OPT-C1 | Fondements du modèle de l’optique géométrique 2023/2024

OPT-C1 Fondements du modèle de l’optique géométrique

(a) Pomme flottante dans l’eau, la partie (b) Photographie d’un poisson dans l’eau, le
immergée apparaît plus grande que fond de la rivière se réfléchit entièrement à la
celle émergée (Source : Cbuske46, surface avec l’air (Source : MurkySeb, Wikimedia,
Wikimedia, cba). cba).

I. Propagation de la lumière dans un milieu transparent

I.1. Caractéristiques d’une onde lumineuse

Loi physique | Nature ondulatoire de la lumière

La lumière est une onde électromagnétique visible par l’œil humain. C’est-à-dire la propagation d’une perturbation
#– #–
du champ électromagnétique ( E , B ).

Exclamation-Triangle Il existe des ondes électromagnétiques qui ne sont pas visible par l’œil humain (ondes radios, rayons X,…)

Figure 2 | Les différentes types d’ondes électromagnétiques (Source : adapté d’une figure de Philip Ronan, Wikimedia,
c ba).

Définition | Onde lumineuse monochromatique

Une onde lumineuse monochromatique est une onde lumineuse d’une seule couleur. Elle peut être modélisée par
une onde progressive sinusoïdale caractérisée par :
• sa fréquence ν ou sa période temporelle T = 1/ν ;
• sa longueur d’onde λ ;
• sa vitesse de propagation (vitesse de phase) v = λ × ν = Tλ .
Les ondes lumineuses visibles par l’œil humain ont une longueur d’onde dans le vide comprise entre 400 nm et
750 nm.

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Définition | Lumière polychromatique

Une lumière polychromatique est une superposition d’onde lumineuse monochromatique.

BOOK Exemple : la lumière émise par le soleil ou par les ampoules à filament est une lumière polychromatique.
Exclamation-Triangle L’œil humain possède seulement trois types de photorécepteurs (les cônes) sensibles à des couleurs différentes
(bleu, vert et rouge). Lorsque plusieurs récepteurs sont activés simultanément, le cerveau associe une «couleur
perçue» à cette superposition. Par exemple la couleur cyan correspond à l’activation simultanée des cônes vert et
bleu. On parle ainsi de couleur non spectrale pour désigner une telle couleur qui correspond à un stimuli visuel hu-
main mais à laquelle on ne peut pas associer une onde lumineuse monochromatique.

Figure 3 | Longueurs d’onde dans le vide des ondes électromagnétiques visibles (Source : d’aprés SiriusB, Wikimedia,
c z).

Couleur Violet Bleu Vert Jaune Rouge

Longueur d’onde
400–450 450–500 500–550 550–600 600–750
dans le VIDE λ0 (nm)

Tableau 1 | Correspondance simplifiée entre couleur et longueur d’onde dans le vide.

Loi physique | Célérité de la lumière dans le vide

Dans le vide les ondes lumineuses monochromatiques se déplacent à la vitesse c = 2,997 924 58 × 108 m · s−1

INFO-CIRCLE On parle de «célérité des ondes lumineuxses dans le vide» car la propagation dans le vide est non dispersive.
INFO-CIRCLE Aucun objet ni signal physique contenant de l’information ne peut se déplacer plus vite que c.
I.2. Propagation dans un milieu transparent

Définition | Indice optique d’un milieu transparent

Un milieu transparent est un milieu dans lequel la lumière peut se propager. L’indice optique (ou indice de réfrac-
tion) n d’un milieu transparent est défini par :

c
n= ≥1
v

où c est la célérité de la lumière dans le vide et v ≤ c la vitesse de phase dans le milieu.

Unité de n : aucune Dimension : [n] = 1

INFO-CIRCLE Plus l’indice optique d’un matériau est élevé, plus la vitesse de propagation des ondes lumineuses y est faible.
Définition | Dioptre
Un dioptre est une interface entre deux milieux transparents d’indice optique différents.

BOOK Exemple : l’interface entre l’air et la mer est un dioptre.

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Milieu Vide Air Eau Verre Diamant

Indice optique 1 1,0003 1,3 1,5–1,8 2,4

Tableau 2 | Exemples d’indice optique de matériaux transparents.

Propriété | Traversée d’un dioptre

Lorsqu’une onde monochromatique traverse un dioptre entre deux milieux d’indices optiques différents :
• sa couleur et sa fréquence sont inchangées ;
• sa vitesse de phase et sa longueur d’onde sont modifiées.

c λ0
v= et λ= ≤ λ0 .
n n

EDIT Démonstration : …
Exclamation-Triangle Lorsqu’on parle de la longueur d’onde d’une onde lumineuse monochromatique, il convient donc de toujours pré-
ciser s’il s’agit de sa longueur d’onde dans le vide (ce qui la plupart du temps le cas).
BOOK Exemple : la longueur d’onde dans le vide correspondant au laser rouge de TP est de λ0 = 632,8 nm, quelle sera sa
longueur d’onde dans un verre d’indice n = 1,5 ?
I.3. Caractère dispersif des milieux transparents
L’indice optique de la plupart des milieux transparents (sauf celui du vide…) dépend de la longueur d’onde dans le
vide de l’onde s’y propageant. Les ondes lumineuses se déplacent donc à des vitesses différentes dans les milieux
transparents et la propagation d’un paquet d’onde y est dispersive.

