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Chapitre II

Notions de sismologie
SISMOLOGIE (OU SEISMOLOGIE)

Définition de la sismologie

La séismologie (ou sismologie) est la branche la plus développée de


la géophysique.

De fait, la séismologie est née de l'étude des tremblements de terre


(seismos : tremblement,
tremblement choc en grec) pour déterminer les causes et
les effets de ce phénomène naturel catastrophique.

Cette discipline consiste à détecter et à analyser les vibrations naturelles


d soll ett par extension,
du t i lles signaux
i sismiques
i i générés
é é é artificiellement,
tifi i ll t
elle a contribué de manière vitale à la compréhension de la tectonique
des plaq
plaques.
es
Depuis,
p , le domaine s'est développé
pp surtout sous l'impulsion
p de
l'exploration économique du pétrole, et maintenant ce champ d'étude
couvre un spectre très large de mouvements du sol depuis
les tremblements de terre jusqu'au très faibles pulsations séismiques.

L méthodes
Les éth d sismiques
i i peuventt être
êt didivisées
i é en d
deux groupes en
fonction de la source d'énergie utilisée :

1. séismologie lorsque l'énergie provient de secousses naturelles


((tremblement de terre,, volcan);
);

2. sismique (ou séismologie induite ) lorsque l'énergie est obtenue


d'une explosion ou d'une source provoquée (explosifs, vibrateurs).
Remarque :
C
Concernant
t la
l prédiction
édi ti d des séismes
éi :
Impossible dans l’état actuel des connaissances

Définition d’un séisme

C’est une rupture de la croûte terrestre le long d’une faille [mouvement


du sol causé par l'arrivéed'ondes élastiques issues d'une même
source (foyer du séisme)]. Donc la libération d’énergie le long de cette
rupture de l’écorce terrestre (faille) :
- provoquée par un relâchement de contraintes
- quii é
émett d ib ti
des vibrations
- sa durée est de 0.1 secondes à 1 minute
Un séisme est pratiquement toujours suivi d'une série de séismes
moins
i forts
f t que l'on
l' appelle
ll des
d répliques.
é li

Parfois, un gros séisme peut être précédé par des séismes moins
importants quelques heures voire quelques jours avant. On parle alors
de précurseurs.
p
LES TROIS CATÉGORIES DE SÉISMES

Les séismes Les séismes


tectoniques d'origine artificielle
Les séismes
Les plus fréquents d'origine Ces séismes sont liés à
ett dévastateurs,
dé t t se volcanique l'activité de l'homme.
produisent aux limites Exemple :
des plaques où il Ils résultent de
existe un glissement l'accumulation de magma -L
L'effondrement
effondrement de cavités
entre deux milieux dans la chambre naturelles et minières
rocheux. magmatique d'un volcan.
- Pompages profonds

- L'extraction minière

- Les explosions souterraines

- L’injection de fluides dans


les forages

- Remplissage de barrages

- Les essais nucléaires


STRUCTURE INTERNE DU GLOBE
L’intérieur de la terre est constitué d’une succession de couches de
propriétés physiques, chimiques et thermodynamiques différentes.
RAPPEL DE LA TECTONIQUE DES PLAQUES

Les plaques continentales et océaniques qui constituent la croûte


terrestre se déplacent à la surface de la planète sous l’effet
l effet des courants
thermiques qui animent le magma visqueux situé en profondeur.

Ce phénomène est étudié sous le nom de « Tectonique des plaques ».

Les déplacements relatifs de ces plaques génèrent localement des


« contraintes croissantes » à l’intérieur des roches qui les constituent
(traction, compression, cisaillement…)
L’observation de la carte du monde donnant la localisation des séismes
ressentis (figure ci-dessous), montre que ceux ci sont en majeur partie,
concentrés le long de lignes relativement bien définies.

Localisation des épicentres de séismes recensés en 1973 (UNESCO)


Les plaques lithosphériques (les plaques tectoniques)

1. African Plate 9. Juan de Fuca Plate


2. Antarctic Plate 10. Nazca Plate
3. Arabian Plate 11. North American Plate
4. Australian Plate 12. Pacific Plate
5. Caribbean Plate 13. Philippine Plate
6. Cocos Plate 14. Scotia Plate
7. Eurasian Plate 15. South American Plate
8. Indian Plate
Mécanismes de mouvement des plaques

Divergente :
quand une p
q plaque
q s’éloigne
g d’une autre
plaque.

