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Dans le
deuxième cas, l'érosion est progressive mais peut s'accélérer de manière
ponctuelle et parfois spectaculaire lors des tempêtes et des plus fortes marées.
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Figure 2 : Répartition spatio-temporelle des facteurs climatiques, hydrodynamiques,
sédimentologiques et anthropiques impliqués dans la dynamique morpho-sédimentaire
des littoraux (Fenster et al., 1993, modifié par Dehouck , 2006).
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Figure 3 : morphologie de la plage en environnement macrotidal (Wright et al., 1982,
Lovoy, 1994).
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Les courants "radiationnels" peuvent être eux-mêmes subdivisés en :
une composante permanente issue de la répartition moyenne des
systèmes climatiques à la surface du globe ;
une composante périodique ou cyclique due à la succession des saisons,
constituant une modulation temporelle de la composante permanente ;
une composante non périodique ayant pour origine les effets
météorologiques.
Les composantes permanente et saisonnière constituent ce qu'il est convenu
d'appeler les courants généraux. Ceux-ci sont généralement faibles, de l'ordre de
0,05 m/s à 0,25 m/s sur les côtes d'Europe du Nord (Holt et Proctor, 2008). Les
courants engendrés par les effets météorologiques (courants de dérive,
circulation littorale), quant à eux, sont plus irréguliers puisque directement
dépendants du vent, des vagues, etc. et peuvent atteindre des vitesses de l'ordre
de ~10 m/s (Rhines et Young, 1982 ; Woods et Strass, 1986 ; Weller et al.,
1991).
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Lorsque le marnage (dénivellation entre la pleine mer et la basse mer) passe par
un maximum (~ 5,90 m à Brest), la marée est dite de vive-eau. Elle correspond
aux phases de nouvelle lune et de pleine lune appelées syzygies. Elle s'explique
par les effets conjugués de la Lune et du Soleil.
Donc, à chaque pleine lune et à chaque nouvelle lune, environ tous les
quinze jours, les amplitudes de marée passent par un maximum. A chaque
premier quartier et dernier quartier, les amplitudes de marée passent par un
minimum.
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processus intervient d'une façon non-négligeable dans l'évolution littorale, d'une
part par les courants qu'il génère et d'autre part car les modulations de hauteur
d'eau influent sur la position des zones concernées par les forçages. En effet,
l'évolution d'une plage au cours d'une tempête sera différente selon que cette
tempête se produit pendant une marée de vive-eau ou de morte-eau, marée
haute ou marée basse.
II.3.3. Vent
Le vent intervient à deux niveaux comme agent de la dynamique littorale :
- directement par transport éolien
- indirectement, en générant des courants de dérive et des
vagues.
II.3.3.a. Transport éolien
L'érosion éolienne est un phénomène d'arrachement des particules sous
l'effet du vent. Ce type d'érosion s'instaure en présence de vents violents et
réguliers durant de longues périodes.
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Cependant l'humidité, la végétation et la morphologie perturbent ces approches
théoriques en limitant l'érosion. Le transport éolien est donc difficilement
quantifiable a priori.
Pour un sable sec, uniformément exposé au vent et pour une taille donnée
de particules, une fois le seuil critique d'arrachement atteint (Bagnold, 1941), le
débit solide (i.e. la quantité de matière transportée par unité de temps) croît très
rapidement avec la vitesse du vent. En effet, le transit théorique est proportionnel
au cube de la vitesse du vent (Bagnold, 1941 ; Kawamura, 1951 ; Zingg, 1953).
Le courant de surface est orienté à 45° par rapport à l'axe des vents et le
transport moyen de matière est perpendiculaire à la direction des vents (Figure
5). La vitesse de dérive superficielle représente en moyenne 2% de la vitesse du
vent générateur (Gross, 1993). Les courants correspondants sont donc
généralement faibles (vitesse inférieure au m/s).
En zone côtière, par faibles profondeurs et par vent variable, le courant de dérive
en surface est sensiblement orienté dans le lit du vent.
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Les caractéristiques des vagues dépendent des caractéristiques du vent qui les
génère :
‐ durée d'action du vent ;
‐ force du vent ;
‐ longueur de son action à la surface de l'eau. (Komar, 1976)
Généralement, les vagues sont décrites par les paramètres suivant :
‐ leur hauteur significative (H ou Hs) ;
‐ leur longueur d'onde L ;
‐ leur période T ou leur fréquence ν.
Figure 6 : Evolution des vagues du large jusqu'à la côte (les échelles verticales et
horizontales ne sont pas respectées) (SHOM ,2009).
