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GEOLOGIE REGIONALE

Séquence1 :
THERMINOLOGIE
Parmi ces termes nous prenons d’abord « craton » : nom vient du mot grec qui
correspond à une vaste portion du domaine continental présentant une stabilité au
cours d’une concentration de temps bien déterminé et entouré ou bordé de zone
mobile ou active, ce domaine cratonique comporte la couverture sédimentaire.
En fait sa stabilité est relative pour plusieurs raisons : d’abord sa définition par
rapport aux zones mobiles ou actives périphériques puis l’existence de mouvements
épirogéniques (oxillations verticales ±) enfin l’existence de mouvements isostatiques
par exemple lors des périodes de glaciation et de déglaciation. Lorsque le socle
s’affleure tout seul sans parler de forme, on parle de « bouclier ».
Socle : vieux terrain cristallin.
Séquence1 :
THERMINOLOGIE
Syneclise : bassin fermé d’une manière général dès qu’une zone mobile cesse toute
activité orogénique, elle se soude au plateau voisin pour constituer un néo-craton de
plus grande dimension. Un plateau apparait donc comme une aire ou on cesse toute
activité orogénique de transformation lithologique à grande échelle à un moment
donné des plans géologiques. Cette aire correspond à une zone mobile antérieure qui
fonctionnait autour d’un noyau cathodique primitif (ou nucléus). Autour des vieux
cratons l’activité orogénique se poursuivit ± tardive dans plusieurs zones mobiles.
Ainsi la zone mobile orientait le plateau jusqu’à vers 3500 millions d’années. Les
mouvements épirogénique et isostatique jouent un rôle important dans la nature et
Séquence1 :
THERMINOLOGIE
la distribution des aires de sédimentations platoniques (couverture sédimentaire). Le
plateau a une structure rigide mais hétérogène ce qui le rend vulnérable à la
fracturation à ± grande échelle. C’est ainsi qu’à la fin du primaire et au début du
secondaire lorsque les blocs africains et sud-américain ont amorcé leur répartition.
L’Afrique de l’ouest a subit une phase majeure des fracturations.
Séquence2 : EVOLUTION RECENTE CONTINENTALE
AFRICAIN DANS LE RESTE DU MONDE

Il y a 300 millions d’années c’est-à-dire vers la fin du carbonifère les masses


continentales du monde entier était groupé en 2 supercontinents de dimensions égales
reliés entre eux par endroit et dont les continents tel que nous les connaissons
aujourd’hui constitue les éléments déjà identifiable. Ces ensembles ne subissent
guère de changement au cours de 150 millions d’années qui suivirent, comprennent
l’Amérique du sud, l’Afrique, l’Inde, l’Antarctique, l’Australie, le « Gondwana »
était situé de telle manière que sa partie méridionale es trouvait sous la calotte
glacière polaire tandis que ces régions septentrionales atteignent les latitudes
tropicales.
Séquence2 : EVOLUTION RECENTE CONTINENTALE
AFRICAIN DANS LE RESTE DU MONDE

L’Amérique du nord, l’Europe et l’Asie constituent la « Laurasie » qui chevauchait


l’équateur. Tout autour du continent Laurasien se tirait de long fossé qui
s’accumulait les dépôts sédimentaires. L’évolution ultérieure de ses fossés enfouit les
actuelles chaines de montagnes comme « circum pacifique » alpine et himalayenne.
Entre Laurasie et Gondwana s’étant la litice, celle-ci se rétrécissait vers l’ouest si
bien que les supercontinents étaient reliés entre eux par le nord-ouest, l’Afrique,
l’Amérique du nord et l’Europe méridional.
Séquence2 : EVOLUTION RECENTE CONTINENTALE
AFRICAIN DANS LE RESTE DU MONDE

Toute fois des mers peu profondes recouvraient épisodiquement ses isthmes. A cette
époque la plus grande partie du Gondwana était une immense cuvette de terre ferme
au sud des tétices, des mers littorales recouvraient partiellement l’Amérique du nord,
l’Inde, le nord-ouest d’Australie mais elle se retirait au cours de 50 millions d’années
suivantes. De multiples fractures annonçaient déjà la prochaine formation des océans
atlantiques sud et Indien. En fait on présume qu’il existait déjà au voisinage de
Madagascar et de l’Australie occidental un pré-océan indien petite mer intérieure, il
est probable que Madagascar était déjà séparé de l’Afrique durant les 150 millions
d’années suivants, le Gondwana ne varie guère si le nord dérivait lentement vers la
fin de cette période, la dépression
Séquence2 : EVOLUTION RECENTE CONTINENTALE
AFRICAIN DANS LE RESTE DU MONDE

