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1 ère Année socle commun Géologie

LA GEOMORPHOLOGIE LITTORALE

INTRODUCTION
Le littoral n'est pas une ligne fixe mais une bande de terrain à l'intérieur de laquelle la limite entre la
terre et la mer se déplace constamment. Le trait de côte (ligne fixe séparant le domaine terrestre du
domaine marin) n'existe que sur les cartes topographiques ou marines. Il représente
conventionnellement la limite atteinte par les plus hautes mers. Dans les faits, les variations de
hauteur d'eau dues aux marées provoquent le déplacement continuel de la ligne de contact entre la
terre et la mer. Cette zone, découverte lorsque la marée est basse et recouverte lorsque la marée est
haute, se nomme : estran, ligne de rivage ou zone intertidale. Elle peut être sableuse, rocheuse ou
encore recouverte de vase. Son étendue varie en fonction de la pente et de l’amplitude de la marée,
appelée aussi marnage, (différence de niveau entre marée haute et marée basse). Elle atteint au
maximum 20 mètres, mais plus couramment 2 ou 3 mètres.
Les côtes n’ont pas toujours été localisées à leur emplacement actuel puisque, en raison des
mouvements du terrain et de ceux du niveau des mers, transgressions et régressions se sont succédé
au cours de l’histoire géologique. Les zones littorales évoluent principalement sous l'effet de la
marée, des vagues, des courants ainsi que du vent. L’érosion littorale intéresse ainsi une portion de
terre supérieure à la laisse de haute mer, de plus, des zones toujours immergées en raison du
travail sous-marin des vagues qui se brisent.

1 LES AGENTS DE L’EROSION LITTORALE


1.1 LES VAGUES
Les vagues sont des oscillations qui se forment à la surface de l'eau lorsque la vitesse du vent est
supérieure à 4 nœuds, soit environ 7 km/h. Les marins utilisent une règle pratique très simple : la
hauteur des vagues (amplitude de la houle) en mètres est au plus égale au 1/10 de la vitesse du vent
en km/h. Ainsi un vent soufflant à 120 km/h engendre des vagues d'une hauteur maximale de 12 m.
Lorsque le train de vagues (houle) s'approche du rivage et qu'il atteint la zone où la profondeur est
inférieure à la demi-longueur d'onde de la houle, le mouvement de rotation des particules se
transforme en ellipsoïde du fait du frottement de la masse d'eau sur le fond. Le frottement entraîne
une diminution de la vitesse de propagation et donc de la longueur d'onde. La hauteur augmente et
la houle devient dissymétrique, la courbure s'accentue et la vague déferle.

Remarque :

 En approchant de la côte, les vagues subissent des perturbations qui affectent leur direction.
 Les vagues constituent le principal agent d'érosion des zones littorales. Elles érodent,
mobilisent, remobilisent et transportent le matériel pris en charge.
 Les vagues alimentent et remodèlent les plages, érodent les côtes rocheuses et attaquent le pied
des falaises. L'action des vagues est maximale lors de tempêtes associées aux grandes marées.
Elle est capable de mobiliser et de déplacer des sables, des graviers ou des galets.

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1.2 LES COURANTS


Les courants marins sont de nature diverse. Il existe des courants qui affectent la circulation des
eaux océaniques dans leur ensemble et des courants locaux induits par les vagues ou la marée. Les
courants sont avant tout des agents de transport.
Les grands courants océaniques de surface ou profonds se forment sous l'influence des vents, des
variations de température et de salinité des eaux. Ils ressemblent à des fleuves géants parcourant les
mers du globe. Ils n'exercent pas d'actions morphologiques directes sur les côtes. Ils sont par contre
responsables du transport de sédiments fins et de micro-organismes sur de grandes distances. Ils
jouent un rôle très important au niveau du climat. Trois autres types de courants induits par les
vagues sont signalés ;

 Les courants d'arrachement (ou courants de retour) ramènent vers le large les eaux
apportées par les vagues sur les plages. Ils se concentrent dans des bandes bien délimitées et
relativement étroites (jusqu'à 30 m), le plus souvent perpendiculaires au rivage, et affectent
toute la hauteur d'eau. Ils entraînent les sédiments bien au-delà de la ligne de déferlement,
assez loin du rivage.
 Les courants de marée sont engendrés par les oscillations du niveau de la mer. Ils ont la
particularité d'être réversibles (marée montante/descendante). Ils affectent toute la tranche
d'eau, et peuvent être très forts lorsqu'ils traversent des passages étroits ou lorsque la marée
est décalée de part et d'autre d'un resserrement.
 La dérive littorale est un courant dû aux vagues qui abordent le plus souvent le rivage de
façon oblique. Elle joue un rôle très important dans le transport des sédiments mobilisés lors
du déferlement des vagues.