Lorsque les vagues atteignent une zone non-ventée (ou que le vent faiblit),
elles continuent à se propager librement sous forme de houle (Figure 6). En
pratique, il n'y a jamais deux vagues identiques car l'état de mer est
généralement la combinaison de houles et de vagues, pouvant se propager dans
des directions différentes et interagir avec les courants. Une modélisation réaliste
des vagues et des houles s'avère donc extrêmement complexe. Le document
Wave modelling - the state of the art (Cavaleri et al., 2007) donne un état
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d'avancement des recherches pour la compréhension et la modélisation des
vagues.
Or une telle description ne constituant pas le fond de notre propos, nous nous
limiterons ici à une approche très descriptive et comportant de nombreuses
simplifications et approximations (sur la viscosité du fluide, sa compressibilité,
l'existence de tourbillons, d'interactions non-linéaires, etc.).
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Figure 8 : Effets des épis sur la dérive littorale. (Marion, 2011).
‐ Paramètre de réflectivité Ω
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Les seuils caractéristiques sont définis comme suit (Masselink et al., 2004) :
- ξ < 0,4 : déferlement glissant
- 0,4 < ξ < 1 : déferlement plongeant
- ξ > 1 : déferlement frontal.
• trait de côte : « Ligne qui marque la limite jusqu’à laquelle peuvent parvenir
les eaux marines. Le trait de côte proprement dit est la limite la plus extrême que
puissent atteindre les eaux marines, c’est-à-dire l’extrémité du jet de rive lors des
fortes tempêtes survenant aux plus hautes mers de vives eaux. Elle est définie
par le bord de l'eau calme lors des plus hautes mers possibles. Le trait de côte
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n’est pas constamment visible sur le terrain par une discontinuité dans la
topographie ou dans la couverture végétale. » (Pinot, 1998).
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morphologique présentant un intérêt pour le suivi de l’évolution physique des
côtes. » (CNIG, 2003).
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III.2 les lignes de références utilisées en géomorphologie littorale
Parmi les lignes indiquées, peu d’entre elles correspondent au trait de côte
tel que le définit (Bird, 2007). En fait, ce ne sont que des indicateurs de base
pour analyser l’évolution d’un rivage donné. Nous les avons rangés en sept
catégories selon les entités auxquelles elles se réfèrent (ruptures de pente,
limites de végétation, niveaux instantanés de marée, datums marégraphiques,
entités virtuelles, surface de la plage, conditions météorologiques).
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les vagues (Byrnes et Hiland, 1994 ; Mcbride et al., 1995 ; Bonnot-Courtois et
Levasseur, 2002 ; 2003) ou à une limite de végétation lorsque le front dunaire
est végétalisé (Gaillot et Chaverot, 2001 ;Hoeke et al., 2001 ; Battiau-Queney
et al., 2003 ; Dominguez et al., 2005). Stafford et Langfelder (1971) notent que
le pied de dune est un bon indicateur d’érosion mais il est peu apte à traduire une
accrétion sur le court terme, car son érosion survient brutalement en général par
à-coups, surtout lors des tempêtes alors que son accrétion est un processus lent.
De plus, il n’est pas détectable lorsque les dunes sont peu développées, basses
ou étalées. Un autre facteur limitant l’utilisation de cette ligne, est le glissement
de matériel sur le front dunaire qui peut créer un tablier d’éboulis à sa base et
masquer ainsi le pied de dune. Dans ce cas, on peut utiliser le sommet de la
falaise dunaire (dune top edge) qui peut correspondre aussi à une limite de
végétation (Thornton et al., 2006). En présence d’un massif dunaire avec un
alignement de crêtes dunaires, la ligne de crête côté mer est utilisable comme
marqueur du trait de côte (Pajak et Leatherman, 2002 ; Zuzek et al., 2003).
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plage sous-marine, la visibilité de cette ligne est commandée par la clarté, la
transparence de l’eau ainsi que le niveau de la marée puisqu’elle n’est détectable
qu’à marée basse et dans des eaux très claires (Coyne et al., 1999 ; Fletcher et
al., 2003).
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végétation s’observent également sur les ouvrages de défense (mur de
soutènement, enrochements, etc.).