Figure 4 | Caractère dispersif d’un verre borosillicate (Source : DrBob et Tizeff, Wikimedia, c b a).

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II. Caractéristiques des sources lumineuses

II.1. Spectre d’émission d’une source lumineuse

Définition | Spectre d’émission d’une source lumineuse

Le spectre d’émission d’une source lumineuse représente l’intensité lumineuse en fonction des longueurs d’onde
dans le vide des ondes lumineuses émises par la source.

II.2. Les sources thermiques

Propriété | Spectre d’émission d’une source thermique

Tout corps physique chaud (de température non nulle) émets un spectre continu de lumière, c’est-à-dire qu’il con-
tient un continuum de longueur d’onde.

BOOK Exemples : corps humain, ampoule à filament (y compris halogène), soleil.

Figure 5 | Spectre d’émission du soleil perçu à la surface de la Terre et hors de l’atmosphère. Comparaison avec le
modèle du corps noir (Source : Robert A. Rohde, Mariusg2 et Vigneron, Wikimedia, c b a).

En supposant que le corps chaud absorbe toute la lumière incidente (modèle dit du «corps noir», bien qu’il ne soit
pas noir) et qu’il a atteint un équilibre thermique :
• la forme du spectre d’émission en cloche aplatie est indépendante de la nature du corps ;
• la longueur d’onde d’émission maximale est inversement proportionnelle à la température ;
• l’intensité lumineuse totale émise par le corps augmente avec la température.

Ampoule Fond diffus

Source Soleil Corps humain
à filament cosmologique

Température (K) 5800 2700 300 3

λmax (nm) 500 1070 9000 900 000

Tableau 3 | Longueur d’onde d’émission maximale dans l’hypothèse de l’absorbeur parfait pour différentes sources.

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II.3. Les sources à luminescence

Loi physique | Émission d’un photon par transition électronique

Lorsqu’un électron passe d’un état d’énergie excité E2 à état de plus basse énergie E1 < E2 il émets un photon,
c’est-à-dire une onde électromagnétique, de fréquence ν et de longueur d’onde dans le vide λ0 telles que :

hc
∆E = E2 − E1 = hν = où h = 6,626 070 15 × 10−34 J · s−1 est la constante de Planck
λ0
.

Propriété | Spectre d’une source à luminescence

Le spectre d’une source à luminescence est un spectre discret contenant une ou plusieurs raies spectrales corre-
spondant aux longueurs d’onde λ0 des transitions électroniques possibles.

I
E3

E2

E1
λ31 λ21 λ32 λ0

La largeur des raies spectrales dépend des caractéristiques de la source et de la transition électronique impliquée.

BOOK Exemple : en TP nous utiliserons différents types de source à luminescence :

• lampe spectrale à vapeur : les transitions électroniques ont lieu dans un gaz traversé par un courant électrique (ce
qui entraîne sa ionisation partielle) ;
• les lasers : ils reposent sur le phénomène d’émission stimulée, le spectre d’un lasers possède en général une seule
raie très fine, ce qui en fait des sources quasi-monochromatiques ;
• les diodes électroluminescentes : les transitions électroniques ont lieu dans un matériau solide semi-conducteur
par l’application d’une différence de potentiel.
III. Modèle de l’optique géométrique
III.1. Notion de rayon lumineux

Définition | Rayon lumineux

Un rayon lumineux est une courbe orientée représentant une direction (et un sens) de propagation possible de la
lumière dans un milieu.
Exclamation-Triangle Un rayon lumineux n’a pas de réalité physique, il peut être vu comme une limite idéalisée d’un faisceau lumineux de
diamètre infiniment fin. Réciproquement, un faisceau de lumière peut être vu comme une superposition d’un nombre
infini de rayons lumineux.
Loi physique | Lois de l’optique géométrique
• dans un milieu homogène (mêmes propriétés physique en tout point) et isotrope (mêmes propriétés physique
dans toutes les directions), les rayons lumineux se propagent en ligne droite ;
• principe de retour inverse : si il existe un rayon lumineux reliant le point A au point B, alors un rayon peut se
propager de B vers A en empruntant le même chemin en sens inverse ;
• les rayons lumineux sont indépendants les uns des autres, l’intensité lumineuse résultant de leur superposition
en un point donné et la somme des intensités de chaque rayon.