1.3 LES MAREES


La marée est le mouvement d'oscillation périodique des eaux, dont le niveau monte et descend
alternativement en un même lieu. Les marées résultent de l'effet des forces de gravitation exercées
par la lune et le soleil sur l'hydrosphère marine.

Selon la loi de l'attraction universelle formulée par Newton, deux astres quelconques exercent l'un
sur l'autre une force d'attraction proportionnelle à leurs masses mais inversement proportionnelle
au carré de la distance qui les sépare. La Terre subit principalement la force d'attraction du Soleil
et de la Lune, les autres planètes étant trop éloignées.
Si globalement la force d'attraction du Soleil sur la Terre est environ 180 fois supérieure à celle de
la Lune, c'est pourtant la Lune qui influence principalement le phénomène des marées. En effet, la
distance qui nous sépare du Soleil fait que sa force d'attraction est quasiment identique où que l'on
se trouve sur la Terre.
Dans le cas de la Lune, le diamètre de la Terre étant non négligeable par rapport à la distance
Terre-Lune, cette force (Fa) n'est pas identique en tout point de notre planète. Grâce à la vitesse du
mouvement de rotation, une force centrifuge (Fg) opposée à la force d'attraction permet de
maintenir chaque planète en équilibre sur son orbite respective. Cette force est constante en tout
point du globe terrestre et est dirigée dans le sens opposé de l'astre responsable de la force
d'attraction (dans notre cas la Lune). La force génératrice de la marée est la résultante de ces 2
forces (attraction et centrifuge). En fait cette force de marée (FM) se fait sentir sur toute la planète

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(sauf en son centre où ces forces s'équilibrent parfaitement) mais elle s'exerce surtout sur la partie
aqueuse (la plus déformable). Il se forme ainsi un bourrelet sur la partie du globe la plus proche de
l'astre attracteur (la Lune) et un autre exactement à l'opposé. L'hydrosphère se transforme ainsi en
une ellipse.

- L'amplitude de la marée, c'est-à-dire la différence de hauteur d'eau entre la pleine et la


basse mer, appelée aussi marnage, varie en fonction de la position de la Lune et du Soleil
par rapport à la Terre. Tous les 14 jours - lors de la nouvelle Lune et de la pleine Lune -
la Lune, le Soleil et la Terre sont alignés. Dans cette configuration qu'on appelle syzygie,
l'attraction du Soleil s'ajoute à celle de la Lune : le marnage est alors maximal.14 jours
plus tard - lors du premier et du dernier quartier lunaire - la Lune et le Soleil forment
entre eux un angle droit. Dans cette configuration qu'on appelle quadrature, les forces
d'attraction ne s'additionnent pas, le marnage est donc plus faible. On parle de marées de
morte-eau (ou mortes-eaux).

- Le plus fort marnage (16,1 m) a été enregistré dans la baie de Fundy au Canada. A
l'inverse, les amplitudes mesurées en mer Méditerranée sont beaucoup plus modestes, de
l'ordre de 40 cm. Il s'agit d'une mer fermée et les masses d'eau n'ont pas la possibilité de
se déplacer sur de grandes distances.

 L'action morphologique de la marée est relativement réduite. Elle a un faible pouvoir d'érosion
mais remobilise et transporte tout de même les matériaux fins. Son principal effet est
l'augmentation de la surface soumise à l'action des vagues.

1.4 LES VENTS


Le vent est un agent atmosphérique qui exerce une action morphogénétique importante dans la zone
littorale. Il est directement actif sur les matériaux meubles, renforce l'action des vagues et modifie le
niveau atteint par la pleine mer.
Le vent correspond à un déplacement de l'air atmosphérique d'une région à une autre, provoqué par
la différence de pression barométrique entre ces régions. On parle de calme pour un vent ne
dépassant pas 1 km/h, de vent fort à partir 40 km/h, de tempête lorsque la vitesse du vent dépasse 75
km/h et enfin d'ouragan pour des vents supérieurs à 115 km/h.
Les zones côtières sont particulièrement exposées au vent puisqu'aucun obstacle topographique ne
freine leur progression.

 Le vent exerce 2 types d'influence sur la morphologie littorale. Il exerce d'une part une action
directe sur les sables des plages ou des dunes qu'il mobilise et transporte, et d'autre part
une action indirecte, en renforçant l'action des vagues. Lorsque le niveau est plus haut que
prévu, on parle de surcote et dans le cas inverse, de décote.

