou résonateurs céramique ou quartz.
• Le signal reçu et un signal issu d'un oscillateur local
sont couplés pour réaliser une combinaison
linéaire des signaux présents sur ses deux entrées.
Une des deux sorties attaque le photomélangeur.
Le signal détecté est filtré dans un filtre centré
autour de la fréquence intermédiaire.
Schéma du photodétecteur en détection hétérodyne.
Le module réception
• Détecteur optique = photodétecteur
• Convertit le signal optique en signal électrique
– Génération optique et séparation par champ
électrique de paires électrons/trou
• Configurations
– Photoconducteur
– Jonction p-n polarisée en inverse
» Photodiode PIN
» Photodiode à avalanche (APD) (Gain:
ionisation par impact)
– Jonction métal / semi-conducteur
• Qualités requises
– Sensibilité importante pour la longueur d’onde
utilisée
– Rapidité : utilisable dans les systèmes actuels
– Apporter un minimum de bruit
• Matériaux
– Silicium (800 nm)
– Germanium (1300, 1500 nm)
– AsGa, InP, III-V et II-VI (colonnes classification
périodique)
Module complet de réception
Fibre Signal
Circuit de
Tête optique Alimentation
décision électrique
Alarmes
Filtre Récupération
Préamplification
horloge
L’amplificateur Optique : EDFA
• Module amplificateur
– EDFA : Erbium Doped Fiber Amplifier
– MUX = Multiplexeur
0,98 m
1,48 m ~1,54 m
Pompe Pompe
Niveaux intervenant
d’Er+3
Signal
Bruit
entrée
F=
Signal
Bruit
sortie
L’amplificateur Optique : EDFA
• Insertion dans une liaison optique
– Pré-amplification en réception
– Où placer un ampli en ligne ?
• La saturation du gain ne permet pas de placer
l’ampli trop près de la source
• L’atténuation de la ligne après amplification masque
le bruit de l’ampli
Les coupleurs
• A quoi sert un coupleur ?
– Distribuer le signal optique reçu vers plusieurs fibres
– Acheminer le signal de plusieurs fibres vers une seule
fibre
8x7
Star
coupler
Isolateurs
• Transmission à sens unique
Rôle : éliminer les réflexions parasites
entrée Sortie
Sortie entrée
négligeable
Circulateur
Le circulateur à fibre optique est un appareil qui redirige la
lumière de port en port de manière séquentielle dans
seulement une seule direction. Il dirige un signal rentrant du
port 1 vers le port 2 ainsi qu'un signal séparé du port 2 vers le
port 3.
74
Multiplexeur (MUX) - Démultiplexeur (DEMUX)
• MUX : Effectue les mêmes fonctions qu’un coupleur
• DMUX : fonction inverse
1
2 n
n-1
D
M E
U M
X U
n-1
X
n 2
1
Introduction
• Les fibres optiques possèdent, dans la fenêtre spectrale
généralement utilisée, une bande utilisable très importante
(environ 15 THz autour de la longueur d'onde 1,55 µm).
• Théoriquement, les débits qui peuvent être transmis sont
donc extrêmement élevés. C'est d'autant plus intéressant
qu'aujourd'hui le nombre et la taille des informations
échangées sont de plus en plus importants.
• Néanmoins, actuellement, le traitement électronique des
signaux électriques avant modulation et après détection
n'atteint pas de telles fréquences.
• C'est pourquoi diverses solutions ont été imaginées pour
profiter des capacités de la fibre optique et donc augmenter
le transfert d'informations sur un même canal.
• Dans la plupart des cas, le principe reste identique :
utiliser N signaux au débit D équivalent en terme de
capacité à un signal au débit N*D.
• C'est ce qu'on appelle le multiplexage, et les débits
transportés seraient désormais plus importants. Le signal
concentré des flux d'origines diverses est appelé signal
multiplex.
• Pour conserver l'intégrité de chaque signal sur le canal, le
multiplexage introduit, entre les signaux, une séparation
temporelle, spatiale ou fréquentielle.
LE MULTIPLEXAGE TEMPOREL OU
TDM (Time Division Multiplexing)
• Il consiste à affecter à un utilisateur unique la totalité de la
bande passante pendant un instant court et à tour de rôle
pour chaque utilisateur.
