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Séquences 7 : LE RAYONNEMENT SOLAIRE ET SES INFLUENCES A LA SURFACE DE LA TERRE

Compétence : Lutte contre les dégâts causés par les grands mouvements de l’atmosphère et de l’hydrosphère

SÉANCE 15 : LES MOUVEMENTS ATMOSPHERIQUES.

Les mouvements atmosphériques sont dus à la différence de température entre les hautes et les
basses latitudes. Deux phénomènes distincts déterminent alors les mouvements atmosphériques :
L’échauffement de la planète et La rotation de la terre A l’équateur, l’air chaud et léger tend à s’élever, créant
au niveau du sol des zones de basse pression (dépression). Aux pôles, l’air froid et plus dense descend,
créant au niveau du sol des zones de haute pression (anticyclone). Il se crée entre ces deux zones des forces
de pression qui mettent en mouvement les masses d’air et tendent à rétablir l’équilibre. Les vents naissent
donc des différences de pression qui existent dans l’atmosphère. Les masses d’air circulent selon un circuit
appelé cellule de convection (Une cellule de convection atmosphérique : est le volume de l’atmosphère
soumis aux déplacements circulaires des masses d’air). On distingue :
 Les cellules de convections tropicales ou cellules
équatoriales de Hadley situées aux basses latitudes dont le
fonctionnement se traduit par les alizés (vent d’Est déviés
vers l’Ouest par la force de Coriolis)
 Les cellules de convection polaires situées aux latitudes
élevées et dont le fonctionnement se traduit par les vents
d’Est déviés vers l’Ouest.
 Les cellules de convection tempérées aux latitudes
moyennes dont le fonctionnement se traduit par les vents
d’Ouest déviés vers l’Est.
De façon générale, « les masses d’air circulent des zones de
hautes pressions vers les zones de basses pressions ». Elles
circulent dans le sens des aiguilles d’une montre autour d’un
anticyclone dans l’hémisphère Nord ; il est inversé dans
l’hémisphère Sud.

SEANCE 16 : LES MOUVEMENTS OCEANIQUES

a) Les courants superficiels

Ils sont dus à l’action des vents et à la force de Coriolis (force déviante due à la rotation de la terre) qui
affectent les couches océaniques de surface. Par friction, les vents entrainent les eaux superficielles dans leurs
mouvements. Les mers et les océans sont parcourus par des courants réguliers, les uns chauds (Gulf Stream de
la côte orientale Nord-Américaine) et les autres froids (courant le Benguela). Ex. Les vagues, les marées, la
houle

b) Les courants profonds


Ils s’écoulent des zones de haute densité vers les zones
de faible densité. Ils sont dus à la différence de densité
des eaux, de la température et de la salinité. Près des
pôles, l’eau de surface se refroidit au contact de
l’atmosphère plus froide. Le gel de l’eau entraine
l’expulsion du sel ; ceci augmente la salinité de l’eau et
augmente sa densité. Les eaux plus denses (plus salées)
plongent en dessous des eaux moins denses : c’est
l’origine des courants profonds
c) La notion de la brise de Mer et brise de Terre

Pendant le jour, les bords du continent se chauffent plus rapidement que l’eau de la Mer. Ainsi, au
niveau de la plage, l’air chaud va s’élever créant au sol une zone de faible pression atmosphérique
(dépression). Par contre, l’air de la Mer plus froid, va s’abaisser créant une zone de haute pression à la
surface de la Mer (anticyclone). Cette différence de pression entre les deux zones, va créer un déplacement
horizontal des masses d’air humides de la Mer vers le sol de la plage : on parle de la brise de Mer.

Pendant la nuit, l’air du sol se refroidit très rapidement et a tendance à s’abaisser créant une zone
de haute pression au sol continental. Par contre l’air de la Mer plus chaud va s’élever, créant une zone de
basse pression à la surface de la Mer. Pour rétablir ce déséquilibre, l’air va se déplacer du continent vers la
Mer : c’est la brise de Terre.

