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Abderrahim EL ALLATI
abdou.allati@gmail.com
17 mars 2020
MECANIQUE QUANTIQUE
I- Dualité onde-corpuscule
MECANIQUE QUANTIQUE
1/ Onde de de Broglie
h
λ= (3)
p
MECANIQUE QUANTIQUE
II- Fonction d’onde
d3 r = dxdydz
MECANIQUE QUANTIQUE
Il est évident que la probabilité totale pour trouver la particule à
n’importe où dans l’espace, à l’instant t, doit être finie et égale à
l’unité : Z
|ψ(~r, t)|2 d3 r = 1 (4)
MECANIQUE QUANTIQUE
1/ Equation d’onde
La forme explicite de la fonction d’onde ψ(~r, t) s’obtient en
résolvant l’équation de Schrödinger suivante :
∂ψ(~r, t) h̄2
ih̄ = [− ∆ + V (~r, t)]ψ(~r, t) (5)
∂t 2m
h̄2
H=− ∆ + V (~r, t) (6)
2m
MECANIQUE QUANTIQUE
H est appelé Hamiltonien de la particule de masse m en
mouvement dans le champ de forces dérivant du potentiel
V (~r, t)
∆ étant l’opérateur Laplacien.
Le premier membre représente l’action sur la fonction d’onde de
l’opérateur dérivation par rapport au temps multiplié par ih̄.
∂ψ(~r, t)
ih̄ = Hψ(~r, t) (7)
∂t
Pour simplifier la solution de l’équation de Schrödinger en
considérant une fonction d’onde plane et monochromatique :
~
ψ(~r, t) = ψ0 e−i(ωt−k~r) = ψ0 e−i(Et−~p~r)/h̄ (8)
L’énergie totale E de la particule s’écrit :
p2
E= +V (9)
2m
MECANIQUE QUANTIQUE
Considérons les dérivées partielles de ψ(~r, t) par rapport au temps
et aux coordonnées de position :
∂ψ(~r, t) i
= − Eψ(~r, t)
∂t h̄
∂ψ(~r, t) i ∂ψ(~r, t) i ∂ψ(~r, t) i
= px ψ(~r, t), = py ψ(~r, t), = pz ψ(~r, t)
∂x h̄ ∂y h̄ ∂z h̄
~ ψ(~r, t) = i ~pψ(~r, t)
∇ (10)
h̄
En effectuant une deuxième dérivation partielle par rapport à x, y
et z on obtient :
p2
4ψ(~r, t) = − 2 ψ(~r, t) (11)
h̄
MECANIQUE QUANTIQUE
En utilisant les relations précédentes, on peut écrire :
p2 h̄2 ∂ψ
( + V (~r, t))ψ = Eψ V − ∆ψ + V (~r, t)ψ = ih̄
2m 2m ∂t
qui est l’équation de Schrödinger postulée plus haut.
Les équations précédentes permettent également d’établir
des règles de correspondance entre l’énergie et la dérivation par
rapport au temps et entre l’impulsion et la dérivation par rapport à
l’espace :
∂ h̄ ~
E → ih̄ , ~p → ∇ (12)
∂t i
Enfin à la quantité ~p2 module au carré de l’impulsion,
correspondrait l’opérateur −h̄2 4 :
h̄ ∂2 ∂2 ∂2
~p → −h̄2 4 = ( )2 ( 2 + 2 + 2 ) (13)
i ∂x ∂y ∂z
MECANIQUE QUANTIQUE
2/ Paquet d’ondes
L’onde plane monochromatique d’étendue illimitée, ne peut
être une solution physiquement acceptable de l’équation de
propagation.
On ne peut cependant abandonner complètement l’onde
monochromatique en raison de sa simplicité mathématique.
⇒ L’idée la plus simple consiste à superposer plusieurs ondes
monochromatiques en raison même du caractère linéaire de
l’équation d’onde.
Pour une particule libre, l’onde la plus simple est l’onde plane
monochromatique :
~
ψ(~r, t) = ψ0 ei(k~r−ωt) (14)
MECANIQUE QUANTIQUE
Si on fait le calcule suivant :
Z Z Z
P = |ψ(~r, t)|2 dxdydz
Z Z Z
= |ψ0 |2 dxdydz = ∞ (15)
MECANIQUE QUANTIQUE
Cette limite fut établie en 1927 par Heisenberg, elle est
traduite par le principe d’incertitude dont l’expression
spécifique et quantitative dans chaque cas particulier s’appelle
une relation d’incertitude.
1/ Relation position - impulsion
Nous verrons plus loin que cette relation peut se déduire de façon
rigoureuse à partir du formalisme de la mécanique quantique. A ce
stade nous allons l’établir de façon approximative à partir de
situations relativement simples.
a/ Train d’onde à une dimension
Considérons les trois trains d’onde particuliers d’étendue ∆x et
constitués d’un certain nombre n de période (voir figure). Les
longueurs d’onde associées à ces trains sont les longueurs d’onde
de de Broglie : λ = ph .
MECANIQUE QUANTIQUE
Figure – Illustration de la relation d’incertitude position-quantité de
mouvement
MECANIQUE QUANTIQUE
Soit ∆x l’incertitude sur la position x. Comme mesure grossière on
peut prendre pour ∆x la longueur du train d’onde :
h
∆x ∼ nλ = n (17)
p
MECANIQUE QUANTIQUE
Or d’après la relation de de Broglie λ = ph , on a :
∆λ ∆p 1
= = (18)
λ p n
soit donc
∆p h
∼ (19)
p p∆x
ou encore
∆x.∆p ∼ h (20)
Important
Cette limitation provient de h̄ 6= 0, c-à-d la petite valeur de h̄
à l’échelle macroscopique qui rend cette limitation négligeable.
∆x = 0 ⇒ ∆p → ∞
la particule ne peut être complétement localiséée en un point
de l’espace, seule une probabilité de présence est définie
⇒ en mécanique quantique, il y a absence de trajectoire.
MECANIQUE QUANTIQUE