• L'allocation de cette bande passante se fait en divisant
l'axe du temps en périodes de durée fixe, et chaque
utilisateur ne va transmettre que pendant une de ces
périodes déterminée. Un intervalle de temps fixe (IT) est
successivement assigné à une source
• Il permet de regrouper plusieurs canaux de
communications à bas débits sur un seul canal à débit plus
élevé.
• Par exemple, conception d'un débit 40 Gbits/s, à partir de
4 séquences à 10 Gbits/s
Représentation d'un multiplex TDM (4 voies vers 1) en
fonction des données initiales
Signal d’entrée
1 2 3 4 5………. n
OADM Signal de sortie
1 2 3 4 5………. n
i i
Local E/S
M
U
D X1
M
U M
X U
X2
M
U
X3
Répartiteur
D
M
D U
M X1
U D
X M
U
X2
D
M
U
X3
Les commutateurs optiques.
• L’optique est technique privilégiée en transmission, aussi bien
terrestre que sous marine.
• La distribution massive de l’optique dans les réseaux de distribution
qui relient les clients aux commutateurs est un des enjeux
principaux des années à venir.
• Il est donc important de s’interroger sur la place de l’optique dans le
troisième des grands secteurs traditionnels des télécommunications;
« la commutation »
• Pour l’instant, les nœuds de commutation fonctionnent tous avec
des signaux électriques
• L’extension de l’optique dans le transport des signaux et la montée
des débits impliquent donc une multiplication du nombre des
conversion optoélectroniques et électro – optiques ainsi les
opérations de multiplexage et de démultiplexage.
• Les nombreuses études menées dans le monde sur la commutation
optique ont pour objectif de simplifier ces opérations et de
permettre le développement des réseaux large bande, dans des
conditions économiques satisfaisantes.
Fenêtres de transmission
La première fenêtre (0.8 - 0.9 µm) :
– Atténuation élevée ( ~ 3 dB/ km)
– Composants très bon marché (Diodes LED)
n’est utilisée qu’en multimode.
DWDM
16 15 15 15 15 15 15 15 1600 16
20 30 40 50 60 70 80 90 10
1575-1602 nm L. Band
Systems DWDM
(ITUT- Rec. G.692)
1570 nm
1560.5 nm
nm
nm
nm
1528.5 nm
1610 nm
1547.5 nm
1542.5 nm
1625
1510
1480
Blue-Band
Red-Band
Etre préparé pour la Bande L -> ensure proper operation pour l > 1550 nm !
La dispersion chromatique
La dispersion se manifeste par un élargissement des
impulsions au cours de leur propagation.
La fibre se comporte comme un filtre passe- bas.
Dispersion intermodale
Une des causes de l’élargissement d’une impulsion est la
dispersion intermodale. L’énergie lumineuse injectée à
l’entrée de la fibre est répartie entre différents modes.
Pulse
spreading
Spectrum
A = 20 log D2/ D1
Ouvertures numériques différentes
On peut relativement bien approximer l'expérimentation
par :
A(dB) = 0,1 log(ON1/ON2)
Ecartement de faces
* En supposant une répartition uniforme de l'énergie, pour une fibre à saut
d'indice :
A = 20 log (( R + X tg a ) / R )
– L’émetteur et le récepteur
– La fibre optique
– Les amplificateurs
Synoptique d’une liaison optique simple (fibre
monomode)
Émetteur Récepteur
Récepteur Émetteur
L : longueur de la fibre en km
F : affaiblissement linéique de la fibre en dB/km
NE : nombre d’épissures
E : valeur moyenne d’affaiblissement des épissures
NC : nombre de connecteurs optiques
C : affaiblissement moyen d’un connecteur
VALEURS DE REFERENCES
C (dB) 1 1
- de la nature de la fibre
- de la longueur de la liaison
• La fibre monomode :
- Sa bande passante (B) est définie par le coefficient de dispersion
chromatique (D), la longueur de la liaison (L), la largeur spectrale du
rayonnement (D)
- B = 0.35/L.D.D
- Avec L en Km, D en ps /Km . Nm et D en nm et B en THz
- Si le bruit causé par la dispersion est Br, le rapport signal sur bruit
Pr/Br induit une rapidité de transmission R (Tbauds) égale:
- R = B.log2 (1 + S/Br) on convertit S/Br en nombre sans unité s’il est
donné en dB
- Si n est le nombre de bit par symbole, on a la capacité de
transmission en bit/s comme il suit :
EXERCICE 2
Pour les télécommunications à longue distance, on utilise
une radiation de longueur d'onde dans le vide égale à 1550
nm se propageant dans une fibre optique. Le coefficient
d'atténuation linéique vaut 2,0 x 10-4 dB.m-1.
