Vous êtes sur la page 1sur 7

Géodynamique

La géodynamique étudie, décrit et explique l’évolution du système terrestre ; à partir


d’observations de terrain synthétisées par des modèles types de comportements, elle
caractérise et étudie les phénomènes naturels qui ont affecté le géo-matériau et qui l’affectent
encore. Elle est interne pour ce qui se passe en profondeur et externe pour ce qui se passe
en surface , les phénomènes internes sont ceux qui produisent les reliefs, les phénomènes
externes sont ceux qui les détruisent.
En nombre limité, les phénomènes géodynamiques sont globaux et permanents ; leurs
événements sont innombrables, mais les endroits où ils se produisent et les circonstances de
leur production sont spécifiques : en profondeur comme en surface, il ne se passe pas n’importe
quoi, n’importe où, n’importe comment, n’importe quand.

Le système terrestre
Le système terrestre est d’une part un petit élément du système solaire qui lui impose sa
structure et son comportement propres, et d’autre part un ensemble particulièrement
complexe, structuré en continents, inlandsis, océan et atmosphère qui ont des comportements
spécifiques, tout en interagissant d’innombrables façons à d’innombrables niveaux. Depuis
l’origine, des reliefs se créent et se détruisent incessamment à la surface du globe, l’eau
s’évapore de l’océan pour tomber sur les continents et retourner à l’océan par les fleuves , à un
endroit donné, le temps varie plus ou moins d’un jour à l’autre , système dynamique instable, le
système terrestre évolue sans cesse sous l’action d’innombrables phénomènes naturels dont les
phénomènes géodynamiques font partie.

Les phénomènes géodynamiques


Pratiquement tous les phénomènes géodynamiques sont connus, bien caractérisés,
documentés et étudiés : leurs cours sur lesquels on ne peut pas agir efficacement, sont
compliqués mais intelligibles , plus ou moins fréquents, plus ou moins violents, leurs
événements analogues sont spécifiques, localisées et rapides, parfois presque instantanés, plus
ou moins efficients, possibles mais non certains à un endroit donné, à un moment donné , ils
paraissent ainsi aléatoires voire imprévisibles, mais s’ils sont effectivement particuliers et
contingents, ils sont aussi explicables , généralement irrépressibles, ce ne sont pas des
anomalies mais des péripéties courtes et rapides parmi d’autres dont on ne peut pas empêcher
la réalisation.
Les phénomènes internes
1/Éruption volcanique:
Une éruption volcanique est un phénomène géologique caractérisé par l'émission, par
un volcan, de laves et/ou de téphrasaccompagnés de gaz volcaniques. Lorsqu'une éruption
volcanique provoque des dégâts matériels et des morts parmi l'espèce humaine mais aussi chez
d'autres espèces animales ou végétales ce qui est la majorité des cas pour les volcans terrestres,
ce phénomène constitue, à courte ou moyenne échéance, une catastrophe naturelle ayant un
impact local ou mondial et pouvant bouleverser les habitudes animales, humaines,
la topographie, etc.
Des recherches récentes montrent que les éruptions volcaniques ont un impact
significatif sur le climat mondial et doivent être considérées comme des phénomènes
catalytiques essentiels pour expliquer les changements écologiques et les bouleversements
historiques des sociétés humaines

*On distingue trois types d'éruptions par leur mécanisme :


Les éruptions magmatiques sont provoquées par le dégazage du magma sous l'effet
d'une décompression, qui produit une baisse de densité, laquelle propulse le magma vers le
haut par l'effet de la poussée d'Archimède.
Les éruptions phréato-magmatiques sont provoquées par le refroidissement brutal du
magma par contact avec de l'eau, qui produit son fractionnement et l'augmentation explosive
de la surface de contact eau-magma.
Les éruptions phréatiques sont provoquées par la vaporisation d'eau en contact avec le
magma, qui éjecte les matériaux encaissants, le magma restant en place.
2/Séisme:

Un séisme ou tremblement de terre est une secousse du sol résultant de la


libération brusque d'énergie accumulée par les contraintes exercées sur les roches. Cette
libération d'énergie se fait par rupture le long d'une faille, généralement préexistante.
Plus rares sont les séismes dus à l'activité volcanique ou d'origine artificielle (explosions
par exemple). Le lieu de la rupture des roches en profondeur se nomme le foyer ; la
projection du foyer à la surface est l'épicentre du séisme. Le mouvement des roches près
du foyer engendre des vibrations élastiques qui se propagent, sous la forme de paquets
d'ondes sismiques, autour et au travers du globe terrestre. Il produit aussi un
dégagement de chaleur par frottement, au point de parfois fondre les roches le long de
la faille (pseudotachylites).

Il se produit de très nombreux séismes


tous les jours mais la plupart ne sont pas
ressentis par les humains. Environ cent mille
séismes sont enregistrés chaque année sur la
planète1. Les plus puissants d'entre eux
comptent parmi les catastrophes naturelles les
plus destructrices. Les séismes les plus
importants modifient la période de rotation
de la Terre et donc la durée d’une journée (de
l'ordre de la microseconde).

La majorité des séismes se produisent à la limite entre les plaques tectoniques


(séismes interplaques) de la terre, mais il peut aussi y avoir des séismes à l'intérieur des
plaques (séismes intraplaques). La tectonique des plaques rend compte convenablement
de la répartition des ceintures de sismicité à la surface du globe : les grandes ceintures
sismiques du globe, caractérisées par la densité géographique des tremblements de
terre, sont la ceinture de feu du Pacifique (elle libère 80 % de l'énergie sismique chaque
année), la ceinture alpine (15 % de l'énergie annuelle) et les dorsales dans les océans (5
% de l'énergie annuelle).

La science qui étudie ces phénomènes est la sismologie (pratiquée par les
sismologues) et l'instrument de mesure principal est le sismographe (qui produit des
sismogrammes). L'acquisition et l'enregistrement du signal s'obtiennent dans une station
sismique regroupant, outre les capteurs eux-mêmes, des enregistreurs, numériseurs et
antennes GPS, pour le positionnement géographique et le temps.
Les catégories de tremblements de terre:

a)Séismes tectoniques:

Les séismes tectoniques sont de loin les plus fréquents et dévastateurs. Une grande partie des
séismes tectoniques a lieu aux limites des plaques, où se produit un glissement entre deux milieux
rocheux. Une autre partie a lieu sur le long d'un plan de fragilité existant ou néoformé. Ce glissement,
localisé sur une ou plusieurs failles, est bloqué durant les périodes inter-sismiques (entre les séismes) de
déplacement asismique des deux blocs séparés par la zone de rupture potentielle (la faille est alors
inactive), et l'énergie s'accumule par la déformation élastique des roches. Cette énergie et le glissement
sont brusquement relâchés lors des séismes

b) Séismes d'origine volcanique:

Les séismes d'origine volcanique résultent de l'accumulation de magma dans la chambre


magmatique d'un volcan. Les sismographes enregistrent alors une multitude de microséismes (trémor)
dus à des ruptures dans les roches comprimées ou au dégazage du magma. La remontée progressive
des hypocentres (liée à la remontée du magma) est un indice prouvant que le volcan est en phase de
réveil et qu'une éruption est imminente.

c) Séismes d'origine polaire:

Les glaciers et la couche de glace présentent une certaine élasticité, mais les avancées différentiées et
périodiques (rythme saisonnier marqué) de coulées de glace provoquent des cassures dont les ondes
élastiques génèrent des tremblements de terre, enregistrés par des sismographes loin du pôle à travers
le monde. Ces « tremblements de terre glaciaires » du Groenland sont caractérisés par une forte
saisonnalité. Une étude publiée en 2006 a conclu que le nombre de ces séismes avait doublé de 2000 à
2005, tendance temporelle suggérant un lien avec une modification du cycle hydrologique et une
réponse glaciaire à l'évolution des conditions climatiques. Si l'on considère qu'une part du réchauffement
climatique est d'origine humaine, une part des causes de ces séismes pourrait être considérée comme
induits par l'Homme

d) Séismes d'origine artificielle:

