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Le système terrestre
Le système terrestre est d’une part un petit élément du système solaire qui lui impose sa
structure et son comportement propres, et d’autre part un ensemble particulièrement
complexe, structuré en continents, inlandsis, océan et atmosphère qui ont des comportements
spécifiques, tout en interagissant d’innombrables façons à d’innombrables niveaux. Depuis
l’origine, des reliefs se créent et se détruisent incessamment à la surface du globe, l’eau
s’évapore de l’océan pour tomber sur les continents et retourner à l’océan par les fleuves , à un
endroit donné, le temps varie plus ou moins d’un jour à l’autre , système dynamique instable, le
système terrestre évolue sans cesse sous l’action d’innombrables phénomènes naturels dont les
phénomènes géodynamiques font partie.
La science qui étudie ces phénomènes est la sismologie (pratiquée par les
sismologues) et l'instrument de mesure principal est le sismographe (qui produit des
sismogrammes). L'acquisition et l'enregistrement du signal s'obtiennent dans une station
sismique regroupant, outre les capteurs eux-mêmes, des enregistreurs, numériseurs et
antennes GPS, pour le positionnement géographique et le temps.
Les catégories de tremblements de terre:
a)Séismes tectoniques:
Les séismes tectoniques sont de loin les plus fréquents et dévastateurs. Une grande partie des
séismes tectoniques a lieu aux limites des plaques, où se produit un glissement entre deux milieux
rocheux. Une autre partie a lieu sur le long d'un plan de fragilité existant ou néoformé. Ce glissement,
localisé sur une ou plusieurs failles, est bloqué durant les périodes inter-sismiques (entre les séismes) de
déplacement asismique des deux blocs séparés par la zone de rupture potentielle (la faille est alors
inactive), et l'énergie s'accumule par la déformation élastique des roches. Cette énergie et le glissement
sont brusquement relâchés lors des séismes
Les glaciers et la couche de glace présentent une certaine élasticité, mais les avancées différentiées et
périodiques (rythme saisonnier marqué) de coulées de glace provoquent des cassures dont les ondes
élastiques génèrent des tremblements de terre, enregistrés par des sismographes loin du pôle à travers
le monde. Ces « tremblements de terre glaciaires » du Groenland sont caractérisés par une forte
saisonnalité. Une étude publiée en 2006 a conclu que le nombre de ces séismes avait doublé de 2000 à
2005, tendance temporelle suggérant un lien avec une modification du cycle hydrologique et une
réponse glaciaire à l'évolution des conditions climatiques. Si l'on considère qu'une part du réchauffement
climatique est d'origine humaine, une part des causes de ces séismes pourrait être considérée comme
induits par l'Homme
Les séismes d'origine artificielle ou « séismes » de faible à moyenne magnitude sont dus à
certaines activités humaines telles que barrages, pompages profonds, extraction minière, explosions
souterraines ou nucléaires, ou même bombardements. Ils sont fréquents et bien documentés depuis les
années 1960-1970. Par exemple, rien que pour la France et uniquement pour les années 1971-1976,
plusieurs séismes ont été clairement attribués à des remplissages de lacs-réservoirs, à l'exploitation de
gisements pétrolifères ou aux mines
Les phénomènes externes
1/ Érosion:
Un relief dont le modelé s'explique principalement par l'érosion est dit « relief d'érosion ». Les facteurs
d'érosion sont :
*le climat
*le relief
*l'action de l'humain (pratiques agricoles telle que labours, surpâturage, minéralisation des sols, cultures sur
pentes...), déforestation, imperméabilisation, artificialisation, urbanisation qui dans le monde prend une
importance croissante et préoccupante.
L'érosion agit à différents rythmes et peut, sur plusieurs dizaines de millions d'années, araser des
montagnes, creuser des vallées, faire reculer des falaises.
Des phénomènes naturels violents tels qu'une avalanche, un jökulhlaup, un lahar ou un orage peuvent modifier
considérablement le paysage en quelques heures, voire en quelques minutes.
2/Sédimentation:
La sédimentation est un processus dans lequel des particules de matière quelconque cessent
progressivement de se déplacer et se réunissent en couches. Les facteurs induisant la sédimentation peuvent être
variés en nombre et en proportion. Ordinairement la mécanique des fluides joue un rôle prépondérant, ainsi la
sédimentation est-elle accrue dans les zones d'hydrodynamisme atténué, de même que les paramètres de
viscosité interfèrent avec celles d'agglomération mécanique des particules. La granulométrie des particules en
mouvement intervient également fortement dans la forme prise par le phénomène.
En géologie, la sédimentation se forme à basse température à la surface du globe, soit par déposition des
produits d'érosion (par exemple le sable, l'argile), soit par précipitation (par exemple les évaporites ), soit par
accumulation au fond des océans des débris minéraux des animaux ou plantes mortes (par exemple la craie, la
diatomite), soit par d'autres processus froids. Les sédiments se disposent en strates. S'il y a interruption dans la
continuité de la sédimentation on parle de discordance.
Entre deux strates, lorsque le sédiment n'est pas encore compacté, il y a glissement et donc formation d'un
slump : les couches sont perturbées et ne deviennent solides qu'ensuite. La sédimentation peut être naturelle, ou
anthropique lorsque les sédiments, de nature minérale ou organique, sont générés par l'occupation humaine
République Algérienne Démocratique Et Populaire
Université Mostaganem
Présente par :
Sid Bilel
Boudebza Lakhdar Maamar