Convergente :
q and de
quand deux plaq
plaques
es plaq
plaque
e entrent en
collision.

Transformantes
a s o a tes :
Quand deux plaques glissent une contre
l’autre.
Comment connaît-on la structure et la composition de la Terre ?
S constitution
Sa tit ti iinterne
t peutt êt
être ét
établie
bli par diffé
différentes
t méthodes
éth d :

1 - Par observations directes de sa composition de surface en


observant les structures superficielles visibles.
Ces observations se limitent à la connaissance très restreinte
(quelques milliers de mètres) de notre globe au regard de ses
6 370 km de rayon.

2 - Par des sondages qui atteignent quelques kilomètres de


f d
profondeur. L plus
Le l grand
d fforage au monde
d estt profond
f dd de 12 kkm.

3 - Par des études de météorites- astéroïdes qui, comme la Terre,


appartiennent au système solaire et par conséquent sont
p
susceptibles de nous renseigner
g sur la composition
p p
profonde
de notre globe.
4 - Les roches les plus profondes remontées par les volcan
proviennent de 200 km de profondeur au maximum.

5 - Par des méthodes géophysiques (ondes sismiques,


sismiques gravité,
gravité
magnétisme) qui par des mesures physiques permettent
d'interpréter
d interpréter indirectement la structure profonde du globe
globe.

Les ondes sismiques sont des ondes élastiques qui peuvent traverser
un milieu sans le modifier.
Deux éléments importants à prendre en compte dans l’étude des ondes
i i
sismiques :

“ La vitesse des ondes est reliée aux propriétés des matériaux


qu’elles traversent → changement propriétés physiques du milieu :
solide, liquide, ….

“ Existence de réflexion/réfraction → discontinuité…

Cette méthodologie a permis de proposer le modèle actuel de


la structure interne du globe terrestre.
Naissance du séisme et formation des ondes
Perception du séisme Le point localisé verticalement au-dessus
du point foyer à la surface du sol.

L
Localisation
li ti desd séismes
éi

Le point d’origine
où les séismes
prennent naissance
en profondeur
D'après la profondeur du foyer, on distingue :

• Les séismes superficiels : foyers entre 0 et 60 km;

• Séisme intermédiaire : foyers entre 60 et 300 km;

• Séismes profonds : foyers entre 300 et 700 km.


Ondes sismiques

Un tremblement de terre correspond à une vibration transitoire du sol


provoquée par les ondes sismiques émises lors d’un déplacement de sol
(rupture) le long d’une faille active, à partir du foyer.

La rupture cesse de se propager lorsque l’énergie potentielle de


déformation est épuisée. Dans une région éprouvée par un grand séisme,
vont se succéder pendant un certain temps des séismes plus petits,
les répliques.

Ces répliques
p q achèvent souvent de détruire les constructions
endommagées par la secousse principale.

Lorsqu’une onde heurte une surface de discontinuité séparant deux


milieux, il se produit des phénomènes de réflexion et de réfraction
semblable à ceux rencontrés en optique.
De plus, il se produit des changements d’ondes, une onde incidente
d
donnant
t en générale
é é l naissance
i àd
des ondes
d llongitudinales
it di l P ett à d
des
ondes de cisaillement S, éventuellement à des ondes de surface.

Quand les ondes P et S atteignent la surface du sol, la plus grande part


de l’énergie
g q qu’elles transportent
p est réfléchie vers l’intérieure de
la croûte terrestre de telle sorte que la surface est affectée presque
simultanément par les ondes montantes et descendantes.

