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Celsus BOURI
23 mars 2018
bouricelsus@yahoo.fr
1
Table des matières
2
Série 1
Une métrique est dite statique s’il existe un vecteur ~e0 tel que gio = 0, gαβ ,0 = 0.
(d) Déduire de (0.0.2) que le fluide statique (U i = 0, P,0 = 0) obéit à l’équation
relativiste de l’équilibre hydrostatique
√
P,i + (ρ + P ) (ln g00 ) ,i = 0 (0.0.5)
Ceci suggère que, du moins pour les situations statiques, il y a une relation
entre g00 et − exp (2φ).
3. On donne Dα P α = 0. Montrer que Dα (P α Pβ ) = 0
3
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES
4. Les trois faux jumeaux Jean-Marc est en orbite circulaire dans un potentiel de
Schwarzschild.
4
Série 2
5
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES
1
Rµν − Rgµν − Λgµν = 0 (0.0.7)
2
Montrer que ces trois variables sont liées par deux équations différentielles du
premier ordre
dm
dr
= 4πr2 ρ (r)
(ρ+P )(m+4πr3 ρ) (0.0.9)
dP
dr
= −G r(r−2Gm)
6
Anciens sujets
7
1
Université de Douala
Faculté des Sciences
Département de Physique
(a) Calculer les composantes diagonales du tenseur de Ricci Rµν . Les composantes non diagonales
sont toutes nulles.
(b) Ecrire les équations d’Einstein et en déduire une nouvelle forme des composantes non nulles
du tenseur de Ricci. On se servira de R = − 8πG µ
c2 Tµ
(c) Montrer que
Rrr Rθθ Rtt 8πG
+ 2 + = 2 ρ
2E r 2F c
Rr
(d) En déduire l’expression de E en fonction de M (r) = 0 4πr02 ρdr0
(e) Quel résultat obtiendrait-on à grande distance ?
4. L’équation de la divergence du tenseur des contraintes conduit à
F0 2P 0
=−
F P +ρ
(a) En se servant de
r 0 E − rE 0
=
E E2
rE 0
calculer 2E 2et en déduire une expression de Rθθ en fonction de r, P , P 0 , ρ, M (r) et des
constantes G et c.
(b) En déduire l’équation gouvernant la pression P . Cette équation est l’équation fondamentale
de l’astrophysique.
Cosmologie
Nous nous proposons dans ce problème d’étudier l’univers. Le principe cosmologique (l’univers est
homogène et isotrope à larges distances) détermine la forme générale de la métrique et conduit à la
métrique de Robertson-Walker (RW). La forme quadratique fondamentale s’écrit
1
ds2 = dt2 − a2 (t) 2
dr2 + r2 dθ2 + sin2 θdϕ2
1 − kr
(a) Donner les composantes des métriques gµν et gµν . Calculer le déterminant g.
(b) Les Christoffels non nuls sont :
Γtrr = aȧ
1−kr 2 Γtθθ = aȧr2 Γtϕϕ = aȧr2 sin2 θ
Γrrr = kr
1−kr 2 Γrθθ = −r 1 − kr2 Γrϕϕ = −r 1 − kr2 sin2 θ
Γrrt = ȧ
a Γθθt = ȧ
a Γϕϕt = ȧ
a
Γθθr = 1
r Γϕ
ϕr = 1
r Γϕϕθ = cot θ
Γθϕϕ = − sin θ cos θ
On rappelle que les symboles de Christoffels sont symétriques par rapport aux indices cova-
riants.
ȧ
∂t ρ + 3 (ρ + P ) = 0
a
(c) Cette équation est insuffisante pour résoudre le problème. Il faut lui associer l’équation d’état
qui lie la densité ρ à la pression P
P = ωρ
Etablir alors l’équation différentielle existant entre ρ et a. Montrer que la solution s’écrit
ρ = a−3(1+ω)
4. Les fluides cosmologiques les plus populaires sont classés en deux catégories : la poussière qui est
une particule non relativiste obéissant à ω = 0 et le rayonnement. La loi d’évolution de la densité
de la poussière est ρ ∝ a−3 . C’est la loi de décroissance de la densité du nombre de particules quand
l’univers s’étend. Le rayonnement peut décrire soit le rayonnement électromagnétique actuel soit
des particules massives se déplaçant à des vitesses proches de celle de la lumière de sorte qu’elles
ne se distinguent pas des photons. Le tenseur d’énergie-impulsion a pour expression
1 1
T µν = F µλ Fλν − g µν F λσ Fλσ
4π 4
(a) Montrer que Tµµ = 0 En appliquant ce résultat à celui de la question 3.a), montrer que dans
ce cas l’équation d’état devient
ρ = 3P
La loi d’évolution de la densité est donc ρ ∝ a−4 . Celle-ci correspond à la loi de la densité
du nombre des particules à laquelle s’ajoute la perte en énergie des photons individuellement
due au décalage vers le rouge.
