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Structure de la terre :
Figure 1.1 : - Coupes schématiques sur le globe terrestre (documents Université de Laval, Québec)
La lithosphère : couche solide externe qui comprend une partie du manteau supérieur et
la croûte terrestre, est divisée en plaques (plaques tectoniques) qui se déplacent les unes
par rapport aux autres sous l'effet des courants de convection qui animent
l'asthénosphère, couche plastique inferieur du manteau supérieur.
Ces courants de convection dans l'asthénosphère sont générés par la forte chaleur du
noyau et de l’activité atomique d’éléments radioactive (U : uranium, K : potassium, Th :
thorium) qui se trouve dans le manteau.
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Types de croûte terrestre: on distingue deux types la croûte océanique et croûte
continentale
- la croûte océanique qui est formée de roches basaltiques de densité 3,2 et qu'on nomme
aussi SIMA (silicium-magnésium). C'est un socle rocheux " éphémère " produit par
l'arrivée sur les dorsales océaniques de magma qui refroidit. Sous l'effet des
déplacements des plaques tectoniques océaniques elle " retourne " fondre dans
l’asthénosphère.
- la croûte continentale : qui se situe au niveau des continents. Ce sont des socles rocheux
" originels " formés lors du refroidissement de la planète. Elle est plus épaisse et de plus
faible densité (roches granitiques à intermédiaires de densité 2,7 à 3). On la nomme SIAL
(silicium-aluminium). C'est un socle rocheux persistant.
Plaques tectoniques :
Figure 1.2 : La très grande majorité des séismes est localisée sur des failles à la frontière des
plaques tectoniques.
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Les plaques tectoniques sont en général " mixtes " et de tailles très variables: les plaques
continentales sont souvent associées dans leurs déplacements à un " morceau " de plaque
océanique.
La tectonique des plaques est donc une théorie scientifique qui explique que les
déformations de la lithosphère sont les conséquences des forces internes de la terre
(chaleur de convection asthénosphérique) et que ces déformations se traduisent par le
découpage de la lithosphère en un certain nombre de plaques rigides (12) qui bougent les
unes par rapport aux autres en " glissant " sur l'asthénosphère.
- les zones transformantes, le long desquelles coulissent des plaques ou des fragments de
plaques sans création ni résorption de croûte.
Figure1.2: Types de frontières entre les plaques tectonique (Document Université de laval - Québec)
Les mouvements relatifs entre les plaques définissent trois types de frontières entre
elles:
les frontières transformantes, lorsque deux plaques glissent latéralement l'une contre
l'autre, le long de failles; ce type de limites permet d'accommoder des différences de
vitesses dans le déplacement de plaques les unes par rapport aux autres, comme ici entre
A et E, et entre B et D, ou même des inversions du sens du déplacement, comme ici entre
les plaques B et E.
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Limites Divergentes
Les schémas suivants illustrent le processus de création d'un rift continental et son
évolution vers une dorsale océanique sous l'action du mouvement divergeant en partie
supérieure des cellules de convection de l'asthénosphère.
Figure 1.3 : création d'un rift continental et son évolution vers une dorsale océanique
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premier plancher océanique basaltique (croûte océanique) de part et d'autre d'une dorsale
embryonnaire; c'est le stade de mer linéaire, comme par exemple la Mer Rouge.
Phase .4 : L'élargissement de la mer linéaire par l'étalement des fonds océaniques conduit
à la formation d'un océan de type Atlantique, avec sa dorsale bien individualisée, ses
plaines abyssales et ses plateaux continentaux correspondant à la marge de la croûte
continentale.
Figure1.4 : Coupe schématique du cycle des fonds océaniques (Document Université de Laval - Québec)
Figure 1.5 : Coupe schématique de détail d'une dorsale (Document Université de Laval - Québec)
L'étalement des fonds océaniques crée dans la zone de dorsale, des tensions qui se
traduisent par des failles d'effondrement et des fractures ouvertes, ce qui forme au milie u
de la dorsale, un fossé d'effondrement qu'on appelle un rift océanique. Le magma produit
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par la fusion partielle du manteau s'introduit dans les failles et les fractures du rift. Une
partie de ce magma cristallise dans la lithosphère, alors qu'une autre est expulsée sur le
fond océanique sous forme de lave et forme des volcans sous-marins. C'est ce magma
cristallisé qui forme de la nouvelle croûte océanique.
A mesure de l'étalement des fonds c'est donc ainsi que se crée perpétuellement de la nouvelle lithosphère
océanique aux niveaux des frontières divergentes, c'est-à-dire sur les dorsales médio-océaniques. Ce
processus explique comment se sont formés les océans entre les continents.