Gondwanienne se morcela progressivement à une série de bassin séparé tout d’un


coup à la faveur de fracture d’immense coulé de lave basaltique se repenti presque
simultanément sur le continent Gondwanien couvrant des milliers de kilomètres
carrés, ses laves se répandaient il y a environ 150 millions d’années sur l’Inde (Erap.
Rajmahal) sur le moyen orient, sur l’Antarctique (dolérite de Ferrar) sur l’Afrique du
sud (les fameuses laves de Karoo). Le seul continent qui échappait à cette activité
volcanique était l’Amérique du sud sous le poids des laves, les régions voisines des
fissures s’enfoncèrent formant des cuvettes ou les eaux se déversaient puis
s’évaporaient laissant les dépôts de sel qui bornent aujourd’hui la plupart des
continents du sud.
Séquence2 : EVOLUTION RECENTE CONTINENTALE
AFRICAIN DANS LE RESTE DU MONDE

Ces régions continuaient à s’enfoncer l’étroite l’angle d’eau de mer en provenance, la


tetice se glicère le long des bordures continentales prenuces de nos grands Océans.
Ces étroites mers littorales gagnant le sud. Il y a environ 150 millions d’années pour
faire la jonction avec la mer de Madagascar environ 10 millions d’années plus tard
des mers semblables s’étendaient le long de côte isolant l’Australie de l’autre côté,
les mers pavèrent au Sud-Est de l’Afrique il y a 120 millions d’années.
Au Congo quelques 10 millions d’années plus tard et au Nigéria il y a 105 millions
d’années. Cette progression se faisait par une série d’avancé partant les mers un peu
plus au nord de façon que finalement l’eau s’étendait presque sans discontinuité en
Afrique et l’Amérique du sud, il y a 100 millions d’années. A cette époque la mer
remplissait la fosse de la « Bénoué » fracture coupant la masse de l’Afrique à
l’Algérie.
Séquence2 : EVOLUTION RECENTE CONTINENTALE
AFRICAIN DANS LE RESTE DU MONDE

La progression des mers les entrainant à l’ouest où elle fait leur jonction avec la marginale
qu’il avait freiné leur chemin vers l’Est entre la saillie de l’Afrique et le sud du Brésil. Il y a 92
millions d’années les mers marginales se rejoignent séparant définitivement l’Afrique et
l’Amérique du sud. Bien que l’ouverture de l’Océan indien est commencé il y a environ 105
millions d’années et celle de l’atlantique 120 millions d’années, il ne s’élargit guère il y a 100
millions d’années. Entre 100 et 80 millions l’Amérique du sud pivota en séparant de l’Afrique
puis dériva vers l’ouest jusqu’à sa position actuelle simultanément, l’Inde pivotait en
s’écartant de l’Afrique et remontait vers le nord pour finalement heurté l’Asie (plateau kebekin
et chaîne de l’Himalaya).
L’Australie et l’Antarctique s’écartaient de l’Afrique et dérivèrent ensemble pendant 20 à 30
millions d’années et se séparant pour gagner leur position actuelle, au cours des derniers 50
millions d’années tandis que l’Afrique pivotait légèrement et remontant vers le nord pour venir
pivotait l’Europe.
Séquence3: LES GRANDS ENSEMBLES
CONTINENTALES AFRICAINES

 INTRODUCTION :
Le rôle détermine la géomorphologie de la progression de la connaissance
géologique.
L’introduction de cette technique a permis de faire des progrès décisifs dans l’étude
des relations entre les différents ensembles géologiques. Les radios datations ont en
effet permit d’établir une échelle stratigraphique et des corrélations entre différentes
unités géologiques du continent séparé par de grande distance. Elles ont aussi
contribué à édifier d’une part les hypothèses relatives à l’histoire des relations entre
les continents sur la structure du socle inférieur.
Séquence3: LES GRANDS ENSEMBLES
CONTINENTALES AFRICAINES

I. LES GRANDES UNITES :


cratons géologiques et zones mobiles.
Depuis quelques dizaines d’années on a substitué à la conception traditionnelle d’un
immense bouclier africain couvrant l’ensemble de la plaque africaine, celle de craton
multiple c’est-à-dire d’une mosaïque de fragment continental ou craton ceinturé ou soudé
entre eux par les chaînes plissées plus récents. Ainsi après L.Cahan, TN Clifford, QW
Kennedy distingue 3 cratons dont l’achèvement se situe autour de 2 millions d’années.
A l’issue de G.Rocci compétant des hypothèses antérieures donnent un schéma de la
structure de l’Afrique qui parait mieux concorder avec les faits (travaux du terrain de
laboratoire) suggère en plus les 3 cratons existants de l’hypothétique craton nucléitique.
(Voir fig.)
Séquence3: LES GRANDS ENSEMBLES
CONTINENTALES AFRICAINES

