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GISEMENT SOLAIRE

Gisement solaire et données climatiques

1.Le soleil et la distribution spectrale du RS

2. Quelques définitions
a. Constante solaire;
b. Direct, Diffus et Réfléchi / Albédo;
c. Mesure du RS

3. Potentiel solaire:
a. Cartographie du gisement national
b. Potentiel solaire mondial

4. Aspects géométriques
a. Déclinaison δ
b. Repérage et mouvement apparent du soleil
c. Sources web de données météo.
Le Soleil représente à lui seul 99,86 % de la masse du Système
solaire ainsi constitué, Jupiter représentant plus des deux tiers de tout
le reste.
Données relatives au soleil
• Le soleil est l’une des 150 milliards d’étoiles de
notre galaxie.

• Âge du Soleil : Estimé entre 4,5 et 5 milliards


d’années.

• Durée de vie: 1010 ans

• Diamètre moyen : 1 393 000 km (soit plus de 100


fois celui de la Terre).

• Température : 5800 K à sa surface et 14 à 15


millions de degrés en son centre.

• Masse: Elle est de l’ordre de 2.1027 tonnes.(92.1%


H ; 7.8% He).

• Puissance émise par le soleil par unité de


surface : 64 103 kW/m².

• Puissance totale émise par le soleil : 3.94 1026 W


soit 400 Yottawatts.

• Puissance reçue au niveau de la Terre :


1353 W.m-2.

• Nature de son énergie: Origine réactions


thermonucléaire ou fusion nucléaire (cycle de
Bethe):
Le Soleil, une formidable centrale à Fusion Nucléaire
• Le Soleil a pris naissance au sein d’un nuage d’hydrogène de composition relative
en moles : H=1; He=0,06; C, N et autres éléments <10 -4

• La phase d’accrétion gravitationnelle a duré 10 7 années au bout desquelles le cœur


avait atteint 107 K, et une masse volumique de ~150 g/cm3 (~11 fois celle du
mercure dans les conditions normales).

• Ces conditions de température et de concentration permettent la fusion 4HHe


débutée il y a 4,6 Gan et qui se poursuit actuellement en régime quasi permanent à
1,5.107 K. Consommation 700 Mt d’hydrogéne par seconde (F. Casoli, Th.
Encrenaz-1980 )

• La composition en masse H 73%, He 23%, autres 2% (F. Casoli, Th. Encrenaz-


1980 ). Un gramme de matière du Soleil est composé de 0,70 g d’hydrogène, de
0,28 g d’hélium et de 0,02 g de tous les autres éléments chimiques de la table
périodique de Mendeleïev (données CEA -2000)

• le Soleil aurait consommé près de 40% de l’hydrogène disponible pour la fusion


(environ 10% de sa masse), il lui resterait environ 5,5 milliards d’années de vie -
Journal du CNRS (n°220 mai 2008)
Le Soleil, une étoile naine
• Masse 1,99.1030 kg, R = 696 000 km
• Age 4,6.109 années, durée de vie prévue 1010 ans.
• 28 000 a.l. du centre de la galaxie (dans le bras local)
• La Terre gravite actuellement à ~150 millions de km du soleil sur une
trajectoire elliptique (1ère loi de Kepler) d’excentricité 0,0167 dont le
Soleil est à l’un des foyers.
Structure et rayonnement

• Une structure hétérogène en couches.


• Loi de Planck
• Le Soleil, plus exactement sa photosphère, rayonne
approximativement comme un corps noir à 5800 K
Le rayonnement solaire / Rayonnement de corps noir.
• Spectre (détails) et constante solaire : définition, valeur la plus
probable 1367 W/m². Varie très peu : fluctuations 0,1 W/m²
• Loi du déplacement (2ème ) loi de Wien
• Loi de Stefan - Boltzmann
Les caractéristiques principales du soleil :
Diamètre (km) 1392000
Masse (kg) 2.1030
Surface (km2) 6.09.1012
Volume (km3) 1.41.1018
Masse volumique moyenne (kg/m3) 1408
Vitesse (km/s) 217
Distance du centre de la voie lactée (km) 2.5.1017
Le soleil n’est pas une sphère homogène, il est constitue de :
 Le noyau contient 40% de la masse du soleil, c’est la ou se crée 90% de son
énergie sous forme de rayons gamma et X, tout le rayonnement émis dans cette
région est totalement absorbé par les couches supérieures, cette zone s’étend sur une
épaisseur de 25.104 km, elle présente les caractéristiques suivantes:
• Une température de 15.106 °C.
• Une densité est de 1015 kg/m3.
• Une pression de 109 ATM.
 La zone radiative où la chaleur produite se propage par une diffusion radiative, elle
présente
les propriétés suivantes:
• Une épaisseur de 244160 km.
• Une température variant de 10.106 °C à 50.104 °C.
 La zone de convection où la chaleur produite se propage par une convection
Turbulente, elle présente les propriétés suivantes
Variations saisonnières
• Inclinaison de l’équateur /orbite 23°27’ (actuellement)
• Solstices de décembre, de juin
• Equinoxes de mars et de septembre
• Variation annuelle de la distance Terre-Soleil et de la
densité de flux extraterrestre
• Influence de la distance Terre – Soleil
• Déclinaison : définition, calcul et valeur moyenne
• Influence des variations annuelles de la déclinaison :
durée du jour
• inclinaison des rayons : l’épaisseur de la couche
d’atmosphère traversée est en première approximation
proportionnelle à 1/sin(h) pour des incidences pas trop
rasantes (h est la hauteur solaire soit l’angle des rayons
solaires par rapport à l’horizontale). L’absorption et la
diffusion sont sensiblement proportionnelles en moyenne
à cette épaisseur.
 La photosphère est une couche opaque, les gaz qui la constituent sont fortement
ionisés et capables d’absorber et d’émettre un spectre continu de radiations, elle émet
99% du rayonnement total principalement dans le visible et c’est elle que l’oeil humain
perçoit. Elle présente les caractéristiques suivantes:
• La température de surface décroit de 6400 °C à 4500 °C.
• Une épaisseur de 500 km.
• Une pression de 1/100 ATM.
 La chromosphère constitue avec la couronne l’atmosphere du soleil, cette couche
présente les caractéristiques suivantes:
• Une épaisseur 2000 km.
• Une température augmentant de 4200 °C à 104 °C.
 La couronne est la dernière couche du soleil, ses caractéristiques sont:
• Elle est sans limite précise.
• La température augmente de 106 °C à 2.106°C.
L’intérieur : est un réacteur de fusion nucléaire continue. La principale réaction
considérée la plus importante est la fusion de quatre atomes d’hydrogènes qui fournissent
une molécule d’hélium ; la masse de l’hélium est inferieur a la masse de quatre atomes
d’hydrogène, de la masse donc perdu dans la réaction et converti en énergie. C’est dans
cette région qu’est créée l’énergie qui est ensuite totalement absorbée par les couches
extérieures. La température atteint des millions de degrés et la pression un milliard
d’atmosphères.
La réaction de fusion s’écrit : 4 → +2 +2 e+2.5.1012 j/mol d’hélium
le cycle de vie du soleil.

