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Les Aléas Climatiques.

Introduction

Cyclones, tempêtes, tornades, averses de grêle, sécheresses,


retards des pluies de mousson: la multitude et la variété de
ces catastrophes dites « naturelles » rappellent que les
risques liés au temps et au climat sont les plus répandus et
les plus récurrents sur la planète.
Sommaire
 Le Réchauffement.
 La Sécheresses.
 Les Tornades.
 Les Cyclones, Typhons.
 Les Précipitations.
 Les Inondations.
Le Réchauffement
Définition

Le réchauffement climatique est un phénomène


d'augmentation, à l'échelle mondiale et sur
plusieurs années, de la température moyenne
des océans et de l‘atmosphère.
Causes

 Les causes du réchauffement sont


attribuables essentiellement à
l'activité humaine et en particulier à
ses émissions de gaz à effet de serre.
Conséquences

Les risques accru de submersion des deltas, des


lagunes et des marais maritimes du fait de
l’élévation du niveau de la mer.
Les plages d’Aquitaine, la Camargue et les étangs de
la côtes du Languedoc seraient envahis par les eaux
si rien n’est fait pour réduire les émission de gaz
à effet de serre, en partie responsable du
réchauffement de la planète.
Le dérèglement du climat aura des répercussions sur
l’agriculture avec une baisse de la productivité
des sols.
Le réchauffement provoquera aussi la fonte des glaces
en Arctique en en Antarctique.
Exemple
En Océanie, la sécheresse, la pluie et les tempêtes
tropicales sont plus marquées et conduisent à une
perturbation de l’écosystème et à une baisse des
ressources en eau. Les coraux risques d’être
endommagés par le réchauffement de la température
de l’eau. (« mort blanche » des coraux.)
La Sécheresse
Définition
C’est une période prolongée de temps sec qui dure plus
longtemps que prévu ou qu’ en temps normal, et qui
entraîne des pertes mesurables comme des dommages
aux cultures ou de pénuries d’approvisionnement d’eau.
La sécheresse n’est donc pas un phénomène physique ou
climatique objectif. C’est aussi une notion relative qui
reflète l’écart entre la disponibilité de l’eau et la
demande en eau pour l’homme, son agriculture et son
bétail et certains usages de luxe (piscine, arrosage des
gazons, lavage de voiture ect…).
L’état « normal » de disponibilité de l’eau change selon les
zones biogéographiques et les besoins réels ou
ressentis des individus et des sociétés.
Causes
De nombreuses études on été entreprises au cour des dernières
décennies pour déterminer les causes de la sécheresse. Il
semble maintenant évident que des périodes prolongés de
précipitations anormalement faibles en Amérique et en
Australie sont liées aux températures de la surface de l’eau à
travers le Pacifique et le long de la côte occidentale d’Amérique
du Sud. Celles-ci évoluent rapidement, ce qui peut expliquer
l’irruption soudaine de périodes de sécheresses.
Le phénomène El Niño est le plus connu de ces effets. Il a
probablement affaibli les alizés venant du Pacifique Est. Étant
donné que ces vents apportent normalement de l’humidité au
Pacifique Ouest, El Niño est sans doute l’origine des périodes
de faible pluviosité en Australie orientale. Le rapport établi par
les météorologues entre les températures à la surfaces des
océans et la sécheresse constitue un progrès enthousiasment
pour les prévisions à long terme.
Les gouvernements , les services d’urgence et les agriculteurs
pourront désormais prendre des mesures préventives, comme
le rationnement de l’eau, la sélection des cultures et le brûlage
des terres bien avant l’arrivée.
Conséquences
La désertification a des effets sur tous les aspects de la vie, ce
qui souligne à quel point l’environnement et les moyens de
subsistances sont interdépendants.
 Impacts sur l’environnement:

Conséquence du dépérissement de la végétation, la


désertification rend les terrains inondables et entraîne la
salinisation des sols, la détérioration de la qualité de l’eau
et l’évasement des cours d’eu et des bassins.
 Impacts économiques:

