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3 – SVT (MOSVS1B4)

Le risque volcanique
Eruption en Islande (fin 2014)
Magma = mélange de liquide et de gaz qui se sépare lors de l’éruption. La dynamique de
sortie de la lave provient des gaz, une fois sortie elle coule car plus sous pression. Ici comme les
gaz peuvent sortir facilement du magma, l’éruption est relativement calme. La fumée c’est les gaz
qui deviennent visibles (condensation et quantité de cendres plus ou moins dense).
Risque au niveau de la lave si habitation en-dessous et au niveau des gaz (dioxyde de souffre,
acide fluorhydrique, acide chlorhydrique, eau, dioxyde de carbone…). Le panache gazeux peut
toucher des habitations car porté à des portées plus ou moins longues.

Eruption à Montserrat (1992-2012)

Eruption qui a duré 20 ans : Soufriere Hill. Signes précurseurs = séismes.
Début de l’éruption = éruption phréatique  le magma rencontre des nappes phréatiques,
donc explosions, remontées des cendres. Mais jamais de magma frais.
Première évacuation de Plymouth sur les iles voisines ou restent sur l’ile. Dernière
évacuation en 1996, les explosions commencent à devenir importantes.
Un dô me de lave se forme (magma visqueux), il gonfle et de temps en temps il explose ou
s’éboule et donc évacuation de cendre. Nuées ardents dévalent la pente du volcan (ultra-chaud).
Le problème des dô mes est qu’ils empêchent les gaz de sortir donc la pression augmente et à
un moment donné explose.

Où se trouvent les volcans les plus dangereux ?

Eruption aux iles Kouriles (nord du Japon)  vue depuis la navette spatiale.
Qu’est-ce qu’un volcan dangereux ?

Il faut distinguer :
- L’aléa : probabilité d’occurrence d’une éruption volcanique et des phénomènes associés.
- Le risque : conséquences sur la population. Le risque nait de la rencontre entre d’un aléa
et d’une vulnérabilité (= valeur x vulnérabilité x aléa).

L’Indonésie est de loin le pays qui a subi le plus de dégâ ts à cause des volcans. Le paradoxe :
volcanisme explosif  volumineux panaches de cendres  riches en sels minéraux = engrais
naturel  plusieurs récoltes par an  forte densité de population  plus grand risque.
Un risque à relativiser, les éruptions volcaniques ont fait 300 000 morts en 3 siècles (ce qui
correspond au nombre de morts du séisme de 2010 à Haïti.

 Les coulées de lave : il y a rarement des morts directs, car la lave est fluide, donc s’écoule.
 Les retombées : explosions plus ou moins violentes, panaches de cendres.
 Les nuées ardentes : recouvrent tout sur son passage.
 Les gaz : rend les lacs acides (pH = 0,16).
 Les coulées de boues (lahars) : pluie qui tombe sur les cendres, force de destruction
colossale et peut avoir lieux plusieurs mois après la fin de l’éruption.
 Les glissements de terrain : lors des éruptions, des instabilisations se crééent.
 Les tsunamis : causés par les éruptions de volcans marins.

Les risques sont classés :

o Primaires : coulées de lave, retombée de téphras, nuées ardents, émanations de
gaz.
o Secondaires : lahars, effondrements, tsunamis.

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o Tertiaires : incendies, explosions de stations-services, effondrements de bâ timents,
centrales nucléaires, …
o Ecologiques : photosynthèse perturbée, déséquilibre des écosystèmes, famines,
maladies, épidémies, changements climatiques, extinction d’espèces, …

Il existe une échelle pour décrire les activités volcaniques : échelle VEI qui va de 0 à 8, en
fonction de la puissance des explosions, du volume estimé de magma émis, du degré de
fragmentation de la lave et la surface affectée par les retombées de cendres (échelle
logarythmique).

La prévention des risques

Le travail des volcanologues est de surveiller et de prévoir l’activité des volcans. Maintenant
la majorité des volcans dangereux disposent d’un observatoire.
Connaitre le volcan auquel on a à faire en étudiant :
o Ses éruptions historiques (fréquence, ampleur).
o Son contexte géodynamique (en lien avec la tectonique des plaques)
subduction/explosif, extension/effusif, point chaud/effusif.
o Le type de produits émis : composition (la teneur en silice est un déterminant
essentiel de la viscosité des magmas), quantité de gaz, …

Prévoir les éruptions ou l’évolution des activités en cours : Quand ? Quoi ? Où  ? (cartes des
risques).
Une éruption volcanique se produit lorsque du magma, remontant de la profondeur, atteint la
surface.
Son ascension, son stockage, son injection dans des fractures, son dégazage…
Produisent des signaux physique ou chimique qui atteindront la surface bien avant le magma
lui-même.
Surveillance : réception, enregistrement et analyse de ces signaux.

77 évacuations (environ 1 millions de personnes) dont 68 suivies d’éruptions effectives ayant

fait chacune moins de 10 morts  importance de la surveillance des volcans.
Les populations doivent agir par la suite, en évacuant. Les pouvoirs publics doivent mettre en
place des organisations d’évacuation, …

I. z

1. A
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2. A
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A

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II. A

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