C’est pour cela qu’il se produit une amplification considérable des


é d
secousses prés de lla surface
f lifi ti d’
; amplification t t plus
d’autant l iimportante
t t que
le sol est de mauvaise qualité.
Les différents types d’ondes sismiques

Les ondes de surface Les ondes de volume ou de fond


• Les ondes de volume qui • Elles prennent naissance
arrivent à la surface de la terre dans le foyer et se propagent
donnant naissance à des ondes à l’intérieure de la terre sous
d surface
de f ne concernant lle soll 2 formes (P) et (S).
que sur une profondeur
extrêmement faible, les ondes • Courte période : 1 s
de
d surface
f les
l plus
l iimportantes
t t • sous deux formes
sont les suivantes : (R) et (L).
• Causent tous ces dommages
g
associés aux séismes.
Les ondes P Les ondes S
• Les ondes de surface sont de (primaires) secondaires
longue période : 20 s

Les ondes L Les ondes R


(de Love) (de Rayleigh)
Les ondes sismiques de surface
⇒ Les ondes L (Love : Edward Love)

→ Se propagent
p p g
parallèlement à la
surface terrestre.
Comparable aux
ondes S sans le
mouvement vertical.

→ Provoquent
ébranlement
horizontal = cause de
nombreux dégâts aux
fondations non
p q
parasismique.

→ A vitesse
constante (4 km/s)
⇒ Les ondes de Rayleigh (John W Rayleigh)

→ Assimilables à des
vagues dans lesquels
les particules de sol se
déplace selon une
ellipse rétrograde.

→ Moins importante
que les ondes L
Les ondes sismiques
q de volume (ou
( de fond))
⇒ Les ondes P (primaires : 1ères enregistrements)

→ Dites de compression
ou longitudinales
→ Se propagent dans
solides, liquides et gaz
→ Changement de
volume (dilatation /
compression).
compression)
→ Les particules en
mouvement avant-arrière
dans la direction de
propagation de l’onde

→ Ce type d onde est


d’onde
assimilable à une onde
sonore
→ Vitesse = 5 à 14 km/s
dilatation dilatation dilatation dilatation (les plus rapides)
compression compression compression
⇒ Les ondes S (secondaires : 2nd enregistrées)

→ Ne se propagent que
dans les solides.

→ Particules oscillent
dans un plan vertical, à
angle droit par rapport au
sens de propagation.

→ On
O parlel d’ondes
d’ d d de
cisaillement, pas de
variation de volume.

→ Vitesse = 2 à 8 km/s
(moins rapides).

→ Les ondes S sont plus


lentes que les ondes P
dans un rapport variant
Longueur
d’onde
de 1,5 à 2.
Enregistrement simplifié présentant les différentes ondes
Si on assimile le sol à un milieu élastique et homogène caractérisé par
le module d’élasticité longitudinal E, le coefficient
ff de Poisson ν et
la masse volumique ρ, la vitesse des ondes P est donnée par :

et la vitesse des ondes S par :

avec constante de Lamé


Le rapport des vitesses de propagation des ondes P et S peut se
mettre sous forme :

Ce rapport ne dépend que du coefficient de Poisson :


L’onde longitudinale
g P se p
propage
p g donc,, environ une fois et demie p
plus
vite que l’onde transversale S. c’est le train d’ondes P qui est tout
d’abord enregistré
g par les séismographes.
g

Si l’on
l on connaît les vitesses et ainsi que les écarts qui existent
entre le temps d’arrivée des ondes P et S, on peut calculer la distance
entre le foyer et le point d’enregistrement.
d enregistrement.

C calcul,
Ce l l à partir
ti d’une
d’ l station,
seule t ti ne permett pas de
d dét i
déterminer
la direction dans laquelle se trouve le foyer, mais en utilisant
simultanément les enregistrements de plus de trois stations
stations, on pourra
déterminer sa position.
Exemples de vitesse sismique et de densité
Les échelles en sismologie

M
Moyen d
de d i ti lla puissance
description i ett lla fforce d’ éi
d’un séisme :

• Echelles qualitatives (Intensité sismique)

C’est une description qualitative des effets d’un tremblement de terre


dans un lieu donné. Elle est basée sur l’observation des dommages et
la perception des observateurs.
Plusieurs échelles on été utilisées pour rendre compte de l’intensité
des séismes, notamment :

⇒ La première celle de Rossi-Forel comporte 10 degrés.

⇒ l’échelle
l’é h ll dde Mercalli
M lli en 1902 modifiée
difié en 1956 à 12 di
divisions,
i i

⇒ La plus récente est l’échelle MSK, proposée en 1964 par


Medvedev, Sponheuer et Karnik.

