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A.U : 2022/2023 N° d’ordre …….

/2022

Département : Sciences de la Terre et de


l’Environnement
Master Es Sciences et Techniques en Génie Littoral
Rapport pour le module Géologie du Quaternaire et
systèmes sédimentaires côtiers

Les mouvements de la terre et leur conséquence : cas de la


force de Coriolis, les solstices et les équinoxes
Liste de figure :

Figure 1 : rotation de la terre autour du soleil se qui cause la


création de l’équinoxe et solstice
Figure 2 : Quadrature
Figure 3 : Syzygie
Figure 4 : Effet de la force d’attraction de la lune sur la terre
Figure 5 : Effet de la force de centrifuge
Figure 6 : Chute et déviation
Figure 7 : D'un anticyclone vers une dépression
Figure 8 : Vent géostrophique
Figure 9 : Enroulement de nuages
Figure 10 : Impact des forces de friction
Table des matières

Introduction

CHAPITRE 1 : Les mouvements de la Terre


 Équinoxe et Solstice
1. Équinoxe
2. Solstice

 La relation entre les marées et les forces appliqué par les astres
1. La marée océanique d’origine astronomique
 La force de l’attraction
 La force de centrifuge
2. Marées terrestres

CHAPITRE 2 : La force de Coriolis


1. Définition
CAS DE LA TERRE

Mouvements des masses d'air

Conclusion
Introduction

Comme toutes les autres planètes, la Terre est en mouvement (rotation et révolution) : cela a été
observé depuis l'Antiquité par des savants comme Nicolas Copernic et Galilée, qui ont défini
deux mouvements principaux de la Terre.

C'est le mouvement de la Terre autour du Soleil en 365 ¼ jours : c'est une année sidéral. Tous
les 4 ans, on additionne jusqu'à 366 jours d'abstention dans l'année : c'est une année bissextile.
Le matin le soleil apparaît à l'est, à midi le soleil est à son zénith, c'est-à-dire dans sa plus
grande hauteur, et le soleil disparaît à l'ouest : c'est le mouvement apparent du soleil, car en
réalité le soleil est fixe et la terre tourne.
En raison de la rotation autour du soleil et sur elle-même, les rayons du soleil n'atteignent pas la
surface de la Terre en même temps, ce qui explique la succession des jours et des nuits et les
saisons.
Cette rotation a aussi l’effet sur les mouvements de l’air le vent.
Les mouvements de la Terre :
La Terre est la 3e planète intérieure du Système solaire, distante d'environ 150 millions de km de notre étoile,
le Soleil. Elle tourne sur elle-même, et gravite également autour de celui-ci. Ces deux principaux mouvements
sont respectivement à l'origine de la succession des jours et des nuits ainsi que des saisons.

Le mouvement que la Terre autour de son étoile le Soleil, Ce mouvement suit une sorte de « cercle étiré » :
une ellipse. Un tour complet du circuit dure 365 jours 6 heures et 9 minutes (environ).

La Terre tourne d'est en ouest autour de son axe des pôles (incliné d'environ 23° 26' par rapport au plan
de l'écliptique) en 24 heures (jour sidéral). Elle tourne direct (sens antihoraire), produisant l'impression que le
ciel tourne autour de notre planète. Ce mouvement provoque la succession des jours et des nuits. Le temps d'une
journée est quand notre horizon est illuminé par le soleil, et la nuit, quand l'horizon reste caché du soleil.

La Terre n'est pas une sphère parfaite. En réalité, elle a plutôt l'aspect d'un "patatoïde" aplati aux deux
pôles. Elle se comporte donc un peu comme une toupie, sous l'attraction de la Lune et du Soleil, ce qu’on
appelle la précession terrestre. L'axe des pôles décrivant ainsi un cône dans l'espace en 25 800 ans. Ce
mouvement entraîne le changement de la direction de l'axe de rotation terrestre, et donc, de celle du pôle céleste
(changement périodique de l'étoile polaire).