(b) Un autre type de fluide cosmologique est le vide, il correspond à ω = −1.
5. Equations d’Einstein
(a) Montrer que les équations d’Einstein Rµν = 8πG
c2 Tµν − 21 Rgµν conduisent, pour µ = ν = t et
µ = ν = r, à
−3 äa = 4πG
c2 (ρ + 3P )
ä
ȧ 2
a +2 a + 2 ak2 = 4πG
c2 (ρ − P )
k
Ω−1=
H 2 a2
Le suivi de l’évolution de l’univers dans le passé montre l’existence d’une singularité en a = 0
qui correspond au Big Bang.
(c) Résoudre les équations de Friedman pour un fluide cosmologique poussière, ω = 0 pour les
trois cas d’univers fermé, plat et ouvert.
1
Métrique de Robertson-Walker
Noter que k = ±1, si k = 1, l’espace est fini et sphérique alors que pour k = −1 l’espace
est infini et hyperbolique. Pour les parties spatiales, effectuer les points suivants :
1. Ecrire g µν et déterminer gµν
2. Dériver les équations des géodésiques d’une particule de masse m plongée dans cet
espace.
3. En déduire la valeur des symboles de Christoffel Γρµν en mettant les équations du
mouvement sous la forme ẍµ = −Γµνσ ẋν ẋσ . Vérifier quelques résultats avec la formule
habituelle des symboles de Christoffel.
4. Calculer le tenseur de Ricci Rµν
5. Déterminer la courbure R = g µν Rµν
6. Calculer le tenseur d’Einstein Gµν = Rµν − 21 gµν R
7. On considère maintenant a (t) = 1 et on élimine le temps. Il reste donc la métrique
tridimensionnelle. Déduire des calculs précédents ce que valent les tenseurs R, Rij .
Observer les symétries des résultats en paramétrisant les éléments non nuls de Rij .
1
1
Gµν = Rµν − gµν R = 0.
2
Considérer une métrique de la forme
2 2 2 2 2
ds2 = dt2 − dx1 − f t − x1 dx2 − g t − x1 dx3 ,
f 00 g 00
+ = 0.
f g
Bonne Chance !
1
Problème : Géodésique
On suppose que l’effet du champ gravitationnel terrestre peut être représenté par une métrique
de Schwarzschild :
−1
GM GM
2 2 2
ds = 1 − 2 2 c dt − 1 − 2 2 dr2 − r2 dθ2 − sin2 θdϕ2
rc rc
d2 xµ ν
dxσ
ds2 + Γµνσ dx
ds ds Γµνσ = 12 g µρ (∂ν gρσ + ∂σ gνρ − ∂ρ gνσ )
(a) Calculer les différents symboles de Christoffels. (Remarquer que la métrique est diago-
nale).
(b) Déterminer l’équation de la géodésique en x2 = θ. En déduire que le mouvement est plan
et qu’il existe un référentiel pour lequel θ = π2 = constante est solution de géodésique.
(c) Déterminer l’équation de la géodésique pour x3 = ϕ.
3. On s’intéresse à la vitesse à l’horizon d’un trou noir dont la métrique est celle donnée plus
haut. On suppose alors que M est la masse du trou noir.
d2 t dA cdt
Ac + =0
ds2 ds ds
où A est une quantité que l’on déterminera en fonction de G, M , r et c.
(b) En déduire que l’on a
GM cdt
1−2 2 =Q
rc ds
où Q est une constante.
(c) On suppose que la particule, au repos à l’infini, tombe de façon radiale sur le trou noir.
cdt
On a alors dθ = dϕ = 0 et 1 − 2 GM rc2 ds = 1.
i. Justifier l’égalité 1 − 2 GM
rc2
cdt
ds = 1.
ii. A partir des deux conditions données ci-dessus et de l’expression de la métrique,
exprimer dr
dt en fonction de G, M , r et c.
iii. On rappelle que l’horizon d’un trou noir correspond au rayon rh = 2GM c2 . Que de-
vient la vitesse observée de la particule quand elle approche l’horizon ? Commenter.
