CM A.

Clerc 27/09/2019
CULTURE SCIENTIFIQUE : La Terre, une planète active

A/ La Terre, planète active :

I- Les manifestations de cette activité : séismes, volcans :

1) Les volcans :
- Des exemples qui nous sont proches : les volcans des territoires français
- 2 grands types de volcans : volcans «gris» et volcans «rouges»
- Le fonctionnement d’un volcan
- La répartition des volcans à la surface du globe
2) Les séismes :
- Des exemples qui nous sont proches : des séismes en France Métropolitaine, et même dans notre région
- Des « outils » pour mesurer les séismes
- Les causes des séismes
- Une conséquence remarquable des séismes, les tsunami
- La répartition des séismes à la surface du globe
1) Les volcans :

☐ Volcans « rouges » ou volcans effusifs :

Le piton de la Fournaise, sur l’île de la réunion, est un volcan de type « rouge », c’est-à-dire EFFUSIF.
- Magma généré en profondeur à très haute température, donnant ainsi une lave qui sort à 1100°C environ.
- Lave très fluide qui s’épanche assez calmement sur les pentes du volcan.
Il n’y a donc pas d’explosion violente, seulement des projections à faible distance depuis les fontaines de
lave des cratères.

Les produits des volcans effusifs sont essentiellement des bombes volcaniques et des roches, de nature
basaltique.
- Le basalte est une roche très riche en Silicium (45%), ainsi qu’en Fer et Magnésium.
- Sa structure est microlithique = une pâte constituée de cristaux de taille microscopique parsemée de plus
gros cristaux. Cette structure est due au refroidissement rapide de la roche, passant en profondeur de
1100°C à température ambiante terrestre de 25°C, les cristaux n’ont alors que très peur de temps pour se
former, ils restent alors de petite taille.
- Il est constitué de deux principaux minéraux, les feldspaths plagioclases (pâte microlithique de la roche),
et de pyroxène, (cristaux sont souvent plus gros).

En surface, un volcan effusif peut être schématisé ainsi :

- les lambeaux de lave donnant les « bombes volcaniques »,
- les coulées de lave se déversant sur les flancs du volcan
partir soit du cratère principales, soit de failles se trouvant
sur les flancs du cratère

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☐ Volcans « gris » ou
volcans explosifs :
- Magma généré en
profondeur à haute
température, mais
moins haute que pour
les volcans effusifs
- Cela donne une lave
qui sort à 700-800°C
environ, visqueuse, sortant plus difficilement du volcan, avec
un effet « bouchon de champagne »

L’accumulation des gaz lors de la formation de ce magma

visqueux provoquera :
- des explosions violentes, avec l’émission de nuages de
cendres dans l’atmosphère
- nuées ardentes dévalant les pentes du volcan à une vitesse de ⊕ de 300 km/h
- aucun épanchement de lave sur les flancs, mais formation d’un dôme ou d’une aiguille
de lave au sommet du volcan. L’éruption suivant fera sauter ce dôme.

Les produits des volcans explosifs sont essentiellement des roches, des cendres, bombes volcaniques, et les
pierres ponces.
- Les roches de volcans explosifs (andésite, trachyte, ryholite…) sont des roches très riche en Silicium (55
à 70%), ainsi qu’en Fer et Magnésium, mais moins que le basalte
- Sa structure est souvent microlithique = une pâte constituée de cristaux de taille microscopique parsemée
de plus gros cristaux. Elle peut être grenue dans les parties où la lave, ou le magma se refroidissent plus
doucement, laissant ainsi aux cristaux le tps de se former.
- Il est constitué de différents minéraux, les feldspaths plagioclases, qui
constitue l’essentiel de la pâte microlithique de la roche, d’amphiboles
brunes, et de verre volcanique = obsidienne dans lequel sont noyés les cristaux.

En surface, un volcan explosif peut être schématisé ainsi :

- le panache de cendre montant dans l’atmosphère, cendres qui retomberont plus loin
- les nuées ardentes = coulées pyroclastiques dévalant les flancs
- le dôme ou aiguille se mettant en place dans le « cratère »

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☐ Fonctionnement d’un volcan :

Des points communs :
- un magma formé dans une chambre magmatique
située en profondeur dans la lithosphère
- une cheminée permettant au magma de remonter
jusqu’à la surface
- une éruption à l’air libre
Des ≠ :
- une éruption de type effusive d’une part, explosive
d’autre part (lave +/— chaude, contexte tectonique)
- des produits ≠, basalte et trachyte (andésite…)
- un impact sur les pop ≠

☐ Répartition des volcans :

- Volcans actifs : en majorité en bordure des continents. Plus généralement, ils se situent au-dessus des
zones où la plaque océanique s'enfonce sous la plaque continentale (zones de subduction).
- Volcans effusifs : le plus souvent au niveau des dorsales océaniques (au fond des océans).