La désertification a d’énorme conséquences économiques. La


banque mondial estime qu’au niveau planétaire, le manque
à gagner des régions affectées par la désertification pourrait
s ’élever à 42milliards de dollars américains, alors que le
coup annuel de la lutte contre la désertification atteint
seulement 2.5milliard.
Conséquences
 Pauvreté et migration de masse:
La dégradation des sols est synonyme de famine et de
pauvreté. Pour trouver d’autres moyens de subsistance,
les populations qui vivent dans les régions menacées par
la désertification sont obligés de se déplacer.
Généralement, elles migrent vers les agglomérations ou
partent a l’étranger. Entre 1997 et 2020, quelque
60milions de personnes quitteront les zones désertifiées
de l’Afrique sub-saharienne pour gagner le Maghreb et
l’Europe.
Exemples
 Plus de 110 pays ont des terres
arides qui sont potentiellement
menacées par la désertification.
L’Afrique, l’Asie, l’Amérique
latine sont les région les plus
menacées.
 1303: Sécheresse la plus
importante du millénaire. Le
Rhin pouvait être traversé à
pied.
 Pour la période récente, les
sécheresse de 1976,1988,
1989, 1990, 1991, 1992 et
2003 on eu des impacts
importants sur les écosystème
et les culture en Europe, ainsi
que sur la santé (surmortalité
liée à la canicule).
Vocabulaire

 Géopolitique: est une science humaine qui,


étymologiquement, se propose d'étudier les implications
politiques de la géographie.
 Sociologique: est l'étude scientifique des interactions sociales
humaines et de ce qu'elles produisent.
 Biogéographique: science qui étudie la répartition
géographique de espèces vivantes.
Les Tornades
Définitions

Les tornades sont des tourbillons d’air violents qui deviennent souvent
visibles sous la forme d’un entonnoir s’étirant de la base d’un nuage
jusqu’au sol. Cette perturbation atmosphérique tourbillonnante, de
petite dimension mais aux effets destructeurs, crée des vents qui
peuvent atteindre des vitesse allant jusqu’à 500km/h et qui voyagent
du sud-ouest vers le nord-est.
Elles sont le résultat de la rencontre d’une masse d’air chaud instable et
d’une masse d’air froid. Les tornades sont le plus souvent observées
dans le centre des États-Unis.
Causes
Les tornades proviennent, le plus souvent, d’orages super cellulaires
associés à des front froids ou des lignes de grains.
Le réchauffement de l’air près de la surface grâce à l’action du
rayonnement solaire et par un apport d’air chaud et humide et le
refroidissement de l’ai en altitude provoqué par un apport d’air, rend
l’air excessivement instable, ainsi une tornade peut se développer. Il
est donc nécessaire qu’une couche d’air relativement froid surmonte
une couche d’air relativement chaud et humide, il suffit ensuite d’une
poussée vers le haut pour provoquer de violents orages pouvant
dégénérer en tornades.
Les orages les plus violents attirent l’air vers la base de leur nuages avec
une grande force. Si l’arrivée d’air a un mouvement rotatif initial, il y
aura souvent formation d’un tourbillon extrêmement concentré, se
dirigeant de la surface vers l’intérieur du nuage.
Formation des tornades
Classification des tornades
L’échelle de Fujita.
Conséquences
Les vents violents des tornades détruisent
des immeubles et projettent des objets
lourds à de grandes distances. Des
objets tels que des morceaux de toit
peuvent voyager sur des dizaines de
kilomètres.
La plupart des débris vont retomber à
gauche du sillon creusé par le passage
de la tornade et vont être disposé en
bandes bien définies selon leur poids.
Enfin, ces grands tourbillon peuvent
soulever des débris à plusieurs
kilomètres d’altitude et les emporter sur
plus de 300 kilomètres en moyenne.
Exemple
 La France a connu une
quinzaine de tornades de forte
puissance (F4 ou F5) depuis
1680, en frappant
principalement une bande
allant de Bordeaux à Lille en
passant par Paris (plus de la
moitié) qui est donc la zone la
plus à risque, puis il y a le Jura
et le Languedoc. On les observe
avec une fréquence moyenne
d'environ une tous les cinq ans.
Les tornades faibles (F0 ou F1)
plus courantes se produisent en
moyenne deux fois par an et
par département.
Les Cyclones, Typhons
Définition