1. Équinoxe et Solstice
La saison se produit dans certaines parties d'une année, ce qui modifie totalement la température à un
certain endroit. Il y a principalement 4 saisons, été, hiver, printemps et Automne.
Les saisons se produisent parce que la Terre tourne autour du soleil, la révolution est divisée en quatre
parties, ce qui signifie les quatre saisons, l'été, l'hiver, le printemps et l'automne. Chaque partie de la
révolution obtient sa lumière du soleil dans différentes parties de la Terre. La saison ne cesse de changer
chaque partie de la révolution à cause de la Terre face au soleil.
La Terre tourne autour du soleil donc il reçoit la lumière du soleil à certains endroits lorsque la Terre
tourne dans une partie de sa révolution, par exemple l’Australie est dans l'hémisphère sud. Alors la terre
est maintenant dans la position où l'hémisphère sud reçoit sa lumière du soleil. Alors le sud hémisphère
est ayant Été saison. Au contraire de Londres à hémisphère nord qui ne reçoit pas autant de lumière du
soleil, alors c’est l’hiver. Ce changement de saison à cause de la révolution du soleil on l’explique par
équinoxe et solstice.

Figure 1 : rotation de la terre autour du soleil se qui cause la création de l’équinoxe et solstice
1. Équinoxe
L'équinoxe est un phénomène naturel qui se produit deux fois par an. L'équinoxe se produit
lorsque la Terre est dans une position moyenne par rapport au soleil. L’inclinaison de l'axe n'est inclinée
ni loin ni vers le Soleil
C'est le premier jour du printemps et de l'automne. L'équinoxe a sa propre signification qui est equi : égal
– nox : nuit
Il se produit quand l'équateur terrestre est à la même position que le centre du Soleil. Ainsi,
pendant l'équinoxe, la terre devient égale jour et nuit.
Les équinoxes se produisent le 20 ou 21 mars et le 22 ou 23 septembre de chaque année et les deux jours
ont la même durée du jour et de la nuit.

2. Solstice
Le solstice est un phénomène naturel qui se produit deux fois par an. Cela se produit lorsque la
position de la Terre est parfois éloignée ou proche du soleil. C'est le premier jour de l’hiver et de l'été. Le
solstice signifie que le soleil reste immobile parce que le soleil est dans la position moyenne pendant le
solstice. En raison de l'inclinaison de la Terre, l'hémisphère nord ou sud reçoit une lumière solaire
spéciale pendant les solstices qui peuvent affecter la quantité de lumière solaire en une journée.
Le soleil est vu à l'altitude la plus élevée ou la plus basse s'il est vu de la Terre

2. La relation entre les marées et les forces appliqué par les astres
I. La marée océanique d’origine astronomique
La marée océanique d’origine astronomique est définie comme étant la variation à allure périodique
du niveau des océans due aux seules actions des corps célestes qui se déplacent autour de la Terre. C’est
le mouvement relatif apparent de ces corps célestes par rapport à la Terre qui, combiné à la rotation de la
Terre sur elle-même, génère des forces d'attraction gravitationnelle périodiques entraînant un déplacement
périodique et ondulatoire des masses d'eaux océaniques.
Il existe d’autres types de marées d’origine astronomique que les marées océaniques. Ainsi, les marées
atmosphériques sont des déplacements ondulatoires des masses d’air de notre atmosphère et les marées
terrestres sont des déformations périodiques de la croûte terrestre. Ces deux marées se font au même
rythme que celui des marées océaniques et sont aussi générées par le mouvement des astres.
Le marnage est maximal après les syzygies (En astronomie, une syzygie est une situation où trois
objets célestes ou plus sont en conjonction ou en opposition. Ce mot est généralement utilisé pour le
Soleil, la Terre et la Lune ou une planète.) : c’est la vive-eau. Puis il diminue durant le déchet jusqu’aux
quadratures (Configuration présentée par deux astres (soleil-lune) dont l'écart angulaire dans le ciel est
de 90°) pour former la morte-eau.