La variation de la constante solaire suit la relation suivante


C* = C* + 0.033× cos (0.948×n)
C* : la constante solaire.
On a : C*o =1353 W/m2 est la valeur moyenne de la constante solaire actuellement
retenue.
n: le numéro du jour de l’année.
Nature du rayonnement solaire
Le rayonnement émit par le soleil est composé d’un ensemble d’ondes
électromagnétiques allant depuis les rayons cosmiques, particules animées d'une
vitesse et d'une énergie extrêmement élevées et s'étendant jusqu’aux ondes radio
et aux rayons gamma, en passant par la lumière visible.
Le rayonnement solaire en chiffre
Quelle est la puissance rayonnée ou émise par le soleil par unité de surface ?
- on utilise la loi de Stefan Ps = σ T4 , qui donne la puissance émise par un corps
noir, pour chaque m2 de sa surface. Avec σ = 5,7 10-8 W/m².K4 et T prise égale à
5800 K on trouve alors Ps = 64 103 KW/m².
•Quelle est la puissance totale rayonnée ou émise par le soleil ?
Cette puissance se calcule en multipliant Psoleil par la Surface du soleil soit:
PT= Psoleil. 4πR2 .
On obtient alors PT = 3,95 1026 W soit 400 YottaWatt.
•Quelle est la puissance reçue par mètre carrée au niveau de la terre ?
La puissance totale du soleil se propageant sous forme d’une sphère à une distance
D de la terre elle se répartit sur une sphère de rayon D d’où: P Terre = PT /4 π D2, soit
PTerre = 1370 W.
Cette dernière valeur est appelée la constante solaire, elle représente la quantité
d’énergie solaire que recevrait une surface de 1 m2 située à une distance de 1 ua
(distance moyenne Terre-Soleil), exposée perpendiculairement aux rayons du
Soleil, en l'absence d’atmosphère.
Spectre solaire
L’émission d'ondes électromagnétiques par le Soleil est bien modélisée par un
corps noir à 5800 Kelvin, donc par la loi de Planck qui définit la distribution de
luminance énergétique monochromatique du rayonnement thermique du corps
noir en fonction de la température thermodynamique. Le pic d’émission est dans
le jaune (λ=570 nm), et la répartition du rayonnement est à peu près pour moitié
dans la lumière visible, pour moitié dans l'infrarouge, avec 1% d'ultraviolets.
Répartition du spectre solaire

Le spectre solaire se répartit selon trois types


de rayonnement :
•Les ultraviolets (UVA et UVB) qui ont une
longueur d’onde comprise entre 280 et 380
nm. Ils représentent environ 5 % de la
quantité totale du rayonnement solaire.

•la partie visible du spectre. Il s’agit de la


partie du rayonnement solaire compris entre
380 et 700 nm. C’est dans ce domaine visible
que l’énergie solaire est la plus intense. Elle
représente 50 % de la quantité totale du
rayonnement solaire.

•Les infrarouges (IRA et IRB) qui


correspondent aux longueurs d’ondes
comprises entre 700 et 2 500 nm. Ils
représentent environ 45 % du spectre solaire.
Que se passe-t-il pour le
rayonnement solaire lors
de la traversée de
l’espace jusqu’à la terre?
Parcours du rayonnement solaire à
travers l’espace
Les différentes couches de l’atmosphère
Composition de l'atmosphère
La composition de l'atmosphère est à peu près identique pour les trois premières
couches: 78 % d'azote, 21 % d'oxygène, 0.9 % d'argon, 0.03 % de CO2 et des traces
d'autres gaz, avec de la vapeur d'eau dans la troposphère et une mince couche d'ozone
dans la stratosphère dont le rôle est si important dans l'absorption des rayons
ultraviolets les plus durs.
L'essentiel des modifications subies par le rayonnement solaire se fait dans la
troposphère par diffusion, diffraction, absorption, réfraction par des gaz de
température et de densité croissante.
Le rayonnement solaire étant un ensemble d’ondes
électromagnétiques, il se propage sans perte d'énergie dans toutes les
directions de l'espace, et notamment vers la surface de la Terre. Sa
puissance à la limite de l’atmosphère Terrestre est appelée la
constante solaire et sa valeur (pratiquement constante) est égale à
1370 W/m2.
Lors de sa traversée de l’atmosphère au minimum 35 % du
rayonnement solaire intercepté est réfléchi vers l'espace. Une partie
du rayonnement qui traverse l’atmosphère (1000 W/m2) est alors
diffusée dans toutes les directions par les molécules d'air, des
aérosols et des particules de poussière c'est ce qu’on appelle le
rayonnement diffus. Une secondes partie de l’ordre de 10 à 15 % de
ce rayonnement est elle, absorbée par la vapeur d'eau, le gaz
carbonique et l'ozone de l'atmosphère du rayonnement solaire. Le
reste du rayonnement atteint directement la surface c’est le
rayonnement direct. Une petite partie de l’ensemble su rayonnement
atteignant la surface terrestre peut subir une réflexion, c’est le
rayonnement réfléchi.
L’absorption atmosphérique
A cause des phénomènes d’absorption et de diffusion cités précédemment le
rayonnement solaire direct est affaibli lors de sa traversée de l’atmosphère.
Ainsi l'atmosphère ne laisse passer le rayonnement solaire que dans un nombre
limité de bandes spectrales appelées fenêtres atmosphériques. On constate sur la
figure d’en bas que l'atmosphère est relativement transparente dans le visible
et présente une large fenêtre atmosphérique dans l'infrarouge (de 0,8 à 1,4µm),
elle est opaque au-delà de 2,2µm, ce qui explique la non utilisation de cette
portion de spectre en télédétection.
Schématisation du rayonnement
solaire reçu au sol
LA CONSTANTE SOLAIRE

La valeur moyenne du flux solaire reçu par une surface perpendiculaire aux
RS placée à la limite de l’atmosphère terrestre (~ 80 km d’altitude) varie au
cours de l’année avec la distance Terre/Soleil.

Sa valeur moyenne E0 est appelée la constante solaire, elle vaut :

E0 = 1400 W/m2.

 Au niveau du sol, la puissance maximale perpendiculairement au RS est de


1000 W par temps ensoleillé alors qu'elle est de de 1400 W hors
atmosphère.

 La puissance incidente par une unité de surface sur un plan donné est
appelée irradiance. Elle est donnée en W/m².

 Par intégration des irradiances sur un intervalle de temps donné, on


accède aux irradiations correspondantes, usuellement données en J/m²
ou en kWh/m².
Exercice : Énergie émise par le Soleil

Sachant que la puissance provenant du Soleil reçue par la Terre au niveau


des nuages est de 1360 W m-2 (la fameuse "constante solaire"), et sachant
que le Soleil est à 150 millions de km de la Terre, en déduire la puissance
rayonnée par le Soleil ?