Quel est le rapport (Pe/Ps)des puissances d'entrée et de
sortie pour une fibre optique de 32 km de longueur ?
Qu’est-ce qu’un réseau PON ?
Usually 10-20 km
//
OLT
//
//
// // ONU
//
//
Optical splitter
//
1x16 (1x2, 1x8)
1x32 (1x4, 1x8)
Architectures – PON (2) (B-. E- or G-)
1550 nm broadcast
//
(if used)
//
1490 nm data
//
//
// //
1310 nm data //
//
Le PON accepte toutes les topologies de réseau
Un réseau d’accès PON s’adapte aux topologies en
fonction des contraintes du terrain et des besoins des
clients grâce à l’utilisation des coupleurs optiques
totalement passifs et modulaires, positionnés au plus
près des abonnés, le tout sans nécessiter d’armoires de
rue dédiées ni d’alimentation spécifique.
Up to 70 km Up to 10 km
//
OLT
//
//
// ONU
//
//
Processing
(powered) //
Architectures – Active Node
//
1550 nm broadcast
(if used) //
//
//
//
1310 or 1550 nm //
(depending on
distance) on //
separate fibers
Le PON : des performances adaptées à tous les
besoins
Sur les réseaux point à point actuellement déployés, les
débits offerts à l’utilisateur sont de 100 Mbit/s maximum
(le déploiement de solution Gbit/s présentant des
contraintes technico-économique rédhibitoires). En tout
état de cause, la somme des débits réellement fournis
aux utilisateurs ne peut dépasser les capacités mises en
place en amont du commutateur Ethernet vers le réseau.
Les versions actuelles du PON permettent des débits à
l’utilisateur final allant jusqu’à 1 Gbit/s
(10Gbits/s en cours).
Multiplicité des offreurs de services chez un même utilisateur
Acronymes :
BOX : Passerelle résidentielle (spécifique au FAI)
FAI : Fournisseur d’Accès Internet
STB : Set Top Box vidéo
UNI : User to Network Interface
NNI : Network to Network Interface
Les interfaces UNI et NNI sont de l’Ethernet standard (10/100/1000 Base T)
PON : une technologie pérenne qui anticipe les
besoins à venir
Les architectures PON sont évolutives et permettront d’augmenter
les débits avec des nouvelles générations de terminaison actives.
Des liaisons PON dédiées pourront également être proposées aux
utilisateurs en cas de besoin avec l’introduction du multiplexage en
longueur d’onde (WDM) et l’affectation d’une longueur d’onde par
utilisateur.
Les équipements actifs actuels disposés chez l’utilisateur fournissent
des capacités crête
d’1 Gbit/s, niveau plus que suffisant pour répondre à la demande.
Les équipements PON ne constitueront donc pas un frein à la
demande croissante des utilisateurs au niveau de la bande passante.
La flexibilité des réseaux PON permettra au contraire d’accompagner
cette demande à coûts maîtrisés
Flexibilité des PON
Le déploiement de réseaux PON : un facteur de
diversification et d’accélération de la concurrence
• Au bénéfice d’une diversification de l’offre de services
Les réseaux PON développent un modèle de concurrence différent
et complémentaire de celui mis en œuvre sur les seules
infrastructures fibres noires :
- un modèle différent parce qu’il met à disposition du plus grand
nombre de fournisseurs de services des capacités de transport à
très haut débit qui ne leur seraient accessibles qu’en mode
propriétaire. L’accès natif à de l’IP ou de l’Ethernet sur fibre optique
est désormais ouvert à tous sans contraintes de débits.
- complémentaire parce qu’il mobilise non seulement des acteurs de
premier rang comme pour les infrastructures fibre noire mais aussi
des opérateurs sectoriels susceptibles d’apporter leur valeur
ajoutée à des services pour l’instant encore très organisés autour
du seul triple play.