Un cyclone est une perturbation atmosphérique sous l’aspect d’une grosse


masse nuageuse en bandes spirales, associée à une dépression très creuse
avec des vents tourbillonnant de plus de 120km/h. Dans l’hémisphère sud,
les vents tournent dans le sens des aiguilles d’une montre autour du cyclone.
Alors que dans l’hémisphère nord ils tournent dans le sens inverse. Le sens
de la rotation des vents autour de la dépression est dû à la rotation de la
Terre nommé la force de CORIOLIS.
Un cyclone est composé d’un « œil » d ’un diamètre moyen de 20 à 50km, mais
peut atteindre 20km selon le cyclone. Plus on se rapproche de l’œil plus la
température augmente (10°C de plus que l’air environnant en haute altitude
et de 0° à 2° en surface), plus la pression est basse plu les précipitations sont
importantes et plus les vents, en allant jusqu’à 250km/h pour les cyclones les
plus puissants, alors que quand on est dans l’œil les vents sont très faibles.
Les cyclones tropicaux ont un diamètre, en général de quelques centaines de
kilomètres mais peuvent atteindre, 1000 voir même 1500km et leurs
structures nuageuses peuvent atteindre 20km de hauteur.
Les cyclones tropicaux.

Les cyclones tropicaux se forment sur l’eau chaude des mers tropicales et puisent leur énergie dans
la chaleur latente de condensation de l’eau.
Pour que les condensations soit favorables à la formation d’un cyclone tropicale il faut qu’une
dépression passe au-dessus de l’océan a plus de 26°C sur au moins 60 mètres de profondeur à
une distance supérieure à 550km de de l’équateur. C’est en effet à partir de 5° de latitude que
la force de Coriolis peut agir sur le déclenchement du mouvement tourbillonnaire initial
comme elle est nulle à l’équateur. Cette force qui est engendrée par la rotation terrestre, cause
une déviation du vent vers l’est dans l’hémisphère nord. Cela permet à l’air chaud et humide
de s'élever jusqu'à 9 000 m. Alors la pression atmosphérique baisse. Avec la force Coriolis
l’air chaud et humide se met à tourbillonner. La vapeur d'eau forme des nuages. Plus l'écart de
température de l'air entre basse et haute altitude est important, plus l'air est instable, créant de
violents orages. L'air froid redescend en spirale en se réchauffent et remonte de nouveau.
Dès qu'un cyclone tropical entre en terre ou dans des eaux froides les vents s'affaiblissent comme
il n'est plus alimenté par la vapeur des eaux chaudes.
Les cyclones extra-tropicaux

Les cyclones extra-tropicaux (tempêtes d'hiver) prennent naissance dans les latitudes
moyennes et puisent leur énergie dans les zones de fortes différences de
températures entre les tropiques et les pôles. La majorité de leur puissance est dû au
processus barocline. Leur champ de température et d’humidité est asymétrique.
EPSILON, VINCE, DELTA de 2005 sont des cyclones dits extra-tropicaux vu la saison
et donc comme la température de l'océan était inférieur à 26° C.
 Différences entre les cyclones extra-
tropicaux et les cyclones tropicaux.
Cyclones extra- Cyclones tropicaux
tropicaux
Source d’énergie Différence de Condensation d’eau
température nord-sud
Saison des tempêtes Octobre à mars Eté/automne
(hémisphère nord)
Région des tempêtes Latitudes moyennes Zones tropicales et
subtropicales
Diamètre des tempêtes 1000-2000km 500-1000km

Pointes des rafales 20-50m/s 33-90m/s

Durée de vie en un point 3-24heures 2-6heures


donné
Précipitations Modérées Fortes

Phénomènes Raz de marée Raz de marée, tornades


concomitants
Ampleur des dommages Nombreux petit dégâts Petit et gros dégâts
Les cyclones subtropicaux.

Les cyclone sub-tropicaux sont des cyclones qui présentent à la fois les caractéristiques
des cyclones tropicaux et extratropicaux. Comme caractéristiques des cyclones
tropicaux ils peuvent avoir un cœur chaud. Mais certain ont un cœur froid. Le vent
violent dans les cyclones subtropicaux est plus large et éloigné du noyau. Ces
cyclones peuvent avoir un rayon de 420.km de diamètre maximum.
Parfois ces systèmes subtropicaux se transforment en tempêtes ou cyclones tropicaux
comme ce fût le cas avec l'ouragan Florence en novembre 1994 dans l'Atlantique.
Ils se forment aux latitudes subtropicales soit au delà des tropiques, jusqu'à une
latitude de 50°.
Les cyclones polaires.

