Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
08/11/2022
E = σ T4
Avec σ = 5,67 10-8 Wm-2K-4 -> Tsoleil = 5 900 K
Détermination de sa composition : Le spectre dans les longueurs d’onde du visible
Grace au spectre éclat en fonction de la longueur d’onde, on observe qu’il y a un éclat
centré sur 0,6 µm qui comme le spectre du rayonnement d’un corps nord à 5 900 K -> confirme
que le soleil fait 5 900 K.
Pour le spectre solaire est décomposé, ainsi on peut déterminer sa composition : ozone,
eau, carbone, hélium, hydrogène.
iii. Structure et dynamique du Soleil
Noyau ou cœur :
- Rayon : ~ 200 000 km
- T° = 15.106°c (à cette température la matière a un état plasmique à cause de la grande T°)
- ρ ~ 150
Zone radiative :
- Epaisseur : 250 000 km
- T° ↓ jusqu’à ~ 1.106°c
- ρ ~ 15
Zone convective : c’est elle qui forme les tâches solaires (~5 000 km)
- Epaisseur ~ 200 000 km
- T° ~ 1.106°c
- Elle est enregistrée au cours du temps :
Avant on considérait qu’il y avait ~10 pics
sur 1 siècle, donc périodicité de 11 ans
mais depuis il est montré que sur chaque
changement de pic il y a une inversion
magnétique donc pour revenir à l’état
initial il faut 2 pics, la périodicité et donc
de 22 ans.
- Plus il y a de tache solaire, plus l’intensité lumineuse est importante ce qui a une
conséquence sur le climat sur Terre
Atmosphère :
- Photosphère (300 km ; 8 000 à 4 500°C)
- Chromosphère (2-3 000 km ; 4 500 à 1.106°C)
- Couronne
iv. Source d’énergie : des réactions de fusion nucléaires
Les étoiles peuvent produire de l’énergie par fusion nucléaire. Il y a 2 chaines de réactions :
Le cycle Proton-Proton : (en rouge proton P ; en bleu neutron N)
1) 2 noyaux d’H entrent en collisions : P-P -> Deutérium ²H + émission d’un positron (e+) et
d’un neutrino (réaction lente)
2) ²H et H entre en collision : l’électron de l’H s’inhibe avec le positron ce qui forme le rayon
gamma et 3He isotope instable
3) 106 ans plus tard quand le soleil aura produit assez de 3He pour entrer en collision et
produire l’isotope stable : 4He et 2 H qui peuvent commencer à nouveau le cycle proton-
proton (les 4 P : 2 servent pour le noyau de 4He et 2 pour les H)
Durée de vie du Soleil ?
Bilan de masse :
1H + 1H → 2H + e+ + ν OU 1H + 1H + e-→ ²H + ν
²H + 1H → 3He + γ
3He + 3He → 4He + 1H + 1H
E= Δmc²
En considérant que 4 1H -> 1 4He + du rayonnement + des photons
mproton = 1,0083 UMA et mnoyau d’hélium = 4,0026 UMA => Δm = 0,0306 UMA (perte de masse)
1 UMA (unité de masse atomique) = 1,6606.10-27 kg
Et c = célérité = 3.108 m/sec
L’énergie libérée par réaction :
Eréaction = 0,0306 x 1,6606.10-27 x (3.108)² = 4,57.10-12 J
2. Vénus
- Atmosphère épaisse :
o Composition érosive : 97% CO2, 3% N
o T° moyenne de surface : 460°c (fort effet de serre)
o 2 circulations : basse (troposphère) et haute
(mésosphère)
- Faible degré de cratérisation
- Magmatisme type point chaud 500Ma (trace de volcan,
comme il n’y a pas d’organisation du magmatisme c’est
surement du type point chaud qui montre une
dynamique interne ou externe)
- Tectonique des plaques
embryonnaire : coronae (Archéen la
Terre avait une T° élevé donc pas de
plaque, le matériel dense redescend
directement formant des structures
concentriques)
- Pas de satellite
- Rayon comparable à celui de la Terre
- Structure interne : même moment
d’inertie qu’un corps hétérogène
3. La Terre
- Atmosphère
- Faible degré de cratérisation : marque une tectonique active
- Tectonique des plaques active
- 1 satellite : La Lune (ressemble à mercure avec un degrés de
cratérisation élevée et sa structure
interne est connue grâce à un
sismographe)
- Présence de vie
- Cf cours structure et composition
4. Mars
Plein de mission ont été effectué sur Mars.