Figure 2 : Quadrature Figure 3 : Syzygie


Alors la marée océanique d’origine astronomique résulte premièrement de force de l’attraction des
astres (lune, soleil…) qui ne donne les marées vive-eau morte-eau, et la force de centrifuge qui nous
donne la deuxième pleine mère.
La terre tourne sur elle-même et autour du soleil au cours de cela la Terre-Lune tourne autour d'un centre
de gravité commun qui on appelle le barycentre, dans sa course autour du Soleil la Terre dessiner des
petites cercle ce mouvement créer une force centrifuge si la premier marée est due à la force de la lune
après 12h, la seconde marée est due à cette force de centrifuge.
Figure 4 : Effet de la force d’attraction de la lune sur la terre Figure 5 : Effet de la force de centrifuge
II. Marées terrestres
Les marées de la partie solide du globe ne sont pas directement accessibles, mais certains phénomènes
manifestent la déformation élastique qu'il éprouve sous l'action de la force génératrice des marées et qui
l'allonge de quelques décimètres (environ de 30 centimètre) dans la direction de l'astre et dans le sens
opposé. Une déformation analogue affecte réciproquement l'astre perturbateur ; on observe d'ailleurs un
phénomène comparable dans les galaxies lorsque deux d'entre elles sont suffisamment voisines l'une de
l'autre.
CHAPITRE 2 : La force de Coriolis

I. Définition
La force de Coriolis est une force qui dévie la trajectoire d'un objet en mouvement à la surface d'un objet en
rotation. Elle s’applique en particulier sur la Terre à tout corps en mouvement, par suite de la rotation de notre
planète autour de l’axe des pôles.
Cette force de Coriolis, comme la force centrifuge, a pour cause que tout corps en mouvement sans force va en
ligne droite. sur la terre (ou autre objet en rotation) qui tourne, Si on y reste immobile en apparence, en réalité
on fonce pas du tout en ligne droite, mais en rotation en parcourant un tour de terre en 24 heures, soit environ
40000 km si on se trouve sur l'équateur et nettement moins par jour de environ 28000 km si on se trouve à notre
latitude en France environ 45° latitude Nord, parce qu'on est plus proche de l'axe de rotation par un facteur 0,7...
Ainsi, en premier, en restant attaché à la terre, on tourne en réalité en rond et comme dans une voiture qui prend
un virage, il apparaît la force centrifuge qui tend à nous faire aller tout droit, si on la laisse agir librement. Ainsi
cette force centrifuge diminue un peu l'attraction de pesanteur terrestre, qui nous fait rester sur terre, mais en
réalité en tournant d'un tour par jour.
La force de Coriolis vient du fait que en remontant vers le nord on se rapproche de l'axe de rotation terrestre
passant du pôle sud jusqu'au pôle le nord. En se rapprochant du pôle Nord à la surface de la terre, la vitesse
réelle en rotation diminue car on se rapproche de cet axe.
3. CAS DE LA TERRE
Ainsi en mouvement vers le nord si on est libre de se déplacer sans force sur terre, comme l'air d'un vent vers le
nord, cette vitesse se conserve et donc au lieu de rester apparemment immobile en remontant vers le Nord, on
conserve la vitesse de déplacement à l'équateur de 40000 km/24h ,en montant au 45° nord de latitude et comme
à cette latitude 45° la vitesse est bien plus faible de 28000 km/24h, sans force librement, on se retrouve à se
déplacer à 40000-28000=12000 km/24h soit une belle vitesse de 500 km/h dans le sens de rotation de la terre
vers l'est ( côté où se lève le soleil vers lequel on tourne ), si on laisse le vent qui remonte vers le nord sans
aucune force l'obligeant à rester immobile aussi à 45° de latitude.
Ainsi la force de Coriolis est la force qui en apparence cherche à faire conserver la vitesse de rotation sur terre,
qui change dans un mouvement montant vers le Nord sur terre ou sur tout objet en rotation lorsque on se
rapproche de son axe de rotation, comme dans un manège. Son principe de Galilée est donc le même que celui
de la force centrifuge qui cherche à faire aller en ligne droite en conservant une orientation de vitesse la même.
Agissant librement sur l'air remontant entre l'équateur et notre latitude de 45°nord cette force de Coriolis
entraîne une vitesse de 500 km/h élevée.
Donc cette force est proportionnelle à la vitesse de remontée vers le nord sur terre, plus exactement à la vitesse
de rapprochement de l'axe terrestre, ce qui oblige à des calculs d'angles et triangles sur la sphère terrestre.