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(a) Laser rouge HeNe (b) LED bleu, verte et rouge

(Source : Deglr6328, Wikimedia, cb) (Source : Deglr6328, Wikimedia, cb)

(c) Lampe spectrale à vapeur de mercure (d) Lampe fluocompacte

(Source : F. Legrand, site perso, cbna) (Source : F. Legrand, site perso, cbna)

Figure 6 | Spectre d’émission de différentes sources à luminescence.

III.2. Limites du modèle

Le modèle de l’optique géométrique ne permet pas de décrire les observations expérimentales dans les cas où la lumière
rencontre un (ou plusieurs) obstacle de taille a comparable à sa longueur d’onde dans le vide λ0 : on observe alors de
la diffraction et des interférences (voir OND-C2).
INFO-CIRCLE Cela montre pourquoi un rayon lumineux n’a pas de réalité physique : toute tentative de produire un faisceau
infiniment fin se traduit par l’apparition d’un cône de diffraction.
III.3. Propriétés des rayons lumineux aux interfaces (dioptre, miroir plan)
III.3.a. Vocabulaire
Définition | Point d’incidence, normale, plan d’incidence
Soit un rayon lumineux se propageant dans un milieu transparent incident sur une interface plane avec un autre
milieu (transparent ou miroir) :
• le point d’incidence I est l’intersection entre le rayon et l’interface ;
• la normale est la droite qui est orthogonale à l’interface et passe par le point d’incidence ;
• l’angle d’incidence i est l’angle orienté entre la normale et le rayon incident ;
• le plan d’incidence est le plan formé par le rayon incident et la normale.

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Figure 7 | Figure observée en faisant passer un faisceau laser à travers un ouverture circulaire de diamètre comparable
à sa longueur d’onde (Source : Wisky, wikimedia, c b a).

III.3.b. Interface entre deux milieux transparents (dioptre)

Loi physique | Lois de la réfraction (dites de Snell ou Snell-Descartes)
Soit un rayon lumineux se propageant dans un milieu d’indice n1 et en incidence en un point I, avec un angle i1 sur
un dioptre le séparant d’un milieu d’indice n2 . Alors :
• il existe toujours un rayon réfléchi : il est issu de I, appartient au plan d’incidence et l’angle orienté r avec la
normale vérifie r = −i ;
• il peut exister un rayon transmis, appelé rayon réfracté, issu de I et appartenant au plan d’incidence tel que
l’angle orienté i2 par rapport à la normale vérifie

n1 sin i1 = n2 sin i2 .

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INFO-CIRCLE Un rayon en incidence normale (i1 = 0) est transmis sans être dévié.
BOOK Exemple : soit un rayon se propageant dans l’air (n ∼ 1) arrivant avec un angle d’incidence i1 = 65◦ à la surface
de l’eau (n ∼ 1,33), quel sera l’angle entre le rayon transmis et la normale ?
Définition | Réfringence d’un milieu
La réfringence d’un milieu est sa capacité à réfracter la lumière. Un milieu est dit plus réfringent qu’un autre si
son indice optique est plus élevé.

BOOK Exemple : l’eau (n = 1,33) est plus réfringente que l’air (n ∼ 1) mais moins réfringente que le verre (n ∼ 1,5).
Propriété | Existence et propriétés du rayon réfracté
1. Quand il existe, l’angle de réfraction croît avec l’angle d’incidence ;
2. Si n1 > n2 alors i2 > i1 et le rayon réfracté ne peut exister que si :
 
n2
i1 ≤ arcsin .
n1

Si i1 dépasse cette valeur il y a réflexion totale (il n’existe plus de rayon transmis).
3. Si n2 > n1 , alors i2 < i1 et le rayon réfracté existe pour toutes les valeurs de i1 . En revanche i2 atteint une
valeur maximale appelée angle de réfraction limite lorsque l’incidence est rasante i1 ≈ π2 :
 
n1
i2 ≤ arcsin .
n2

EDIT Démonstration : …
INFO-CIRCLE On peut retenir que le rayon le plus proche de la normale est toujours celui du milieu d’indice le plus élevé.
III.3.c. Interface entre un milieu transparent et un miroir plan

Loi physique | Loi de la réflexion sur un miroir plan

Soit un rayon lumineux se propageant dans un milieu transparent en incidence en un point I et avec un angle i sur
un miroir plan. Alors :
• il n’y jamais de rayon transmis ;
• il existe toujours un rayon réfléchi issu du point I, appartenant au plan d’incidence et dont l’angle orienté r par
rapport à la normale vérifie : r = −i .

IV. Application : étude et modélisation d’une fibre optique à saut d’indice

IV.1. Présentation
Une fibre optique à saut d’indice est constituée :
• d’un cœur cylindrique transparent (verre ou plastique) ;
• d’une gaine transparente ;

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• d’une protection opaque.