II.
CARACTERISATION DES OROGENESES :
Les études structurale et géochronologique ont permis d’établir les grands ensembles de la
formation du continent africain. Les principaux évènements de cette histoire de l’Afrique ont été
schématisés comme suite par Clifford.
D’abord une orogénèse à 3000 millions d’années qui correspond à l’orogénèse Auzzalienne
Une orogénèse 2800 millions d’années qui correspond à l’orogénèse Shamavaïenne
(Libérienne)
Une orogénèse à 1850 millions d’années qui correspond à l’orogénèse Huabienne
(Eburnéenne)
Une orogénèse à 1000 millions d’années qui correspond à l’orogénèse Kibarienne
Ensuite une orogénèse à 550 millions d’années correspond à l’orogénèse Dammarienne,
Katanguienne (panafricaine).
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

Au passage signalons à propos de cette orogénèse Panafricaine et Kennedy a montré


que les zones ou ceinture mobile qui sépare les cratons enregistrés dans leur majorité
un évènement thermo-tectonique se situant autour de 600-500 millions d’années
(Thitec).
Après Panafricaine, on a les orogénèses de la période « paléogéoïque »,
« mésozoïque» entre autre l’orogénèse acadienne, hercynienne et alpine ou
atlasique au niveau de l’autre continent.
Les orogénèses les plus anciennes peuvent être priés par les orogénèses les plus
récentes, Clifford dans une série de schéma montre l’évolution du continent africain
depuis les noyaux primitifs jusqu’à la structure actuelle et met en relief l’effet
dominant dans différentes épisodes orogéniques à savoir la cratonisation
progressive du continent (voir schéma) :
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

 Le point sur les connaissances actuelles sous forme de remarques :


1ère remarque : il convient d’abord de souligner que l’existence d’un craton fait
toujours l’objet de discutions tantôt on le rejette tantôt on le retient sous la forme de
craton Est africain.
2è remarque : si en ce qui concerne le craton Ouest africain on peut admettre les
concours présenté par aussi, il faut souligner avec M. Vachette qu’on n’est pas
assuré qu’il s’agit d’un unique craton car les formations sédimentaires masques les
relations entre la partie nord du craton (dorsale de Réguibat) et le sud (fenêtre de
Kayes-Kéniéba et dorsale de Léo). Il s’agit de 2 cratons distincts mais à l’heure
actuelle aucun argument sûr ne peut l’assurer et nous devons supposer qu’il s’agit de
2 parties d’un même ensemble modulé par l’orogénèse éburnéenne.
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

3è remarque : les cratons du Congo et du Kalahari ne semblent avoir la


configuration de leur G. Rocci à la fin de l’orogénèse. Ce craton ne se fait en effet
former au terme de l’orogénèse Cubarienne environ 100 millions d’années que le
craton du Kalahari sensiblement agrandit et que les cratons du Congo et de
Tanzanie ont été relié. (Voir fig.)
4è remarque : on ne peut prouver l’existence des roches fuguer depuis 1800 millions
d’années sous la couverture sédimentaire du bassin de Congo entre le craton
Gabonais, Congolais ne sont pas les 2 parties d’un même craton à l’heure actuel, on
considère qu’il s’agit d’un craton unique connu sous le nom de craton de Congo
distinct du craton Tanzanien.
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

5è remarque : pour tout ce qui est de l’évènement thermo-tectonique de Kennedy


qui se manifeste soit par un cycle orogénique complet avec sédimentation
géosynclinal métamorphisme et granitisation. On retient actuellement la 2 nd concept
sans exclure, la reprise de fragmentation plus ancienne incorporée dans les chaînes
précambriennes supérieures. Cet évènement a été reconnu dans l’Afrique oriental et
continental qui est matérialisé en particulier sur la forme orientale du craton ouest
africain par une chaîne orogénique supérieure. Cette chaîne couvrant la zone au
Hoggar, Adrar, Nigéria, Nord Cameroun comprend des formations attribués au
« cycle panafricaine ».
6è remarque : à l’intérieur du craton ouest africain, Tanzanien, Kalahari, Congolais,
il existe des noyaux importants formés au cours de l’Archéen avant 2500 millions
d’années et qui n’ont pas pratiquement replis des évènements ultérieurs.
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

7è remarque : il faut enfin noter que les mesures géochronologiques récentes ont
montré que la granitisation éburnéenne à 2500 millions d’années que les témoins
actuellement conservés dans les cratons fugués de plus ces évènements et il résulte
de tout ce qui préserve que les blocs cratoniques tels que l’on peut les dessiner de
termes de principaux cycle orogénique qui sont en réalités des biens des cas que les
parties d’ensemble plus étendus épargnés par les évènements orogéniques
postérieurs. Une synthèse de la structure de l’Afrique peut se présenter sous formes
des thèmes suivants :
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