2) Les séismes :

☐ Des outils pour mesurer les séismes :

Le philosophe Chinois Zhang Heng (dynastie des Han Orientaux) inventa le plus ancien sismographe connu
en 132 après JC. L'instrument ressemblait à une jarre à vin de 1,83 m de diamètre.
A l'extérieur du vase, il y avait huit têtes de dragons, en face des huit principales directions de la boussole.
Sous chaque tête de dragon, il y avait un crapaud, la gueule ouverte vers le dragon. La gueule de chaque
dragon tenait une balle.
Il est rapporté que l'instrument a détecté un tremblement de terre distant de 650 km qui n'avait pas été
ressenti à l'emplacement du sismographe.
Des sismographes similaires furent inventés dans la Perce ancienne (aujourd’hui l’Iran) 1100 ans après ce
sismographe chinois.

Il y a eu 26 séismes conséquents de 92 à 126 ap JC en Chine. Ces séismes ont provoqué beaucoup de dégâts
et de morts. Lors d'un séisme, la balle contenue dans la bouche d'un
dragon, tombe dans la bouche de la grenouille en dessous, cela donnait
quelques informations sur le séisme.
En effet, la direction du séisme est donnée par le dragon qui a perdu sa
balle. Ce dragon pointe la direction où se trouve l’épicentre du séisme.
Le mécanisme de cet instrument est basé sur le mouvement d’inertie.
Dans le sismographe, nous trouvons un pendule avec 8 bras mobiles.
Chacun de ces bras est connecté à un dragon. Quand le sismographe est
secoué lors d’un séisme, le pendule en cuivre bouge vers l’un de ces
bras mobiles et pousse le levier qui libère la balle en bronze. Ce
sismographe chinois fut le premier instrument capable de donner des
informations sur les séismes.

Sismographes : enregistre dans les 3 dimensions les ondes.

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Echelle d’intensité :
L’échelle de Richter a été instaurée en 1935. Elle nous fournit ce qu’on appelle la magnitude d’un séisme,
calculée à partir de la quantité d’énergie dégagée au foyer.
Elle se mesure sur une échelle logarithmique ouverte ; à ce jour, le ⊕ fort séisme a atteint 9,6 sur l’échelle
de Richter (Fukushima). Cette fois, il s’agit d’une valeur qu’on peut qualifier d’objective : il n’y a qu’une
seule valeur pour un séisme donné.

☐ Les causes des séismes :

Les des sismiques générées à la source se propagent à l’intérieur du globe, depuis le foyer du séisme, là ou la
rupture des roches en profondeur se relais.
La projection verticale du foyer à la surface terrestre est l’épicentre, lieu ou le séisme sera ressenti avec la
plus grande intensité. En s’éloignant de l’épicentre, le séisme sera de moins en moins perceptible.

Il existe 3 types de failles, déterminées par le type de contraintes imposées lors du séisme :
- Les failles inverses, qui se mettent en place lorsque la contrainte est compressive : on a alors des couches
anciennes qui viennent chevaucher des couches récentes, d’où le nom « inverse »
- Les failles normales, qui se mettent en place lorsque la contrainte est extensive, on a alors des couches
récentes qui viennent chevaucher des couches anciennes, d’où le nom « normal »
- Les failles transformantes, qui se mettent en place lorsque la contrainte est « cisaillante » ; on a alors
décalage horizontal des compartiments concernés.

☐ Une conséquence remarquable des séismes, les tsunami :

Contrairement aux autres vagues, créées par le couplage avec les vents atmosphériques dominants, la vague
de type tsunami est issue de
mvts de plaques au niveau
de la croute océanique.
Les tsunami ont une
amplitude proportionnelle
à celle du séisme qui les
ont provoqué. La vague se
propage ensuite à grande
vitesse pour déferler avec
une grande violence sur
les côtes, engendrant de
graves inondations jusque
loin dans les terres, avant
de se retirer.