⇒ Une nouvelle échelle EMS (European Macroseismic Scale) a été


adoptée par les pays européens en 1998 (utilisée en France depuis
janvier 2000), elle permet de mesurer l’intensité
l intensité d’un
d un séisme à partir
des effets sur l’homme, sur les objets et l’environnement et à partir
g
des dégâts occasionnés aux bâtiments.
Echelle Mercalli modifiée
Tableau de l’échelle EMS
• Echelles quantitatives (L’échelle des Magnitudes de Richter)

Charles Richter proposait en 1935, une échelle de magnitude pour


caractériser les séismes de Californie. La magnitude est déduite de
la lecture des sismogrammes : c’est le logarithme décimal de l’amplitude
maximale des ondes (en microns) d’un sismomètre standard, enregistré
à 100 kilomètres de l’épicentre.

g
La magnitude g libérée au niveau du foyer,
est une évaluation de l’énergie y ,
lors d’un séisme.

Dans lla litté


D littérature
t spécialisée,
é i li é on ttrouve plusieurs
l i expressions
i
analytiques qui lient la magnitude M à l’énergie libérée E. nous
reprenons ci-après les équations courantes de ces expressions :

dans cette expression, l’énergie est exprimée en Erg.


d
dans cette
tt expression,
i l’é
l’énergie
i estt exprimée
i é en kil
kilotonne.
t

1 kilotonne d’énergie
d énergie correspond à la puissance destructive de 1000 tonnes
de TNT.

P
Pour avoir
i une idé
idée sur lla quantité
tité d’énergie
d’é i libé
libérée
é llors d’
d’un séisme
éi
selon la deuxième expression pour 3 séismes :

Le séisme Le séisme Le séisme


de Sumatra de Boumerdes d’El Asnam
Indonésie 2004 Algérie 2003 Algérie 1980
(magnitude 9) (magnitude 6,8) (magnitude 7,3)
Contrairement à l’intensité qui apparaît comme limitée supérieurement
par définition au degré XII, la magnitude peut atteindre théoriquement
n’importe quelle valeur.

La plus grande valeur de magnitude est à ce jour 9,5, ce qui correspond


au séisme qui eut lieu au Chili en 1960 et pendant lequel la zone de
rupture de faille a atteint plus de 1000 kilomètres de long.

La magnitude est une fonction logarithmique, c’est-à-dire que, quand


la magnitude augmente d’un degré, l’amplitude du mouvement varie
d’un facteur 10. Un séisme de magnitude 7 est dix fois plus intense
qu’un séisme de magnitude 6 et 100 fois plus qu’un séisme de
magnitude 5. L’énergie libérée lors d’un séisme de magnitude 7 est
équivalent à celle libérée lors de 30 séismes de magnitude 6.
Il existe différentes catégories de magnitudes :

⇒ Ms : magnitude des ondes de surface (ondes L), pour des


distances
di t épicentrales
é i t l supérieures
éi kilomètres
à 1000 kil èt ett une
profondeur inférieure à 80 kilomètres. C’est cette magnitude qui est
annoncée par les médias car elle décrit le mieux les séismes les plus
importants.

⇒ ML : magnitude locale de Richter, basée sur l’amplitude des


ondes S à faible distance, elle est utilisée pour des séismes proches
et superficiels (profondeur inférieure à 30 kilomètres).
⇒ MB : magnitude définie à partir des ondes P ou S, elle est utilisée
pour des séismes profonds.

⇒ MW : magnitude
g de moment mise au p
point p
par Kanamori en 1977.
MW est basée sur le moment sismique, grandeur en dyne-cm
proportionnelle
p p à la surface de la faille q
qui jjoue lors du séisme ((Chili
1960, MW = 9,5, soit un moment sismique de 1020 dynes-cm).
Quand on passe d’un degré à l’autre, on multiplie l’énergie par 31.6,
soit 1000 pour 2 degrés.