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1992 ; Kraus et Rosati, 1997). C’est une ligne très mobile, dont la position sur
l’estran fluctue au rythme du jet de rive et de la nappe de retrait. Les fluctuations
de l’emplacement de cette ligne sont dictées essentiellement par la pente, la
puissance des vagues, les conditions atmosphériques (vent et pression) et
surtout le niveau de la marée. En conséquence, sur les littoraux mésotidaux et
macrotidaux, l’amplitude de ses déplacements est considérable et peut atteindre
plusieurs dizaines de mètres. Par contre sur les littoraux microtidaux
méditerranéens par exemple, ses variations sont de moindre importance, voire
mêmes négligeables en général si les lignes sont acquises dans des conditions
de mer, de marée, de vent et de pression semblables (Frihy et al., 1994 ;
Jimenez et al., 1997 ; Durand, 1998 ; 2000 ;White et EL Asmar, 1999 ; Gaillot
et Chaverot, 2001 ; Anfuso et Martinez Delpozo, 2005 ;…). Dans le cas
contraire, des corrections doivent être appliquées pour éliminer les effets de la
marée (Stafford et Langfelder, 1971) car même sur des côtes microtidales, des
différences de conditions d’acquisition (pente et météo-marine) sont susceptibles
d’induire des oscillations importantes de la ligne instantanée de rivage. A titre
d’illustration, en Méditerranée, dans le golfe du Lion, Durand (2000) a constaté
un décalage maximal de 13,9 m pour un marnage d’une trentaine de centimètres
entre deux lignes instantanées de rivage. Un écart de 5 m a été enregistré sur les
rives de la mer Ionienne par (Guariglia et al., 2006). Auparavant, JIMENEZ et al.
(1997) avaient noté un déplacement «erroné» du trait de côte sur 1200 m dans le
delta de l’Ebre entre deux photos prises à un a net demi d’intervalle sur des
zones à très faible pente dans des conditions météorologiques différentes et avec
une amplitude de marée de 0,3 m.
- La limite sable mouillé/sable sec (figure 12). Elle correspond à
l’extrémité du jet de rive à marée haute et durant la marée descendante, elle
migre vers la mer et marque la limite côté terre des sables assombris par le
déferlement (Dolan et al., 1978a). Son utilisation se heurte aux mêmes
problèmes que ceux posés par la ligne instantanée de rivage. Aussi, comme pour
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la ligne de swash, en l’absence de perturbations météo-marines sur une côte
microtidale, la position de cette ligne d’humectation varie très peu durant un cycle
de marée selon Dolan et al. (1980). Ils estiment ces variations entre 0,12 et 5,8
m, soit 1 – 2 m en moyenne pour une plage ayant une pente de 3 à 6°, une
granulométrie moyenne et un marnage inférieur à 0,5 m comme celui des
littoraux de Caroline du Nord et de Virginie où leur étude a été réalisée. Sur la
base de cette hypothèse, la limite sable mouillé/sable sec est considérée comme
équivalente à une ligne de pleines mers (High water Line) par de nombreux
auteurs (Dolan et al., 1978a ; 1978b ;Hayden et al., 1979a ; 1979b ; Dolan et
al., 1979 ; Dolan et al., 1980 ; Dolan Ethayden, 1983 ; Thieler et Danforth,
1994b ; Robertson et al., 2004).
- La ligne de hautes eaux ou de pleines mers (figure 12). C’est l’indicateur
le plus utilisé par les anglo-saxons pour l’étude des variations de la ligne de
rivage (Moore, 2000 ; Boak et Turner, 2005 ; Moore et al., 2006). Elle a été
définie par Crowell et al. (1991) comme le niveau atteint par la dernière marée
haute. En d’autres termes, elle correspond à la limite supérieure d’humectation
de l’estran par la pleine mer précédente. Ces auteurs, tout comme Stafford et
Langfelder (1971), la considèrent comme un bon indicateur de l’évolution du
rivage si les différentes lignes à comparer sont acquises dans des conditions
similaires. En effet, la position sur l’estran de la ligne de pleines mers est affectée
par les marées astronomiques, les changements saisonniers du profil de la
plage, la granulométrie, les conditions climatiques (températures, vents,
tempêtes), la variabilité inter-journalière du niveau de hautes eaux et les
phénomènes de surcote/décote (Pajak et Leatherman, 2002). Ces variations
induisent une certaine marge d’erreur qu’il faut impérativement évaluer et intégrer
dans les calculs des taux d’évolution (Moore, 2000 ; Moore et al., 2006).
