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Les mouvements des plaques lithosphériques

I. Mise en évidence des mouvements des plaques


1. Alfred Wegener et la théorie de la dérive des continents (1911)
• Ce scientifique, du début du siècle dernier, observe la complémentarité des formes entre
l'Afrique et l'Amérique du Sud. Il retrouve également, sur les deux continents, des roches et des
fossiles similaires, datant des mêmes époques. Il suggère dans sa « Théorie de la dérive des
continents » que les continents étaient réunis en un supercontinent : La Pangée, il y a plus de
200 millions d'années. Il explique qu'il y a eu ensuite une dislocation de la Pangée que les
différents continents ont dérivé. À son époque, Wegener ne disposait pas d'arguments et de
preuves suffisantes pour que sa théorie soit validée par la communauté scientifique.
• Ce n'est qu'en 1967 que des scientifiques proposeront « La théorie de la tectonique des
plaques ». Les connaissances concernant la structure interne du globe leur permettent alors
d'émettre des hypothèses concernant les mécanismes intervenant dans le déplacement des
plaques.

2. Des mesures modernes : le GPS


• La technique du GPS (Global Positioning System) permet actuellement de mesurer le
déplacement des plaques lithosphériques au millimètre près, grâce aux satellites qui
déterminent la position exacte de différents points à différents moments.
• Les plaques se déplacent de quelques centimètres par an. On observe des mouvements de
coulissage, de rapprochement ou d'éloignement entre les plaques.
II. Les différents mouvements des plaques
1. Les mouvements de divergence : écartement des plaques lithosphériques
Ces mouvements de divergence s'observent au niveau des dorsales médio-océaniques. À leur
niveau, du plancher océanique se forme (accrétion océanique) et les plaques s'écartent. Il y a
ouverture des océans qui s'agrandissent.
Déplacement des plaques tectoniques

2. Les mouvements de convergence : rapprochement des plaques lithosphériques


• La subduction au niveau des fosses océaniques
Les plaques océaniques plongent dans l'asthénosphère, sous la lithosphère continentale et
disparaissent au niveau des fosses océaniques : on parle de subduction. Ce mouvement de
convergence des plaques réduit la surface océanique.
• La collision des continents et la formation des chaînes de montagnes
Le mouvement de convergence peut aboutir à la fermeture complète d'un océan et provoquer
la collision entre deux plaques continentales. La collision des continents est à l'origine de la
formation d'une chaîne de montagnes. Les pressions exercées provoquent la déformation des
roches.
Exemples : l'Himalaya est la conséquence de la collision entre l'inde et le continent asiatique. Les
Alpes résultent de la collision entre la plaque eurasiatique et la plaque africaine.
III. Phénomènes naturels liés aux mouvements des plaques
1. Les séismes
Quel que soit les mouvements de 2 plaques tectoniques côte à côte, les roches subissent des
contraintes de mouvement au fil des ans. Lorsque la contrainte est trop élevée, la roche casse
(faille) et se déplace de part et d’autre pour « rattraper » le mouvement de la plaque. C’est ainsi
que sont provoqués les séismes au niveau des bordures de plaque. Ainsi, les séismes ne se
répartissent pas au hasard sur Terre. On les trouve surtout au niveau des montagnes, des
dorsales océaniques et des fosses océaniques.
Les tremblements de terre ou séismes modifient les paysages de différentes façons : failles,
éboulements, glissements de terrains. Si la zone est peuplée : les séismes peuvent entrainer de
nombreuses victimes ainsi que des dégâts plus ou moins importants.
Lors d’un séisme, les vibrations sont dues à des ondes sismiques. Il est possible de les détecter et
de les enregistrer à l’aide d’appareils très sensibles appelés sismographes qui nous donnent des
tracés appelés sismogrammes.

D’après les enregistrements des sismographes, plus on est proche de l’épicentre, plus l’intensité du séisme
est forte. Au contraire, plus on s’en éloigne, plus les ondes sont atténuées.
Pour déterminer les zones à protéger en priorité, il faut tout d’abord calculer le risque : plus celui-ci est
élevé, plus il sera nécessaire de mettre des choses en place pour protéger la population.
Dans les zones où le risque sismique est fort (ex : au Japon, en Californie), les bâtiments sont construits
avec des normes parasismiques : au lieu d’être rigide, la construction va se déformer et absorber les ondes
sismiques, ce qui va l’empêcher de s’effondrer.

2. Les volcans
Une éruption volcanique est une manifestation de l’activité interne de la Terre. Il existe deux
grands types d’éruptions :
Volcanisme explosif : volcanisme caractérisé par une émission de lave visqueuse et par
l’abondance des gaz. Sous la pression de ces gaz, il se forme des nuées ardentes.
Lors d’une éruption explosive, le magma est visqueux : les gaz sont piégés et s’accumulent. La
pression va donc augmenter jusqu’à être assez forte pour provoquer la sortie du magma lors
d’une explosion.
Volcanisme effusif : volcanisme caractérisé par l’émission de lave fluide et par des projections
de hauteur relativement faible.
Les gaz contenus dans le magma exercent une pression qui pousse les roches en fusion vers la
surface. Lors d’une éruption effusive, le magma est fluide, ce qui permet aux gaz de s’échapper
facilement. Le magma sort alors sous forme de coulées de lave sans provoquer d’explosion.

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