Figure 8 | Illustration expérimentale du principe du Figure 9 | Vue en coup schématique

transport de lumière par réflexion totale dans une d’une fibre optique (Source : Christophe
fibre optique (Source : chaîne Youtube Physics Demo). Finot, Wikimedia, c b a).

Ce système permet de transmettre des données à très haut débit et sur de grandes distances, en utilisant la
réflexion interne multiple de la lumière qui guide les ondes lumineuses à travers la fibre en les empêchant de s’échapper.
IV.2. Modélisation du système
On modélise la fibre optique par deux cylindres parfaitement rectilignes d’axe de révolution commun (Oz). On note
O le point d’incidence des rayons en entrée de la fibre, i l’angle d’incidence en entrée de la fibre et θ l’angle d’incidence
sur le premier dioptre cœur/gaine à l’intérieur de la fibre. L’indice du cœur est noté nc , celui de la gaine n g et celui de
l’air n0 .

Air n0 I

O θ z
i
Cœur nc
Cœur n g

Pour assurer la réflexion totale, les indices doivent vérifier nc > n g , pour les applications numériques on prendra
nc = 1,62 et n g = 1,52. L’indice de l’air sera pris égal à n0 = 1,00.
IV.3. Cône d’acceptante et ouverture numérique

Propriété | Cône d’acceptante et ouverture numérique

Seul les rayons incidents avec un angle d’incidence inférieur à il peuvent se propager dans la fibre, avec
q 
n2c − n2g
il = arcsin   .
n0

Le cône formé par les rayons incidents pouvant se propager est appelé cône d’acceptante. L’ouverture numérique
Ω est définie par Ω = sin(il ) , plus elle est faible, plus le cône d’acceptante est resserré.

BOOK Exemple : pour un angle limite il = 34◦ , on trouve Ω = 0,56.

INFO-CIRCLE Plus nc et n g sont différents plus il est grand et beaucoup de rayons incidents seront transmis.
EDIT Démonstration : …
Puisque nc > n g , il y a réflexion totale en I lorsque θ est suffisamment grand. Or, plus i augmente, plus θ diminue,
donc il existe un angle i maximal au-delà duquel il n’y a plus de réflexion totale en I.

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I
O θ
α H
i

Soient il et θl les angles pour lesquels il y a réflexion totale, alors :

ng
Snell-Descartes en I nc sin(θl ) = n g ⇒ sin(θl ) = (1)
nc
nc
Snell-Descartes en O n0 sin(il ) = nc sin(αl ) ⇒ sin(il ) = sin(αl ) (2)
n0
π π
Somme des angles dans OIH αl + θl + = π ⇒ αl = − θl (3)
2 2

En injectant (3) dans (2) on obtient

nc π  nc
sin(il ) = sin − θl = cos(θl ) (4)
n0 2 n0

Or d’aprés (1)
s
ng
q n2g
sin(θl ) = ⇒ cos(θl ) = 1 − sin2 (θl ) = 1− (5)
nc n2c

D’où finalement en utilisant (5) dans (4) :

s s s v !
n2g n2g n2g
u
nc nc n2c u n2
sin(il ) = cos(θl ) = 1− = 1 − 2 = t 2c 1− (6)
n0 n0 n2c n20 nc n0 n2c
q q 
n2c − n2g n2c − n2g
s
n2c − n2g
sin(il ) = = ⇒ il = arcsin   . (7)
n20 n0 n0

IV.4. Dispersion intermodale dans la fibre

Définition | Débit d’une fibre optique

Soit Timp la durée entre deux impulsions consécutives dans la fibre. Le débit de la fibre D correspond au nombre
d’impulsions transmises par unité de temps donc

1
D= .
Timp

Unité : bit · s−1 Dimension : [ D ] = T−1

Propriété | Dispersion intermodale et débit maximal

Soit τ  Timp la durée d’une impulsion en entrée d’une fibre de longueur L, alors en sortie de la fibre la durée de

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cette impulsion s’est allongée d’une durée

nc (nc − n g ) L
∆T =
ng c

car les rayons composant l’impulsion ont emprunté des chemins de longueurs différentes, on parle de dispersion
intermodale.
Iin (t) Iout (t)
τ
τ + ∆T

t t
Timp Timp

1
Le débit maximal Dmax à travers la fibre est alors donné par Dmax = .
∆T

EDIT Démonstration : …
BOOK Exemple : que vaut le débit maximal pour une fibre optique de 10 km de longueur ? Quel temps faut-il pour trans-
mettre 100 Mo ? Sachant qu’un octet correspond à 8 bit et que chaque bit peut être encodé par une impulsion.
INFO-CIRCLE Plus nc et n g sont différents plus ∆T est grand et la dispersion intermodale est importante.

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