Il est à noter que ces limites d’humectation peuvent être masquées ou s’avérer
difficiles à localiser sur des plages de sables noirs ou de sables blancs (Fletcher
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- le niveau moyen local de la mer (Meansealevel), référence altimétrique
des topographes (Horikawa, 1988 ; Aagaard et al., 2004) ;
- la ligne du niveau moyen des hautes mers (Mean High Water Line)
(Coutts, 1989; Basco et al., 1997 ; Parker, 2001 ; Stive et al., 2002 ; Stockdon
et al., 2002 ; Woolard et al., 2003 ; Morton et al., 2005 ; Morton et Miller, 2005
; Hapke et al., 2006 ; Liu et al., 2007 ; Farris et List, 2007 ; Miller et Dean,
2007) ;
- la ligne du niveau moyen des pleines mers de vives-eaux d’équinoxe
(Mean Spring high water line) (Stive et al., 2002 ; Reeve et Spivack, 2004) ;
- la ligne du niveau moyen des plus hautes eaux (Mean highe rhigh water)
(Allan et al., 2003) ;
- la ligne du niveau moyen des basses mers (MeanLow Water Line)
(Reeve et Fleming, 1997 ; Stive et al., 2002) ;
- le niveau moyen des basses mers de mortes-eaux d’équinoxe
(MeanLow-water springtidemark) (Aurrocoeacha et Pethick, 1986) ;
- le zéro hydrographique ou niveau des plus basses mers astronomiques
(Lafon et al., 2000 ;2002).
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La définition de ces lignes est certes plus objective que celle des limites
d’humectation mais leur matérialisation suppose la disponibilité de données
altimétriques et la connaissance de l’heure exacte où la marée atteint le niveau
de référence pour chaque point de la côte.
Boak et Turner (2005) les ont classées dans la catégorie des lignes de
référence invisibles à l’œil nu. Effectivement, il s’agit de lignes de référence
digitales issues de traitements d’images.
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le pied de plage ne répond qu’aux variations morpho-sédimentaires de la plage,
en revanche les limites d’humectation et la ligne instantanée de rivage peuvent
connaître de très fortes oscillations sur le court terme sous l’influence des
facteurs marégraphiques et météo-marins.
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dommages en cas d’ouragan ou de tempête. Dans cette partie du littoral
américain, ces phénomènes tempétueux édifient quelquefois des terrasses de
washover dont la crête est utilisable comme marqueur du trait de côte (Morton et
Paine, 1985 ; Paine et Morton, 1989 ; Morton et Speed, 1998 ; Morton et
Mckenna, 1999 ; Parker, 2003).
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son accession directement sur le terrain ou indirectement sur des images (Pajak
et Leatherman, 2002).
Une revue de la bibliographie existant sur le sujet montre que la définition d’un
concept apparemment simple comme le trait de côte, censé représenter la
frontière linéaire entre les domaines maritime et terrestre, est problématique et
sujette à controverses en raison de la grande diversité des critères
d’identification. Ainsi, par exemple, Robin (2002) a relevé plus d’une douzaine de
trait de côte tandis que Boak et Turner (2005) ont recensé 19 lignes génétiques
à partir de 45 indicateurs différents (rupture de pente, végétation côtière, degré
d’humectation de l’estran, niveau de marée conventionnel ou extrême, etc.).
Cette diversité d’indicateurs induit la recherche et la mise au point de
nombreuses méthodes pour détecter, extraire et suivre la mobilité du trait de
côte. Ces approches méthodologiques reposent sur la compilation et
comparaison de données acquises, soit sur le terrain par des instruments de
topométrie (niveau de chantier, théodolite, tachéomètre électronique, Lidar,
récepteur DGPS, etc.), soit en laboratoire par traitements numériques d’images
aériennes et satellitaires (Faye, 2010).
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satellitaires, elles sont affectées, elles aussi, par quelques problèmes de qualité
ayant trait à la radiométrie et aux déformations géométriques dues aux conditions
de prises de vue, aux matériels, aux films et au relief (Stafford et Langfelder,
1971 ; Dolan et al., 1978a ; Anders et Byrnes, 1991 ; Crowell et al., 1991 ;
Thieler et Danforth, 1994a ; Moore, 2000). A ces limites, s’ajoute pour les
images satellitaires, une résolution spectrale et spatiale pas toujours adaptée
(Grenier et Dubois, 1990 ; Cracknel, 1999 ; White et El Asmar, 1999 ; Robin,
2002).Dans le cadre d’une étude diachronique, il convient de minimiser ou de
corriger toutes ces imperfections autant que possible avant l’extraction de la ligne
de référence (Crowell et al., 1991).
