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Introduction
Les tornades sont des tourbillons d’air violents qui deviennent souvent
visibles sous la forme d’un entonnoir s’étirant de la base d’un nuage
jusqu’au sol. Cette perturbation atmosphérique tourbillonnante, de
petite dimension mais aux effets destructeurs, crée des vents qui
peuvent atteindre des vitesse allant jusqu’à 500km/h et qui voyagent
du sud-ouest vers le nord-est.
Elles sont le résultat de la rencontre d’une masse d’air chaud instable et
d’une masse d’air froid. Les tornades sont le plus souvent observées
dans le centre des États-Unis.
Causes
Les tornades proviennent, le plus souvent, d’orages super cellulaires
associés à des front froids ou des lignes de grains.
Le réchauffement de l’air près de la surface grâce à l’action du
rayonnement solaire et par un apport d’air chaud et humide et le
refroidissement de l’ai en altitude provoqué par un apport d’air, rend
l’air excessivement instable, ainsi une tornade peut se développer. Il
est donc nécessaire qu’une couche d’air relativement froid surmonte
une couche d’air relativement chaud et humide, il suffit ensuite d’une
poussée vers le haut pour provoquer de violents orages pouvant
dégénérer en tornades.
Les orages les plus violents attirent l’air vers la base de leur nuages avec
une grande force. Si l’arrivée d’air a un mouvement rotatif initial, il y
aura souvent formation d’un tourbillon extrêmement concentré, se
dirigeant de la surface vers l’intérieur du nuage.
Formation des tornades
Classification des tornades
L’échelle de Fujita.
Conséquences
Les vents violents des tornades détruisent
des immeubles et projettent des objets
lourds à de grandes distances. Des
objets tels que des morceaux de toit
peuvent voyager sur des dizaines de
kilomètres.
La plupart des débris vont retomber à
gauche du sillon creusé par le passage
de la tornade et vont être disposé en
bandes bien définies selon leur poids.
Enfin, ces grands tourbillon peuvent
soulever des débris à plusieurs
kilomètres d’altitude et les emporter sur
plus de 300 kilomètres en moyenne.
Exemple
La France a connu une
quinzaine de tornades de forte
puissance (F4 ou F5) depuis
1680, en frappant
principalement une bande
allant de Bordeaux à Lille en
passant par Paris (plus de la
moitié) qui est donc la zone la
plus à risque, puis il y a le Jura
et le Languedoc. On les observe
avec une fréquence moyenne
d'environ une tous les cinq ans.
Les tornades faibles (F0 ou F1)
plus courantes se produisent en
moyenne deux fois par an et
par département.
Les Cyclones, Typhons
Définition
Les cyclones tropicaux se forment sur l’eau chaude des mers tropicales et puisent leur énergie dans
la chaleur latente de condensation de l’eau.
Pour que les condensations soit favorables à la formation d’un cyclone tropicale il faut qu’une
dépression passe au-dessus de l’océan a plus de 26°C sur au moins 60 mètres de profondeur à
une distance supérieure à 550km de de l’équateur. C’est en effet à partir de 5° de latitude que
la force de Coriolis peut agir sur le déclenchement du mouvement tourbillonnaire initial
comme elle est nulle à l’équateur. Cette force qui est engendrée par la rotation terrestre, cause
une déviation du vent vers l’est dans l’hémisphère nord. Cela permet à l’air chaud et humide
de s'élever jusqu'à 9 000 m. Alors la pression atmosphérique baisse. Avec la force Coriolis
l’air chaud et humide se met à tourbillonner. La vapeur d'eau forme des nuages. Plus l'écart de
température de l'air entre basse et haute altitude est important, plus l'air est instable, créant de
violents orages. L'air froid redescend en spirale en se réchauffent et remonte de nouveau.
Dès qu'un cyclone tropical entre en terre ou dans des eaux froides les vents s'affaiblissent comme
il n'est plus alimenté par la vapeur des eaux chaudes.
Les cyclones extra-tropicaux
Les cyclones extra-tropicaux (tempêtes d'hiver) prennent naissance dans les latitudes
moyennes et puisent leur énergie dans les zones de fortes différences de
températures entre les tropiques et les pôles. La majorité de leur puissance est dû au
processus barocline. Leur champ de température et d’humidité est asymétrique.
EPSILON, VINCE, DELTA de 2005 sont des cyclones dits extra-tropicaux vu la saison
et donc comme la température de l'océan était inférieur à 26° C.
Différences entre les cyclones extra-
tropicaux et les cyclones tropicaux.