Les cyclones polaires, sont des systèmes dépressionnaires de 1.000 à 2.000.km qui prennent
naissance dans les hautes latitudes, les zones où le contrastes thermiques est importants
comme à la bordure de la zone des glaces avec la mer ouverte alors que de l'air très froid passe
en altitude. Ils foment là où l'eaux est pas trop froide et sans glace dans les Mers nordiques : la
Mer de Labrador, le Golfe d'Alaska et la Mer de Japon. Mais ils sont aussi commun sur les
eaux polaires Antarctique environnant. Plus de cyclones polaires se forment dans l'hémisphère
nord que dans l'hémisphère sud. En gros 15 cyclones par hiver se produisent dans l'Arctique
eurasien, au Groenland et dans la zone Arctique canadienne.
Tout comme les cyclones tropicaux ils tournent dans le sens contraire des aiguilles d'une montre
dans l'hémisphère nord. Les cyclones polaires peuvent donner des conditions de blizzard très
localisées.
Classement des cyclones.

Un cyclone peut libérer l'énergie de plus de 15 bombes atomiques de type Hiroshima à la seconde.
La vitesse du vent est la principale source pour classer les cyclones...
On parle de :
- Dépression tropicale faible quand le vent est inférieur à 60 km/h.
- Tempête tropicale modérée quand les vents sont supérieurs à 60 km/h mais inférieurs à 90 km/h
- Tempête tropicale lorsque les vents sont supérieurs à 90 km/h et inférieurs a 120 km/h
- Cyclone tropical quand les vents sont supérieurs à 120 km/h jusqu'à 200 km/h
- Ouragan si les vents sont supérieurs à 210 km/h
Pour classer les cyclones depuis 1981 l'échelle Saffir-Simpson est utilisée pour donner une idée des
dommages que pourraient causer les vents et la marée de tempête lors du passage de l'ouragan.
Cette échelle va de 1 à 5.
Classe Pression Vent Dégâts
1 > Ou = 980hPa 118 à 153km/h Quelques dommages
mineurs

2 979 à 965hPa 154 à 177km/h Des dommages majeurs


et des plantes déracinés

3 964 à 945hPa 178 à 209km/h Des toits, fenêtre et portes


seront endommagés et
des arbres déracinés.
4 944 à 920hPa 210 à 249km/h Aucune maison mobile
n’y survivra. Dommages
importants aux sous-sols
des maisons
5 Moins de 919hPa Plus de 249km/h Destruction des grands
édifices. Effondrement de
plusieurs toits.
Dommages très très
importants.
Exemple

 Les cyclones qui sont accompagnés de fortes précipitations occasionnent beaucoup de dégâts
dans les zones montagneuses et inondables. Crues subites, glissements de terrain, coulées de
boue, inondations. Le record de précipitations sont souvent enregistrés à la Réunion en raison
de son relief important (1144 mm d'eau en 12 heures cyclone Denise 1966)

 Des tornades peuvent se produire après le passage d'un cyclone comme ce fut le cas 1988 où
l’œil de l'ouragan "Gilbert" est passé bien au sud de la frontière du Mexique et a laissé 41
tornades à travers le Texas.
Les Précipitations
Définition
 Dans les rapports d'observation météorologique, le type de précipitation s'accompagne d'une indication
d'intensité (légère, modérée, ou forte), ainsi que d'une mesure de la visibilité au travers de la
précipitation. Les rapports d'observations indiquent aussi le caractère temporel de la précipitation : si
son intensité varie rapidement et s'accompagne d'éclaircies, la précipitation est appelée une averse.
 La pluie résulte de l‘évaporation de l‘humidité qui existe dans la nature et plus particulièrement des
grandes étendues d'eau (lacs, mers...). Cette vapeur d'eau s'élève et, au contact d'air plus froid, se
condense autour de noyaux de condensation (poussières, pollens, aérosols...) et donne des nuages.
Lorsque la condensation est trop importante et que les gouttes d'eau alors formées sont trop lourdes
(environ 0,5 mm de diamètre), elles tombent, formant ainsi une pluie, si les conditions météorologiques
s'y prêtent. Des variations de température sur le parcours de la pluie peuvent ainsi occasionner d'autres
formes de précipitation : neige, grêle, grésil...
 Selon les conditions rencontrées lors de sa chute, la goutte de pluie peut éventuellement s'évaporer ;
toute la pluie n'atteint alors pas le sol. Le phénomène nommé virga est un cas extrême, où toute la pluie
se vaporise et n'atteint pas du tout le sol ; cela se produit souvent dans les déserts chauds et secs.
 Les grêlons croissent lorsque les gouttes de pluie contenues dans un orage sont soulevées par les forts
courants ascendants qui caractérisent les orages. Ces gouttes peuvent geler alors qu'elles sont soumises
aux températures sous le point de congélation mais également rester en surfusion jusqu'à -39°C, selon
qu'elles contiennent ou non un noyau de condensation.
 Dès qu'une goutte gèle, surtout dans les niveaux supérieurs de la troposphère où la température est
inférieure à -10°C, elle devient un noyau.
Type de précipitations