Indication: Le rayonnement solaire se propage suivant une sphère, dans


toutes les directions. Plus le rayon de cette sphère augmente, plus le
rayonnement par unité de surface de cette sphère
diminue.
Solution de l’exercice

Le RS est un rayonnement électromagnétique par conséquent la


puissance rayonnée par le soleil ne se dissipe pas pendant sa
propagation dans l’espace. D’où:

Si Csol. Est la constante solaire au niveau du Soleil (à la limite du


rayon Rs)
A la distance Terre-Soleil d cette puissance totale sera distribuée sur
une sphère de rayon d

Ptot = Csol x Surface(soleil) = C X Surface (sphere_d)

Csol = C x (d/Rs)²

A.N.: Csol = 1360 x (150x106 km/0.7x106 km)²

Csol.= 6.4 x 107 W/m²

Enfin : Ptot.= 6.4x107x4πx(700 000 000)² = 3.94 x1026 W


Valeur du flux solaire à la limite de
l’atmosphère terrestre.
Ecart relatif Par rapport à la constante
solaire C* =1370 W/m²

Variation mensuelle de la constante solaire


Par un temps clair, sans nuage, la majorité des rayons solaires, rayonnement direct,
atteint la terre sans subir de changement de direction. Lorsque les rayons directs se
heurtent à des nuages ou des impuretés dans l’atmosphère, il en résulte un
rayonnement diffus qui frappe la terre en provenance de toutes les directions. Une
partie du rayonnement incident est réfléchi par l’environnement proche de la surface
collectrice constituant le rayonnement réfléchi.
Rayonnement solaire direct
La composante directe du rayonnement solaire représente le flux
solaire atteignant de façon directement la surface considérée quand
celle-ci est exposée au soleil. Cette composante dépend essentiellement
de la hauteur du soleil (réduction atmosphérique) ainsi que de l'angle
d'incidence à l'instant considéré.
L'angle d'incidence représente l’angle entre la normale à la surface et
le rayon solaire à l'instant considéré. L'inclinaison, l'orientation de la
paroi et la direction du rayon solaire permettent d'évaluer cet angle
d'incidence. Plus le flux est normal à la surface considérée, plus il est
important, plus il est rasant, plus il est faible.
C'est la surface normale au rayonnement solaire qui importe. Elle est
obtenue en multipliant la surface irradiée par le Cosinus de l'angle
d'incidence.
Rayonnement solaire diffus
La composante diffuse du rayonnement solaire représente le flux
en provenance de toutes les direction du ciel (flux isotrope). C’est
donc seule l'inclinaison de la surface considérée qui pondère ce
flux diffus incident. Cette hypothèse d'isotropie du flux diffus est
correcte pour un ciel couvert où le diffus prendrait le pas sur le
direct. Elle l'est moins pour un ciel clair, où le flux diffus est
nettement plus important dans la zone du ciel environnant le
soleil. Des logiciels comme Solène évaluent le diffus en utilisant des
modèles de ciel dont la distribution des luminances ( énergie émise
par le ciel) n'est plus uniforme; mais, le calcul est singulièrement
plus complexe.
Rayonnement solaire réfléchi
La composante réfléchie représentant la portion
du rayonnement solaire la moindre importante.
Elle correspond à la partie réfléchie par la
surface terrestre, soit dans une direction
privilégiée (réflexion dite spéculaire) soit dans
une direction quelconque de manière diffuse. Le
sol réfléchit plutôt le rayonnement de manière
diffuse et anisotrope. La part réfléchie dépend de
l'albédo, coefficient de réflexion solaire du plan
récepteur considéré. Le flux intercepté par la
surface dépend alors seulement de son
inclinaison.
le rayonnement global

La somme des rayonnements directs, diffus et


réfléchis donne le rayonnement global qui dépend
avant tout de la saison et des conditions
météorologiques locales. Il s’agit de l'énergie
rayonnante totale du soleil, qui atteint une
surface horizontale à la surface de la Terre au
cours d'une unité de temps précise. Il est
d'environ 1.000 W/m² pour un rayonnement
solaire vertical.
Le rayonnement solaire direct
C’est le rayonnement solaire qui se forme de rayons parallèles provenant du soleil sans
avoir été dispersé par l’atmosphère.
Le rayonnement direct est le rayonnement incident sur un plan donne en provenance
d’un petit angle solide centré sur le disque solaire,

Où:
a, b: coefficients traduisant les troubles atmosphériques.
h: hauteur du soleil.
P : pression atmosphérique du lieu.

Ciel Conditions Zones


pur normales industrielles
a 0.87 0.88 0.91
b 0.17 0.26 0.43
Valeurs des coefficients du trouble atmosphérique

Variation de la pression atmosphérique avec l’altitude


Le rayonnement direct reçu sur un plan horizontal est donné par:
Gdirh= C*x
Gdirh : éclairement énergétique direct reçu sur un plan horizontal.
L’éclairement énergétique Gdir reçu sur un plan incline est donne par:
Gdir = Gdirh × cosθ
θ: angle d’incidence des rayons solaires.
Le Rayonnement solaire diffus
C’est une partie du rayonnement du soleil qui a subi de multiples réflexions (dispersion) par Les
molécules et les aérosols de l’atmosphère ; pour un observateur au sol, le rayonnement diffus est
un ensemble des directions rayonnées

Le flux diffus reçu sur un plan horizontal est défini par


Le flux diffus reçu sur un plan incliné est défini par:

Gdif1, Gdif2: rayonnements diffusés par le ciel et par le sol respectivement.


Alb : albédo du sol. i: angle d’inclinaison du plan du capteur par rapport a l’horizontale.
L’albédo : L’albédo du sol est le rayonnement qui est réfléchi par le sol ou par des objets se
trouvant à sa surface. Cet albédo peut être important lorsque le sol est particulièrement
réfléchissant (eau, neige).
Ainsi pour un corps noir parfait, l’albédo est nul.
Le rayonnement solaire global : Le rayonnement global (G) est la somme des rayonnements
diffus et direct: G = Gdir + Gdif
Données météorologiques
• La donnée du flux extraterrestre n’est suffisante que pour les
applications spatiales.
• Pour le dimensionnement des installations terrestres on utilise les
statistiques de mesures de l’irradiation (éclairement) global, diffus,
direct sur plan horizontal, ou « DNI » (densité de flux direct).

• Insolation au sol et sur


les bâtiments au cours de
l’année.
• Insolation fonction du
lieu en Algérie

Insolation moyenne annuelle sur le


sol horizontal :
Que devient le flux solaire
intercepté par une paroi ?
Trajet du rayonnement solaire
à travers l’atmosphère

En plus de la composition de l'atmosphère, le facteur le plus important pour évaluer la


quantité du rayonnement solaire qui atteint la surface de la Terre est son épaisseur que le
rayonnement doit traverser.
Au milieu de la journée, le Soleil se trouvant au dessus de nos têtes, ses rayons ont à
traverser une épaisseur e d'air moins importante avant d'arriver sur Terre. Par contre au
début et à la fin de la journée, le Soleil étant à l'horizon ; sa traversée de l'atmosphère est
plus importante. Par conséquent, à cause de l’absorption et à la diffusion du rayonnement
solaire par les particules, ce dernier est d’autant plus important que l’épaisseur de
l'atmosphère est faible. En altitude l'intensité du rayonnement augmente sensiblement.
L’épaisseur d’atmosphère traversée influence donc le spectre lumineux reçu. Les
normes internationales définissent différents types de spectre : AM1 (pour un
nombre de masse d’air 1, lorsque le rayonnement a traversé une épaisseur
d’atmosphère), AM0 (spectre à la surface externe de l’atmosphère), AM1.5
(spectre utilisé pour les tests standardisés des panneaux solaires correspondant à la
traversée d'une atmosphère et demie).