SEQUENCE 8 : L’ALTERATION DES ROCHES

SÉANCE 17 : ALTERATION ET EROSION DES ROCHES


1. L’eau
a) L’effet de l’eau sur le granite
Le Figure 5.1 représente les lames minces de deux échantillons de roches granitiques : l’un sain, l’autre
altéré. Comparer la texture d’un granite sain et celle de l’arène granitique. Expliquer les différences
observées entre les deux textures.
Réponse ( À donner )
Sur un massif granitique, on observe des macro fractures ou diaclases visibles à l’œil nu et des micro
fractures visibles à l’aide du microscope à l’échelle du minéral. Les macro- et micro fractures sont les zones
d’infiltration des eaux de pluies.
L’eau d’infiltration a une double action sur le massif granitique :
- Une action mécanique sous l’effet du gel et du dégel ;
- Une action chimique à cause de son enrichissement en dioxyde de carbone :

CO₂ + H₂O H₂CO₃ (Acide Carboxylique)


L’acide carbonique est un acide faible qui hydrolyse les minéraux sensibles (micas et feldspaths) et les
transforme en argile non soluble (smectite et kaolinite par exemple) et en hydroxydes divers solubles
(gibbsite).
b) Effet de l’eau sur les roches carbonatées (calcaires)
L’eau chargée de dioxyde de carbone a une action chimique de dissolution sur le calcaire. Elle transforme
les carbonates insolubles constitutifs du calcaire en ions hydrogénocarbonates solubles. Cette action de
dissolution permet la formation des cavités de différentes dimensions dans la roche.

CaCO₃+ H₂CO₃ Ca²⁺+ 2HCO₃¯


C) Effet de l’eau sur les roches tendres (sables, argiles, …) : L’eau de pluie sur ces roches à une action
mécanique : elle provoque leur ravinement.
2. Action des êtres vivants
- Au niveau du sol, l’activité végétale maintien une teneur élevée de dioxyde de carbone qui augmente
l’action chimique des eaux d’infiltration.
- Les racines des arbres au cours de leur croissance élargissent les fissures des roches (action mécanique
d’altération) et sécrètent aussi des substances acides qui peuvent hydrolyser les minéraux. - Les lichens et les
bactéries décomposent directement la roche pour obtenir les substances minérales nécessaires à leur
alimentation.
3. Action du climat.
a) La température.
L’augmentation de la température accroît l’intensité de l’altération biologique ; c’est pourquoi l’altération
biologique est plus intense en région tropicale qu’en région tempérée.
b) Les écarts thermiques (l’air figé)
L’air figé agit à travers les écarts thermiques. En effet, les grands écarts thermiques entraînent la
désagrégation et l’effritement des roches. C’est le cas par exemple dans le désert où les écarts thermiques
peuvent atteindre une amplitude de 50 °C.
Les précipitations, le ruissellement, le vent, la foudre
Ce sont des agents de dégradation mécanique des roches (fragmentation, ravinement, effritement). Ils sont
liés au climat.
NB : les impacts des corps cosmiques (chutes de météorites) sont aussi à l’origine de la fragmentation des
roches L’altération est la séparation des éléments d’une roche par l’action des phénomènes mécaniques et/ou
chimiques.
Il y a donc deux types d’altération :
- L’altération physique qui correspond à la fragmentation de la roche sans modification de sa composition
chimique.
- L’altération chimique qui correspond à la dissolution des roches ou à une hydrolyse partielle ou totale des
minéraux d’une roches.
SÉANCE 18 : TRANSPORT DES PRODUITS D’ALTERATION ET D’EROSION
1. Devenir des produits d’altération
En l’absence d’un agent de transport, les produits de l’altération des roches et le résidu restent sur place et
participent à la formation du sol.
En présence d’un agent de transport (eau de ruissellement, vent, gravité…), les constituants des roches et
une partie plus ou moins importante des produits de leur altération sont entraînés sous forme solide ou
dissoute : Cette ablation de la roche (perte de substance) est appelée érosion. L’érosion est l’ensemble des
phénomènes externes qui à la surface du sol ôtent tout ou une partie des terrains existant, modifiant ainsi le
relief.

Echelle granulométrique de référence

2. Transport des matériaux solides


Selon la vitesse du courant, les particules transportées sont de tailles différentes : la vitesse de transport
d’une particule étant inversement proportionnelle à sa taille. Lorsque la vitesse du courant diminue, les
particules se déposent des plus grosses aux plus fines : le transport par l’eau sépare les matières provenant de
l’altération des roches, un tri est effectué. Ce type de classement est appelé granulométrie.
3. Transport et dépôt de la fraction chimique dissoute (ions en solution)
Le transport des éléments dissouts par les eaux circulantes s’effectue quel que soit la vitesse du courant.
Même dans les eaux stagnantes, ces éléments ne sédimentent que s’ils deviennent insolubles. Les principaux
ions transportés sont : Ca2+ ; HCO-3 ; K+ ; Mg2+ ; Cl-; Na+
Remarque : la précipitation de ces éléments est la conséquence d’un changement des conditions de solubilité.
Une variation de pH et de température ainsi qu’une modification des échanges avec l’atmosphère peuvent
provoquer la précipitation des substances dissoutes. Exemple : une variation du taux de CO2 entraine la
précipitation des hydrogénocarbonates en carbonates.

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