Toute précipitation nécessite la condensation de la vapeur d'eau. Mais lorsque les


gouttelettes d'eau des nuages ont assez grandi, elles deviennent trop lourdes pour
être supportées dans le nuage; elles se mettent donc à chuter vers la terre. Trois
éléments déterminent la forme finale sous laquelle elle se présente: ce sont les
courants aériens, la température et l'humidité.
Il y a deux types de précipitations:
 précipitation stratiforme: qui couvre une grande étendue, qui dure longtemps mais
de faible intensité, qui se produit dans les zones de basse pression et les creux et qui
est associée à des nuages de types "stratus";
 précipitation convective: qui couvre des petites surfaces, qui ne dure pas mais qui est
intense, qui est très localisée et produite par l'instabilité convective de l'air, et enfin
qui est associée à des nuages de types "cumulus".

Les précipitations peuvent tomber sous trois formes:


 Précipitation liquide: pluie et bruine
 Précipitation verglaçante: pluie verglaçante et bruine verglaçante
 Précipitation solide: neige, neige roulée, neige en grains, cristaux de glace, grésil et
grêle.
La pluie.

Les fines gouttelettes d'eau qui se condensent sur les particules de poussière pour créer
un nuage sont séparées par des distances relativement grandes, si on compare ces
distances à la taille de gouttelettes. Etant donné qu'il en existe des milliards, on a
l'impression que le nuage forme une masse compacte.
Plus les nuages montent vers des couches d'air plus froid, plus les gouttelettes grossissent
et se rapprochent les unes des autres. (On parle ici de gouttelettes, mais on doit noter
qu'il est fort possible que ce soient des cristaux. De toute façon, la technique est la
même). Quand la taille de la gouttelette atteint la grosseur d'un point de ponctuation
(bruine), elle ne peut plus flotter et elle commence à descendre lentement, de
l'intérieur du nuage vers sa base. Lorsque la taille de la gouttelette de bruine dépasse
quelque peu la grosseur d'un point, elle se met à tomber plus vite. En d'autres mots,
le poids des gouttelettes entraîne leur chute. La température de la couche d'air à
travers laquelle passent les gouttelettes étant supérieure à 0 degré et la température
du sol étant aussi au-dessus de 0, alors c'est sous forme de pluie que ces gouttelettes
se rendent au sol.
La pluie.

S'il n'y a pas de vent et si la turbulence est négligeable à l'intérieur du nuage, la


gouttelette conservera sa taille et atteindra le sol sous forme de faible pluie. Comme
les nuages se trouvent à une altitude où la température est basse, il arrive souvent que
les gouttelettes soient congelées dans le nuage et qu'elles fondent pendant leur chute
vers le sol. Si, par contre, il y a de forts courants descendants présents dans le nuage,
on assiste à une forte averse de pluie en rafales qu'on appelle aussi "grain". (Une
averse de 10 mm équivaut à 10 litres d'eau / m carrés.)
Si la taille d'une goutte de pluie est supérieure à celle d'un pois vert, elle sera brisée par la
friction de l'air dans sa chute vers le sol. La vitesse maximale qu'une goutte de pluie
peut atteindre en tombant est de 30 km/h. C'est également la friction de l'air qui
empêche la goutte de tomber encore plus vite.
La grêle.

