25/11/2022

République Tunisienne
Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
Université de Tunis El Manar
Ecole Nationale d’Ingénieurs de Tunis
Département de Génie Civil

Année universitaire 2022/2023

Semestre 1

Module : GEOLOGIE DE L’INGENIEUR

Classes : 1AGC

Enseignants : Mme Maha Azzabi

Chapitre 5
Notions de tectonique et de stratigraphie

1. Introduction à la tectonique
2. Les mouvements de la lithosphère
3. Les déformations des couches de la lithosphère
1. Les plissements
2. Les failles

4. Introduction à la stratigraphie
5. Principes fondamentaux de la stratigraphie
6. Datation des couches de la lithosphère

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1. Introduction à la tectonique

• La tectonique, ou géologie structurale, est une discipline des Sciences de la Terre qui étudie les déformations et
les mouvements qui affectent les terrains géologiques ainsi que les mécanismes qui en sont responsables.
• Ces phénomènes font intervenir des forces physiques importantes de compression, cisaillement, écartement.
• Le volcanisme et les tremblements de terre sont les deux principales manifestations de la tectonique à l'échelle
humaine.
• La déformation des roches est une conséquence à plus long terme de ces manifestations.
• La tectonique est l'étude des déformations de la lithosphère (la croûte en particulier)

Tectonique souple → PLI

DEFORMATION TECTONIQUE
Tectonique cassante → FAILLE

2. Les mouvements de la lithosphère

2.1 – La dérive des continents

2.2 – La théorie de la tectonique des plaques

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2.1 La dérive des continents

• Jusqu’au début du XXème siècle, les géologues attribuent aux continents une position fixe:
On pense qu'il n'y a pas de mouvements horizontaux de la surface du globe
• Wegener, météorologue allemand, émet l’hypothèse en 1915 que les continents étaient autrefois
réunis et que la place qu’ils occupent actuellement résulte d’un déplacement latéral. C’est
l'hypothèse d'une mobilité horizontale des continents ou théorie de la dérive des continents. Il se
fonde sur plusieurs arguments:
géographiques :la complémentarité des côtes africaines et sud-américaines

géologiques : présence de chaînes de montagnes et de roches de même âge coïncidant si on

rapproche Afrique et Amérique du Sud.

paléontologiques : la similarité de nombreux fossiles et les vestiges glaciaires découverts sur ces deux
continents suggèrent que ces derniers, bien qu'aujourd'hui séparés par des océans, étaient autrefois
regroupés en un supercontinent qui s'est fragmenté. Selon Wegener, ces fragments continentaux
auraient ensuite dérivé jusqu'à leur position actuelle.
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Le mouvement de déplacement des continents : de la Pangée « Pangaea » à l’Eurasie

« Laurasia » jusqu’aux continents actuels

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La présence de fossiles identiques : argument de base sur le rassemblement initial des continents

2.2 La théorie de la tectonique des plaques

•Théorie qui propose que la lithosphère soit fragmentée en une douzaine de

plaques principales de tailles variables qui ont un mouvement relatif les unes
par rapport aux autres en glissant au dessus d’un matériel moins rigide et
plus chaud qui est l’asthénosphère.

•Les continents qui reposent sur les différentes plaques tectoniques se

déplacent en étant transportés sur une sorte de tapis roulant.

•Le moteur de ces mouvements est le phénomène de convection qui se

produit à l'intérieur du manteau terrestre: transfert d'énergie thermique

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La convection thermique : moteur des mouvements des plaques

L'intérieur de la Terre est composé
de roches faiblement radioactives
dont la désintégration produit de la
chaleur. Certaines zones du
manteau sont donc plus chaudes,
et se mettent à monter vers la
surface sous l'effet de la force
d'Archimède (zone plus chaude
donc moins dense = montée). Une
fois refroidie en surface (ce qui
évacue la chaleur produite à
l'intérieur de la Terre), la matière
replonge vers les profondeurs
(zone plus froide donc plus dense =
descente). Le système s'organise
de telle façon que des zones
"stables" apparaissent : à certains
endroits, la matière monte (ce sont
les dorsales), à d'autres endroits,
elle redescend (ce sont les zones
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de subduction).