- 2 satellites : Phobos et Deimos.
- Composition : 95,32 % CO2 ;2,7 % N ;1,6 % Ar
; 0,13 % O ; 0,07 % CO ; 0,03 % H2O vapeur et
d’oxyde de fer (Fe2O3)
- Patm = 1/160 celle de la Terre : ATM légère
- Température de surface -30°C
- Petit rayon
- Croute séparée en 2 par la vallée Marineris (répartition
dichotomique de la croute sur Mars)
o Nord : dépression, jeune, degrés de
cratérisation faible
o Sud : haut relief (composé en profondeur),
vieille, degrés de cratérisation élevé
- Magmatisme de type point
chaud car pas d’organisation
- Trace d’eau
liquide :
conglomérat
ii. Les planètes géantes ou joviennes : Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune
Le rayon et la masse des planètes ont permis de connaitre leur composition. Ils pas de composition
silicatée donc ce ne sont pas des planètes telluriques.
En fonction de la T°, l’hydrogène a un comportement différent. Ils ont tous une ATM importante
avec la même composition (80% H et 20% He et traces de CH4 et NH3)
Elles ont toutes des anneaux : matière en rotation sur le plan équatoriale de la planète.
Entre les anneaux il y a un espace vide. Il existe une limite appelé limite de Roche où en dessous de
cette limite, l’attraction gravitationnelle de la planète fait que les disques ne peuvent condenser
cad former de satellite mais au-dessus de cette limite il est possible de former des satellites.
Les satellites de Jupiter (à connaitre)
- Io : point noir c’est du volcanisme
- Europa : fracture glacée = faille : plaque de glace
- Ganymede : fort degré de cratérisation
- Callisto : faible cratérisation, océan pris en sandwich (sous forte pression l’eau peut devenir
liquide)
Météorite : fragment d’un corps du système solaire qui traverse l’atmosphère terrestre et peut
parvenir jusqu’à la surface de la Terre
- Critères diagnostiques : croute de fusion noire ; regmaglyptes ; impactite
- Lieux d’échantillonnage : déserts principalement
- En France : Cratère d’impacts de Rochechouart, dernière tombée en France en 2011 chez
Mme Comette ! Localement il y a augmentation de la P car il y a présence de quartz de HP
Classification :
- Météorite rocheuse :
o Chondrite : matrice de silicate dans une roche
o Achondrite : partie silicatée dans une roche
- Météorite ferreuse : cristallisation de Fer (en blanc)
- Météorite mixte : gros cristaux de silicate = Pallasite
II. Origine et devenir de la Terre et du système solaire
a. Origine et devenir des planètes du système des planètes du système solaire
i. Origine des planètes : modalité d’accrétion
Etapes de la formation des planètes et séquence de condensation
dans la nébuleuse protosolaire : tous commence par un disque de poussière
en rotation qui se condense. Le calcium et l’aluminium sont des éléments
qui condense à haute T°, lorsqu’on s’éloigne du disque la T° diminue et
d’autre éléments vont pouvoir condenser ce qui amène à une composition
hétérogène de la planète.
Comparaison de la composition chimique, par rapport à celle du Soleil, d’un objet primitif
tel que les chondrites et d’un objet différencié tel que la croûte terrestre. Si l’éléments est au-
dessus de la droite alors ATMsolaire est plus riche en cette éléments que dans la croute.
La chondrite à une composition proche de la composition du SS primitif, c’est le plus vieux corps du
SS qu’on a pu dater. Exemple le Ni
Il existe 2 grandes hypothèses pour la formation des planètes : Principe de l’accrétion homogène
et de l’accrétion hétérogène
Abondance des éléments dans le système solaire et modalité de formation : courbe en dent de scie,
il y a plus d’éléments avec un isotope pair qu’impair
III. Spécificité de la Terre au sein du système solaire
a. Présence d’eau liquide pérenne