Le rayonnement solaire reçu sur une surface varie donc au cours du temps en
fonction de la position du Soleil mais aussi de la couverture nuageuse. La
puissance solaire maximale à la surface de la Terre est d’environ 1 000 W/m² pour
une surface perpendiculaire aux rayons avec ciel claire.
Spectres solaires de référence :

atmosphère standard
(p=760 mmHg ; w = 20mm ; d = 300/cm3)

• 1 AM0
• 2 AM1
• 3 AM1.5
• 4 AM2
Le mouvement apparent du Soleil

Pour bien comprendre et utiliser l'influence du Soleil dans le


choix et le traitement d'un site, il faut bien sûr connaître à tout
instant la position du Soleil dans le ciel. Cette information est
indispensable pour le calcul des apports solaires, pour le choix
de l'exposition d'un immeuble, l’implantation de systèmes actifs
solaires (thermique ou photovoltaïque), l'aménagement des
parties extérieures voisines, l'éclairage naturel des pièces
intérieures, l'emplacement des fenêtres, des protections solaires
et de la végétation, etc.
Gisement solaire en Algérie
La latitude est une coordonnée géographique représentée
par une valeur angulaire, expression de la position d'un
point sur Terre (ou sur une autre planète), au nord ou au
sud de l'équateur qui est le plan de référence. Lorsque
reliés entre eux, tous les endroits de la Terre ayant une
même latitude forment un cercle, cercle dont le plan est
parallèle à celui de l'équateur, d'où l'autre terme «
parallèle » permettant de nommer une latitude.
La longitude est une coordonnée géographique
représentée par une valeur angulaire, expression du
positionnement est-ouest d'un point sur Terre (ou sur une
autre planète). La longitude de référence sur Terre est le
méridien de Greenwich.
Ce qu'on voit dans le Ciel
• Le mouvement ≪ apparent ≫ du Soleil
Chaque jour, le Soleil traverse le Ciel (reflet de la rotation journalière de la Terre sur elle même).
Au cours de l'année, la trajectoire journalière du soleil évolue (reflet de la révolution de la
Terre autour du Soleil). On peut remarquer trois changements principaux :
– Le jour dure plus ou moins longtemps.
– Les positions de lever et de coucher du Soleil se décalent.
– La hauteur du Soleil lors de sa culmination est plus ou moins élevée.

Figure : Les trajectoires du Soleil au cours de l'année


Représentation de la course
solaire (diagramme solaire)
Tracé du diagramme solaire

Le diagramme solaire pour


une latitude donnée, permet
de visualiser l'azimut et
l'hauteur du soleil pendant
les heures de la journée et
suivant les saisons.
Nous verrons par la suite
que la superposition des
masques à la trajectoire du
soleil sur le diagramme
solaire, permet de visualiser
les périodes où des ombres
seront portées sur le cadran.
En regardant plus précisément, la valeur de l’azimut à différents moments de l’année, on
constate que l'expression "le Soleil se lève à l'est et se couche à l'ouest" n'est pas exacte. En
effet, en décembre, il se lève au sud-est pour se coucher au sud-ouest, tandis qu'en juin, il se
lève pratiquement au nord-est pour se coucher au nord-ouest. Ceci donne 7 heures
d'ensoleillement maximum en décembre et plus de 16 heures en juin : ce sont les deux époques
des solstices de l’année. Ce n'est qu'aux équinoxes de printemps et d'automne que la durée du
jour est égale a celle de la nuit. Quant à la hauteur du Soleil, elle atteint un maximum de 62° le
21 juin à 12 heure (heure universelle), alors que le 21 décembre a 12 heure universelle n'atteint
que 16°.
Repérage d’un masque solaire
Exemple de repérage d’ombrage
Le relevé du masque d'ombres
Un relevé de masque d'ombres est basé sur la recherche des points principaux
définissant tous les objets architecturaux ou naturels susceptibles de projeter une
ombre sur les modules photovoltaïques.

Pour chaque point P détecté, on note son angle A :


-l'azimut [-120° à +120°], l'azimut 0 étant le sud.son altitude angulaire H [0 à 90°].
-son altitude angulaire (hauteur) H [0 à 90°]. L'altitude 0 étant le point P0 le plus
bas du champs.
Tracé du diagramme d’ombrage
Ces couples azimut/altitude sont ensuite reportés sur un document appelé
"Fiche de relevé de la course du soleil ". A l'échelle de la planète, chaque
point géographique possède potentiellement sa propre fiche, dont les
graphiques dépendent de la longitude, de la latitude et de l'altitude du lieu.