1. Etude de la plateforme :
Cette étude va porter sur les plateformes ouest africaines avec ses zones mobiles, un
occidental avec l’Océanie et l’autre oriental avec les Rokelides, Mauritanides. Nous
avons les zones mobiles centrafricaines qui vont donc correspondre à la zone
saharienne tropicale (Pharusides, Dahomeyides : oriental) craton Congolais et
Tanzanien avec la ceinture plissée plus les zones mobiles de l’Afrique de l’ouest qui
va donc en passant par Tanzanie, Ethers, Somalie et continue.
2. Etude des bassins sédimentaires :
Les bassins «non saharien » dont les bassins Libyens, bassins Taoudéni, Lotus,
Niger après bassin « côtier » de l’Afrique de l’ouest de l’Est puis les formations
récentes du Niger et du lac Tchad, les formations de la cuvette de Zaïre, Botswana
enfin bassin paléozoïque de l’Afrique et mésozoïque de l’Afrique central.
Puis un 3è consacré à la zone alpine du continent (Atlas) et enfin le volcanisme du
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

3. Etudes du volcanisme du continent africain :


 Cratons Ouest-africain :
C’est la partie de l’Afrique de l’Ouest qui s’est stabilisé à la fin de l’orogénèse
éburnéenne vers 1800 millions d’années.
Les limites du craton Ouest-africain : il est limité au nord par l’Anti-Atlas, à l’Est
par la zone mobile centrafricaine et à l’Ouest par la zone mobile de l’Afrique de
l’Ouest. Il est recouvert sur une grande partie de sa surface par les formations
sédimentaires d’âges protérozoïque supérieure ou protérozoïque, des bassins de
Tindouf au nord, Taoudéni à la partie centrale, Volta au Sud-Est et le bassin de
Bowé au Sud-Ouest.
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

3. Etudes du volcanisme du continent africain :


 Cratons Ouest-africain :
Les différentes parties de limites : les zones d’affleurements du craton centrafricain
sont fascinées en partie égale tendue par les formations sédimentaires impliquées ou
non dans l’orogénèse panafricaine. Les parties nord, dorsale de Réguibat et sud
dorsale du Man ou de Léo ont une grande extension, la partie médiane à savoir les
fénêtres de Kayes et de Kéniéba est de faible étendu mais constitue un plan
important entre les 2 affleurements.
En fin les zones bordières de l’Afrique de l’Ouest à l’Est et les zones centrales de
l’Afrique au Sud.
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

3. Etudes du volcanisme du continent africain :


 Dorsale de Réguibat :
C’est le pays cristallin qui est sensiblement orienté vers le nord est large d’environ
300 km et long de 1500 km. Cette dorsale est limitée au nord par la paléozoïque
similitude du Tindouf, au sud par les plateaux infracambrien de la similitude de
Taoudéni. A l’ouest et au sud-ouest par les chevauchements de la chaîne du
Mauritanide et du Sénégal.
En fin à l’est par le continent terminal du bassin de Réggane.
Elle s’étend ainsi sur 3 pays : la Mauritanie, le Sahara occidental et l’Algérie.
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

3. Etudes du volcanisme du continent africain :


 Dorsale de Réguibat :
En fait il s’agit d’une immense région d’accès difficile et surtout en grande partie
recouverte de sables désertiques qui masque l’affleurement en contact d’où de grande
difficulté pour établir la chronologie de ce « bouclier » précambrien, et effectue les
comparaisons d’une régions à l’autre entre les travaux des différents auteurs qui ont
défini un grand nombre série. La dispersion des différentes séries métamorphiques
qui sont souvent séparé les unes des autres par de vastes aires granitiques ne
facilitent pas des corrélations.
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

3. Etudes du volcanisme du continent africain :


 Les différentes séries :
Les différentes séries métamorphiques seront étudiées ici individuellement et
successivement en commençant par la plus ancienne.
Série de l’Amsaga et de la Saouda : ces séries affleures dans l’Amsaga et du Tiris.
Série de l’Amsaga : cette série a été définie par Blanchot est un ensemble de chute
cristallin varié dérivant pour partie de roches sédimentaires ± intensément
métamorphisé et dans un moindre mesure de roches ignées.
Série de Saouda : correspond partiellement à celle de l’Amsaga, elle est très épaisse
(+12000 m d’épaississement).
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

3. Etudes du volcanisme du continent africain :


 Les différentes séries :
Série de Saouda :
Les principaux faciès pour ces séries sont constitués par :
 Des gneiss à l’hyperstène à faciès charnotype fréquemment associé lit par lit à
des pyroxèno-amphibolites. Ces gneiss semblent dérivés de sédiments marneux et
ferrigineux.
 Des gneiss alumineux à cordiérite ou sillimanite qui sont des roches sombres
très schisteuses pour les gneiss à sillimanites ou massives pour les gneiss à
cordiérite. Ce sont des para-gneiss dérivant des formations très argileuses.
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :

3. Etudes du volcanisme du continent africain :


 Des cipolins avec ou sans minéraux tel que l’amphibole, serpentine,
diopsite, phtolapite et dérivant de calcaires dolomitiques ± pures.
 Des amphiboles associées à des cipolins de quartzites ferrugineuses ou
parfois à l’ancien gabbro ou à des anorthosites. Les leptynites grenatifiés à
lentille de quartz et à textures très orientés, il s’agit d’un faciès granulitique.
 Des quartzites les plus souvent ferrugineux formant à partir d’une bande
presque continue entre F. Derick et Akjoujt. Très dure ces roches qui sont
d’excellentes minérales de fer, sont restées en relief après les faciès et
stratigraphie.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

 J. Barrère et Blanchot ont donné à ces faciès une succession


stratigraphique qui comporte de haut en bas un ensemble calco-
magnésien qui correspond à une série initiale marno-calcaire ou
calco-magnésien comprend une formation de comprenant une
formation de Menerat Rogouya qui est une forte implication
d’amphibiotite de quartzite. Un ensemble quartzeux feldspathique
correspondant à une série initiale sédimentaire essentiellement
marno-argileuse et comprend :
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

1er. La formation des Aïdzidines : qui sont des gneiss à sillimanite et


des leptynites à grenat, puis
2è. La formation Jamra : qui est un leptynite à grenat et en fin
3è. La formation de Bron Rhzana qui est aussi un gneiss à hyperstène
avec imperlation de pyroxèno-amphibolite. En fin de toute cette série
s’intercale en massif concordant ou discordant les roches éruptives
antérieures métamorphiques qui sont des amphiboles, des pyroxènes
anorthosites, gabbro, serpentinites.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

En fait cette série n’apparait pas complète partout de faite que les
auteurs expliquent par 2 phénomènes :
1) Le métamorphisme régional : qui avait été très intense dans
l’Amsaga septentrional et le Touriss atteignant la Katazone ou la
zone de gneiss ultra-inférieure (faciès karstique, gneiss à
hyperstène et leptynite granulotique). A la base de la série
sédimentaire, beaucoup moins intense dans l’Amsaga méridional, il
n’y aura atteint que la zone des gneiss supérieurs.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

2) La migmatisation : qui aura joué évidemment de manière


différentielle mais en sens inverse du métamorphisme. Plus intense
dans l’Amsaga méridional, elle aurait assimilé intégralement dans
cette zone, l’ensemble quartzo-feldspathites de base et s’aurait venu
se bloquer sur les formations calco-magnésien.
Par contre dans l’Amsaga septentrional et Touriss la série
cristallophyllienne serait plus complète parce que moins touché par la
migmatisation.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

2) La migmatisation :
Du point de vue tectonique :
La série de l’Amsaga a été de son ensemble fortement avec des plis à
flancs très redressés parfois verticaux et des lignes de dislocation
jalonnés de mylonites. La direction générale des structures est S-W, N-
W de l’Amsaga, N-E ou S-E dans le Touriss.
Granitisation : la série de l’Amsaga a été envahie par plusieurs
générations de granites les uns syntectoniques et les autres
postectoniques.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

Ce sont dans l’ensemble les vieux grès de l’Amsaga. Certains de ces


granites sont calco-alcalins à biotite ou à 2 micas accompagné de
pegmatite et situé plus précisément dans la série de Saouda. Ils étaient
anciennement considérés en particulier comme des orthoniennes
dérivant le granite métamorphisé de la catazone. J. Barrère le
considère plus simplement comme les formations migmatites. Des
mesures d’âges absolus sur l’ordre total ou muscovite donnent des
valeurs comprises entre 2500-2800 millions d’années dont
« l’orogénèse Libérienne » et sur d’autre biotite des valeurs comprises
entre 1500-2000 millions d’années « orogénèse éburnéenne ».
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

Quoi qu’il en soit les différents auteurs semblent d’accords pour rattacher
au précambrien. Anciennement elle était mise en parallèle avec Dahoméen
et bouclier éburnéen et subarien du Hoggar à cause de leur ressemblance.
Série de Tasiast : affleurement dans le Tasiast et le Tijitt. Cette série a été
définie comme un complexe volcano-sédimentaire d’environ 2000 mètres
d’épaisseurs de haut en bas, elle montre :
 Des gneiss à 2 micas avec parfois du grenat et de l’andalousite
 Des amphiboles et les quartzites ferrugineux associés à des petits
massifs de serpentinite.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

Pour certains auteurs, ces 2 groupes de roches sont en fait stratifier.