Les séismes d'origine artificielle ou « séismes » de faible à moyenne magnitude sont dus à
certaines activités humaines telles que barrages, pompages profonds, extraction minière, explosions
souterraines ou nucléaires, ou même bombardements. Ils sont fréquents et bien documentés depuis les
années 1960-1970. Par exemple, rien que pour la France et uniquement pour les années 1971-1976,
plusieurs séismes ont été clairement attribués à des remplissages de lacs-réservoirs, à l'exploitation de
gisements pétrolifères ou aux mines
Les phénomènes externes

1/ Érosion:

En géomorphologie, l’érosion est le processus de dégradation et de transformation du relief, et donc des


sols, roches, berges et littoraux qui est causé par tout agent externe (donc autre que la tectonique).

Un relief dont le modelé s'explique principalement par l'érosion est dit « relief d'érosion ». Les facteurs
d'érosion sont :

*le climat

*le relief

*la physique (dureté) et la chimie (solubilité par exemple) de la roche ;

des facteurs écologiques et pédologiques (présence/absence de faune, fonge, couverture végétale et


lichénique...) et leur nature

*l'histoire tectonique (fracturation par exemple)

*l'action de l'humain (pratiques agricoles telle que labours, surpâturage, minéralisation des sols, cultures sur
pentes...), déforestation, imperméabilisation, artificialisation, urbanisation qui dans le monde prend une
importance croissante et préoccupante.

L'érosion agit à différents rythmes et peut, sur plusieurs dizaines de millions d'années, araser des
montagnes, creuser des vallées, faire reculer des falaises.

Des phénomènes naturels violents tels qu'une avalanche, un jökulhlaup, un lahar ou un orage peuvent modifier
considérablement le paysage en quelques heures, voire en quelques minutes.
2/Sédimentation:

La sédimentation est un processus dans lequel des particules de matière quelconque cessent
progressivement de se déplacer et se réunissent en couches. Les facteurs induisant la sédimentation peuvent être
variés en nombre et en proportion. Ordinairement la mécanique des fluides joue un rôle prépondérant, ainsi la
sédimentation est-elle accrue dans les zones d'hydrodynamisme atténué, de même que les paramètres de
viscosité interfèrent avec celles d'agglomération mécanique des particules. La granulométrie des particules en
mouvement intervient également fortement dans la forme prise par le phénomène.

En géologie, la sédimentation se forme à basse température à la surface du globe, soit par déposition des
produits d'érosion (par exemple le sable, l'argile), soit par précipitation (par exemple les évaporites ), soit par
accumulation au fond des océans des débris minéraux des animaux ou plantes mortes (par exemple la craie, la
diatomite), soit par d'autres processus froids. Les sédiments se disposent en strates. S'il y a interruption dans la
continuité de la sédimentation on parle de discordance.

Entre deux strates, lorsque le sédiment n'est pas encore compacté, il y a glissement et donc formation d'un
slump : les couches sont perturbées et ne deviennent solides qu'ensuite. La sédimentation peut être naturelle, ou
anthropique lorsque les sédiments, de nature minérale ou organique, sont générés par l'occupation humaine
République Algérienne Démocratique Et Populaire

Université Mostaganem

Faculté Des Sciences Et De La Technologie

Département De Génie Civil

2émeannée Licence (LMD)

Exposé Sur La Géodynamique


"Internes et Externes"

Présente par :

 Sid Bilel
 Boudebza Lakhdar Maamar

Année Scolaire : 2018/2019

Vous aimerez peut-être aussi