Cyclones extra- Cyclones tropicaux
tropicaux
Source d’énergie Différence de Condensation d’eau
température nord-sud
Saison des tempêtes Octobre à mars Eté/automne
(hémisphère nord)
Région des tempêtes Latitudes moyennes Zones tropicales et
subtropicales
Diamètre des tempêtes 1000-2000km 500-1000km
Les cyclone sub-tropicaux sont des cyclones qui présentent à la fois les caractéristiques
des cyclones tropicaux et extratropicaux. Comme caractéristiques des cyclones
tropicaux ils peuvent avoir un cœur chaud. Mais certain ont un cœur froid. Le vent
violent dans les cyclones subtropicaux est plus large et éloigné du noyau. Ces
cyclones peuvent avoir un rayon de 420.km de diamètre maximum.
Parfois ces systèmes subtropicaux se transforment en tempêtes ou cyclones tropicaux
comme ce fût le cas avec l'ouragan Florence en novembre 1994 dans l'Atlantique.
Ils se forment aux latitudes subtropicales soit au delà des tropiques, jusqu'à une
latitude de 50°.
Les cyclones polaires.
Les cyclones polaires, sont des systèmes dépressionnaires de 1.000 à 2.000.km qui prennent
naissance dans les hautes latitudes, les zones où le contrastes thermiques est importants
comme à la bordure de la zone des glaces avec la mer ouverte alors que de l'air très froid passe
en altitude. Ils foment là où l'eaux est pas trop froide et sans glace dans les Mers nordiques : la
Mer de Labrador, le Golfe d'Alaska et la Mer de Japon. Mais ils sont aussi commun sur les
eaux polaires Antarctique environnant. Plus de cyclones polaires se forment dans l'hémisphère
nord que dans l'hémisphère sud. En gros 15 cyclones par hiver se produisent dans l'Arctique
eurasien, au Groenland et dans la zone Arctique canadienne.
Tout comme les cyclones tropicaux ils tournent dans le sens contraire des aiguilles d'une montre
dans l'hémisphère nord. Les cyclones polaires peuvent donner des conditions de blizzard très
localisées.
Classement des cyclones.
Un cyclone peut libérer l'énergie de plus de 15 bombes atomiques de type Hiroshima à la seconde.
La vitesse du vent est la principale source pour classer les cyclones...
On parle de :
- Dépression tropicale faible quand le vent est inférieur à 60 km/h.
- Tempête tropicale modérée quand les vents sont supérieurs à 60 km/h mais inférieurs à 90 km/h
- Tempête tropicale lorsque les vents sont supérieurs à 90 km/h et inférieurs a 120 km/h
- Cyclone tropical quand les vents sont supérieurs à 120 km/h jusqu'à 200 km/h
- Ouragan si les vents sont supérieurs à 210 km/h
Pour classer les cyclones depuis 1981 l'échelle Saffir-Simpson est utilisée pour donner une idée des
dommages que pourraient causer les vents et la marée de tempête lors du passage de l'ouragan.
Cette échelle va de 1 à 5.
Classe Pression Vent Dégâts
1 > Ou = 980hPa 118 à 153km/h Quelques dommages
mineurs
Les cyclones qui sont accompagnés de fortes précipitations occasionnent beaucoup de dégâts
dans les zones montagneuses et inondables. Crues subites, glissements de terrain, coulées de
boue, inondations. Le record de précipitations sont souvent enregistrés à la Réunion en raison
de son relief important (1144 mm d'eau en 12 heures cyclone Denise 1966)
Des tornades peuvent se produire après le passage d'un cyclone comme ce fut le cas 1988 où
l’œil de l'ouragan "Gilbert" est passé bien au sud de la frontière du Mexique et a laissé 41
tornades à travers le Texas.
Les Précipitations
Définition
Dans les rapports d'observation météorologique, le type de précipitation s'accompagne d'une indication
d'intensité (légère, modérée, ou forte), ainsi que d'une mesure de la visibilité au travers de la
précipitation. Les rapports d'observations indiquent aussi le caractère temporel de la précipitation : si
son intensité varie rapidement et s'accompagne d'éclaircies, la précipitation est appelée une averse.
La pluie résulte de l‘évaporation de l‘humidité qui existe dans la nature et plus particulièrement des
grandes étendues d'eau (lacs, mers...). Cette vapeur d'eau s'élève et, au contact d'air plus froid, se
condense autour de noyaux de condensation (poussières, pollens, aérosols...) et donne des nuages.
Lorsque la condensation est trop importante et que les gouttes d'eau alors formées sont trop lourdes
(environ 0,5 mm de diamètre), elles tombent, formant ainsi une pluie, si les conditions météorologiques
s'y prêtent. Des variations de température sur le parcours de la pluie peuvent ainsi occasionner d'autres
formes de précipitation : neige, grêle, grésil...
