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Pour résumer
Ce qu’il faut savoir :
- Savoir que la proportion de la puissance totale, émise par le Soleil et atteignant la Terre, est déterminée par son rayon et sa distance au Soleil.
- Savoir que la puissance solaire reçue dépend de plusieurs paramètres (sphéricité de la Terre, inclinaison de son axe de rotation, rotation sur une
orbite elliptique autour du Soleil).
- Savoir ce qu’est l’albédo : savoir qu’une partie du rayonnement solaire est renvoyée, par diffusion ou réflexion, et qu’une autre partie est absorbée
par l’atmosphère (gaz, nuage) et la surface terrestre (sol, océans).
-; Savoir qu’un corps chauffé émet un rayonnement ; Savoir que la puissance de ce rayonnement augmente avec la température et l’utiliser pour
expliquer la température de la Terre (sol et atmosphère).
- Savoir expliquer l’effet de serre
- Savoir expliquer ce qu’est un équilibre dynamique et l’appliquer à la Terre.
- Connaître la différence entre climatologie et météorologie.
I) La puissance solaire
Correction de l’activité
1. On sait que :
- le soleil émet sa puissance Ptot dans toutes les directions de l’espace (= répartition isotrope)
- à une distance d, cette puissance est uniformément répartie sur une sphère de rayon d
- Surface de la sphère : Ssphère = 4πR2
- Penser à mettre les valeurs en m.
Donc : Psurf = Ptot/Ssphère = Ptot/4πd²
Bilan : Le rayonnement solaire intercepté par une planète dépend de la distance au Soleil : plus elle est loin et
plus l’énergie par unité de surface sera faible. Il dépend aussi du rayon de la planète : plus le rayon est grand
et plus la planète intercepte le rayonnement solaire. Le paramètre distance au soleil reste prédominant.
Correction de l’activité
D’après l’expérience réalisée en classe, on observe que la puissance radiative reçue par une surface plane
est d’autant plus faible que l’angle entre la normale et la direction du rayon reçu est important.
Lorsque la surface sur laquelle arrive un rayon perpendiculaire (angle d’incidence = 0°) est minimale : la puissance
radiative reçue est alors maximale.
Plus la puissance radiative reçue par une surface est grande, plus la surface est chauffée et donc plus sa tem-
pérature augmente.
D’après le graphique découlant de l’expérience réalisée ainsi que du document 2, on observe qu’aux hautes
latitudes (par exemple dans la ville de Moscou, latitude 55,8°N), la moyenne de température annuelle est faible (5,7°C
pour information) alors qu’aux basse latitudes (comme à Nairobi, latitude 1,9°S), la température moyenne annuelle est
plus importante (20,6°C).
Plus généralement, il existe sur Terre une zonation climatique en fonction de la latitude, les températures les
plus élevées étant présentes autour de l’équateur et les plus faibles aux pôles.
Document : Répartition l’énergie sur un objet sphérique. Chaque faisceau apporte la même quantité d’énergie
D’après le document 3 on observe que la température est maximale à 15h et à 16h et la puissance radiative à
13h. Le document 4 nous dit également qu’en un point donné, le rayonnement solaire reçu par la Terre est plus
important le jour que la nuit
Bilan : Le rayonnement solaire reçu par la Terre varie dans le temps. La puissance radiative reçue du Soleil
par une surface plane est proportionnelle à l’aire de la surface et donc dépend de l’angle incident.
Ces variations temporelles en un même lieu sont dues respectivement :
à la rotation de la Terre sur elle-même, ce qui modifie l’angle d’incidence des rayons solaires durant le
jour ;
à l’inclinaison de l’axe de la Terre par rapport au plan de révolution autour du Soleil, ce qui expose les
hémisphères à des angles d’incidence variables suivant le moment de l’année. C’est l’origine des sai-
sons.
Le rayonnement solaire reçu par la Terre varie dans l’espace. Les moyennes annuelles de température au sol
sont d’autant plus fortes que l’on se rapproche de l’équateur et d’autant plus basses que l’on va vers les
pôles. Ceci explique en grande partie les climats. En effet, la Terre étant une sphère, le rayonnement solaire
frappe sa surface de façon oblique d’autant plus que la latitude est élevée, alors que le rayonnement attei-
gnant l’équateur est perpendiculaire à la surface du sol.
III) Paramètres influençant l’énergie solaire absorbée par le sol
SEANCE 9 et 10 : albedo et effet de serre
D’autres paramètres vont influer sur le rayonnement solaire réellement absorbé par le sol d’une planète : il s’agit de
l’albédo et de l’effet de serre.
Problématique : En quoi l’albedo et l’effet de serre sont-ils deux mécanismes qui influencent l’énergie solaire
absorbée par le sol ?