 manifestations de la Force de Coriolis sur Terre


Maintenant nous allons voir ses plus célèbres manifestations sur Terre. Dans toute la suite, Ω sera le vecteur
rotation de la Terre autour de son axe, orienté du pôle Sud vers le pôle Nord, valant 2π/(24x3600) rad/s (1 tour -
2π rad- par jour -24h de 3600s).
Déviation vers l'Est
L'expérience de « déviation vers l'Est » concerne la déviation latérale d'un corps en chute libre. On lâche un
objet (une bille, par exemple) d'une hauteur h (A) et on observe que l'objet n'atterrit pas exactement à la
verticale de là où il a été lâché (B). Le décalage atteint quelques centimètres pour un lâcher du haut de la Tour
Eiffel, par exemple.

Figure 6 : Chute et déviation

Comment expliquer ceci ? La vitesse de la bille est pratiquement verticale, la force de Coriolis Fc =
2mVR' x Ω est donc dirigée vers l'Est (faire le produit vectoriel par la méthode de la main droite : la
vitesse de la bille est selon le pouce, l'axe Nord-Sud de la Terre selon l'index, la "force de Coriolis",
selon le majeur, est bien vers l'Est). C'est cette force qui dévie légèrement V vers l'Est. Pour un calcul
plus quantitatif, on est confronté à une difficulté mathématique : pour calculer V, on a besoin de
connaître l'accélération, donc les forces, mais celle de Coriolis dépend de V... Pour s'en sortir, on
procède par une méthode appelée « méthode des perturbations » : on dit que, en première
approximation, l'effet de Coriolis est très petit devant la gravitation (environ 100.000 fois plus petit !)
et le mouvement est purement vertical : V=gt. Puis de là, on calcule la force de Coriolis résultante et
une nouvelle
expression de la vitesse corrigée. Et ainsi de suite : nouvelle vitesse, nouvelle force... En pratique, il
suffit de calculer la première correction. Cela donne : Fc = 2mVR' x Ω d'où une première expression de
la force de Coriolis Fc = 2gt x Ω, puis en intégrant, un vitesse vers l'est qui vaut Vest = gt2 x Ω ; en

intégrant de nouveau, on trouve la déviation ∆x = (1/3)t3g x Ω où t est le temps de chute t = √(2h / g).
Soit au final, la déviation en fonction de la hauteur :
où λ est la latitude du lieu, 48 degrés pour Paris par exemple. Ceci donne 8 cm pour la Tour Eiffel.
Newton avait déjà eu l'intuition qu'un tel phénomène devrait être observé en faisant le raisonnement
suivant (voir figure ci- dessus); le point A où la bille est lâchée est plus loin de l'axe de rotation de
la Terre et a donc une vitesse plus grande que le point B situé à l'aplomb de A. Il est donc
compréhensible que la bille, ayant une vitesse d'entraînement vers l'Est supérieure à celle du point
B, atterrisse plus à l'Est que A.