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Structure interne de la Terre, établie d’après l’étude de la

propagation des ondes sismiques à l’intérieur du globe :

II- Causes des séismes et des volcans : la tectonique des plaques :

1) De la dérive des continents à la tectonique des plaques :

☐ La dérive des continents de Wegener :

- En 1915 : Wegener (née en 1880) publie sa théorie de la dérive des continents qui rencontre beaucoup
d’opposition.
- En 1924 : chaire de météorologie et de géophysique de l'université de Graz, en Autriche, où ses idées y
sont mieux accueillies qu'à Hambourg.
- En 1930 : ✝ au cours d'une troisième expédition au Groenland
Wegener avançait des "preuves" , ou plutôt des faits d'observation qui pouvaient être expliqués par une
dérive des continents.

Ses arguments :
- des observations de la forme des continents et de certaines des structures géologiques montrent une
correspondance entre l’Afrique et l’Amérique du
Sud.
- des indices climatiques viennent renforcer les
observations, avec deux continents
supplémentaires, l’Inde et l’Australie
- on trouve également des fossiles de plantes et
d’animaux dulçaquicoles sur les deux continents,
ainsi que sur l’Antarctique

Wegener arrive à la reconstruction

paléogéographique suivante, soit
l’existence d’une Pangée, il y a environ 250 millions
d’année, méga continent regroupant tous les continents actuels.

Cependant, il ne peut expliquer les mvts de plaques…

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☐ Les arguments validant cette théorie et amenant à la tectonique des plaques :

L’âge des fonds océaniques :
- Age maximum des fonds océaniques : ≃ 280 millions d’années
- Age de la Terre : 4,56 millards d’années
- Ages des plus vieilles zones continentales : 4 milliards d’années ≃
- Surface terrestre constante : si genèse d’un côté, nécessité de disparition d’un autre. Nécessité de
renouvellement de la lithosphère océanique, compensée par une disparition de celle-ci

Vine et Matthews, deux géologues, vont montrer l’existence du paléomagnétisme et son intérêt dans la
tectonique des plaques.
Les roches des fonds océaniques, essentiellement du basalte, enregistrent les variations du champ.
Ces variations montrent une nette symétrie de part et d’autre des dorsales océaniques, validant l’hypothèse
de l’existence d’un double tapis roulant permettant l’expansion océanique.

Ainsi est née la théorie de la tectonique des plaques ! décrivant les mouvements des plaques et le moteur de
ces mouvements, soit les cellules de convection situées dans le manteau terrestre.

2) Les mvts de divergence et leurs conséquences :

☐ De la divergence continentale à la formation d’un océan :

1° étape : début du rifting continental ; une zone continentale

subit une contrainte extensive, ce qui fait remonter le
manteau, provoquant sa fusion partielle, créant ainsi du
magma qui va remonter dans la lithosphère continentale

2° étape : suite du rifting continental ; l’extension se poursuit en

fractionnant en failles normales la lithosphère continentale

3° étape : début du rifting océanique : la chambre

magmatique fonctionne maintenant en continue, créant le
plancher océanique de nature basaltique. Une « mer »
peu profonde se forme alors.

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4e étape : stade océan : la dorsale mise en place fonctionne, permettant la mise en place des basaltes et
gabbros (sous-jacents) du plancher océanique, et ainsi l’expansion de ce nouvel océan.

3) Les mvts de convergence et leurs conséquences :

☐ De la convergence à la formation d’une chaine de montagnes :

Une subduction océan-continent :

Le magma alimentant les volcans explosifs se forme par fusion

partielle du manteau au contacte de la plaque plongeante

La subduction se continuant, elle peut aboutir à la collision de

deux masses continentales…

Il y a alors épaississement et raccourcissement de la lithosphère au

niveau de la chaîne nouvellement formée

Une subduction océan-océan :

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4) Les mvts de convection mantellique à l’origine

de la tectonique :

La principale source de chaleur terrestre est issue de

la désintégration des éléments radioactifs présents
essentiellement dans le manteau et le noyau.
Les 2 autres sources, mineurs celles-ci, d‘énergie
sont :
- La chaleur primitive, produite lors de la
formation de la Terre
- La chaleur de différenciation ou chaleur
différentielle, produite par les phénomènes de
cristallisation par refroidissement se sederoujant
dans le manteau et le noyau externe (chaleur de
cristallisation aussi)

Phénomènes naturels et risques pour les pop humaines :

Construction d’une carte mentale sur un risque avec :

- les ≠ aspects du risque
- les actions de préventions possibles

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