Avant 8h00 et après 15h40 environ [zones en jaune], tout masque d'ombres est sans influence.
Le diagramme solaire pour une latitude
donnée, permet de visualiser l'azimut et
l'hauteur du soleil pendant les heures de la
journée et suivant les saisons.
La superposition des masques à la
trajectoire du soleil sur le diagramme
solaire, permet de visualiser les périodes où
des ombres seront portées sur le cadran.
Lecture du diagramme solaire (voir les
flèches jaune et le cercle vert) :
- à 9h30 (heure solaire) le 21 mars (ou le 21
septembre), le soleil aura une hauteur de
35° (par rapport à l'horizon) et son azimut
- entre la fin février et la fin octobre, sera -50° (vers l'Est par rapport au Sud),
l'emplacement pourrait recevoir au moins 6 heures - les formes en gris représentent une maison
de soleil chaque jour. , et un arbre visible depuis l'emplacement
- l'emplacement ne sera jamais ensoleillé après prévu pour des capteurs solaires. Afin de
15h30. placer ces masques sur le diagramme
Idéalement, les capteurs doivent être dégagés de solaire, il a fallu mesurer l'hauteur et
toute ombre portée pour au moins 6 heures par l'azimut de quelques points importants (la
jour pendant toute l'année. Il est souvent difficile gouttière et le faîte de la maison, et la
de satisfaire ce critère, car le soleil est bas sur pointe culminante du grand arbre.
l'horizon en hiver et il faut visualiser le -en décembre, la maison va cacher le soleil
mouvement apparent du soleil à partir de à partir de midi (solaire).
l'emplacement prévu pour les capteurs.
La course de la terre autour
de son axe et autour du
soleil.
Dans sa course autour du soleil la terre décrit une ellipse de faible excentricité
(légèrement aplatie) en effectuant un tour complet annuellement autour du soleil et un
tour complet sur elle-même en 24 heures autour de l’axe des pôles. Ce dernier axe nord
- sud fait un angle 𝛅 = 23°27’ qu’on appelle la déclinaison (obliquité) avec la
direction perpendiculaire au plan de l’orbite terrestre autour du soleil. Cette déclinaison
de la terre est responsable des variations saisonnières.
Lors de sa course autour du Soleil, la Terre occupe chaque année, quatre
positions particulières qui marquent le début des saisons: les équinoxes (𝛅 =
0°) et les solstices (𝛅 = + ou – 23,5°).
Les équinoxes correspondent aux positions pour lesquelles les deux
hémisphères terrestres sont éclairés de la même façon par le Soleil (𝛅 = 0°). À
ces dates et pour tous les lieux de la Terre, la durée du jour est égale à la durée
de la nuit ; c'est d'ailleurs l'étymologie du mot «équinoxe».
Cette déclinaison est constante tout au long de la course autour du soleil. Ainsi
pendant nos mois d’été, l’hémisphère nord est tourné vers le soleil . Les jours sont
alors plus longs que les nuits dans l'hémisphère nord et le rayonnement incident se
rapproche de la verticale. Pendant nos mois d’hiver, la situation est inversée,
l’hémisphère nord voit la durée d’insolation décroître et le soleil monter moins haut
dans le ciel, tandis que l’été règne sur l’hémisphère sud.
Aux équinoxes de printemps et d'automne (21 mars, 21 septembre), à midi, le
rayonnement est perpendiculaire à l'équateur (latitude 0°) et partout sur le globe, les
jours et les nuits sont de durée égale. C'est à ce moment que la hauteur du Soleil à
midi est la plus facile à calculer. En effet, sa hauteur est égale à l'angle
complémentaire de la latitude.
H = 90° - L
Au solstice d'été (21 juin), la terre est inclinée vers les rayons solaires et, à midi, ceux-
ci sont perpendiculaires au tropique du cancer (latitude 23°27' N). Le Soleil ne se
couche jamais dans les régions du globe situées à l'intérieur du cercle arctique (celui-ci
se trouvant 23°27' au-dessous du pôle Nord). Une personne vivant à la latitude de
66°33' N (90°-23°27') devrait veiller jusqu'à minuit pour voir le Soleil se promener aux
alentours du nord, s'abaisser jusqu'à toucher l'horizon et commencer à s'élever de
nouveau vers le secteur est du ciel. La hauteur du Soleil à midi (solaire) est de 23°27'
supérieure à celle de l'équinoxe.
H = 90° - L + 23°27
Au solstice d'hiver (22 décembre), l'angle d'inclinaison est inversé et c'est le
tropique du capricorne (latitude 23°27' S) qui bénéficie d'un rayonnement
perpendiculaire. La hauteur du Soleil à midi est de 23°27' inférieure à celle
de l'équinoxe.
H = 90° - L - 23°27'
Rayonnement solaire reçue
sur un site donné
Pour mieux connaitre l’énergie reçue sur un site donné, il est indispensable de
repérer ce site sur la surface terrestre, de connaitre d’une part sa position et d’autre
part la trajectoire du soleil dans la voute céleste et les mouvement de la terre
autour du soleil.
La connaissance des mouvements et des positions du soleil pour un observateur
terrestre, permet ainsi de mettre en évidence les principales spécificités
d'ensoleillement et de ressources solaires d'un site. Ces informations permettent le
bon le calcul des apports solaires, pour le choix de l'exposition ou de
l’implantation de systèmes actifs solaires (thermique ou photovoltaïque). Ces
calculs tiendront bien évidement compte des effets d'ombrage proches ou lointains.
L'irradiation solaire incidente
L'angle que font les rayons du Soleil avec une surface détermine la
densité énergétique que reçoit cette surface. Puisque le
rayonnement solaire arrive sur la Terre sous forme d'un faisceau
parallèle, une surface perpendiculaire à ces rayons intercepte la
densité maximale d'énergie. Et si l'on incline la surface à partir de
cette position perpendiculaire, son éclairement diminue. la densité
d'énergie diminue avec l'étalement de l’éclairement.
La réflexion obéit aux lois de l’optique géométrique (soit
alors un angle d’incidence et un angle de réflexion). La
diffusion elle se fait dans toute les direction.
Données d’ensoleillement
Nombre d’heures d’ensoleillement :
donnée mesurée dans les stations météo.
Fraction solaire :
Rapport entre le nombre d’heures de soleil mesuré et la durée théorique du
jour souvent notée ó
Ensoleillement maximal :
Valeur de l’irradiation sur un plan calculée à partir de la constante solaire et
des conditions géographique et temporelle.
Estimation de l’énergie incidente moyenne:
L'irradiation sur un plan donné peut être estimée en fonction de la fraction
solaire et des tables d’ensoleillement maximal par la relation
L’irradiation moyenne divisée par l’Irradiation max égale à = 0,25 + 0,75 ó
diffus direct
Exemple : Latitude 46°,inclinaison 43°, plein sud, mars,
Emax=7 kWh/j/m²
Emoy= (0,25+0,75 x 0,62) x 7 = 5 kWh/m²/j
Les appareils diffèrent selon qu'ils
mesurent le rayonnement global ou
rayonnement direct.
-Le Pyranomètre est conçu pour mesurer
le rayonnement global. Ce même
instrument peut mesurer le rayonnement
réfléchi lorsqu’il est placé en position
renversée. De même lorsqu’on équipe le
pyromètre d’un cache sous forme d’arc
pouvant éliminer le rayonnement direct,
on mesure le rayonnement diffus.
-Le Pyrhéliomètre pour mesurer le
rayonnement direct.
La largeur du spectre de longueur d'ondes
de la lumière dont on mesure l'énergie,
est également à prendre compte pour
savoir ce que l'on doit mesurer
exactement (infrarouge lointain, spectre
de la lumière visible, UVA/B...) en
fonction de son application! Les
pyranomètres les plus utilisés sont des
appareils à thermopiles Moll.
Puissance
de l’ensoleillement :
• Un capteur est placé dans le même plan
que les panneaux solaires afin de mesurer
l’éclairement global incident. Un second
capteur peut être placé dans le plan
horizontal pour comparaison avec d’autres
sites.
• Pour obtenir un résultat le plus proche du
spectre solaire, la norme IEC 61724
préconise l’emploi d’un pyranomètre.
• Le ciel étoile
La Terre tourne sur elle-même en 23h 56min. C'est-a-dire qu'au bout de 23h 56 min, un point de
la Terre se retrouve a nouveau en face de la même étoile (l'étoile repasse dans la direction du sud,
ce qui définit le jour stellaire). Au bout de cette durée, le point de la Terre n'est pas en face du
Soleil car la Terre s'est légèrement déplacée sur son orbite. Pour que le Soleil repasse dans la
direction du sud, la Terre doit encore tourner pendant 4 minutes, ce qui fait une durée de 24h (et
ce qui définit le jour solaire).

Figure : Différence entre le jour stellaire et le jour solaire.


Une même étoile repasse dans la direction du sud au bout de 23h 56 min alors que le Soleil
repasse dans la direction du sud au bout de 24h. Tout se déroule comme si les étoiles se
déplaçaient légèrement plus vite que le Soleil. Elles reviennent donc chaque jour un peu plus tôt
dans le Ciel et de jour en jour, la partie du Ciel qui est visible la nuit change : il y a les
constellations d'hiver (Orion, par exemple) ainsi que les constellations d'été (le triangle d'été).
.

Figure : Les constellations d'hiver et d'été.

• Deux phénomènes annuels


Pour déterminer la durée de l'année, on peut donc utiliser deux phénomènes différents :
– Soit le retour d'une trajectoire journalière du Soleil identique
– Soit le retour d'un ciel étoile identique.
Quelques définitions
Année sidérale :
Période de rotation orbitale de la Terre autour du Soleil égale au temps écoulé entre
deux instants où le centre de la Terre est à la même position angulaire par rapport au
Soleil dans le repère des étoiles fixes (deux instants où on pointe, depuis la Terre, le
Soleil dans la même direction par rapport aux étoiles fixes). L’année sidérale vaut
environ 365 j 6 h 9 mn 9,5 s.
Année tropique :
Période de rotation orbitale de la Terre autour du Soleil égale au temps écoulé entre deux
instants où le centre de la Terre se trouve au point vernal. Période entre deux équinoxes
de printemps.
Le point vernal a un mouvement rétrograde sur l’orbite si bien que l’année tropique
est plus courte d’environ 20 mn 23 s que l’année sidérale : environ 365 j 5 h 48 mn 46 s.
Pour éviter un décalage progressif des saisons (20 mn par an, soit 1 jour tous les 71 ans),
c’est l’année tropique qui sert à la définition de notre calendrier.
Année anomalistique :
Période de rotation orbitale de la Terre autour du Soleil égale au temps écoulé entre deux
instants où le centre de la Terre se trouve au périhélie. Le grand axe de la quasi ellipse de
l’orbite terrestre a un mouvement de rotation dans le plan de l’écliptique dans le même
sens que la Terre si bien que l’année anomalistique est plus longue d’environ 4 mn 43 s
que l’année sidérale : elle vaut environ 365 j 6 h 13 mn 53 s.
Année civile : L’année tropique vaut un peu moins de 365 j ¼ , pour éviter d’utiliser des jours
décalé d’environ 6h, 12h puis 18h par rapport au cycle diurne, on fixe l’année civile à 365 j (année
« commune ») ou 366 j (année « bissextile ») environ une année sur 4. Pour éviter le décalage
résiduel, le calendrier grégorien (Grégoire XIII- 1582) supprime 3 jours en 4 siècles : les années
bissextiles séculaires dont le millésime n’est pas divisible par 400 deviennent communes
(exemple : 1900 était commune, mais 2000 était bissextile). L’année moyenne du calendrier
grégorien vaut 365,2425 j soit un décalage de 3/10000 j/an par rapport à l’année tropique : il reste à
rattraper 3 jours en 10000 ans. Aujourd’hui on réalise périodiquement des rattrapages d’une
seconde pour rester synchrone avec les horloges atomiques : le temps civil utilisé correspond au
temps universel coordonné UTC synchronisé sur les saisons et sur les horloges atomiques (TAI).