 Un vent marin soufflant perpendiculairement au rivage va accentuer la cambrure des vagues et


donc augmenter leur agressivité. Les plages soumises au déferlement de ces vagues auront alors
tendance à s'amaigrir. A l'inverse, un vent de terre va ralentir le train de vagues permettant ainsi
un engraissement de la plage.
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2 LES FORMES LITTORALES ET LES TYPES DE CÔTES


2.1 LES FORMES D’ABLATION
2.1.1 LES FALAISES

Une falaise est un escarpement côtier en pente forte jusqu’au surplomb et de hauteur variable, créé
par l'érosion marine le long d'une côte. Le terme de falaise est réservé aux formes littorales et l'on
utilise plutôt les termes "corniche" ou "paroi" pour désigner des reliefs analogues, situés à l'intérieur
des terres.
Les falaises sont des formes d'érosion qui reculent parallèlement à elles-mêmes en laissant, la
plupart du temps, une plate-forme d'abrasion derrière elles. Lorsque cette plate-forme est absente on
parle de falaises plongeantes.
En fonction de leur hauteur, Paskoff (1998) distingue les micro-falaises (quelques dm), des falaises
hautes (jusqu'à 500 m) et des mégafalaises (dépassant 500 m). Signalons que les plus hautes falaises
d'Europe se trouvent sur l'Ile d'Achill au NW de l'Irlande et atteignent une hauteur de 666 m.
En fonction de leurs interactions avec la sphère marine, on distingue :
 Les falaises vives : régulièrement battues par la mer
 Les falaises stabilisées : qui ne sont plus qu'exceptionnellement atteintes par la mer
(tempêtes)
 Les falaises mortes : éloignées du rivage (suite à une baisse du niveau marin par exemple)

Les falaises sont des formes d'érosion qui évoluent sous l'effet de processus marins et subaériens.
Les processus marins sont responsables de l'attaque basale de la falaise tandis que les processus
subaériens façonnent la partie supérieure de l'escarpement.
Les processus marins :
L'action mécanique des vagues : les chocs provoqués par les vagues fragilisent la roche qui va se
fissurer puis se casser. Une encoche, appelée encoche basale, va ainsi se développer au pied de la
paroi, laissant un surplomb en porte-à-faux qui finira par s'effondrer. En plus, la corrosion
littorale qui regroupe l'ensemble des actions chimiques et biologiques contribuent à la fragilisation
de la roche. C’est le cas de la dissolution et la fragmentation de la roche sous l'effet de
la cristallisation du sel (haloclastie) ainsi que l'agression par les organismes vivants (perforation,
rongement), etc.
Les processus subaériens :
Ces processus ne sont pas spécifiques des zones littorales et concernent la partie émergée de la
falaise. Il s'agit par exemple des glissements de terrains, des éboulements, de la solifluxion, de la
cryoclastie ou encore de l'érosion éolienne.

La morphologie des falaises dépend étroitement de la nature des roches qui les constituent. Dans les
formations meubles, tels que les sables, les argiles ou les limons, le recul est plus rapide et le profil
moins raide que dans les matériaux plus résistants tels que les roches granitiques, volcaniques,
métamorphiques, les calcaires ou les grès.
Les falaises constituées d'un même matériau sur la totalité de leur hauteur auront un profil régulier
alors que celles comportant des alternances de roches plus ou moins résistantes présenteront des
profils plus irréguliers. Dans les roches compétentes et tectonisées, la présence de fractures
augmente l'effet de l'action mécanique des vagues en favorisant le démantèlement.

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2.1.2 LES PLATES-FORMES D’EROSION LITTORALE

Une plate-forme littorale, appelée aussi platier rocheux ou plate-forme d'érosion marine, est une
surface plane taillée par les vagues et la météorisation subaérienne dans une roche présentant un
minimum de résistance, et qui s'élève lentement jusqu'à un pied de falaise. Une plate-forme ou un
platier rocheux fossile est nommée paléoplatier ou terrasse marine. Le platier récifal est la partie
sommitale, en arrière de la zone de déferlement des vagues, d'un récif corallien.

On distingue deux grandes catégories de plateforme d'érosion : les plateformes caractérisées par une
légère pente (1 à 5 degré) typiques des régions à moyen et fort marnage, et les plateformes
horizontales (avec une pente inférieure à 1°, ces platiers possèdent une rupture de pente appelée
marche ou bordure) qui se développent préférentiellement dans les milieux à faible marnage. Selon
la nature de la roche on distingue aussi des platiers granitiques, schisteux, calcaires, etc.