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• Ces mouvements définissent trois types de frontières entre les plaques:

(voir figure suivante)

1. les frontières divergentes: les plaques s'éloignent les unes des autres et où
il y a production de nouvelle croûte océanique; ici, entre les plaques A et B,
et D et E;

2. les frontières convergentes: les plaques entrent en collision, conséquence

de la convergence; ici, entre les plaques B et C, et D et C;

3. les frontières transformantes, lorsque les plaques glissent latéralement les

unes contre les autres le long de failles; ce type de limites permet
d'accommoder des différences de vitesses dans le déplacement de plaques
les unes par rapport aux autres, comme ici entre A et E, et entre B et D, ou
même des inversions du sens du déplacement, comme ici entre les plaques
B et E.

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3. Les déformations des couches de la lithosphère

3.1 - Les plissements
3.2 - Les failles

Déformation souple : Plis Déformation cassante : Faille

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3.1 . Les Plissements

Pli: déformation des roches sous l'effet des contraintes qui est formé de deux
reliefs tabulaires continue orientée. La roche, sous l'effet des forces tectoniques,
n'a pas cassée mais pliée. Ce comportement "plastique" peut être celui de roches
très rigides, d'habitude cassantes. En effet l'application sur une longue période de
forces de faible intensité permet une modification graduelle de la roche (son
plissement) au lieu de sa fracturation.

Flancs : On appelle flancs les parties les moins incurvées des couches: surfaces qui
raccordent deux charnières successives

Charnière : Intersection entre le plan axial et les courbes géologiques (la zone de
courbure maximale du pli). 14

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3.1.1 - Les types de Plis

Il existe 2 types de plis

Anticlinal

Un anticlinal est un pli convexe dont le

centre est occupé par les couches
géologiques les plus anciennes

Synclinal

Un synclinal est un pli concave dont le

centre est occupé par les couches
géologiques les plus récentes. La
couche la plus ancienne se trouve à
l'extérieur du pli.
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a) Plis Isopaques
Les plis où toutes les couches géologiques ont une épaisseur
constante au cours de la déformation

- Plis Droits : Lorsque les deux flancs d’un pli ont le même
pendage mais de sens opposé, on a affaire à un pli droit,
dans ce cas le plan axial est vertical.

Pendage : le pendage d’une couche est figuré par la ligne

de la pente d’un plan.

- Plis Déjetés : C’est un pli avec un plan axial légèrement

incliné de tel manière que les deux flans ont un pendage
différent

- Plis Couchés : Le plan axiale est presque horizontale et

les flancs sont presque horizontaux. 17

b) Plis Anisopaques
Plis dans lequel l’épaisseur des couches n’est plus conservée
pendant la déformation

- Plis Étirés : Lorsque l’épaisseur des couches

d’un flanc étiré diminue.

- Plis Laminés : Lorsque l’épaisseur des couches d’un flanc étiré

deviennent nulles.

- Plis Failles : Lorsque la détermination des couches géologiques, de part

et d’autre de la zone de laminage sont séparés.

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3.2 - Les Failles

•Les failles sont des cassures accompagnées d’un déplacement relatif des deux
compartiments, La valeur du décalage est le rejet, C'est le résultat d'un "cisaillement",
dont les effets se localisent sur une surface. La dimension d’une faille varie de
quelques mètres jusqu’à des centaines de kilomètres.

•Ne pas confondre avec les diaclases (simples cassures sans déplacement).

Déplacements possibles

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Pli (anticlinal) faillé, Argentine

Diaclase, France

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Terminologie des éléments de faille

- Plan de faille : surface le long de
laquelle s'est fait le déplacement.

- Toit de la faille : compartiment

situé au-dessus du plan de faille.

- Mur de la faille : compartiment

situé sous le plan de faille.
- Rejet : distance qui sépare deux
points situés de part et d'autre du
plan de faille, et qui étaient en
contact avant la cassure; on en
mesure surtout les composantes
verticale et horizontale.
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3.2.1 - Les types de failles

Suivant le type de mouvement relatif, on définit trois types de failles : normale,

inverse, décrochement

- Faille normale (ou extensive)

Cassures résultant d'une

extension horizontale. Faille dont
le toit est relativement affaissé par
rapport au mur; c'est une faille liée
à des forces tectoniques
d'extension
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- Faille inverse (ou compressive)