1
On se propose dans ce problème de résoudre les équations d’Einstein dans le cas d’un système
statique à symétrie sphérique dont la forme quadratique est sous la forme
ds2 = −e2Φ dt2 + e2λ dr2 + r2 dθ2 + sin2 θdϕ2
T µν = (p + ρ) uµ uν + pg µν
1
m (r) = r 1 − e−2λ
2
Que devient-elle ?
(c) En déduire que la composante (r, r) des équations d’Einstein peut se mettre sous la
forme
dΦ m (r) + 4πr3 p
=
dr r [r − 2m (r)]
5. Nous nous intéressons maintenant à la géométrie extérieure où p = ρ = 0 et m (r) = M =
constante. Déterminer alors les composantes g00 et grr .
Bonne Chance !
1
On remarque que la composante grr présente une singularité en r = 2m alors que les composantes
du tenseur de Riemann y sont finies. On se propose alors de chercher des coordonnées dans
lesquelles on peut continuer la métrique de Schwarschild à travers r = 2m.
On commence par discuter le cas d’une particule venant sans vitesse initiale de R, très loin vers
r = 2m. Pour cela, on considère la géodésique radiale, L = r2 ϕ̇ = 0, ce qui conduit à l’équation
2m
ṙ2 = + E2 − 1
r
3. Dans la suite, on choisit le signe − car on a supposé que la particule venait de très loin et
tombe vers r → 0 (”ingoing”). On paramétrise r de sorte que r = R2 (1 + cos η).
On considère un espace de champ de gravitation faible de sorte que la métrique se met sous la
forme
gµν = ηµν + hµν
1. Exprimer les symboles de Christoffel en fonction des composantes hµν à partir de la relation
1 αρ ∂gµρ ∂gρν ∂gµν
Γα
µν = g + −
2 ∂xν ∂xµ ∂xρ
Bonne Chance!
1
avec a, b −→r→∞ 0.
1. Justifier l’ansatz de la métrique.
2. Calculer les symboles de Christoffels non nuls.
3. On donne les composantes non nulles du tenseur de Ricci:
0
e−2b 1−e−2b
R00 = e−2b −a0 b0 + a00 + a02 + 2 ar R22 = r
(b0 − a0 ) + r2
0
R11 = e−2b a0 b0 − a00 − a02 + 2 br R33 = sin2 θR22
d2 xµ ν
µ dx dx
σ
+ Γ νσ =0
ds2 ds ds
Bonne Chance!
1
On remarque que la composante grr présente une singularité en r = 2m alors que les composantes
du tenseur de Riemann y sont finies. On se propose alors de chercher des coordonnées dans
lesquelles on peut continuer la métrique de Schwarschild à travers r = 2m.
On commence par discuter le cas d’une particule venant sans vitesse initiale de R, très loin vers
r = 2m. Pour cela, on considère la géodésique radiale, L = r2 ϕ̇ = 0, ce qui conduit à l’équation
2m
ṙ2 = + E2 − 1
r
3. Dans la suite, on choisit le signe − car on a supposé que la particule venait de très loin et
tombe vers r → 0 (”ingoing”). On paramétrise r de sorte que r = R2 (1 + cos η).
On considère un espace de champ de gravitation faible de sorte que la métrique se met sous la
forme
gµν = ηµν + hµν
1. Exprimer les symboles de Christoffel en fonction des composantes hµν à partir de la relation
1 αρ ∂gµρ ∂gρν ∂gµν
Γα
µν = g + −
2 ∂xν ∂xµ ∂xρ
Bonne Chance!
1
On suppose que l’effet du champ gravitationnel d’un trou noir peut être représenté par la
métrique de Schwarschild
−1
2GM 2GM
ds2 = 1− 2
c2 2
dt − 1 − 2
dr2 − r2 dθ2 + sin2 θdϕ2
rc rc
d2 xσ α
dxβ
ds2 + Γσαβ dx
ds ds = 0 avec Γσαβ = 21 g στ (gτ α,β + gτ β,α − gαβ,τ ) .
d2 xσ α
dxβ
dτ 2 + Γσαβ dx
dτ dτ = 0 avec Γσαβ = 12 g στ (gτ α,β + gτ β,α − gαβ,τ ) .