Selon les conditions rencontrées lors de sa chute, la goutte de pluie peut éventuellement s'évaporer ;
toute la pluie n'atteint alors pas le sol. Le phénomène nommé virga est un cas extrême, où toute la pluie
se vaporise et n'atteint pas du tout le sol ; cela se produit souvent dans les déserts chauds et secs.
Les grêlons croissent lorsque les gouttes de pluie contenues dans un orage sont soulevées par les forts
courants ascendants qui caractérisent les orages. Ces gouttes peuvent geler alors qu'elles sont soumises
aux températures sous le point de congélation mais également rester en surfusion jusqu'à -39°C, selon
qu'elles contiennent ou non un noyau de condensation.
Dès qu'une goutte gèle, surtout dans les niveaux supérieurs de la troposphère où la température est
inférieure à -10°C, elle devient un noyau.
Type de précipitations
Les fines gouttelettes d'eau qui se condensent sur les particules de poussière pour créer
un nuage sont séparées par des distances relativement grandes, si on compare ces
distances à la taille de gouttelettes. Etant donné qu'il en existe des milliards, on a
l'impression que le nuage forme une masse compacte.
Plus les nuages montent vers des couches d'air plus froid, plus les gouttelettes grossissent
et se rapprochent les unes des autres. (On parle ici de gouttelettes, mais on doit noter
qu'il est fort possible que ce soient des cristaux. De toute façon, la technique est la
même). Quand la taille de la gouttelette atteint la grosseur d'un point de ponctuation
(bruine), elle ne peut plus flotter et elle commence à descendre lentement, de
l'intérieur du nuage vers sa base. Lorsque la taille de la gouttelette de bruine dépasse
quelque peu la grosseur d'un point, elle se met à tomber plus vite. En d'autres mots,
le poids des gouttelettes entraîne leur chute. La température de la couche d'air à
travers laquelle passent les gouttelettes étant supérieure à 0 degré et la température
du sol étant aussi au-dessus de 0, alors c'est sous forme de pluie que ces gouttelettes
se rendent au sol.
La pluie.
Le grésil se produit plus souvent l'hiver. La gouttelette qui part du nuage traverse une
couche dans laquelle la température est supérieure à 0; elle est donc liquide.
Cependant, si par la suite, elle rencontre une couche dont la température est
inférieure à 0 avant d'arriver au sol, elle a donc le temps de geler. Le grain de grésil a
plus souvent qu'autrement, un noyau liquide; seule son enveloppe est gelée. Le grésil
est menaçant par le fait que lorsqu'il éclate en touchant le sol, l'enveloppe durcie se
désagrège et le centre liquide s'en échappe et devient alors verglaçant, puisque le sol
est sous 0.
La pluie verglaçante.
La pluie (ou la bruine) peut parfois devenir verglaçante si, lors de leur chute dans
l'atmosphère, les gouttelettes traversent une couche d'air où la température est
supérieure à 0 et qu'en plus, elles arrivent sur un sol dont la température est sous le
point de congélation. À ce moment, la pluie ou même quelquefois, de la neige à
moitié fondue, gèle au contact du sol ou des objets. La pluie, en gelant, forme une
pellicule de glace transparente et cassante, alors que la neige molle forme en gelant de
petites pastilles molles et laiteuses.
La neige.
Cependant, si le sol est à une température supérieure à 0, alors on aura droit à de la neige fondante.
En examinant attentivement un flocon de neige, on pourrait se rendre compte qu'on peut les classifier
sous 5
formes différentes. Ces formes sont une bonne indication de la température à laquelle le flocon a
été formé.
Evidemment, en tombant vers le sol, le flocon d'origine peut s'amalgamer avec d'autres flocons de
neige qu'il
rencontre sur son passage. Rendu au sol, il sera alors la combinaison des 5 formes de base. Si le
flocon
traverse une couche d'air plus chaud, il aura l'air d'une grosse goutte plutôt que d'un flocon aux
contours bien
définis. En fait, en étudiant la forme d'un flocon, on peut en apprendre beaucoup sur la
température de
l'altitude à laquelle il a été formé ainsi que sur les différentes couches d'air qu'il a traversées pour
se rendre au
sol.
De 0 à -4 C : ils ont la forme d'assiettes minces hexagonales;
de -4 à -6 C : ce sont des aiguilles;
de -6 et -10 C : ils ressemblent à des colonnes creuses;
de -10 à -12 C : les assiettes ressemblent maintenant à des flocons à 6 pointes;
de -12 à -16 C : ils ont la forme d'une dendrite.