Nombre moyen de séismes dans le monde chaque année :


sismographe
Un sismographe doit comporter :

⇒ Un capteur de déplacement du sol très sensible

⇒ Un transducteur qui transforme les déplacements en signaux


électriques

⇒ Un amplificateur qui multiplie par un facteur 100 ou 1000 le signal


électrique issu du transducteur

⇒ Un enregistreur
g q
qui inscrit les valeurs mesurées dans un fichier

⇒ Un marquage du temps (horloge) qui doit être piloté par horloge


atomique
t i ttype GPS.
GPS
sismographe

sismogramme
Les sismographes verticaux
qui sont sensibles aux
déplacements verticaux du sol

Les sismographes horizontaux


qui sont sensibles aux
déplacements horizontaux du sol.
Une station de détection sismique
doit comporter trois sismographes :

⇒ un sismographe vertical.

⇒ deux sismographes horizontaux


orientés orthogonalement l’un
l un à
l’autre.

L’un dans la direction Sud Nord.


L’autre dans la direction Est Ouest.
Réseau de surveillance sismique:
Zonage du risque sismique « zoning »

Le zonage du risque sismique, c’est à dire la division du territoire en


« zones de sismicité » à l’intérieur
l intérieur desquelles l’aléa
l aléa sismique peut
être considérée comme uniforme, constitue une base essentielle pour
la définition de règles
g régissant
g les constructions résistantes aux
séismes. La représentation du zoning suivante est adoptée par
l’Algérie dans le RPA :

1. Zone 0 : Sismicité négligeable.

2. Zone 1 : Sismicité faible.

3 Z
3. Zone 2 « a » ett « b » : Si
Sismicité
i ité moyenne.

4. Zone 3 : Sismicité élevée.


Zonage
g du territoire National
LES EFFETS DESTRUCTEURS DES SEISMES

Les effets directs (liés aux phénomènes naturels)

Les effets indirects (liés à l’activité humaine)


Les effets directs (liés aux phénomènes naturels)
Risque de glissement de terrain

Séisme de Kobé, 1995,

Glissement de terrain ayant


entraîné la perte totale de d’un
bâtiment « parasismique » situé
en bord de talus instable.
Risque de glissement de terrain

Al k USA 1964
Alaska,
Risque d’éboulement rocheux

C lif i USA 1971


Californie, Guadeloupe France
Guadeloupe,
Risque au droit d’une faille

Séisme de Taiwan
Taiwan, 1999
1999,
rejet de faille de près de trois mètres de haut dans un bâtiment
Risque au droit d’une faille

Rejet vertical Séisme d’El Asnam 1980


Risque au droit d’une faille

Rejet et décrochement Séisme de Landers, USA 1992


Liquéfaction des sols

Séisme
d’Izmit (1999)

Ce bâti
C bâtimentt sur radier
di s’est
’ t enfoncé
f éddans lle soll d
de ffaçon non symétrique.
ét i
Lorsque le centre de gravité est sorti de la base, il a basculé.
Il faut noter qu’il n’est pas disloqué et que ses vitrages sont intacts :
Les ondes S qui déforment la construction ne se propagent pas en milieu
liquide. Ce sont les ondes P, ondes de compression qui génèrent
le phénomène de liquéfaction.
Liquéfaction des sols

Niigata Japon 1964


Séisme de Niigata,
Liquéfaction des sols :

Les sols ont un comportement complexe et constituent souvent un milieu


hétérogène et anisotrope.

Sous l’action d’un chargement extérieur, l’eau interstitielle se met en


pression et l’équation de Coulomb s’écrit alors :
cohésion pression interstitielle

contrainte tangentielle τ = C + (σ - u) tan ϕ

contrainte normale Angle


g de frottement

Dans le cas des sols peu compacts, tels que les remblais récents, le
passage d’une
d’ onde
d sismique
i i peutt provoquer d
des ttassements
t par
effet de vibration.
Quand un massif pulvérulent (C = 0) saturé d’eau est soumis à l’action
d’un séisme, les grains solides ont tendance à se resserrer, provoquant
le développement d’une pression interstitielle U :

Si u ≥ σ ⇒ τ = 0

D
Dans ces conditions,
diti les
l grains
i solides
lid n’ont
’ t plus
l d de contact
t t entre
t eux ett
la résistance au cisaillement devient inexistante.

On a alors un phénomène de liquéfaction du sol.


Les raz de marée ou tsunami

Le raz de marée (qu'on


(qu on appelle du nom japonais "tsunami"
tsunami dans le
Pacifique) constitue un phénomène particulièrement destructeur
consécutif à un séisme.
séisme Il peut survenir plusieurs heures après le
séisme, et à des milliers de kilomètres de l’épicentre.