Cette série de Tasiast est mise en parallèle avec celle de l’Amsaga, elle
recoupe par des pegmatites birimiens dolorifère comparable à celle qui
recoupe de l’Amsaga daté de 2600-2800 millions d’années.
Série de Ghallaman : cette série dans le Ghallaman, Nosatte, Zemnoir
et Karken proprement dit, cette série se présente en bande très plissé
suivant la direction NNE et SSW. Les principaux faciès sont constitués
par :
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

a. Leptynite, biotite à muscovite ou à amphibole. Il s’agit de formation


peu orienté dans lesquels sont localement stratifiés les gneiss à
hyperstène. Ces roches affleurent dans le Ghallaman et Calotte.
b. Leptynite grenatifère qui analogue à celle de l’Amsaga affleure dans
l’Ouassade.
c. Les gneiss micacés finement lités riches en biotite parfois à 2 micas
pour dans le Tasiast parfois avec du grenat et du landanite.
d. Des gneiss calco-magnésiens riches en calcite, dolomite, pyroxène,
amphibole et qui affleurent sur tout dans l’Ouassade, Ghallaman
méridional et au sphariale. Les interpellations de lentille de
sponellin s’observent dans l’Ouassade et Calotte méridionale.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

e. Les quartzites très souvent ferrugineux. Pour cette série de


Ghallaman aucune hypothèse stratigraphique n’ait été proposée. Le
métamorphisme y est variable, il atteint la zone des gneiss inférieurs
ou une partie de l’Ouassade. Il est très faible dans le calotte et
catazonal dans le Ghallaman méridional.
Les formations de la série de Ghallaman sont souvent migmatisé et
granitisé. Elles sont ainsi recoupés par les granites calco-alcalins
souvent migmatisés : ce sont des granites anciens G. Rocci.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

Tout ce qui est de l’âge de cette série de Ghallaman Rocci pense


qu’elle suit à celle de l’Amsaga et R. Furon les range dans un
précambrien ancien (renaissant les précambriens inférieur et
moyen). Pour Barrère et Slansky ces 2 séries n’en forment une seule
et on peut penser que le Ghallaman méridional comme dans l’Amsaga
et le Tyriss, la migmatisation a épargné partiellement les zones les plus
métamorphisés tandis que dans l’Ouassade, la calotte, le Tasiast, le
Tigite, la migmatisation a été bloqué au niveau de la formation calco-
magnésien.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série de Chegga : sur tout étudiant en Algérie cette série affleure en


lambeau aussi bien à Algérie que dans l’éti-mauritanienne.
Ces faciès sont les leptinites, les amphibolites et des gneiss variés. La
migmatisation et la granitisation ont donné des granites calco-alcalins
(Ex : granite de Yetti) qui se présente en longue bande entre les roches
métamorphiques. Les axes de plissements sont N-S. cette série semble
du même âge que la série de Ghallaman bien qu’elle en soit séparé sur
le terrain par séries unissant.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série de base du système Réguibat : le système Réguibat a été


défini récemment en territoire algérien dans la partie orientale de la
dorsale plus précisément dans les Yetti et Iglane. Le complexe de base
de ce système serait constitué par les migmatites d’Hassi et Fogra.
Celle-ci serait de même âge que les granites de Yetti et de Chegga et
passerait vers l’Est au migmatite du Sud l’Iguidi puis à l’Amsaga. Les
migmatites d’Hassi et Fogra xsont traversés par une structure angulaire
de série Chegga dont l’âge est évalué environ 2020 millions d’années
(orogénèse éburnéenne).
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série de base du système Réguibat :

Les migmatites d’Hassi et Fogra (et les granites de Yetti et de Chegga)


antérieur à la structure angulaire synetique pourrait être birimienne ou
archéenne par ailleurs le passage de ses formations à l’Amsaga attribué
au catalogue essentiellement dont on fait rattacher au précambrien
inférieur.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série d’Aguelb Nebkha : cette série n’affleure que dans la partie


septentrionale de la Mauritanie au nord du parallèle 24° et à l’Est du
méridien 9° ou elle couvre une grande superficie. Elle se présente en
discordance nette sur la série de Ghallaman, elle constitue par des
arkoses avec interprétation fréquente des roches vertes en petits bancs
ou lentille d’origine éruptive extraire. Puis des tufs, des schistes, des
jaspes, des quartzites, des cipolins et chloro-schistes assez rare sont en
intercalation dans les quartzites et les jaspes. Il s’agit donc à l’origine
d’une série volcanique sédimentaire pyroclastique qui a subi un
métamorphisme faible ou nul.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série d’Aguelb Nebkha :

Cette série est recoupé à l’impact pièce par des granites calco-alcalins
(essentiellement du type mylonitique) et auréoler le métamorphisme
de contact avec quartz-gneiss de biotite. Elle est réfractée également
par un réseau de filon et filonné quartz laiteux. La tectonique très
complexe est mal connu mais du point de vue âge de la calotte et
considère comme appartenant au précambrien moyen.
Ce rattachement au précambrien moyen se justifie pleinement si la
série de Ghalaman est assimilé à celle de l’Amsaga.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série de Yetti : cette série pourrait être la prolongation de la série


d’Aguelt Nebkha en territoire algérien. Elle est recoupée par des
granites de Yetti.
. Série supérieure du système Réguibat : comme toutes les bases de
ce système on est toujours à la partie orientale de la dorsale en
territoire algérien. Le complexe supérieur du système Réguibat est
constitué par la série volcano-sédimentaire (série de l’Oued Souss)
reprise au cours d’une phase plutonique dont le représentant est le
pluton d’Aftout.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série de l’Oued Souss : est discordance à celui de la base mais