1. Montrer que si gαβ ne dépend pas de d’une composante particulière xµ , alors la composante
covariante vµ de la vitesse se conserve. On dit que xµ est cyclique.
dvρ
2. Montrer qu’on peut écrire dτ = 1
2 (∂ρ gαβ ) v α v β
3. Montrer alors que, dans le cas de la métrique de Schwarschild de l’exercice 1, les deux
quantités suivantes sont conservées:
dt
E = mc2 1 − 2GM
rc2 dτ
L = mr2 sin2 θ dϕ
dτ
Bonne Chance!
1
où u = 1/r, ~n = ~r/r et J le moment cinétique. Par ailleurs, dans la limite des champs
newtonniens faibles, on a f~ = − m0rM
2
G
~n.
M m2 G
(a) On pose p = J 20 . Montrer que l’équation différentielle qui gouverne le mouvement
du corps matériel est donnée par
d2 u 1
+u= . (2)
dθ2 p
Sa solution s’écrit
p
u0 =
1 + e cos θ
En déduire l’expression du périphélie.
2. Approche relativiste
La métrique utilisée est celle de Schwarzschild dont la forme quadratique sécrit
(a) L’équation de la géodésique dans l’espace courbe de Gauss-Riemann est donnée par
duµ
= uσ uν Γσµν
ds
Montrer que l’équation de la géodésique prend la forme ci-dessous
duµ 1 ∂gρν ρ ν
= u u (4)
ds 2 ∂xµ
Bonne Chance!
1
Cet espace-temps est un exemple simple d’espace-temps dit de trou de ver proposé par Morris
& Thorne en 1988.
1. Quelles sont les symétries de cet espace-temps ?
2. Comment se comporte la métrique lorsque r → +∞ ou r → −∞ ?
3. Dans le plan t = constante et θ = π/2, quelle est la circonférence des cercles r =
constante ? Pour quelle valeur de r cette circonférence est-elle minimale ?
4. Déterminer l’équation des géodésiques lumière radiales, c’est-à-dire des géodésiques lu-
mière à θ et ϕ fixés. L’espace-temps contient-il un horizon des événements ?
5. Les symboles de Christoffel de la métrique par rapport aux coordonnées (xα ) sont
Tous les autres symboles de Christoffel sont nuls. Écrire l’équation qui gouverne les géo-
désiques du genre temps purement radiales, c’est-à-dire les géodésiques à θ et ϕ fixés.
On utilisera le temps propre τ comme paramètre.
6. Montrer que la solution générale de l’équation obtenue est r (τ ) = V τ +r0 où V et r0 sont
deux constantes. Exprimer les 4 composantes de la 4-vitesse ~u le long de ces géodésiques
en fonction de V . Quel temps propre faut-il pour se rendre d’un point r = r0 au point
r = −r0 en suivant ces géodésiques ?
7. Montrer que les composantes diagonales du tenseur de Ricci associé à la métrique sont
les suivantes :
2
R00 = 0, Rrr = − (b22b
+r2 )2
, Rθθ = 0, Rϕϕ = 0
8. En déduire que, pour que la métrique soit solution de l’équation d’Einstein, l’espace-
temps doit contenir une matière dont le tenseur énergie-impulsion vérifie
c4 b2
T00 = − .
8πG (b2 + r2 )2
1
Cosmologie
Nous nous proposons dans ce problème d’étudier l’univers. Le principe cosmologique (l’univers est
homogène et isotrope à larges distances) détermine la forme générale de la métrique et conduit à la
métrique de Robertson-Walker (RW). La forme quadratique fondamentale s’écrit
1
2 2 2
ds = dt − a (t) 2
dr2 + r2 dθ2 + sin2 θdϕ2
1 − kr
2. On peut donc calculer les coefficients de connexion et le tenseur de courbure associé. Dans la suite,
on pose ȧ = da/dt.
(a) Donner les composantes des métriques gµν et gµν . Calculer le déterminant g.
(b) Les Christoffels non nuls sont :
Γtrr = aȧ
1−kr 2 Γtθθ = aȧr2 Γtϕϕ = aȧr2 sin2 θ
Γrrr = kr
1−kr 2 Γrθθ = −r 1 − kr2 Γrϕϕ = −r 1 − kr2 sin2 θ
Γrrt = ȧ
a Γθθt = ȧ
a Γϕϕt = ȧ
a
Γθθr = 1
r Γϕ
ϕr = 1
r Γϕϕθ = cot θ
Γθϕϕ = − sin θ cos θ
On rappelle que les symboles de Christoffels sont symétriques par rapport aux indices cova-
riants.