IV. Erosion
IV.1. Généralité sur l’érosion
L’érosion est définie comme étant l’ensemble des phénomènes externes qui
modifient le relief par soustraction de matériaux (Foucault et Raoult, 1995). On
distingue, de manière générale, deux types d’érosion qui, dans la plupart des
cas, se combinent, sont couplés ou se présentent en alternance selon différents
cycles : 1) l’altération chimique telle l’hydrolyse et 2) l’érosion mécanique
(percussion/abrasion par les vagues). À la surface du globe, on estime que
l’altération chimique contribue à l’enlèvement de 6.5 mm/1000 ans, alors que
l’érosion mécanique contribue à l’enlèvement de 6.5 cm/1000 ans, soit 10 fois
plus. Toutefois, il s’agit d’une moyenne car la variabilité dans l’intensité de ces
phénomènes est grande à l’échelle planétaire (Foucault et Raoult, 1995).
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rendre compte de l’érosion (Forbes, 2004 ; Garcia et al., 2005). Le déplacement
latéral des sinuosités de plage, des ondulations de dizaines-centaines de mètres
liées aux barres en festons (Sonu, 1973), affectent par exemple fortement la
largeur de la plage au cours du temps (Browder et Reilly, 2008 ; Aagaard et al.,
2005 ; van Gaalen et al., 2011). Dans les baies, on observe souvent des
rotations du trait de côte qui dépendent de changement de direction de la houle
au large, et du transport longitudinal induit (Alegria-Arzaburu et Masselink,
2010).
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1999). Cependant, la nature des vagues est sous la dépendance d’une multitude
de facteurs modulant leur fréquence et leur intensité : profondeur du bassin,
inclinaison de la pente, fréquence et intensité des vents et des courants marins
(Romanovsky, 1947). D’autre part, en bordure littorale, l’action des vagues n’est
pas seule en cause. Des processus d’érosion d’origine chimique ou mécanique,
qui dépendent largement de la situation géographique et de la nature de la roche
affleurante (minéralogie, texture, chimie, structure, etc.) sont également
observés. Une telle situation rend complexe tout essai de modélisation du recul
des falaises rocheuses dans le temps (Williams et Roberts, 1995; Belov 14 et
al., 1999) : une situation qui leur est quasi-exclusive.
41
IV.3. Les conséquences de l’érosion
Il faut souligner que l’évolution naturelle d’une plage, qui n’est soumise à
aucune contrainte d’aménagement, reste le moyen de défense le plus efficace,
mais la forte anthropisation de la bande littorale a rendu nécessaire la lutte contre
le phénomène érosif pour protéger les infrastructures construites à proximité des
rivages. On a désormais pris l’habitude de structurer les plages par des ouvrages
de défense et de les recharger en matériaux. (Agnelli et Metelliano, 2002).
Toutefois, lors de conditions météorologiques particulières, qui se manifestent
selon des rythmes saisonniers ou journaliers, un tel littoral peut évoluer comme
suit :
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V. Introduction à la Géomorphologie
V.1. Définition
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Donc, naissance de trois orientations : géomorphologie climatique, structurale et
dynamique (étude processus)*
Les formes littorales sont strictement liées à leur position géographique : zones
de contacte entre mère/océan et continent. Les côtes sont une typologie de
versant. Les littoraux subissent les influences terrestres, marines,
atmosphériques. Ils constituent une bande pas permanente. L’estran (zone
intertidale) est la zone de haut et bas mer; son extension dépend du marnage
(extension de la marée) et de la pente du littoral. Le lit peut être : sableux,
rocheux ou vaseux.
VI.2. L'estran
Le littoral n'est pas une ligne fixe mais une bande de terrain à l'intérieur de
laquelle la limite entre la terre et la mer se déplace constamment. Le trait de côte
(ligne fixe séparant le domaine terrestre du domaine marin) n'existe que sur les
cartes topographiques ou marines. EX. Sur les cartes de l'IGN (Institut
Géographique National français) à grande échelle, il représente
conventionnellement la limite atteinte par les plus hautes mers.
Dans les faits, les variations de hauteur d'eau dues aux marées provoquent le
déplacement continuel de la ligne de contact entre la terre et la mer. Cette zone,
découverte lorsque la marée est basse et recouverte lorsque la marée est haute,
se nomme l'estran (ou zone intertidale). Il peut être sableux, rocheux ou encore
vaseux. Son étendue varie en fonction de la pente et du marnage (amplitude de
la marée - différence de niveau entre la haute et la basse mer). Au total, on
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estime à 150'000 km2 la superficie de l'ensemble des rivages du globe terrestre,
soit l'équivalent de la moitié de l'Italie.
