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DIVERGENCE ET PHÉNOMENES

ASSOCIÉS : L’EXPENSION
OCÉANIQUE
INTRODUCTION :
• À l'échelle des temps géologiques, les plaques lithosphériques se touchent
entre elles, se rapprochent ou s'éloignent. Au gré de ces déplacements, nos
environnements ont évolué jusqu'à former nos paysages actuels. Dans le
cas particulier de deux plaques qui s'éloignent, on parle d'un mouvement
de divergence.
• Sous la surface des océans, elles correspondent donc aux dorsales ou rides
médioatlantiques, et peuvent dans certains cas abriter des îles, comme les
Açores ou l'Islande.
• Des zones de divergence existent également au sein de certaines 
croûtes continentales lorsqu'elles se divisent, et donc que deux morceaux
s'éloignent une fois encore l'un de l'autre. Ce phénomène cause alors
l'apparition d'un rift, dont le plus célèbre n'est autre que le rift éthiopien,
qui trahit la séparation des plaques africaine et somalienne.
THEORIE DE L’EXPENSION
OCÉANIQUE
• La théorie de l'expansion des fonds océaniques repose sur un
faisceau de données alors récentes.
• Parmi celles-ci, on peut citer
• 1) la découverte des reliefs sous marins.
• Dans les années 1950, les nouvelles techniques d’échosondage
permettent de cartographier les fonds océaniques.
• 3 structures principales caractérisent cette topographie: - Les marges
continentales ( plateau+ talus ou fosse) - Les plaines abyssales - Les
dorsales océaniques
• 2) Les mesures du flux géothermique
• Le flux géothermique correspond à
la dissipation en surface de la chaleur
interne du globe.
• Si sa valeur moyenne est de 60 mW
• m-2 ,sans différence marquée entre
continents et océans, le flux
géothermique se révèle
particulièrement important à l'aplomb
des dorsales.
• Ces variations révèlent la plus ou
moins grande proximité en profondeur
de matériaux à haute température.
• Le flux géothermique (ou flux thermique) correspond à la quantité de chaleur traversant
une surface donnée en un temps donné. A la surface de la Terre il est en moyenne de 60
mW.m‐2 (Il correspond à une augmentation moyenne de la température avec la
profondeur de 30°c par Km dans la lithosphère et de 0,3 °c par Km dans le manteau)
• La cartographie mondiale de ce flux fait apparaitre des zones présentant un flux
géothermique plus faible que la moyenne (anomalie négative, bleu) et d'autres zones
présentant un flux géothermique plus élevé que la moyenne (anomalie positive, rouge).
• La tomographie sismique permet une cartographie, à différentes profondeurs, des
hétérogénéités du manteau. On met alors en évidence des zones "anormales" ou la vitesse
des ondes est soit plus grande soit plus faible que celle prévue, à cet endroit par le modèle.
Les anomalies négatives de vitesse (zones lentes) correspondent à des zones plus chaudes
du manteau, les anomalies positives de vitesse (zones Rapides) correspondent à des
régions plus froides du manteau.
• La mise en commun des informations apportées par ces deux cartes (carte du flux
géothermique et carte de tomographie sismique) nous permet de conclure à une
remontée de matériel plus chaud au niveau de l'axe des dorsales. Ceci correspond à une
remontée de l'asthénosphère au niveau de cet axe.
• 3) De nouvelles données physiques.
• • La convection est un mode de transfert de la chaleur
s’accompagnant de mouvements de matière.
• • En 1945, Arthur Holmes émet l’hypothèse que les dorsales
océaniques sont les témoins à la surface de mouvements de
convection ascendants du manteau.
• • Hypothèse rejetée: un matériau solide ne peut être agité de
mouvements
• II- L’hypothèse de Hess
• • Dans les années 1960, Hess propose une hypothèse prenant en compte de
l'ensemble des observations disponibles à cette date. • Selon lui, le manteau
terrestre serait animé de courants de convection • - des courants ascendants
au niveau des dorsales seraient à l'origine de la formation de croûte
océanique • - des courants descendants au niveau des fosses provoqueraient
une disparition de cette croûte à la manière d'un double tapis roulant
• Robert Sinclair Dietz donne à cette théorie le nom de sea-floor spreading
• L’apport du paléomagnétisme.
• • 1) Le champs magnétique terrestre actuel.
• La terre possède un champ magnétique semblable à celui crée par un dipôle
placé au centre de la terre. Le champ magnétique terrestre est la conséquence
d'écoulements de matière ionisée (courants électriques) dans le noyau externe
liquide.