L T
Les Tsunamis
i quii ttraversentt lle pacifique
ifi sontt observés
b é par satellite
t llit par
les japonais qui lancent le cas échéant une alerte d’évacuation des
rivages.
rivages

Sumatra 2005
(Tsunami, longueur des
vagues >10m)
Les effets indirects (liés à l’activité humaine)
Effondrement d’un centre commercial (Izmit, 1999)
Incendies (Kobe, 1995)
Ruptures de barrages, de digues

Tassements (Mexico 1985)


Maison au Taiwan 1995
Chili, 1960 : une construction s’est effondrée, et pas ses voisines.
Ce n’est pas forcément pour des questions de mise en œuvre défectueuse
ou de vétusté, mais le plus souvent en raison d’une conception inappropriée.
Chili, 1960 : Destruction de l’angle d’une construction de maçonnerie sans
chaînages.
CHI CHI – M 7
7,6
6 - TAIWAN (1999)
NIIGATA JAPON - 7,6 - (1964)
CARACAS (Capitale du Venezuela)- M 6,5 - 1967
LIQUEFACTION

KOBE – M 6,9 - 1995


GÖLCÜK - M 7,4 - TURQUIE (1999)
MOUVEMENTS DE TERRAIN - M 7,7 SALVADOR, 2001
Spitak, Armenia (1988) – magnitude 6.7 earthquake
Loma Prieta, California (1989) – magnitude 6.9 earthquake
Séisme de Gölcük
Gölcük, août 1999
1999, magnitude
de 7.4 (échelle de Richter), 15 500 morts.

L'effondrement partiel ou total de 50 000 immeubles a suscité une


p q mettant en cause les entrepreneurs,
polémique p , accusés de ne p
pas avoir
respecté les normes de construction antisismique.
1999 Earthquakes turquie
A DELLYS L'immeuble R+4 qui a perdu son RDC et 2 étages
21 MAI 2003
A ZEMMOURI
Beaucoup de constructions datant du début du siècle jusqu'en 1950
ont été détruites.
détruites
21 MAI 2003
21 MAI 2003

Vill d
Ville de DELLYS

L'hôpital qui date du début


des années 1950 n'an a eu à
déplorer que des fissures
dans les remplissages en
maçonnerie.
maçonnerie
Affaissements des chaussées par rapport à l’entrée
l entrée ou à la sortie du pont
Silo à blé de la société ERIAD
de Corso
Effondrement d’un centre commercial
(Izmit, 1999)
Incendies (Kobe, 1995)
Séisme du Kutch (Gujarat, Inde) 26 Janvier 2001 - Mw 7.6 (photo O.
Sedan, BRGM)
Séisme du Kutch (Gujarat
(Gujarat, Inde) 26 Janvier 2001 - Mw 7
7.6
6 (photo O.
O
Sedan, BRGM)
Séismes de Mexico,1985 (photo Cdt Fabre
- Sécurité civile d’Avignon)
séisme d’Izmit (Turquie), 1999 (photo BRGM, P. Mouroux)
Landslide during the 2001
El Salvador earthquake
(January 13)
USGS
Guadeloupe (Antilles)
séisme du 21 novembre 2004
(photo O. Sedan, BRGM)
Séisme d’Izmit (Turquie), 1999 : décalage horizontal
(décrochant dextre) avec un rejet de 3,7 m de la
canalisation rompue
p
(Photo P. Mouroux,BRGM)
Taiwan Earthquakes (Ji-Ji) of September, 1999
Photo Jack Moehle , National Information Service for Earthquake
Engineering
University of California, Berkeley
Figure1.15
g : Kobe (janvier
(j 1995))
Voie rapide relie Kobe à Osaka
Figure1.6 : Séisme en Alaska
Ce séisme
séisme, qui atteignit la magnitude 9
9,2
2 sur l'échelle de Richter
Richter, fut
l'un des plus violents d'Amérique du Nord. Il dévasta Anchorage et
Valdez en 1964.
1906 San Francisco
Earthquake: 80% of
losses were due to
earthquake-induces
fire that devastated
the city for three days

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