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On peut distinguer trois types fondamentaux d'estran
a) Estran profond
Ce sont des estrans qui ne découvrent pratiquement pas. On les rencontre dans
les secteurs des pointes rocheuses.
c) Estran d'accumulation
C'est celui que l'on rencontre aux débouchés des vallées. Leur développement a
souvent été favorisé par l'implantation d'ouvrages portuaires ou d'aménagements
balnéaires. Le cordon de galets est alors bien formé et peut atteindre et même
dépasser 50 m de largeur. La crête du cordon est à une cote de l'ordre de +10 m
à +11 m et la base de +2 m à +3 m. Les sables et graviers font suite aux galets.
L'érosion des falaises est due aux actions continentales, chimiques, biologiques
et marines.
A) Actions continentales
Ce sont les eaux de ruissellement, les eaux d'infiltration, le gel.
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a) Ruissellement
Les eaux de ruissellement ont une action érosive particulièrement importante
dans les entonnoirs remplis d'argile à silex qui échancrent les sommets des
falaises et dans les formations tertiaires meubles, telles que celles du Phare
d'AILLY. En effet, les pluies ramollissent les matériaux argileux qui coulent alors,
sous l'effet de la pesanteur et sous l'effet des eaux de ruissellement, vers le fond
des entonnoirs. Il se forme alors de véritables cônes de déjection qui se
déversent sur l'estran.
c) Le gel
Il a un rôle fondamental dans l'érosion des falaises. En effet, la congélation des
eaux contenues dans les fentes des roches s'accompagne d'une dilatation qui
provoque la dislocation des roches, selon un aspect caractéristique. Lors du
dégel, les blocs écartés et ayant perdu la cohésion que leur conférait la glace
peuvent se détacher de la falaise. L'action du gel s'exerce essentiellement sur le
front de la falaise. Cependant, lors de certains hivers rigoureux, l'estran peut être
attaqué, ainsi que l'a observé M. DALLERY. D'après M. PRECHEUR, la
circulation d'eau alimentant les diaclases est surtout le fait d'eaux d'infiltration et
non d'eaux de pluie. Il en cherche la preuve dans les aiguilles d'ETRETAT et de
BENOUVILLE, qui sont identiques aux descriptions faites, il y a cent ans. Dans
ces aiguilles, il n'y a pas de circulation d'eau, car elles sont éloignées du réseau
terrestre. Il n'y a donc pas de gélification et pas d'érosion.
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B) Actions chimiques
Ce sont, essentiellement, parmi ce type d'actions, les phénomènes de dissolution
qui prédominent. Ils peuvent se faire de trois manières :
- dissolution par les eaux atmosphériques circulant dans la craie,
- dissolution sous l'effet des embruns,
- dissolution par l'eau de mer (plus particulièrement sur le platier rocheux).
C) Actions biologiques
Elles sont dues aux actions des végétaux (algues, en particulier) ou des animaux
(patelles, littorines, balanes, phollades). Elles sont essentielles, avec les actions
abrasives, sur l'estran. MM. W. NESTEROFF et F. MELIERES ont réalisé une
étude des conditions d'érosion de l'estran, dont il est donné le tableau suivant:
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On peut opposer les actions biologiques dominantes sur le platier aux actions
continentales et marines dominantes dans l'érosion des falaises.
D) Actions marines
a) Action des vagues
Il en résulte :
- un déblaiement permanent des éboulis protégeant la falaise, et donc, une
reprise de l'érosion,
- la formation en pied de falaise d'encoches de sapement.
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b) Action des courants
C’est surtout à la faveur de la marée que l'action des courants s'exerce, et c'est
sur l'estran qu'elle est la plus notable.
Les deux actions, de type abrasif, favorisent l'érosion de l'estran et, en particulier,
la formation d'estran du type rainuré: l'estran est parcouru de stries dans
lesquelles s'écoulent les eaux.
Il est fréquent que, dans une zone donnée, on puisse négliger tel ou tel facteur.
Ainsi, par exemple, l'influence des courants de marée sur les transports
sédimentaires en MEDITERRANEE, est faible ; sur une côte rocheuse, les
transports par le vent ne sont pas très importants.
Les zones littorales évoluent principalement sous l'effet de la marée, des vagues,
des courants ainsi que du vent. Hormis ces agents prépondérants et selon les
51
conditions climatiques, le contexte géologique ou encore le degré
d'anthropisation du milieu, d'autres facteurs et processus peuvent intervenir dans
l'évolution des zones littorales. Il s'agit entre autres de facteurs biologiques,
anthropiques, d'une érosion d'ordre chimique ou encore de processus glaciaires
ou périglaciaires.