• 2) la mémoire magnétique des roches.


• • Certaines roches comme les basaltes( contenant de la magnétite
Fe3O4 )peuvent conserver les caractéristiques du champ magnétique qui
règne à l'époque de leur formation.
• • À l'aide de magnétomètres très sensibles, on peut détecter dans un
échantillon de roche « la trace » de ce champ magnétique ancien (ou champ
paléo magnétique).
• • La position du paléopôle magnétique au moment de la formation de la roche
peut alors être retrouvée.
• Genèse de la croûte océanique

• Origine de la croûte océanique


• Les dorsales sont le lieu de création (23 Km3 par an) de la croute
océanique constituée de basaltes et de gabbros
• Limites de divergence Exemple : rift est-africain
• 1.1 Formation d’un rift
• 1.2 dorsales océaniques
• Les dorsales sont des ensembles géologiques typiques des zones de
divergence que l'on retrouve au large des côtes. En fonction de la
vitesse d'éloignement des plaques, on distingue deux types de
dorsales : les dorsales lentes qui couvrent à une vitesse de 25 mm/an
telle la dorsale médio-atlantique et les dorsales rapides qui s'ouvrent
à une vitesse de 120 mm/an, telle la dorsale est-pacifique
• Structure et dorsale d’un océan lent

• • Les dorsales des océans lents (expansion de 1 à 5 cm/an) présentent une vallée
• axiale effondrée, le rift, bordée de blocs limités par des failles normales. Les
indices
• d’activité magmatiques y sont rares.
• • La divergence des plaques et l’activité magmatique discontinue sont à l’origine
• d’une croûte océanique souvent moins épaisse que celle des océans rapides,
• constituée de basaltes et de gabbros dans des proportions très variables d’un
endroit à l’autre. Parfois, ces roches sont absentes et les péridotites plus ou
moins du manteau se trouvent alors directement sous les sédiments dont
l’épaisseur augmente de part et d’autre de la dorsale.
• Structure et dorsale d’un océan rapide

• • La lithosphère océanique des océans « rapides » (expansion de 10 à


16 cm/an) présente une structure assez régulière : une croûte de 6 à 8
km d’épaisseur constituée de basaltes surmontant des gabbros,
recouverte d’une épaisseur sédimentaire croissante de part et d’autre
de l’axe de la dorsale, et reposant sur un manteau lithosphérique.
• • Les dorsales rapides se caractérisent par un bombement du
plancher océanique, la présence de nombreuses fractures ouvertes
en relation avec la divergence des plaques qu’elles séparent. Les
indices d’activité magmatique y sont fréquents : traces d’éruptions
volcaniques récentes en surface, détection de chambres
magmatiques en profondeur.
• Activité magmatique et formation des roches de la croûte océanique
• • Le flux géothermique élevé le long d’une dorsale et la détection en dessous d’une
asthénosphère anormalement chaude jusqu’à 200 km de profondeur à partir des
données de la tomographie sismique permettent d’envisager un mouvement
ascendant de l’asthénosphère et une transition lithosphère – asthénosphère située
plus proche de la surface vers 20 km de profondeur
• • Au cours de sa remontée induite par la divergence, la péridotite subit une
décompression et rencontre ainsi les conditions de sa fusion partielle. Le magma
formé poursuit son ascension, et est collecté dans une chambre magmatique.
• • Une partie cristallise en profondeur, lentement, et forme des gabbros tandis
qu’une partie peut s’infiltrer jusqu’en surface et refroidir rapidement au contact de
l’eau de mer en formant des basaltes.
• • Alors que basaltes et gabbros présentent des compositions chimiques identiques,
leurs textures différentes s’expliquent par leurs conditions de refroidissement.
 
âge des fonds océaniques
DORSALE ATLANTIQUE

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