Cassures qui réalisent un

raccourcissement en amenant en
superposition l'un sur l'autre deux
compartiments initialement
contigus d'une même tranche de
couches. Faille dont le toit est
relativement monté par rapport
au mur; c'est une faille de
compression

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- Faille en décrochement (ou coulissante)

Déchirures le long desquelles les mouvements

étaient des coulissements horizontaux. Les
surfaces de cassures des failles de
décrochement sont à peu près verticales. Les
failles de décrochement ont un rejet uniquement
horizontal. Le mouvement est de sens dextre si
le pivotement que subirait un objet pris dans le
plan de cassure se fait dans le sens des aiguilles
d'une montre (le jeu de la faille tourne vers la
droite) ; il est dit sénestre dans le cas contraire
(ou vers la gauche).
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Groupement de failles - Exemple Faille de San Andreas

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Faille de San Andreas

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3.3 - Structure tabulaire

En l’absence de tout phénomène tectonique, les sédiments restent superposés

sans « pendage » (inclinaison) notable. C’est le cas de bassins sédimentaires
récents. Cette structure, dite « monoclinale à faible pendage » donne naissance à
une morphologie particulière, dans laquelle on pourra reconnaître des « cuestas »
et, parfois, des « buttes-témoin ».

La structure est dite « tabulaire » lorsque le pendage est très faible (couches
pratiquement horizontales).

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4. Introduction à la stratigraphie

• La stratigraphie c’est l’étude de la succession des strates ou couches

sédimentaires. Elle permet de reconstituer l’évolution des dépôts
sédimentaires dans l’espace et dans le temps mais aussi la reconstitution de
paysages du passé (paléogéographie).

• Niels Stensen (1638-1686) géologue danois, énonça le premier principe de la

stratigraphie, celui de superposition. Celui-ci fut ensuite complété par d'autres
principes qui constituent les principes fondamentaux de la stratigraphie.

• Pour décrire et expliquer l'histoire de la Terre, le géologue a également besoin

d'une échelle de temps pour situer les événements les uns par rapport aux
autres

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• Dans cette quête de l'échelle géologique, les premiers repères ont

été lithologiques (en relation avec l’étude de la nature des roches formant une
couche), répondant à des besoins économiques, démarche que l'on retrouve
dans la dénomination de certaines périodes encore utilisées : le Carbonifère
pour le charbon, le Mushelkalk pour le calcaire coquillier, le Crétacé pour la
craie, etc.

• La paléontologie s’intéresse à l’étude des êtres fossiles, animaux, végétaux et

microorganismes. Celle-ci est très en rapport avec la stratigraphie lorsqu’elle
permet la détermination de l’âge des couches géologiques grâce à l’examen
de leur contenu en fossiles.
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5. Principes fondamentaux de la stratigraphie

• principe de superposition : en l'absence de bouleversements structuraux, une couche est plus

récente que celle qu'elle recouvre et plus ancienne que celle qui la recouvre ; Les couches
géologiques les plus basses sont les plus anciennes : si une couche a est sous une couche b, alors
a est plus ancienne que b.
• principe de continuité : une même couche a le même âge sur toute son étendue ;
• principe d'identité paléontologique : deux couches ayant les mêmes fossiles sont considérées
comme ayant le même âge ;
• principe d'horizontalité : les couches sédimentaires se déposent horizontalement ; une
séquence sédimentaire qui n'est pas en position horizontale a subi des déformations
postérieures à son dépôt ;
• principe de recoupement : les couches sédimentaires sont plus anciennes que les failles ou les
roches qui les recoupent ;.

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5.1 – Principe de Superposition – Sténon 1669 – Chronologie relative

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Superposition de couches – Grand canyon, USA

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5.2 – Principe de recoupement

Principe de superposition et règle de recoupement

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Principe de recoupement: couches

faillées

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5.3 – Principe de Continuité – Faciès Sténon 1669 – Chronologie relative

Dans une région non disloquée, un sédiment n’évolue pas

latéralement de façon brutale. Il reste caractérisé par son
faciès (ensemble de caractères minéralogiques,
structuraux et paléontologiques (fossiles) représentatifs de
conditions de sédimentation déterminées)

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5.4- Principe d'identité paléontologique

• Enoncé du principe : deux couches ayant les mêmes fossiles sont
considérées comme ayant le même âge, il permet de corréler des
séries sédimentaires éloignés