Déviation vers la droite (hémisphère Nord)

Le phénomène de déviation vers la droite (vers la gauche dans l'hémisphère Sud, mais on se
placera au Nord dans toute la suite) est sans doute la cause des effets les plus connus dus à la force
de Coriolis. Il est notamment à l'origine du sens d'enroulement des nuages autour des anticyclones
et dépressions, comme on va le voir plus loin. L'idée de base est simple : pour un objet lancé
horizontalement à vitesse constante V, par exemple un obus, la force de Coriolis est perpendiculaire
à V et orientée vers la droite vue du l'obus (il suffit de construire le produit vectoriel par la règle de
la main droite pour s'en convaincre).
Cet effet est loin d'être négligeable dans certains cas. Car l'accélération résultant de la force de
Coriolis vaut Fc = 2mVR' x Ω, soit, en intégrant deux fois, une correction au mouvement rectiligne
de l'ordre de VΩt, où t est le temps de vol. Si d est la longueur de la trajectoire, t = d/V et on obtient
une déviation vers la droite de l'ordre Ωl2/V. Pour des valeurs de balistique classiques (V=1000 km/h,
l=10 km), on trouve quelques dizaines de mètres. Ainsi, pendant la bataille des îles Falkland
(hémisphère Sud) durant la Seconde Guerre Mondiale, les canons anglais, réglés pour corriger la
force de Coriolis à l'Hémisphère Nord, ont tiré des obus une centaine de mètres à gauche de leur
cible ! Sans rentrer dans les détails, le phénomène de déviation vers la droite est aussi à l'origine
du fonctionnement du pendule de Foucault (V), de l'usure plus marquée des rails droits sur les
lignes droites de chemin de fer, et prend part à la formation des méandres des fleuves. C'est
encore lui qui est responsable du sens d'enroulement des nuages autour des dépressions (voir ci-
après), et lui toujours qui a créé le mythe tenace du tourbillon dans le lavabo (voir plus loin).
Mouvements des masses d'air
Forces en présence

Avant de commencer l'étude du mouvement des masses d'air, il faut faire le bilan des forces en
présence dans le référentiel terrestre pour une quantité d'air de masse m et de volume dV : ces forces
sont, en première approximation, au nombre de deux. Ce sont la force de Coriolis et la force de
pression.
La force de Coriolis, nous l'avons vu, vaut Fc = 2mVR' x Ω elle courbe la trajectoire vers la droite à
l'Hémisphère Nord. Quelle est la forme mathématique des forces de pression ? Même sans savoir
exactement ce qu'est la pression, tout le monde a l'intuition qu'une haute pression « pousse » tandis
qu'un basse pression « aspire ». Les forces de pression sont donc dirigées des hautes vers les basses
pressions. Pour bien comprendre ceci, on peut faire l'analogie suivante : la pression en un point peut
être comparée à l'altitude d'un point, et la force de pression serait alors l'analogue de la pesanteur. De
même qu'une bille sur un plan incliné subit une force qui la fait descendre selon la ligne de plus
grande pente vers les basses altitudes, une masse d'air, de volume dV, descend vers les faibles
pressions selon la ligne de plus grande « baisse de pression ». Ceci s'écrit mathématiquement sous la
forme F= - dV.grad p, où grad p représente la direction où varie la pression (en quelque sorte une «
ligne de pente de
pression »).

Anticyclones et dépressions

Comment sont réparties les valeurs de la pression à la surface de la Terre ? La pression de l'air
dépend, entre autres, de sa température (l'air froid a une pression plus élevée). Il existe des points
(souvent chauds) où la pression est minimale, c'est-à-dire que, tout autour de ce point, la pression est
supérieure (un peu comme un trou dans notre analogie avec l'altitude). Un tel point sont appelés
dépression. Au contraire, un point où la pression est maximale (une « colline » de pression) est
appelé anticyclone.
Mouvement de l'air
De l'anticyclone vers la dépression

D'après notre analogie pour comprendre la force de pression, l'air, s'il était soumis à cette seule
force,
« descendrait » en ligne droite de l'anticyclone vers la dépression. Mais dès que l'air est mis en
mouvement, il s'y applique une force de Coriolis dirigée vers la droite, ce qui dévie la trajectoire
des masses d'air qui ont tendance à contourner la dépression dans le sens contraire des aiguilles
d'une montre au lieu de s'y engouffrer directement.
Figure 7 : D'un anticyclone vers une dépression

Vent géostrophique
Lorsque la force de Coriolis équilibre la force de pression, le vent n'est soumis à aucune force (au
total) et a un mouvement rectiligne uniforme. Un tel vent est dit géostrophique ; on montre alors
qu'il suit les lignes de pression constante, appelées isobares.