supporte la série infratipitique des glandes. Ceci semble devoir rattaché
à cette série à la base du précambrien supérieur c’est-à-dire
protérozoïque moyen ou vraisemblable au précambrien moyen c’est-à-
dire protérozoïque inférieur.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série d’Aïoun Abd El Maleck : cette série définit par J. Sougy se


localise dans la partie septentrionale de la Mauritanie près de la
frontière algérienne très localisé, elle recouvre en discordance supposé
la série d’Abdel et est recouvert en discordance angulaire Nord-Est de
Schegga. Il s’agit là encore d’une série volcano-sédimentaire constitué
par arkose rose ou violet souvent conglomératique avec des galets de
Rhyolite, microgranite et des granites dans l’ensemble sous-jacent,
puis intra stratifié des laves acides des tufs volcaniques et des
ignimbrites pour surgir la série d’Abdel Maleck diffère également de
celle d’Aguelt Nebkha un métamorphisme et en tout une tectonique
accentué. Elle est migmatisée par des grès d’anatexie
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série d’Aïoun Abd El Maleck :


et recoupe par des granites de Yetti. Pour J. Lameyre par contre cette série n’est
ni métamorphique, ni migmatitique ne traverse par des granites de recoupement.
Au point de vue âge d’après les travaux de Sougy, cette série est comprise entre
les séries d’Aguelt Nebkha.
Elle doit donc être placée quelque part dans le précambrien supérieur actuel.
D’après Villemur les formations sédimentaires qui affleurent directement en
discordance sur le socle au N-E de Schegga sont infracambrien et non
paléozoïque. Il semble donc que l’on doit rattacher la série d’Abdel Maleck à la
série du précambrien supérieur c’est-à-dire au protérozoïque moyen.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

. Série d’Imourène : elle est constituée par des conglomérats à galets


de gneiss et de granites surmontés par des roches siliceuses et rubanés,
considérés comme un équivalent beaucoup plus franchement
volcanique de la série d’Aïoun.
. Série Guelb El Hadid : cette série affleure en Algérie. Elle semble
représenter la prolongation en territoire algérien de la série d’Aïoun et
devrait donc rattacher comme elle au protérozoïque moyen. Pour
certains auteurs la série Guelb fait partir de la couverture infratilitique
des Eglands
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

discordant sur le complexe supérieur du système Réguibat et dont la


coupe complète serait la suivante de haut en bas : série marine de
Hank, série équicontinentale de Guelb, un ensemble volcanique de
Rhyolite et de l’ignimbrite. Tous ces ensembles représentent Lipalien
et du infracambrien.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

 Les granites récents : ce sont des granites qui semblent plus récents que la
série d’Aguelt Nebkha. Toutes parties de ces granites étaient même
considérés par Sougy comme plus récent de la série d’Aïoun, car selon cet
auteur certains de ces granites migmatiséraient cette série granite et d’autre
recouperait les granites migmatiques. Si l’on tient l’opinion de J. Barrère
selon laquelle il y aurait en confusion entre la série d’Aïoun et certains
termes peu métamorphiques de la série de Ghallaman. Il n’y a plus de
problème car les granites migmatitiques sont alors à rattacher à celui de
Ghallaman donc vraisemblablement à l’orogénèse Libérienne tandis que
les « granites récents » postérieurs à la série d’Aguelt Nebkha mais
antérieurs à celle d’Aïoun sont vraisemblablement néburnéenne.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

 Les granites de Yetti : ils affleurent dans le Yetti aussi bien en Mauritanie,
il semble que beaucoup de granites calco-alcalin de même âge aux plus
anciens et migmatitique a été englobé à tort dans le type de Yetti (granite
migmatisant dans la série de Chegga et migmatite d’Hassi et Fogra).
Les grès de Yetti au sens strict sont des roches grises calco-alcalines
perphiolite le plus souvent à 2 micas parfois à biotite seul et se présentant
en massif circonscrit à bord franc recoupant nettement la série d’Abdel
Negga ou des séries équivalents avec formation d’auréole ou
métamorphisme de contact. Ces granites sont accompagnés d’un cortège
aplite à pegmatitique qui sont datés à 1970 millions d’années après la carte
de l’UNESCO.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

 Les granites d’Aïn Ben Tili, Bel Guerdane, El Archeouat : ont


une extension beaucoup plus considérable que les précédents avec
lesquels, elles ont été confondues. Ils affleurent depuis la bordure
paléozoïque de Zemmour à l’Ouest de Bir Mogrein jusqu’au
voisinage de la série d’Aïoun Abdel Maleck occupant ainsi tout le
nord du Ghallaman l’Ouest de calotte et une grande partie de Yetti.
Ce sont les granites calco-alcalins roses ou rouges souvent à gros
grains, à biotite et amphibole généralement. Ils sont accompagnés
d’un cortège de microgranite et de rhyolite vraisemblablement
contemporains. Des types beaucoup plus variés peuvent se
représenter dans le Zemmour.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