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Cas particuliers: Discordance et transgression

- Dépôt

- Plissement
- Régression

- Érosion

- Transgression et Dépôt
- Discordance angulaire
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L'empilement des couches n'est pas

régulier. Il y a une discordance dans la
disposition des couches.
Portugal

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6. Datation des couches de la lithosphère

6.1 - Datation absolue

6.2 - Datation relative
6.3 – Établissement de l’échelle stratigraphique : Datation géologique

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6.1 – Datation par chronologie absolue

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6.2 – Datation par chronologie relative

•Etablir l'âge des couches ou des corps géologiques les uns par
rapport aux autres sans aucune connotation d'âge absolu qui serait
exprimé en nombre d'années :

-Méthodes physiques: principes de la stratigraphie

-Méthodes paléontologiques: par les fossiles

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Méthodes paléontologiques
- Chaque temps géologique était caractérisé par un assemblage faunique qui lui était
propre. Par conséquent, à partir du moment où l'on sait que tel temps géologique se
caractérise par tel assemblage faunique, on est en mesure de dire qu'une couche qui
contient le dit assemblage date de ce temps.

-Les fossiles constituent les objets servant aux datations. Sommairement définis, les
fossiles sont les restes d'animaux, qu'on retrouve dans un sédiment ou une roche.

-Les fossiles peuvent être très abondants dans certaines couches. Ils ont longtemps
constitué la méthode par excellence de datation des couches géologiques et
continuent à être l'outil privilégié.
-Grâce aux méthodes de datation relative, les géologues et surtout les paléontologues
ont construit, au siècle passé, une échelle relative des temps géologiques

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6.3 - Établissement de l’échelle stratigraphique : Datation géologique

•A partir des variations de faune et de flore au cours des temps géologiques, on a pu
établir un véritable calendrier des temps géologiques. Certaines périodes sont
caractérisées par des groupes précis : le Cambrien par les Trilobites, le mésozoïque par
les Ammonites….

•Une échelle des temps géologiques est un système de classement chronologique

utilisé, notamment en géologie pour dater les événements survenus durant l’histoire
de la terre

•Les unités géochronologiques correspondent à des intervalles de temps, dont les âges
sont obtenus par les méthodes de datation absolue

•L’histoire de la Terre commence il y a 4,6 milliards d’années. De nombreuses

modifications, apparitions ou disparitions jalonnent cette histoire. Pour se repérer,
l’homme a divisé ces 4,6 milliards d’années en plusieurs « parties » et « sous-parties »
constituant ainsi une échelle des temps.

Établissement de l’échelle stratigraphique

-C'est grâce aux méthodes de datation relative,
que les géologues et surtout les paléontologues
ont construit, au siècle passé, une échelle
relative des temps géologiques.
-il n'y a ici aucun temps exprimé en nombre
d'années. En fait, on avait une très vague idée du
temps réel impliqué. Les limites entre les
principales unités ont été établies
principalement sur des changements fauniques
importants (flèches rouges). Ainsi, la limite entre
le Paléozoïque (litt., la vie ancienne) et le
Mésozoïque (litt., le milieu de la vie) correspond
à la grande extinction de la fin du Permien où
95% des espèces sont disparues de la surface du
Globe, alors que la limite entre le Mésozoïque et
le Cénozoïque (litt., la vie récente) correspond à
la disparition de plusieurs groupes dont les
dinosaures. Le Protérozoïque (litt.,
antérieurement à la vie) a été ainsi nommé car
on croyait à l'époque que la vie n'avait
commencé qu'au Cambrien (aujourd'hui, on sait
qu'elle est beaucoup plus ancienne)…

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Le Temps géologique

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Les principaux fossiles stratigraphiques

Les ammonites permettent de dater des roches du

Jurassique et du Crétacé.

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Exemple de stratigraphie : Le Grand Canyon

Grand canyon
Arizona, USA

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6.4 – La carte géologique

Présentation de la carte géologique
• Représente toutes les informations géologiques de surface reportées sur
un fond topographique de base.

• Une carte géologique est la représentation des structures géologiques,

présentes à l'affleurement ou en sub-surface, d'une région.

•Son objectif est de présenter la répartition spatiale des faciès

lithologiques, leur succession, ainsi que les diverses structures d'ordre
tectonique

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