2.2 LES FORMES D’ACCUMULATION


2.2.1 LES PLAGES

Les plages sont des estrans constitués de sédiments meubles dont la taille varie entre celle des
sables fins et des galets (0.2 mm -> 20 cm). On parle de grève lorsque les estrans sont constitués
exclusivement de galets.
Les plages se forment lorsque l'accumulation l'emporte sur l'érosion, c'est-à-dire lorsque la quantité
de matériaux disponibles sur un rivage dépasse le volume de sédiments que les vagues et les
courants littoraux sont capables de déplacer. Lorsque le volume de sédiments constituant la plage
augmente, on parle d'engraissement. L'amaigrissement désigne le phénomène inverse.
Actuellement, la tendance générale est à l'amaigrissement des plages car on note une nette
diminution des apports continentaux de sédiments (aménagements fluviaux, barrages, …).
La composition des constituants des plages varie en fonction des régions. Si le quartz est le
constituant essentiel des sédiments meubles formant les plages, on peut également y retrouver des
fragments de roches volcaniques (les plages ont alors une couleur sombre caractéristique) et sur les
rivages des mers chaudes, des débris coquilliers, très clairs. Ces matériaux proviennent de la remise
en charge de sédiments de l'avant côte par les vagues, d'apports alluviaux, de débris de falaise ou
encore de plates-formes rocheuses situées en amont. Le swash (mouvement de va-et-vient des
vagues sur l'estran) émousse les sables et les galets de façon spécifique.

Une plage comprend 2 zones principales : le bas de plage submergé à chaque marée et le haut de
plage atteint uniquement par les marées de vive-eau ou lors des tempêtes.
Le haut de plage est constitué d'un bourrelet dû à l'accumulation de matériel par les mers les plus
hautes ou les fortes tempêtes. Des ressauts, appelés gradins de plage, sont les témoins d'apports dus
à des phénomènes de moindre ampleur (marées ou tempêtes). Une ligne de flexion sépare le haut de
plage du bas de plage.
Le bas de plage est submergé à chaque marée. Il comporte parfois dans sa partie aval des zones
surbaissées, appelées bâches dans lesquelles l'eau reste piégée à marée basse.
Le bas de plage se prolonge en mer par l'avant-plage. Cette zone, constamment immergée, est
accidentée par des crêtes et des sillons prélittoraux d'ordre métrique, souvent parallèle au rivage.

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2.2.2 LES DUNES LITTORALES

Les dunes littorales ou dunes bordières accompagnent le plus souvent les plages sableuses. Si elles
s’adossent parfois à des falaises, les plus remarquables d’entre elles caractérisent les côtes plates.
En fait, la marge côtière est soumise à la domination de forts vents du large qui y balayent des
sables d’autant plus abondants qu’elle offre un estran étendu. La raréfaction de la végétation due à
la salinisation des sols par les embruns facilite leur mobilisation. Ces conditions favorables
rappellent celles réunies dans les milieux arides, bien qu’en bordure de mer l’humidité soit souvent
plus grande et les sables plus grossiers.

 À marée basse, le haut de plage est asséché par le vent ce qui permet le transfert des sables vers
l'intérieur des terres, essentiellement par roulage et saltation. La largeur de l'estran est donc un
facteur primordial du bon développement des dunes : plus il est large, plus la surface
de déflation éolienne et donc la quantité de sédiments soufflés sont importantes.

 Dans le processus de formation des dunes, les plantes jouent un rôle fondamental, assurant le dépôt,
la fixation et la stabilisation de l'accumulation dunaire. Ces plantes sont adaptées à l'instabilité du
substrat et présentent de longues racines traçantes. La dune littorale est donc une forme
d'accumulation sédimentaire fixée par une végétation psammophile, il s'agit d'une
construction biogéomorphologique.

 Les dunes littorales, poussées par les vents, peuvent envahir graduellement les terres si
la topographie de l'arrière-côte le permet. De la plage à l'intérieur des terres, se succèdent alors des
unités de paysage en bandes plus ou moins parallèles à la côte et qui forment le complexe dunaire.
Chaque unité écologique se distingue par une forme et une végétation caractéristiques
(psammosère), cette zonation littorale évoluant avec la décroissance de la salinité, de la puissance
du vent, de la quantité de sable transporté, et étant influencée par l'érosion marine, éolienne et
anthropique.

2.2.3 LES EMBOUCHURES FLUVIALES : ESTUAIRES ET DELTAS


Les embouchures fluviales associent à la fois des plages, des vasières, des marais et souvent des
constructions dunaires. Ces combinaisons composites résultent de l’activité de mécanismes
morphogéniques divers développée au contact des eaux marines et fluviales. Ils façonnent des
estuaires ou des deltas selon les conditions offertes à leur évolution.

2.2.3.1 LES ESTUAIRES

Le mot estuaire désigne la partie d'un dispositif fluvial important dans lequel les phénomènes
marins prédominent sur les phénomènes fluviaux. Il tire son origine du latin "aestus" qui signifie
marée. L’estuaire est effectivement la partie du fleuve où la marée se fait sentir. Les estuaires
présentent typiquement une embouchure évasée et la faible dynamique fluviale provoque la
formation de nombreux îlots et de bancs découvrant (durant les périodes d'étiage ou à marée basse).
Dans les zones à faible énergie, des marais maritimes peuvent se former à l'intérieur même de
l'estuaire.

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