A. L’albédo
Correction de l’activité
1. L’albédo est la quantité d’énergie lumineuse qui est renvoyée par rapport à la quantité d’énergie reçue. L’énergie
qui n’est pas renvoyée est absorbée donc « elle réchauffe » la surface. Si l’albédo augmente, la quantité d’énergie
renvoyée vers l’espace est plus importante donc la température de la planète diminue.
3. La proportion de rayonnement solaire reçue par le sol terrestre est : 1,21/1,74 x 100 = 70%
La Terre ne reçoit qu’une toute petite partie de la puissance émise par le Soleil (environ un demi-milliardième)
Cette proportion est déterminée par le rayon de la Terre et sa distance au Soleil.
Sur la totalité du rayonnement reçue par la Terre, 30% est diffusé par la Terre vers l’espace et 70% est absorbé par
l’atmosphère, les continents et les océans.
4. La surface de la banquise a fortement diminué entre 1984 et 2016. On voit dans le tableau que l’albédo de la neige
et de la glace de mer est très fort (supérieur à 60%). Au contraire, celui de la mer calme est compris entre 5 et 10%,
donc faible. Si la surface de la banquise diminue, l’albédo diminue, et donc la température augmente. C’est un
mécanisme qui s’auto-entretient, si la température augmente, la banquise fond donc l’albédo diminue ce qui entraine
l’augmentation de la température. On parle de cercle vicieux ou de rétroaction positive sur le climat.
Bilan : La Terre réfléchit et diffuse une partie du rayonnement solaire incident, et absorbe le reste. L’albédo
est la proportion d’énergie lumineuse renvoyée par un corps éclairé. L’albédo correspond à la proportion
d’énergie réfléchie par rapport à l’énergie reçue ; il est compris entre 0 et 1 (ou entre 0 et 100%). L’albédo dé-
pend principalement de la couleur de la surface : le blanc réfléchit beaucoup plus l’énergie lumineuse que les
couleurs sombres. L’albédo moyen sur Terre est de 30%.
Correction de l’activité
On remarque dans les documents 1 et 2 que la Terre possède à sa surface une atmosphère, c’est-à-dire une couche
de gaz retenue par gravité, et qui est composée de 1% de gaz dits « à effet de serre » (document 3). Ces gaz à effet
de serre ont la particularité d’absorber une partie des rayonnements infrarouges (IR), des rayonnements thermiques,
réémis par la surface du sol terrestre initialement chauffé par les rayons solaires dits « rayons incidents ». Et à leur
tour, ces gaz à effet de serre vont réémettre des rayons IR en direction de la Terre, participant encore plus à son ré -
chauffement : c’est l’effet de serre (document 4). La Lune étant dépourvue d’atmosphère et donc de gaz à effet de
serre, sa température n’est pas amplifiée en surface par effet de serre. Ceci explique donc la différence de tempéra-
ture entre les deux astres. L’extrait du rapport du GIEC dans le document 5 précise que les activités humaines (le
transport, l’industrie, l’agriculture, la déforestation…) participent au rejet abondant de CO 2 dans l’atmosphère terrestre,
et contribuent donc hautement au réchauffement climatique contemporain.
Bilan : Le paramètre le plus important conditionnant la quantité d’énergie thermique reçue au sol est l’effet de
serre. L’énergie solaire incidente absorbée par le sol va le chauffer. Celui-ci émet alors un rayonnement ther-
mique infrarouge en direction de l’atmosphère. Or certains gaz atmosphériques, appelés gaz à effet de serre
(CO2, CH4, H2O…) absorbent le rayonnement infrarouge. En retour à cette absorption, ils réémettent un
rayonnement thermique infrarouge (IR) dont une partie est absorbée encore par le sol, participant encore plus
à son réchauffement. Ainsi le sol reçoit à la fois un rayonnement dans le visible venant du Soleil et un rayon -
nement IR venant de l’atmosphère. On appelle « effet de serre » l’échange continuel d’énergie sous forme de
rayonnement IR entre le sol terrestre et l’atmosphère.
Le renforcement de l’effet de serre par les activités humaines entraîne alors une augmentation de la Tempéra -
ture moyenne sur Terre.
Correction de l’activité
Bilan :
Un système est en situation d’équilibre lorsque sa température moyenne ne varie pas dans le temps. On parle
d’équilibre dynamique si le système échange de l’énergie avec l’extérieur et si l’énergie entrante est égale à
l’énergie sortante.
Vue de l’espace, la Terre est régie par un équilibre dynamique : la puissance absorbée par la planète prove-
nant du Soleil est égale à la puissance renvoyée vers l’espace.
Au sol, la situation est plus complexe car l’atmosphère (effet de serre) et la surface (albédo) jouent un rôle im -
portant. A l’heure actuelle, la température moyenne du sol terrestre est de +15°C. Le renforcement de l’effet de
serre lié aux activités humaines entraîne une augmentation de cette température moyenne (réchauffement cli-
matique).