Constante solaire : Puissance solaire incidente sur un mètre carré (éclairement énergétique en
W/m²) situé hors atmosphère, normal au flux solaire, à une distance du Soleil égale à la distance
moyenne Terre-Soleil.

Déclinaison solaire : Angle que forme la direction Terre-Soleil avec le plan de l’équateur terrestre

Equation du temps : Excès du temps solaire moyen sur le temps solaire vrai.

Excentricité : Rapport de la distance des foyers à la longueur du grand-axe de l’ellipse.


Unité astronomique (U. A . ou u. a. ou Au) :
Unité de distance égale au demi-grand axe de l’orbite autour du Soleil d’une planète de masse
négligeable, non perturbée, dont la période de révolution sidérale serait de 365,256 898 326 3 j.
Ceci correspond à 149 597 871 km. Soit à peu près la distance moyenne Terre-Soleil
Durée de l'année avec les mesures de culmination
• Les mesures
On mesure la hauteur du Soleil (angle entre la direction du Soleil et l'horizontale) lorsqu'il culmine
(lorsqu'il est au plus haut de sa trajectoire journalière et qu'il indique la direction du sud).
• Mesure d’Hipparque:
Hipparque est un astronome ayant vécu sur l'ile de Rhodes a la fin du IIe siècle av. J.-C.
C'est un des plus grands astronomes de l'Antiquité. Il a détermine que l'équinoxe de printemps de
l'année -145 est survenu le 24 mars au moment du lever du Soleil (vers 6h, heure de Rhodes).
• Définition d'un équinoxe
L'axe de rotation de la Terre est incline par rapport a la perpendiculaire au plan de l'écliptique. La
Terre tourne donc ≪ penchée ≫. L'orbite de la Terre
autour du Soleil
définit le plan de
l'écliptique. Au
solstice d'été, le
pôle nord est éclaire
alors que le pôle sud
reste constamment
dans l'ombre. C'est
l'écliptique le contraire en
hiver. ε est
l'obliquité de
On considère un plan P, qui contient l'axe de rotation de la Terre et qui est l'écliptique.
perpendiculaire au plan de l’écliptique. On peut définir quatre positions
remarquables :
– Au solstice d’été: La direction Terre-Soleil est contenue dans le plan P.
Le Soleil est au-dessus de l’équateur.
– Au solstice d’hiver: La direction Terre-Soleil est contenue dans le plan P.
Le Soleil est en dessous de l'équateur.
– A l’équinoxe d'automne : La direction Terre-Soleil est perpendiculaire au plan P.
Le Soleil est exactement dans le plan de l'équateur.
– A l’équinoxe de printemps: La direction Terre-Soleil est perpendiculaire au plan P.
Le Soleil est exactement dans le plan de l'équateur.
Définition d'un équinoxe : C'est le moment où le Soleil est situe dans le plan de l'équateur.
La déclinaison du Soleil est donc nulle.
Déclinaison du Soleil : C'est l'angle formé par les rayons du Soleil et le plan de l'équateur de la
Terre.
Cet angle varie au cours de l'année.
Il est maximal au solstice d'été,
minimal au solstice d'hiver
et nul aux équinoxes.
• Comment mesurer la déclinaison du Soleil?
Cet angle peut être détermine sans avoir besoin d'être situé sur l'équateur.
Pour cela on utilise la figure ci-dessous.
Deux phénomènes différents pour définir l'année
Les mouvements de rotation et de révolution de la Terre
Un point du globe est repéré par deux angles :
la latitude φ
et la longitude λ.
Le plan dans lequel la Terre effectue sa révolution
est appelé plan de l'écliptique. L'axe de rotation de
la Terre est incline de 23°27' par rapport a la
λ perpendiculaire a l'écliptique.

Figure : La rotation de la Terre


sur elle-même.

l'écliptique

Figure : La révolution de la Terre autour du Soleil


La course de la terre autour
de son axe et autour du
soleil.
Dans sa course autour du soleil la terre décrit une ellipse de faible excentricité
(légèrement aplatie) en effectuant un tour complet annuellement autour du soleil et un
tour complet sur elle-même en 24 heures autour de l’axe des pôles. Ce dernier axe nord
- sud fait un angle 𝛅 = 23°27’ qu’on appelle la déclinaison (obliquité) avec la
direction perpendiculaire au plan de l’orbite terrestre autour du soleil. Cette déclinaison
de la terre est responsable des variations saisonnières.
Repérage d’un site donné à la
surface de la terre.
Pour repérer un site donné à la surface de la terre on a besoin
des paramètres suivants: La latitude et la longitude.
Coordonnées géographiques
Les coordonnées géométriques utilisées pour déterminer la localisation d’un point sur la surface
terrestre sont : La latitude et la longitude, qui s’expriment en degrés, minutes et secondes d’angle
a)Latitude du lieu Ф:
L’angle de latitude est l’angle entre une ligne tracée d’un point sur la surface de la terre avec le
centre de cette dernière, et le cercle équatorial de la terre. L’intersection du cercle équatorial avec
la surface de la terre forme l’équateur, est indiquée en tant que latitude de 0°, le pôle nord par
latitude +90° et le pôle sud par la latitude -90°. Ф varie de -90° à +90°,
Tel que : Ф> 0 vers le nord et Ф< 0 vers le sud
b) Longitude λ :
Permet de localiser un point à l’Est ou à l’Ouest d’une ligne Nord- Sud de référence appelée le
méridien Greenwich. λ varie de -180° à +180°.
Tel que : λ > 0 à l’est du méridien de Greenwich et λ < 0 à l’ouest du méridien de Greenwich.
Repérage du soleil dans le ciel