52
VI.4.1 Les marées
53
Figure 22 : Les rythmes de la marée
55
eaux). 14 jours plus tard - lors du premier et du dernier quartier lunaire - la Lune
et le Soleil forment entre eux un angle droit. Dans cette configuration qu'on
appelle quadrature, les forces d'attraction ne s'additionnent pas, le marnage est
donc plus faible. On parle de marées de morte-eau (ou mortes-eaux).
56
Figure 23 : Amplitude des marées
57
Figure 24 : Dynamique des vagues
Les marins utilisent une règle pratique très simple : la hauteur des vagues
(amplitude de la houle) en mètres est au plus égale au 1/10 de la vitesse du vent
en km/h. Ainsi un vent soufflant à 120 km/h engendre des vagues d'une hauteur
maximale de 12 m.
L’action des vagues n’est pas ressentie en profondeur. Les particules d’eau
dessinent un mouvement circulaire, qui devient ellipsoïde dans les mers peu
profondes.
58
Quand les vagues s’approchent des littoraux, ils subissent des modification
(déferlement), dans cette phase l’érosion est maximale :
- réfraction : oriente les lignes de crête parallèlement aux isobathes (courbe de
niveau sous marine)
- diffraction : quand la vague contourne un obstacle (changement de direction)
- réflexion : un obstacle renvoie les vagues.
La diminution de la pente provoque : la diminution de la longueur d’onde et la
vitesse de propagation, l’augmentation de l’hauteur, la houle devient
dissymétrique -> déferlement.
Les effets contre une falaise sont différents que sur une plage plate. La force
exercée sur les parois peut provoquer des éboulements massifs (l’eau est
chargée d’élément érodé et agit sur une plate-forme d’abrasion). La
décompression (retraite de la vague) provoque un effet de succion. Ya aussi un
effet vertical dû aux altérations chimique de la falaise.
59
Figure 25 : Action morphologique des vagues
Les courants marins sont de nature diverse. Il existe des courants qui affectent la
circulation des eaux océaniques dans leur ensemble et des courants locaux
induits par les vagues ou la marée. Les courants sont avant tout des agents de
transport.
Se forment sous l’effet de : vent, température, salinité. A long terme peuvent
modifier la topographie, mais sont des agents d’érosion moins important que les
vagues.
60
Courants de font et courants d’arrachement sont engendrés par le retour des
eaux des vagues vers le large. Ils sont étroit, rapides, très localisés, se
développent perpendiculairement au rivage.
Dérive littorale : phénomène ayant lieu quand la direction de la houle est oblique
par rapport à la ligne de côte.
61
Figure 26 : Dérive littorale
62
Le vent correspond à un déplacement de l'air (atmosphérique) d'une région à une
autre, provoqué par la différence de pression barométrique entre ces régions. On
parle de calme pour un vent ne dépassant pas 1 km/h, de vent fort à partir 40
km/h, de tempête lorsque la vitesse du vent dépasse 75 km/h et enfin d'ouragan
pour des vents supérieurs à 115 km/h.
Sur les côtes atlantiques françaises par exemple, une situation de vents d'Ouest
associés à une zone de basse pression peut modifier considérablement le niveau
atteint par la marée. Le 26 décembre 1999, l'ouragan Lothar a balayé les côtes
atlantiques pendant les marées de vive eau, provoquant des surcotes atteignant
localement 4 mètres !
63
Le vent va également favoriser le déplacement des embruns, responsables de la
météorisation des surfaces rocheuses.
Le niveau des eaux est également influencé par les variations de pression
atmosphérique. Dans une zone de basse pression, l'air est en effet plus léger que
dans une zone de haute pression. Les prédictions de marée sont établies pour
des conditions normales de pression atmosphérique (1013 hpa) et une absence
de vent. On admet qu'une différence de 1 hpa induit une variation de hauteur
d'eau de 1 cm.
64
VII.5 Côtes rocheuses
VII.5.1 Falaises
65
Figure 28 : Partie de la cote oranaise
66
c) Les falaises à abrupts superposés
67
- fjord : entaille littorales très profondes (jusqu’à 1000m) causé par des glaciers
anciens. Lors de la déglaciation, le niveau d’eau a remonté et a pénétré dans les
vallées.
Les falaises sont des formes d'érosion qui évoluent sous l'effet de processus
marins et subaériens. Les processus marins sont responsables de l'attaque
basale de la falaise tandis que les processus subaériens façonnent la partie
supérieure de l'escarpement.