Sur les zones de divergence des plaques océaniques, la lithosphère océanique dépasse
rarement 10-15 km d'épaisseur, les séismes sont donc tous superficiels sur ces zones.
Figure 1.6 : Datation des fonds océaniques par les inversions de polarité magnétique. (Document
USGS)
Les fonds marins ont la polarité magnétique qui correspond à celle des pôles au moment
où ils ont été créés par refroidissement du magma sortant sur la dorsale. Les relevés de
polarité des fonds sous-marins (que l'on peut dater), permettent de situer les époques
d'inversion de la polarité du globe, donc de définir leur vitesse de progression. La vitesse
d'expansion des fonds océaniques varie de 1 à 2 cm par an pour les dorsales lentes, et
atteint jusqu'à 10 cm et plus pour les dorsales rapides. Les dorsales lentes, telle la dorsale
médio-atlantique, présentent dans leur partie médiane, un rift, fossé profond de 2 000 m
et large de 20 à 30 km, alors que les dorsales rapides, comme la dorsale Est-Pacifique, en
sont dépourvues et ne présentent qu'un relief modéré. Les chambres magmatiques n'y
sont qu'à quelques kilomètres de profondeur.
L'étude de ces champs magnétiques a mis en évidence la symétrie des fonds, d 'autant plus
anciens qu'éloignés de la dorsale. Les fonds océaniques les plus âgés avaient été formés
pendant le jurassique ce qui indique qu'ils " disparaissent " puisqu'il n'y a pas de croûte
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océanique aussi âgée que les croûtes continentales. On observe cette " disparition " sur
les limites convergentes en subduction.
Limites Convergentes
Aujourd'hui les géophysiciens sont d'accord pour dire que la terre n'est pas en expansion.
Si la surface de la terre est un espace fini, le fait qu'il y ait création de matière aux
frontières divergentes implique que de la lithosphère est détruite ailleurs pour maintenir
constante la surface terrestre. Cette destruction se fait sur certaines frontières
convergentes. La destruction de plaque se fait par l'enfoncement dans l'asthénosphère
d'une plaque sous une autre plaque et par la fusion progressive de la portion de plaque
plongeant dans l'asthénosphère : le phénomène de subduction. Les manifestations de cette
convergence diffèrent selon la nature des plaques (océaniques ou continentales) qui
entrent en collision.
Lorsque le mouvement de convergence fait " s'affronter " deux continents, donc deux
plaques " légères ", le mécanisme de subduction d'une plaque plus dense que l'autre ne
peut s'amorcer " aisément ". On assiste à un phénomène de surrection des continents :
formation et croissance de chaînes de montagnes.
Figure 1.7 : Subduction entre plaques océaniques (Document Université de Laval - Québec)
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L'asthénosphère "digère" peu à peu la plaque lithosphérique subducte. Vers 100 -150km
de profondeur les conditions (hydratation, pression-température- haute pression base
température) provoquent la fusion partielle de cette plaque. Le magma résultant
(visqueux), moins dense que le milieu ambiant, monte vers la surface. Une grande partie
de ce magma reste emprisonnée dans la lithosphère, mais une partie est expulsée à la
surface, produisant des volcans sous la forme d'une série d'îles volcaniques (arc insulaire
volcanique) sur le plancher océanique. De bons exemples de cette situation se retrouvent
dans le Pacifique-Ouest, avec les grandes fosses des Mariannes, de Tonga, des Kouriles
et des Aléoutiennes, chacune possédant leur arc insulaire volcanique, ainsi que la fosse
de Puerto Rico ayant donné naissance à l'arc des Antilles bordant la mer des Caraïbes
Atlantique.
Un second type de collision avec subduction est le résultat de la convergence entre une
plaque océanique et une plaque continentale. Dans ce type de collision, la plaque
océanique plus dense s'enfonce sous la plaque continentale.
Figure 1.8 : Subduction d'une plaque océanique sous une plaque continentale (Document Université
de Laval - Québec)
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Cas particulier de l'obduction
Ce phénomène suscite un grand intérêt chez les géologues. En effet, il permet d'observer
aisément en trois dimensions un fragment de croûte océanique. Dans le Sultanat d'Oman
on trouve une zone d'obduction d'une étendue longue de 500 km et large de 100 km.
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Figure 1.10 : Phase 2 (Document Université de Laval - Québec)
Toutes les grandes chaînes de montagnes plissées ont été formées par ce mécanisme. Un bon
exemple récent de cette situation, c'est la soudure de l'Inde au continent asiatique, il y a à peine
quelques millions d'années, avec la formation de l'Himalaya.
Exemple de subduction :
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