 Les granites d’Aïn Ben Tili, Bel Guerdane, El Archeouat :


Tous ces granites sont en gisement à bord franc et recoupe la série
d’Abdel Negga ou des séries assimilés avec les auréoles cornéennes,
mais il ne semble pas affecter les séries sous-jacentes, ce serait donc si
l’on s’en tient à l’âge précambrien moyen des granites éburnéens.
Cependant ces 3 types de granites ainsi que ceux du type Yetti
devraient être considéré comme plus récent si les remarques suivantes
se réalisent juste.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

 Les granites d’Aïn Ben Tili, Bel Guerdane, El Archeouat :


1) Le fait que ces granites seront surgir recouvert en même la série de
granite d’Aïoun.
2) L’hypothèse de R. Furon.
Malgré les caractères des gisements énoncés par les auteurs pour les
granites de types Yetti, Ben Tili, Bel Guerdane, El Archeouat, il semble
difficile d’affleurer systématiquement les granites post-tectoniques vue
en particulier leur extension.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

Les granites alcalins et pluto-alcalins :


Ils n’affleurent que dans le Temour et le Tiguesmat en massif
circonscrit de dimensions réduites. Les faciès les plus fréquents sont
marqués parfois par phyroïde à biotite à arf-verdiorite. 
Les granites hyperalcalins à agyrine :
Sont plus rares. En général ses granites recoupent granites calco-
alcalins qui les entourent. Il s’agit donc le plus souvent de granites
tectoniques éburnéens mais il arrive que le phénomène inverse se
produit, il est donc surement plusieurs venues.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

Les granites anciens :


Couvrent la majeure partie de Tasiast du Tisirus, l’Amsaga
méridional et les régions situées en bordures. Ce sont le plus souvent
des granites calco-alcalins (rarement alcalins) et des granodiorites se
présentant en batholites, syn-tectonique généralement concordant mais
pouvant parfois recoupé les séries de l’Amsaga et Ghallaman. Ces
granites sont ± orienté de façon hétérogène, le faciès le plus répandu
est un granite moyennement dolerite à granitite, ils sont riches en
minéraux ferromagnésiens. Les faciès migmatites qui sont visibles
partout avec des enclaves le plus souvent, les pegmatites sont
fréquentes dans le Tasiast, elle se présente en folinien lithinifère.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

En ce qui concerne l’âge de ses granites si l’on s’en tient à l’hypothèse la


plus vraie semblable, le rattachement commun des séries de l’Amsaga, du
Tasiast et du Ghallaman.
Au précambrien inférieur les granites sont Archéens (vraie
semblablement libérien) généralement syn-tectonique ou syn-cinématique
parfois post-tectonique car il semble avoir été érodé avant le dépôt, de la
série d’Abdel Nebkha. Les âges absolus rapportés par Furon entre 2800 et
2600 millions d’années par les granites et les pegmatites du Tasiast, sont
conformes à cette hypothèse. Mais Jean Barrère donne des mesures
effectués sur les granites migmatitiques et les pegmatites de l’Amsaga.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

D’abord mesuré sur muscovite entre 2637 et 2553 millions d’années.


Mesuré sur les roches totales entre 2495 et 2210 millions d’années.
Mesuré sur la biotite entre 1906 et 1510 millions d’années.
Les 2 premiers groupes de chiffres sont également conforme à l’idée
de granites libériens par contre les mesures sur biotite semble indiqué
un rajeunissement étagé sur toute l’orogénèse éburnéenne.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

Conclusion :
En dépit des divergences entre les différents auteurs et
compte tenu des divers arguments présentés ci-dessus ainsi
que les discutions auxquels, ils ont donnés. On peut
présenter la succession stratigraphique du précambrien de la
dorsale de Réguibat de la manière suivante (voir tableau).
 
Sequence4 : STRATIGRAPHIE

Groupe A. El
PCA
Hassiam  
Protérozoïque syntectonique
Groupe d’Atar Précambrien
(infracambrien)
Groupe de Char supérieur
 
Groupe du Hank
PCB Sr Aïoun Abdel Malek
Protérozoïque moyenne Sr Imourène, Sr Aguelt Lekhneig
(Précambrien moyen) Sr G. Hadid
  PC2
PCC
Protérozoïque inférieure
Sr d’Aguelt Nebkha, Sr Yetti, Sr Odsoum
(Précambrien moyen)
 
PCD Sr du Tasiast, Sr du Ghallaman, Sr de
Précambrien inférieur Chegga
(Archéen) Mig. Hassi El Fogra et Sr Amsaga

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