68
VII.5.3 Les processus marins
L'action mécanique des vagues : les chocs provoqués par les vagues
fragilisent la roche qui va se fissurer puis se casser. Une encoche, appelée
encoche basale, va ainsi se développer au pied de la paroi, laissant un surplomb
en porte-à-faux qui finira par s'effondrer. La pression exercée par l'eau sur le pied
des falaises est encore renforcée si les vagues prennent en charge du matériel
comme des galets ou du sable.
69
présenteront des profils plus irréguliers. Dans les roches compétentes et
tectonisées, la présence de fractures augmente l'effet de l'action mécanique des
vagues en favorisant le démantèlement.
70
Figure 31 : Evolution et mesure de protection
Les plages sont des estrans constitués de sédiments meubles dont la taille varie
entre celle des sables fins et des galets (0.2 mm -> 20 cm).
Plages = forme principale d’accumulation des matériaux (donc formes
d’accumulation) des côtes basses.
Type de sédimentation : grain/ sable/galet.
71
Distinction des sédiments entre :
– Région froide : en majorité terrigène (érosion des falaises et charges
fluviatiles)
– Région chaude : apport biodétritique
Profil transversal :
cordon littoral : zone qui limite (à l’intérieur) l’étendue d’une plage
crêt de plage : zone plus +haute, résultat de l’accumulation de matériaux des
vagues de tempête
72
gradin de plage : crête sur le long du versant ; résultat de l’accumulation de
vagues de temp. Moins impo.
bas de plage : ligne de pente inférieur, jusqu’à l’avant plage
avant-plage : limite des basses mers ; constamment immergé
crêtes et sillons pré-littoraux : possibles dans la zone de limite entre AP et BP
bâches : nappes d’eau qui peuvent se développer dans les sillons
73
Formes des plages (contour, largeur, pente), dépendent de la quantité de
matériaux et des courants qui peuvent les déplacer.
Les flèches sableuses peuvent s’allonger au travers d’une baie : isolation d’une
lagune.Dans le cas d’un estuaire : les flèches gardent un espace libre (passe ou
grau) pour permettre la sortie de la rivière du continent.
74
- pointes de sable triangulaires : 2 origines : confrontation de 2 houles
opposées (dépôt de matériel).
Réserves en sable formés au-dessus de la limite des hautes eaux, à l’arrière des
plages sableuses.
Une dune littorale est une dune, une petite colline de sable qui se forme près des
plages, en bord de mer, sous l'action du vent. Contrairement aux dunes que l'on
trouve dans les déserts, les dunes littorales sont souvent couvertes de
végétation. Elles constituent un milieu de vie particulier, où poussent des
espèces adaptées au sel et au vent, dont beaucoup sont protégées.
Structure définie par : taille des sédiments, profil des plages, régime du vent.
Contrôle sur les dépôts : topographie, obstacle/végétation, homme
Fonction des dunes : protection des plages lors des tempêtes.
76
Figure 35 : Dune littorale
IX.8 Estuaires
Sont des embouchures fluviales dans la mer. Au contraire des deltas, les
estuaires sont envahis par la mer.
77
Figure 36 : Estuaire sur cote
78
X.9 Marais maritimes
zones de basses eaux, affectées par les marées. Se forment dans les régions
abritées à basse énergie (estuaires, arrière de flèches, dans baie). 2 zones
caractérisent les marais :
- schorre : étage intertidal supérieur, présence de végétation halophile,
inondable lors de tempêtes. Présence des cuvettes
- slikke : étage intertidal inférieur, inondable à toute les marées hautes. Des
chenaux spécialisées pour le flot et le jusant entaillent les sédiments.
79
Figure 38 : Estuaire de la Sienne
80
Figure 41 : Types des lagunes
XII.11 Delta
82
Figure 42 : Delta de la Reuss
83
Formes des deltas (dépend de l’interaction fleuve/mer et témoigne l’énergie :
- allongé : l’allongement est donné par une faible action érosive des vagues.
(apport important des sédiments, bassin d’accumulation protégé,..)
- en croissant / triangulaire : alluvionnement par un seul chenal (ou peu), fort
action des vagues (pas d’allongement)
- lobé : plusieurs chenaux : les sédiments sont redistribué par la dérive littorale.
- Crénulé : influence des marées prédomine. Redistribution des sédiments (du
delta), sous formes d’île. (souvent ressemblent à des estuaire).
84
Figure 44 : Delta du Mississipi
85
Figure 45 : Delta du Nil
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