3. L’univers n’étant pas vide, on l’assimile à un gaz parfait au repos de pression P et de densité ρ.
(a) Donner les expressions des composantes du tenseur des contraintes Tµν et en déduire Tµµ
2
ȧ
∂t ρ + 3 (ρ + P ) = 0
a
(c) Cette équation est insuffisante pour résoudre le problème. Il faut lui associer l’équation d’état
qui lie la densité ρ à la pression P
P = ωρ
Etablir alors l’équation différentielle existant entre ρ et a. Montrer que la solution s’écrit
ρ = a−3(1+ω)
4. Les fluides cosmologiques les plus populaires sont classés en deux catégories : la poussière qui est
une particule non relativiste obéissant à ω = 0 et le rayonnement. La loi d’évolution de la densité
de la poussière est ρ ∝ a−3 . C’est la loi de décroissance de la densité du nombre de particules quand
l’univers s’étend. Le rayonnement peut décrire soit le rayonnement électromagnétique actuel soit
des particules massives se déplaçant à des vitesses proches de celle de la lumière de sorte qu’elles
ne se distinguent pas des photons. Le tenseur d’énergie-impulsion a pour expression
1 1
T µν = F µλ Fλν − g µν F λσ Fλσ
4π 4
(a) Montrer que Tµµ = 0 En appliquant ce résultat à celui de la question 3.a), montrer que dans
ce cas l’équation d’état devient
ρ = 3P
La loi d’évolution de la densité est donc ρ ∝ a−4 . Celle-ci correspond à la loi de la densité du
nombre des particules à laquelle s’ajoute la perte en énergie des photons individuellement due
au décalage vers le rouge.
(b) Un autre type de fluide cosmologique est le vide, il correspond à ω = −1.
5. Equations d’Einstein
(a) Montrer que les équations d’Einstein Rµν = 8πG
c2 Tµν − 21 Rgµν conduisent, pour µ = ν = t et
µ = ν = r, à
−3 äa = 4πG
c2 (ρ + 3P )
ä
ȧ 2
a +2 a + 2 ak2 = 4πG
c2 (ρ − P )
k
Ω−1=
H 2 a2
Le suivi de l’évolution de l’univers dans le passé montre l’existence d’une singularité en a = 0
qui correspond au Big Bang.
(c) Résoudre les équations de Friedman pour un fluide cosmologique poussière, ω = 0 pour les
trois cas d’univers fermé, plat et ouvert.
1
dt 1 GM
= + (1 + γ) 3
dr c rc
(d) En déduire l’expression du trajet d’un photon allant de la sonde r1 vers l’obser-
vateur r2 .
(e) Montrer que ce temps de trajet peut être interprété sous la forme de deux termes
que l’on exprimera en fonction des données du problème : un terme purement
géométrique de propagation du photon et un terme relativiste de retard dû
uniquement au fait que le photon se déplace dans un potentiel gravitationnel
variable.
2
dr
cdt =
1 − 2GM
rc2
avec RS = 2GM
c2
et Kune constante réelle.
(e) Que devient cette équation si r Rs ? Quel résultat retrouve-t-on ?
2. Changement de coordonnées : On pose v = ct + r + Rs ln r
Rs
−1
(a) Exprimer la métrique de Schwarzschild dans les coordonnées (v, r, θ, ϕ)
(b) Commenter. (v, r, θ, ϕ) s’appellent les coordonnées d’Eddington-Finkelstein.
Bonne Chance
1
Métrique de Robertson-Walker
Noter que k = ±1, si k = 1, l’espace est fini et sphérique alors que pour k = −1 l’espace
est infini et hyperbolique. Pour les parties spatiales, effectuer les points suivants :
1. Ecrire g µν et déterminer gµν
2. Dériver les équations des géodésiques d’une particule de masse m plongée dans cet
espace.
3. En déduire la valeur des symboles de Christoffel Γρµν en mettant les équations du
mouvement sous la forme ẍµ = −Γµνσ ẋν ẋσ . Vérifier quelques résultats avec la formule
habituelle des symboles de Christoffel.
4. Calculer le tenseur de Ricci Rµν
5. Déterminer la courbure R = g µν Rµν
6. Calculer le tenseur d’Einstein Gµν = Rµν − 21 gµν R
7. On considère maintenant a (t) = 1 et on élimine le temps. Il reste donc la métrique
tridimensionnelle. Déduire des calculs précédents ce que valent les tenseurs R, Rij .
Observer les symétries des résultats en paramétrisant les éléments non nuls de Rij .