A l'intérieur d'un cumulonimbus (nuage d'orage), de rapides courants ascendants et


descendants déplacent de petits cristaux de glace verticalement dans un mouvement
de va-et-vient. À chaque fois que le cristal rencontre des gouttelettes d'eau, celles-ci se
congèlent et le cristal grossit en couches successives.
Au sommet du nuage, là où il fait le plus froid, c'est une couche de glace opaque qui
s'agglomère très vite au petit grêlon. Ensuite le grêlon est poussé vers le bas du nuage
(dans l'air chaud) où il fond un peu. Puis, il est repoussé vers le haut et la couche
regèle lentement en laissant l'air s'échapper, ce qui lui donne un aspect transparent.
La bille de glace finit par tomber à cause de son poids trop élevé. (La taille varie de
celle d'un pois à celle d'une balle de base-ball.)
La structure en "pelure d'oignon" d'un grêlon indique le nombre d'aller-retour au sein du
nuage avant qu'il ne touche le sol. En général, la grêle atteint le sol à 160 km/h causant
souvent de sérieux dommages puisque le grain de grêle est vraiment un glaçon
départ et d'autre contrairement au grésil.
Le grésil.

Le grésil se produit plus souvent l'hiver. La gouttelette qui part du nuage traverse une
couche dans laquelle la température est supérieure à 0; elle est donc liquide.
Cependant, si par la suite, elle rencontre une couche dont la température est
inférieure à 0 avant d'arriver au sol, elle a donc le temps de geler. Le grain de grésil a
plus souvent qu'autrement, un noyau liquide; seule son enveloppe est gelée. Le grésil
est menaçant par le fait que lorsqu'il éclate en touchant le sol, l'enveloppe durcie se
désagrège et le centre liquide s'en échappe et devient alors verglaçant, puisque le sol
est sous 0.
La pluie verglaçante.

La pluie (ou la bruine) peut parfois devenir verglaçante si, lors de leur chute dans
l'atmosphère, les gouttelettes traversent une couche d'air où la température est
supérieure à 0 et qu'en plus, elles arrivent sur un sol dont la température est sous le
point de congélation. À ce moment, la pluie ou même quelquefois, de la neige à
moitié fondue, gèle au contact du sol ou des objets. La pluie, en gelant, forme une
pellicule de glace transparente et cassante, alors que la neige molle forme en gelant de
petites pastilles molles et laiteuses.
La neige.

Il faut trois conditions pour qu'il neige:


de la vapeur d'eau
des températures très basses
la présence d'infimes corpuscules voltigeant dans l'air (sable, fumée, cendres, ...)
En présence de nuages élevés, donc très froids, la vapeur d'eau contenue dans l'air se
condense directement en cristaux de glace sur les particules présentes dans l'air. En
présence d'un nuage très froid, et surtout si les couches d'air que traversent les
cristaux dans leur cheminement jusqu'au sol sont inférieures à 0 degré, ceux-ci ne
fondent pas en tombant jusqu'au sol, mais plutôt, s'agglutinent en formant tout
autour d'eux des branches glacées appelées flocons. Les flocons de neige sont donc
des amas de minuscules cristaux. Chaque flocon est différent des autres, sauf que tous
ont six faces. Ce qui vient d'être établi est vrai pour les types de neige suivants: neige
en grains, neige et neige roulée.
La neige.

Cependant, si le sol est à une température supérieure à 0, alors on aura droit à de la neige fondante.
En examinant attentivement un flocon de neige, on pourrait se rendre compte qu'on peut les classifier
sous 5
formes différentes. Ces formes sont une bonne indication de la température à laquelle le flocon a
été formé.
Evidemment, en tombant vers le sol, le flocon d'origine peut s'amalgamer avec d'autres flocons de
neige qu'il
rencontre sur son passage. Rendu au sol, il sera alors la combinaison des 5 formes de base. Si le
flocon
traverse une couche d'air plus chaud, il aura l'air d'une grosse goutte plutôt que d'un flocon aux
contours bien
définis. En fait, en étudiant la forme d'un flocon, on peut en apprendre beaucoup sur la
température de
l'altitude à laquelle il a été formé ainsi que sur les différentes couches d'air qu'il a traversées pour
se rendre au
sol.
De 0 à -4 C : ils ont la forme d'assiettes minces hexagonales;
de -4 à -6 C : ce sont des aiguilles;
de -6 et -10 C : ils ressemblent à des colonnes creuses;
de -10 à -12 C : les assiettes ressemblent maintenant à des flocons à 6 pointes;
de -12 à -16 C : ils ont la forme d'une dendrite.
Exemple