Dans sa course apparente, le soleil est repéré dans le ciel par deux paramètres
principaux qu’on appelle les coordonnés angulaires du soleil :
- La hauteur "h" du soleil est l’angle formé par la direction du soleil et le plan
horizontal. Elle se compte de 0° à 90° à partir de l’horizon vers la voûte céleste.
- L’azimut "a" du soleil est l’angle créé entre le plan vertical passant à la fois par
le soleil et par le lieu considéré, et le plan vertical N-S. Cet angle vaut 0° au sud et
est conventionnellement positif vers l’ouest et négatif vers l’est.
Mouvements de la Terre
La trajectoire de la Terre autour du Soleil est une ellipse dont le soleil est l’un des foyers.
Le plan de cette ellipse est appelé l’écliptique.
L’excentricité de cette ellipse est faible ce qui fait que la distance Terre/Soleil ne varie que de
±1,7% par rapport à la distance moyenne qui est de 149 675 106 km.
La Terre tourne également sur elle-même autour d’un axe appelé l’axe des pôles.
Le plan perpendiculaire à l’axe des pôles et passant par le centre de la Terre est appelé
l’équateur. L’axe des pôles n’est pas perpendiculaire à l’écliptique : l’équateur et l’écliptique font
entre eux un angle appelé inclinaison et qui vaut 23°27’.
Les mouvements de la Terre autour de son axe et autour du Soleil sont schématisés sur Figure
suivante.
Lors de sa course autour du Soleil, la Terre occupe chaque année, quatre
positions particulières qui marquent le début des saisons: les équinoxes (𝛅 =
0°) et les solstices (𝛅 = + ou – 23,5°).
Les équinoxes correspondent aux positions pour lesquelles les deux
hémisphères terrestres sont éclairés de la même façon par le Soleil (𝛅 = 0°). À
ces dates et pour tous les lieux de la Terre, la durée du jour est égale à la durée
de la nuit ; c'est d'ailleurs l'étymologie du mot «équinoxe».
Les différents angles sur Terre:
φ est la latitude du lieu d'observation,
h la hauteur du Soleil
δ la déclinaison du Soleil.
On a la relation :
90°= φ −δ+h, soit δ= φ +h−90°
Si on connait la latitude φ du lieu d'observation et si
on mesure h la hauteur du Soleil, alors on peut
calculer simplement la déclinaison δ du Soleil.

Trajectoires apparentes du soleil

Figure. Schématisation des mouvements


de la Terre de son axe et autour du Soleil
Déclinaison(δ)
C’est l’angle entre la direction terre-soleil et le plan équatorial.
La déclinaison varie de:
(- 23°45’) au solstice d’hiver
(+23°45’) au solstice d’été
Nulle aux équinoxes.
Elle est bien représentée par la formule suivante :
𝛅(°)=𝟐𝟑.𝟒𝟓.𝐬𝐢𝐧((𝟐𝛑/𝟑𝟔𝟓).(𝟐𝟖𝟒+𝐣)) ou 𝛅(°)=23.45.sin(0.980°(j+284))
l’équation de Cooper 𝛅(°)=23.45xsin((360/365)x(j-81))
l’erreur sur δ est comprise dans l’intervalle [-1,4°;+0,5°]

Formule approchée proposée par Chr. Perrin de Brichambaut

𝛅(°)=arc𝐬𝐢𝐧((𝟐𝛑(j-80)/365)) ou

L’erreur sur δ est comprise dans l’intervalle [-1,9°;+0,8°]

Où j est le numéro du jour de l’année.

δ varie entre deux valeurs extrêmes :-23.45° ≤δ≤+23.45°


Mouvement apparent du Soleil
Au midi solaire, l’angle que fait la
Le mouvement apparent du Soleil vu par un observateur
direction du soleil avec la verticale
fixe en un point de latitude (φ) au nord de l’équateur
du lieu est égal à (φ −𝛿 ).
- La durée du jour est de 12 h aux
équinoxes,
- elle est inférieure à 12h entre le
21 septembre et le 21 mars,
- supérieure à 12h entre le 21 mars
et le 21 septembre.
Le repérage du soleil s’effectue
par l’intermédiaire de deux
angles a et h

Mouvement apparent du Soleil observé d’un point de latitude φ


Les cinq temps

Temps universel
Le temps universel (TU) est défini par l'heure de passage du soleil au méridien origine.
Temps solaire local
La différence entre temps solaire local et temps
universel est appelée correction de longitude.
Equation du temps

Figure :
Graphe des
variations annuelles
de l’équation du
temps

Avec B=(j-1)*360/365
J : nombre du jour

Et =
j
Figure :
Graphe des variations
annuelles de l’équation du
temps Et

Δt = Et : l’équation du temps

AH ou ω : Angle horaire
TSV : temps solaire vrai
TSL : temps solaire local
TU : temps universel
Temps solaire vrai
C’est le temps solaire local corrigé de l’équation du temps, donnée astronomique universelle liée
à l’excentricité de l’orbite de la terre autour du soleil :
Pour un lieu de longitude λ , il existe une correspondance directe entre angle horaire (AH ou ω) ,
temps solaire vrai TSV, temps solaire local TSL et temps universel TU:

TSL= TU+λ/15 TSV=TSL + Δt AH= 15*(TSV-12) = 15*(TU+λ/15 + Δt -12)


Heure légale
Pour des raisons évidentes de commodité, il est bon que les horloges d'un même pays
indiquent la même heure. On définit ainsi le temps des horloges de façon arbitraire pour tout
un territoire. TU= TL-C avec TL: Temps local pays et C: heure de décalage par rapport à TU

Exemple permettant de résumer ce chapitre:


Il est 17h à Constantine, heure légale le 15 Août, quel est l'angle horaire AH ?
Avec λ = + 6.6° et C = +1
Avec j=227 et B=222.9 Δt = -5mn = - 0.08h.
AH =15.(TL - 1 + λ /15+ Δt -12)= 15.(17-1+0.44 -0.08-12) = 65.4°
Hauteur angulaire
C'est l'angle h formé par le plan horizontal au lieu d'observation et la direction du soleil.
où l'on rappelle que δ, φ, ω,sont respectivement la
latitude du lieu, la déclinaison du soleil et
l'angle horaire. De la hauteur h, on peut déduire les
heures de lever et de coucher de soleil.
En faisant h=0, On trouve, Cosω0 = -tg δ tg φ

la durée astronomique du jour s'obtient :


D0 = 2/15.arccos(- tg δ tg φ)
L’azimut a : c’est l’angle que fait la direction de la projection du soleil sur le plan horizontal
avec la direction Sud, cet angle étant orienté positivement vers l’Ouest.
C'est l'angle a compris entre le méridien du lieu et le plan vertical passant par le soleil.
La connaissance de l'azimut est indispensable pour le calcul de l'angle d'incidence des rayons sur
une surface non horizontale. L'origine des azimuts correspond à la direction du Sud dans
l'hémisphère Nord. L'angle d'azimut est compté positivement vers l'Ouest.

et si l’on souhaite exprimer l’azimut indépendamment de la hauteur h, on peut utiliser la formule :


Relation entre temps légal et temps solaire
Les relations se rapportant au mouvement du Soleil utilisent le temps solaire TS qui diffère
généralement du temps légal TL (heure des montres) du lieu considéré. Cette différence est liée à :
- La différence (fixée par chaque pays) entre l’heure légale TL et l’heure civile TCF du fuseau
horaire dans lequel il se trouve :
𝐶 =𝑇𝐿−𝑇𝐶𝐹
L’heure civile TCF du fuseau horaire est égale au temps universel TU (temps solaire du méridien
de Greenwich) augmenté de la valeur du décalage horaire que l’on trouvera sur la figure.
La variation de la vitesse de la Terre sur sa trajectoire autour du Soleil qui introduit un terme
correctif appelé équation du temps et noté (Et), Le temps Et varie de - 14,5 minutes (du 10 au 15
Février) à +16,5 minutes (du 25 au 30 Octobre).
Une bonne approximation du temps (Et) est donnée par l’équation suivante :
Et = 9 .9 𝑠𝑖𝑛 [2(0 .986 𝑗 + 100)] − 7 .7 𝑠𝑖𝑛(0 .986 𝑗 − 2)
Où Et est exprimé en minutes et j est le numéro du jour dans l’année à partir du 1er Janvier.