Figure 8 : Vent géostrophique

Mais en réalité, les isobares sont rarement rectilignes, mais plutôt des courbes fermées autour de
la dépression. Si de l'air suit une isobare, il s'ajoute alors une force centrifuge (ou « force d'inertie
d'entraînement ») due à la rotation de l'air autour du centre. Le bilan des forces montre alors que les
masses d'air prennent une trajectoire circulaire dans le sens contraire des aiguilles d'une montre
(dans l'hémisphère Nord) autour du centre dépressionnaire.
L'animation ci-dessous montre une dépression dans l'hémisphère Nord. Nous voyons que les
trajectoires ont bien le sens prédit (inverse des aiguilles d'une montre), mais ne sont pas circulaires :
elles ont une forme de spirale convergeant vers le centre. C'est donc que notre modèle précédent est
insuffisant.

Rôle des forces de frictions

Pour obtenir les trajectoires circulaires le long des isobares, nous avons supposé que les masses
d'air sont soumises uniquement à la force de Coriolis, à la force centrifuge et aux forces de
pression. Mais il existe une quatrième force que nous devons prendre en compte pour une
description plus complète : il s'agit des forces de frottement ou de friction. En effet l'air est un
fluide légèrement visqueux, ce qui se traduit par une force s'opposant au mouvement au voisinage
de la zone de friction avec la terre, donc à basse altitude. Ainsi, à une hauteur inférieure à 1 ou 2
kilomètres, les vents sont ralentis par le contact avec le sol. Cette force est d'autant plus grande que
le sol est irrégulier : elle est
petite au-dessus des océans mais importante au-dessus des forêts, par exemple

Figure 9 : Enroulement de nuages

Sans les forces de friction, le vent aurait tendance à tourner en cercle autour du
centre de dépression, comme on l'a vu plus haut. Mais, en prenant en compte les
frottements à la surface de la Terre, les vents de surface sont ralentis et la force de
Coriolis, proportionnelle à la vitesse, diminue. La force de pression devient
dominante, et ainsi l'air a un mouvement en spirale vers le centre de la dépression.

Figure 10 : Impact des forces de friction

De même, les vents s'éloignent du centre pour un anticyclone. Les frottements entraînent donc
une convergence des vents vers le centre pour une dépression (respectivement une divergence
du centre pour un anticyclone) pour les vents de surface. Comme les masses d'air ne peuvent
pas être aspirées par le centre (il faut bien qu'on retrouve cette masse quelque part), elles
s'échappent en montant, provoquant des mouvements d'air à l'origine des vents et pluies que
l'on retrouve dans la dépression. Pour plus de renseignements sur les cyclones, nous vous
proposons d'aller voir la page du Geophysical Fluid Dynamics Laboratory, qui présente de
nombreuses images et simulations d'évolutions de cyclones.
Conclusion
La terre subit plusieurs force au cour de son mouvement
autour du soleil et elle-même ce qui créé plusieurs
phénomènes et changement au cour de l’année.
Bibliographie

1. Cour de Géologie du Quaternaire et systèmes sédimentaires côtiers

Webographie

1. https://cral-perso.univ-lyon1.fr/labo/fc/cdroms/docu_astro/mouvter2.pdf
2. https://fr.slideserve.com/malini/equinox-and-solstice
3. https://www.slideshare.net/MerlynH/solstice-and-equinox
4. https://www.universalis.fr/encyclopedie/marees/7-marees-terrestres/
5. https://fr.vikidia.org/wiki/Force_de_Coriolis#Sur_la_terre
6. https://planet-terre.ens-lyon.fr/ressource/force-de-coriolis.xml

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