Exemple
Une exceptionnelle tempête de grêle a attaqué la ville de Fushan, Conté de Nanchang, dans la
Province de Jiangxi à 4h de l'après-midi le 16 mai 2005, endommageant 2,000 maisons, blessant
plus de 100 villageois et tuant approximativement 30,000 canards.
Trois villages dans la région de Fushan, Fushan, Qinghu et Tanshang, ont été frappés par la grêle
pendant environ vingt minutes, puis ont suivi des orages qui ont duré encore 30 minutes. La
tempête de grêle a fracassé les briques du toit de 2,000 maisons et en outre a blessé 100 villageois.
En plus, la tempête de grêle a tué 30,000 canards. Les trois villages paraissaient avoir été frappés
par des tremblements de terre.
Récemment, un temps inhabituel a touché la Chine avec des tempêtes.
Dans l'après-midi du 13 mai 2005, la plus énorme tempête de neige du siècle a frappé la région de
Mang'ai, Xizhou, dans la Province de Qinghai, tuant 15 membres d'une équipe en expéditio.
Le 5 mai 2005, la température la plus élevée du jour était 16°F, 18° de moins que la veille. Certains
quartiers de Emntougou, de Beijing, ont même eu de la neige. Les collines vertes du Mont Ling
dans les banlieues de Beijing ont été recouvertes de neige durant la nuit.
Le 4 mai 2005, la Province de Shanxi a été frappée par le plus sérieux orage de l'année. Elle a été
frappée par la foudre 6.471 fois en un jour. La foudre a tué trois personnes et blessé sept autres
dans la région de Xianyang dans les Contés de Bing et Sanyuan, ainsi que dans la ville de
Guanshan dans la région de Yanliang.
Exemple
Le 5 mai 2005, la foudre a frappé et tué cinq personnes à Ningxiang et Chansha dans la Province de
Hunan.
Dans l'après-midi du 5 mai 2005, une singulière tornade a soufflé à Fuzhou et Quanzhou dans la
province de Fujian. Le vent a atteint la force 10 sur l'échelle de Beaufort. En moins d'une heure, la
température a chuté de 51°F.
Dans l'après-midi du 4 mai 2005, la plus grave tempête de grêle du siècle a frappé quatre villes et
banlieues dans le Conté de Dongxiang, Province de Jiangxi, dont Denjia, Xiaohuang, Bogan et
Hongxin. La tempête de grêle a endommagé plus de 1,000 maisons et ruiné 5,000 mus de blé en
fleur et presque 10,000 mus de légumes et de rizières. [Note: un mu équivaut à 733,5 yards
carrés.]
Entre 7h et 9h du soir le 4 mai 2005, une tempête de grêle et un orage ont frappé le Conté de
Yongshan, dans la Province de Zhejiang.
Dans le courant de la soirée du 5 mai jusqu'au matin suivant, un vent soufflant de force huit et plus a
frappé 83 villes des Contés et des régions dans la Province de Guangdong. Des tempêtes de grêles
ont balayé les Provinces de Guangning, Conghua et Lianzhou. Un grêlon grand de 5 centimètres
(environ 2 pouces) a été vu dans Guangning.
Le 3 et 4 mai 2005, de fortes rafales de vent et une dramatique tempête de grêle a déchiré et balayé
Huilong, comté de Deqing, Province de Guangdong, tuant 10.000 volailles.
A 5h de l'après-midi du 25 avril, un grêlon de 3 kilogrammes a été vu dans la ville de Nanjing, la ville
entière a été frappée par une tempête de grêle.
Les Inondations
Définition
Une inondation est une submersion plus ou moins rapide d’une zone, avec des
hauteurs d’eau variables ; elle est dû à une augmentation du débit d’un cours
d’eau, ou à l’accumulation des eaux de ruissellement provoquée par des pluies
importantes et durables.
Cause
Souvent les trois zones des cours d'eau (le lit mineur, le lit moyen et le lit majeur) sont transformées
par l'activité humaine ou par les changements climatiques. Ainsi avec un sol plus propice au
ruissellement il y a une diminutions de la perméabilité de l'ensemble du bassin dû aux
déboisements, aux incendies de forêts, aux multiplications de surfaces revêtues (routes,
maisons,...) et rend alors les crues beaucoup plus brutales.
- La répartition et l'intensité des précipitations dans le bassin versant (qui est le lieu où les rivières
collectent l'eau d'un territoire plus ou moins grand) et la duré des précipitations.
- En Europe à la fin du printemps et au début de l'été lors du redoux, des canicules ou la fusion
brutale des neiges est fréquente et accentue le risque.