Une exceptionnelle tempête de grêle a attaqué la ville de Fushan, Conté de Nanchang, dans la
Province de Jiangxi à 4h de l'après-midi le 16 mai 2005, endommageant 2,000 maisons, blessant
plus de 100 villageois et tuant approximativement 30,000 canards.
Trois villages dans la région de Fushan, Fushan, Qinghu et Tanshang, ont été frappés par la grêle
pendant environ vingt minutes, puis ont suivi des orages qui ont duré encore 30 minutes. La
tempête de grêle a fracassé les briques du toit de 2,000 maisons et en outre a blessé 100 villageois.
En plus, la tempête de grêle a tué 30,000 canards. Les trois villages paraissaient avoir été frappés
par des tremblements de terre.
Récemment, un temps inhabituel a touché la Chine avec des tempêtes.
Dans l'après-midi du 13 mai 2005, la plus énorme tempête de neige du siècle a frappé la région de
Mang'ai, Xizhou, dans la Province de Qinghai, tuant 15 membres d'une équipe en expéditio.
Le 5 mai 2005, la température la plus élevée du jour était 16°F, 18° de moins que la veille. Certains
quartiers de Emntougou, de Beijing, ont même eu de la neige. Les collines vertes du Mont Ling
dans les banlieues de Beijing ont été recouvertes de neige durant la nuit.
Le 4 mai 2005, la Province de Shanxi a été frappée par le plus sérieux orage de l'année. Elle a été
frappée par la foudre 6.471 fois en un jour. La foudre a tué trois personnes et blessé sept autres
dans la région de Xianyang dans les Contés de Bing et Sanyuan, ainsi que dans la ville de
Guanshan dans la région de Yanliang.
Exemple

Le 5 mai 2005, la foudre a frappé et tué cinq personnes à Ningxiang et Chansha dans la Province de
Hunan.
Dans l'après-midi du 5 mai 2005, une singulière tornade a soufflé à Fuzhou et Quanzhou dans la
province de Fujian. Le vent a atteint la force 10 sur l'échelle de Beaufort. En moins d'une heure, la
température a chuté de 51°F.
Dans l'après-midi du 4 mai 2005, la plus grave tempête de grêle du siècle a frappé quatre villes et
banlieues dans le Conté de Dongxiang, Province de Jiangxi, dont Denjia, Xiaohuang, Bogan et
Hongxin. La tempête de grêle a endommagé plus de 1,000 maisons et ruiné 5,000 mus de blé en
fleur et presque 10,000 mus de légumes et de rizières. [Note: un mu équivaut à 733,5 yards
carrés.]
Entre 7h et 9h du soir le 4 mai 2005, une tempête de grêle et un orage ont frappé le Conté de
Yongshan, dans la Province de Zhejiang.
Dans le courant de la soirée du 5 mai jusqu'au matin suivant, un vent soufflant de force huit et plus a
frappé 83 villes des Contés et des régions dans la Province de Guangdong. Des tempêtes de grêles
ont balayé les Provinces de Guangning, Conghua et Lianzhou. Un grêlon grand de 5 centimètres
(environ 2 pouces) a été vu dans Guangning.
Le 3 et 4 mai 2005, de fortes rafales de vent et une dramatique tempête de grêle a déchiré et balayé
Huilong, comté de Deqing, Province de Guangdong, tuant 10.000 volailles.
A 5h de l'après-midi du 25 avril, un grêlon de 3 kilogrammes a été vu dans la ville de Nanjing, la ville
entière a été frappée par une tempête de grêle.
Les Inondations
Définition

Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec des
hauteurs d’eau variables ; elle est dû à une augmentation du débit d’un cours
d’eau, ou à l’accumulation des eaux de ruissellement provoquée par des pluies
importantes et durables.
Cause
Souvent les trois zones des cours d'eau (le lit mineur, le lit moyen et le lit majeur) sont transformées
par l'activité humaine ou par les changements climatiques. Ainsi avec un sol plus propice au
ruissellement il y a une diminutions de la perméabilité de l'ensemble du bassin dû aux
déboisements, aux incendies de forêts, aux multiplications de surfaces revêtues (routes,
maisons,...) et rend alors les crues beaucoup plus brutales.
- La répartition et l'intensité des précipitations dans le bassin versant (qui est le lieu où les rivières
collectent l'eau d'un territoire plus ou moins grand) et la duré des précipitations.
- En Europe à la fin du printemps et au début de l'été lors du redoux, des canicules ou la fusion
brutale des neiges est fréquente et accentue le risque.
- Au printemps, la rupture des glaces des fleuves en haute montagne (Alpes, Pyrénées), ou dans les
pays de hautes latitudes comme le Canada qui sont des barrages quand ils gèlent en hiver peut
aussi provoquer des inondations.
- Les orages violents d'été voir du printemps qui entraînent des pluies violentes.
- En automne les précipitations orageuses, surtout sur la façade méditerranéenne ont des effets qui
peuvent se faire sentir dans toute la moitié sud du pays.
- Dans le nord et l'ouest de la France les pluies océaniques occasionnent des crues surtout en hiver et
au printemps.
- L'importance de l'absorption par le sol et l'infiltration dans le sous-sol qui alimente les nappes
souterraines a des effets sur les inondations. Un sol saturé par des précipitations récentes
n'absorbe plus, ce qui pourrait provoquer des inondations lors des autres précipitations.
Conséquence
En France et dans de nombreux pays, les inondations sont les phénomènes climatiques qui
causent les dégâts les plus importants. Ca handicape sérieusement l'économie (l'agriculture,
les transports...).
Dans les régions montagneuses les effets de fortes pluies sont souvent aggravées par des coulées
de boue et des glissements de terrain, surtout sur les sols secs et sans arbres comme la
capacité d'absorption en eau est limitée, puisqu'ils ont été desséchés par le Soleil ou les
gelées de l'hiver.
Les dégâts peuvent être très élevés, et de plus, le risque de noyade existe surtout quand on la
traverse lors de l'arrivée de l'onde de crue. Lors des inondations très importantes les débits
peuvent être si violant que les murs s'écroulent puis des voitures, des arbres et mêmes des
maisons sont emportés et ils détruisent ou emportent tout ce qui est sur leur passage (les
ponts...). Les dégâts sont considérables et beaucoup de personnes sont souvent touchées.
Beaucoup de constructions (habitations, usines, entreprises...) sont situées dans des zones
inondables ou bien là où des coulées de boue peuvent se produire. Le béton et l'asphalte
ont remplacé les champs qui constituaient des zones naturelles d'expansion des eaux. Tout
ces habitats sont menacés par la colère climatique qui peut se produire tôt ou tard.
Exemple
Dans l’Aude, en 1999, après un automne relativement sec, le changement de direction du vent ce matin du
vendredi 12 novembre annonce un épisode de précipitations intenses, habituel à cette époque sous le
climat méditerranéen.
Elles vont provoquer des pluies diluviennes d’une rare d’intensité.
En 48h, les pluviographes ont enregistré 621 litres d’eau par m 2 à Lézignan-corbières, soit plus quand une
année.
En 1h, le maximum relevé est de 112 millimètres, avec des pics de 15 millimètres en 6 min, soit 2.5L par
m2 et par minute.
Les inondations ont couvert une surface de 5000 Km, soit la superficie moyenne d’un département
Français.
Des inondations aggravées par l’urbanisation et la rupture des digues. De 18h à 4h du matin, la puissance
des flots boueux submerge successivement les villages et les routes du Minervois, du Lézignanais, des
Corbières et enfin des basses plaines, éventrant les maisons, charriant les voitures et tuant hommes et
bêtes. Les villages des Corbières, de la montagne Noire sont les premiers touchés.
Exemple
En 1910 Paris a connu sa plus importante inondation du
XXème siècle. Après 3 mois de précipitations intenses qui
ont eu lieu du 28/11/1909 au 09/12/1909 et du 15 au
31/12/1909 et une période de pluie et de neige dès le
09/01/1910, les sols gorgés d'eau étaient saturées. Du 18
au 20/01/1910 les tonnes d'eau qui sont tombées ont
provoqué une montée rapide de la Seine.
Pendant 9 jours, une crue très importante de la haute Seine de
la Marne qui, ne pouvant s'écouler, envahit Paris et sa
banlieue. Le 28/01/1910 le niveau d'eau atteint son
maximum. La hauteur fut de 8,62 mètres à Paris, presque
la barbe de Zouave du pont de l'Alma soit 6 mètres au-
dessus de la cote d'alerte et 39,62 mètres à Gournay sur
Marne.
Près de 500 hectares au centre de Paris sont envahit par les
eaux 15_000 à 20_000 immeubles sont touchés et plus de
150_000 habitants sinistrés et 20_000 caves ont été
inondées. L'eau a paralysé la ville, la majorité des grandes
usines étaient arrêtées, le métro et les liaisons ferroviaires
étaient coupés... Une telle crue se produirait en moyenne
tous les 100 ans.

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