La différence de longitude (λ−λ𝑟é𝑓) entre le lieu considéré et le lieu servant de référence au temps
légal (en général le centre du fuseau).
Le temps solaire (TS) se calcule finalement par la formule :
𝑇𝑆=𝑇𝐿−𝐶+ Et + (λ𝑟é𝑓−λ)/15
La correction maximale due à l’équation du temps est de l’ordre de 16 mn, on peut ne pas en
tenir compte en première approximation.
Figure : Décalage horaire par rapport au méridien de Greenwich
Le problème est souvent de déterminer la différence (C) entre (TL) et (TCF) en un lieu donné, on
peut procéder de la manière suivante :
•Il est possible de connaître (TL) et (TU) (écouter une radio internationale…)
D’où (TL-TU). - La différence (TCF-TU) peut être lue sur la figure.
•On en déduit : C = (TL – TU) - (TCF – TU).
On trouvera les variations annuelles de la déclinaison et de l’équation du temps sur (Figure).

Durée d’ensoleillement
La durée maximale d’ensoleillement SSo (l’insolation potentielle)

Taux d’ensoleillement
On appelle taux d’ensoleillement ou taux d’insolation le rapport entre la durée effective
et la durée maximale d’ensoleillement.
Durée du jour
La durée du jour est par définition le temps pendant lequel le centre du disque solaire est
apparent depuis un lieu situé sur un terrain « plat » à perte de vue (on dit qu’il n’y a pas de
masque à l’horizon). Cela ne se produit qu’en mer, ou sur de très grandes plaines non vallonnées.
En terrain accidenté on peut voir le Soleil plus ou moins longtemps selon le lieu (sommet ou
vallée). Attention en raison de la diffusion de la lumière par l’atmosphère, il fait jour, au sens
commun, avant le lever et après le coucher du soleil et ceci dépend des conditions
météorologiques.
La formule approchée suivante, exacte pour une planète sphérique sans atmosphère, ne prend
pas, bien sûr, ce phénomène de diffusion atmosphérique en compte :

Tj est la durée du jour exprimée en h, précision meilleure que 4%.


φ est la latitude du lieu.
L’arc cosinus doit être exprimé en radian ou bien il faut remplacer π par 180.
On trouve dans Duffie&Beckman une formule rigoureusement équivalente :

N.B. : dans cette deuxième formule arccos est exprimé en degré.


Calcul du temps solaire vrai (Solar time)
L’heure locale est liée à un fuseau horaire de référence. Les différents territoires sont rattachés à
l’un des 24 fuseaux horaires en fonction de considérations géographiques et politiques. Le fuseau
zéro correspond en théorie à l’espace situé entre 7,5°E et 7,5°O par rapport au méridien origine
passant par Londres-Greenwich (et Bordeau).
En pratique, l’Angleterre, l’Irlande, l’Ecosse, le Portugal, le Maroc, la Mauritanie, Le Mali, le
Sénégal, les 2 Guinées, la Sierra Léone, le Libéria, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Ghana, le
Togo sont situés dans le fuseau zéro.
En revanche, l’Algérie, l’Espagne, la France, la Belgique, les Pays-Bas bien que situés
majoritairement dans le fuseau zéro sont rattachés avec la plupart des pays d’Europe occidentale
au fuseau horaire +1 (GMT+1) situé 15° plus à l’Est.
Cela signifie que par rapport au méridien géographique le plus proche l’heure y subie une avance
locale ΔHl (C)d’une heure par rapport à l’heure du méridien référence du fuseau local (le
méridien zéro). Qui plus est, pour des raisons économiques (afin de mettre mieux en
correspondance les périodes diurnes d’activité économique avec les périodes de jour solaire) on
augmente ce décalage d’une heure en été, ce qui fait que l’heure locale s’approche de l’heure
vraie du méridien +2 (celui du Caire).
Enfin à l’intérieur d’un fuseau horaire on peut être situé entre 7,5° Est +1/2 h et 7,5° Ouest -1/2h
par rapport au méridien central du fuseau.
Cela doit être pris en compte par un terme de décalage « géographique » : ΔHg est le décalage
horaire dû à l’écart de longitude entre le méridien local et le méridien central du fuseau (avance
de 4 mn par degré de décalage de longitude vers l’Est, et retard de 4mn par degré vers l’Ouest).
Finalement, l’heure vraie peut être déduite de l’heure locale par la formule suivante :
𝑇𝑆=𝑇𝐿−𝐶+ Et + (λ𝑟é𝑓−λ)/15

Hl est l’heure locale (administrative), ΔHl est l’avance de l’heure locale sur l’heure normale du
fuseau géographique : en France +2h en heure d’été – du dernier dimanche de mars au dernier
dimanche d’octobre et +1h en heure d’hiver. En Algérie +1h toute l’année,
Exemple de calcul :
lieu Strasbourg : 48°35’N, 7°48’E, Hl =11h43mn, 13 juin 2014.
Nous sommes en heure d’été si bien que : ΔHl =+2h ;
ΔHg =+(7+48/60)·4 =31,2 mn soit 31mn et 12 s.
Lieu Constantine : Coordonnées : 36° 17′ 00″ N, 6° 37′ 00″ E, Hl =11h43mn, 13 juin 2014.
ΔHl =+1h ; ΔHg =+(6+37/60)·4 =26,466 mn soit 26mn et 28s
L’équation du temps peut être calculée (en secondes) approximativement par l’une ou l’autre des
formule ci-dessus.
La formule classique donne Ecl ≈ -0,215 ±1 mn (-12,9 s) avec J = 164 (2014 est une année
normale) et B ≈1,429 rd.
N.B. : La formule complète de l’IMCCE donne E = 0,0519 mn soit 3,1±1s. Toutes les formules
sont cohérentes avec une équation du temps proche de 0.
Finalement, l’heure vraie à Strasbourg vaut alors :
H = 11+43/60-2+(31,2-0,052)/60 ≈10,24 soit 10h14mn
l’heure vraie à Constantine vaut alors :
H = 11+43/60-1+(26,466-0,052)/60 ≈11,157 soit 10h9mn25s
Eclairement en fonction de la météo

Eclairement W/m2
Mouvement de la terre autour du
soleil
La terre tourne autour du soleil en décrivant une ellipse
de faible excentricité et de période :
365 jours et ¼

Hmax = hauteur du soleil à midi – φ = latitude du lieu


Trajectoire annuelle du soleil
(Hémisphère nord)
Zénith
21 juin

21 septembre
21 mars

21 décembre O
N

4 h 00
S 6 h 20
8 h 33
E
Influence de l’inclinaison des
modules (Constantine)
En kWh/m²/j

Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jui Aou Sep Oct Nov Dec
Irradiation fonction de l’orientation
et de l’inclinaison
Les facteurs de corrections du gisement solaire (par rapport à une
inclinaison de 36° et orientation Sud) selon une inclinaison et une
orientation donnée (Latitude de Constantine)
Points à retenir
Potentiel d’énergie solaire
Ensoleillement 1 300 kWh/an.m²
Eclairement : 0 à 1 000 W/m² en fonction du temps

Composantes de l’énergie solaire


Rayonnement direct, diffus et albedo

Ressource disponible :
Ensoleillement du lieu x facteur de correction
(orientation et inclinaison, masque)
Electricité solaire
Besoin mondiaux en électricité :
en moyenne 2500 KWh par personne
et par 6 milliards d’habitants : 15 000 KWh
Produire 2000 KWh/m2an avec rendement de 0.1 (PV)

Il faudrait donc équiper : 150 000KM2


En gros , un carré de 400km par 400 km représente (1% du Sahara)
pour produire toute l’électricité mondiale
Plus rentable que construire des centrales en Europe
Transport par câble sous la Méditerranée

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