- Au printemps, la rupture des glaces des fleuves en haute montagne (Alpes, Pyrénées), ou dans les
pays de hautes latitudes comme le Canada qui sont des barrages quand ils gèlent en hiver peut
aussi provoquer des inondations.
- Les orages violents d'été voir du printemps qui entraînent des pluies violentes.
- En automne les précipitations orageuses, surtout sur la façade méditerranéenne ont des effets qui
peuvent se faire sentir dans toute la moitié sud du pays.
- Dans le nord et l'ouest de la France les pluies océaniques occasionnent des crues surtout en hiver et
au printemps.
- L'importance de l'absorption par le sol et l'infiltration dans le sous-sol qui alimente les nappes
souterraines a des effets sur les inondations. Un sol saturé par des précipitations récentes
n'absorbe plus, ce qui pourrait provoquer des inondations lors des autres précipitations.
Conséquence
En France et dans de nombreux pays, les inondations sont les phénomènes climatiques qui
causent les dégâts les plus importants. Ca handicape sérieusement l'économie (l'agriculture,
les transports...).
Dans les régions montagneuses les effets de fortes pluies sont souvent aggravées par des coulées
de boue et des glissements de terrain, surtout sur les sols secs et sans arbres comme la
capacité d'absorption en eau est limitée, puisqu'ils ont été desséchés par le Soleil ou les
gelées de l'hiver.
Les dégâts peuvent être très élevés, et de plus, le risque de noyade existe surtout quand on la
traverse lors de l'arrivée de l'onde de crue. Lors des inondations très importantes les débits
peuvent être si violant que les murs s'écroulent puis des voitures, des arbres et mêmes des
maisons sont emportés et ils détruisent ou emportent tout ce qui est sur leur passage (les
ponts...). Les dégâts sont considérables et beaucoup de personnes sont souvent touchées.
Beaucoup de constructions (habitations, usines, entreprises...) sont situées dans des zones
inondables ou bien là où des coulées de boue peuvent se produire. Le béton et l'asphalte
ont remplacé les champs qui constituaient des zones naturelles d'expansion des eaux. Tout
ces habitats sont menacés par la colère climatique qui peut se produire tôt ou tard.
Exemple
Dans l’Aude, en 1999, après un automne relativement sec, le changement de direction du vent ce matin du
vendredi 12 novembre annonce un épisode de précipitations intenses, habituel à cette époque sous le
climat méditerranéen.
Elles vont provoquer des pluies diluviennes d’une rare d’intensité.
En 48h, les pluviographes ont enregistré 621 litres d’eau par m 2 à Lézignan-corbières, soit plus quand une
année.
En 1h, le maximum relevé est de 112 millimètres, avec des pics de 15 millimètres en 6 min, soit 2.5L par
m2 et par minute.
Les inondations ont couvert une surface de 5000 Km, soit la superficie moyenne d’un département
Français.
Des inondations aggravées par l’urbanisation et la rupture des digues. De 18h à 4h du matin, la puissance
des flots boueux submerge successivement les villages et les routes du Minervois, du Lézignanais, des
Corbières et enfin des basses plaines, éventrant les maisons, charriant les voitures et tuant hommes et
bêtes. Les villages des Corbières, de la montagne Noire sont les premiers touchés.
Exemple
En 1910 Paris a connu sa plus importante inondation du
XXème siècle. Après 3 mois de précipitations intenses qui
ont eu lieu du 28/11/1909 au 09/12/1909 et du 15 au
31/12/1909 et une période de pluie et de neige dès le
09/01/1910, les sols gorgés d'eau étaient saturées. Du 18
au 20/01/1910 les tonnes d'eau qui sont tombées ont
provoqué une montée rapide de la Seine.
Pendant 9 jours, une crue très importante de la haute Seine de
la Marne qui, ne pouvant s'écouler, envahit Paris et sa
banlieue. Le 28/01/1910 le niveau d'eau atteint son
maximum. La hauteur fut de 8,62 mètres à Paris, presque
la barbe de Zouave du pont de l'Alma soit 6 mètres au-
dessus de la cote d'alerte et 39,62 mètres à Gournay sur
Marne.
Près de 500 hectares au centre de Paris sont envahit par les
eaux 15_000 à 20_000 immeubles sont touchés et plus de
150_000 habitants sinistrés et 20_000 caves ont été
inondées. L'eau a paralysé la ville, la majorité des grandes
usines étaient arrêtées, le métro et les liaisons ferroviaires
étaient coupés... Une telle crue se produirait en moyenne
tous les 100 ans.