• pour une plus grande satisfaction des utilisateurs
Ce modèle de concurrence privilégie en outre la
satisfaction des utilisateurs finals qui peuvent bénéficier,
simultanément, d’offres diversifiées. Les réseaux PON
signent ainsi la fin d’un modèle de concurrence centré
autour des seuls opérateurs et redonne leur place aux
utilisateurs finals et à des modes de consommation
télécoms, pluriels et spécifiques.
Les réseaux PON : une économie d’investissement et d’exploitation
Le choix de la topologie PON permet, aussi bien dans le cadre d’une
mutualisation passive qu’active, d’importantes économies au niveau
des investissements :
- Moins de fibres pour la section distribution
- Une topologie hiérarchisée et optimisée dans le cas d’une
mutualisation active
- Aucun équipement actif en dehors du NRO et de l’abonné
- Moins de NRO ou des NRO plus petits d’un facteur 3
- Moins d’épissures
- Moins de brassage
- Un repérage simplifié
Le modèle d’exploitation d’un réseau PON en partage actif permet un
business plan plus solide que celui d’une exploitation purement
passive, et donc une durée d’amortissement des investissements
plus courte, tout en maximisant le niveau de service et la
concurrence générée sur le réseau d’accès.
Les réseaux PON entraînent des coûts inférieurs à ceux des réseaux
point à point.
Le choix de l’architecture PON permet des gains d’exploitation durant
toute la vie du réseau. Le retour d’expérience des opérateurs
disposant d’une bonne antériorité a permis de constater une
économie de l’ordre de 40% en OPEX par rapport à une solution
point à point .
Réseau multi - technologie avec partage de
l’actif et mutualisation du passif
BUT DU RACCORDEMENT
Multimode Monomode
2 - Écartement des deux faces optiques
Multimode Monomode
3 - Mésalignement angulaire des deux axes des fibres
Multimode Monomode
Critères intrinsèques à la fibre
Les fabricants de fibre se doivent de respecter les tolérances suivantes :
gaine
cœur
gaine
cœur
gaine
cœur
La réflectance
nair
ngain
e
ncoeu
r
Dioptres
férule centreur
Fiche: elle est composée d’un embout optique appelé férule (ferrule) de
diamètre 2,5 mm perçée en son centre dans lequel est fixé la fibre.
Raccord: il est composé d’un cylindre fendu ou centreur (sleeve) de diamètre 2,5 mm
dont le rôle est d’auto-aligner les embouts optiques l’un en face de l’autre.
Le principe
Une connexion optique est composée de deux fiches et d’un
raccord.
férule centreur
ST1(baïonnette droite)
ST2 (baïonnette hélicoïdale)
Connecteur FC
DATASHEET MU
Connecteur MTR
Connecteur EC
Pertes à l’injection
Pertes à la réception
NOTION DU DECIBEL
dB = 10log(P1/P0)
L’atténuation en ligne :
P0 : puissance à l’entrée d’une fibre
P1 : puissance à la sortie d’une fibre
• Sa longueur
Fibre
amorce
Laser
Coupleur
Photo Diode
t0
Fibre
amorce
Laser
Coupleur
Photo Diode
t0 t1
Méthode :
- Réflectométrie sur toutes les fibres
- A une seule longueur d’onde et dans un seul sens
MESURES APRES TIRAGE
Objectif :
- Vérifier l’état des fibres
- Mesurer la longueur des sections élémentaires
- Transfert des responsabilités (sous-traitant)
Méthode :
- Réflectométrie sur toutes les fibres
- A une seule longueur d’onde et dans un seul sens
MESURES APRES RACCORDEMENT
Objectif :
- Vérifier la qualité des connexions
- Caractériser chaque connexion
Méthode :
- Réflectométrie sur toutes les fibres
- Aux deux longueurs d’onde
- Avec une fibre amorce
- Dans les deux sens
MESURES DE VERIFICATION FINALE
Objectif :
- Etablir une cartographie complète de la liaison :
Longueur – Atténuation - Caractérisation des différents
éléments de la liaison
- Rendre un cahier de recette complet
Méthode :
- Réflectométrie sur toutes les fibres
- Aux deux longueurs d’onde et dans les deux sens
- Avec une fibre amorce
DIFFERENTS TYPES DE MESURES
[B4] : Optical Fiber Communications Principles and Practice, Third edition, John
M. Senior assisted by M. Yousif Jamro, © Pearson Education Limited 2009
www.jstor.org www.techniques-ingenieur.fr
Merci de votre
aimable attention
Questions ?
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