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Séquence1 :
THERMINOLOGIE
Parmi ces termes nous prenons d’abord « craton » : nom vient du mot grec qui
correspond à une vaste portion du domaine continental présentant une stabilité au
cours d’une concentration de temps bien déterminé et entouré ou bordé de zone
mobile ou active, ce domaine cratonique comporte la couverture sédimentaire.
En fait sa stabilité est relative pour plusieurs raisons : d’abord sa définition par
rapport aux zones mobiles ou actives périphériques puis l’existence de mouvements
épirogéniques (oxillations verticales ±) enfin l’existence de mouvements isostatiques
par exemple lors des périodes de glaciation et de déglaciation. Lorsque le socle
s’affleure tout seul sans parler de forme, on parle de « bouclier ».
Socle : vieux terrain cristallin.
Séquence1 :
THERMINOLOGIE
Syneclise : bassin fermé d’une manière général dès qu’une zone mobile cesse toute
activité orogénique, elle se soude au plateau voisin pour constituer un néo-craton de
plus grande dimension. Un plateau apparait donc comme une aire ou on cesse toute
activité orogénique de transformation lithologique à grande échelle à un moment
donné des plans géologiques. Cette aire correspond à une zone mobile antérieure qui
fonctionnait autour d’un noyau cathodique primitif (ou nucléus). Autour des vieux
cratons l’activité orogénique se poursuivit ± tardive dans plusieurs zones mobiles.
Ainsi la zone mobile orientait le plateau jusqu’à vers 3500 millions d’années. Les
mouvements épirogénique et isostatique jouent un rôle important dans la nature et
Séquence1 :
THERMINOLOGIE
la distribution des aires de sédimentations platoniques (couverture sédimentaire). Le
plateau a une structure rigide mais hétérogène ce qui le rend vulnérable à la
fracturation à ± grande échelle. C’est ainsi qu’à la fin du primaire et au début du
secondaire lorsque les blocs africains et sud-américain ont amorcé leur répartition.
L’Afrique de l’ouest a subit une phase majeure des fracturations.
Séquence2 : EVOLUTION RECENTE CONTINENTALE
AFRICAIN DANS LE RESTE DU MONDE
Toute fois des mers peu profondes recouvraient épisodiquement ses isthmes. A cette
époque la plus grande partie du Gondwana était une immense cuvette de terre ferme
au sud des tétices, des mers littorales recouvraient partiellement l’Amérique du nord,
l’Inde, le nord-ouest d’Australie mais elle se retirait au cours de 50 millions d’années
suivantes. De multiples fractures annonçaient déjà la prochaine formation des océans
atlantiques sud et Indien. En fait on présume qu’il existait déjà au voisinage de
Madagascar et de l’Australie occidental un pré-océan indien petite mer intérieure, il
est probable que Madagascar était déjà séparé de l’Afrique durant les 150 millions
d’années suivants, le Gondwana ne varie guère si le nord dérivait lentement vers la
fin de cette période, la dépression
Séquence2 : EVOLUTION RECENTE CONTINENTALE
AFRICAIN DANS LE RESTE DU MONDE
La progression des mers les entrainant à l’ouest où elle fait leur jonction avec la marginale
qu’il avait freiné leur chemin vers l’Est entre la saillie de l’Afrique et le sud du Brésil. Il y a 92
millions d’années les mers marginales se rejoignent séparant définitivement l’Afrique et
l’Amérique du sud. Bien que l’ouverture de l’Océan indien est commencé il y a environ 105
millions d’années et celle de l’atlantique 120 millions d’années, il ne s’élargit guère il y a 100
millions d’années. Entre 100 et 80 millions l’Amérique du sud pivota en séparant de l’Afrique
puis dériva vers l’ouest jusqu’à sa position actuelle simultanément, l’Inde pivotait en
s’écartant de l’Afrique et remontait vers le nord pour finalement heurté l’Asie (plateau kebekin
et chaîne de l’Himalaya).
L’Australie et l’Antarctique s’écartaient de l’Afrique et dérivèrent ensemble pendant 20 à 30
millions d’années et se séparant pour gagner leur position actuelle, au cours des derniers 50
millions d’années tandis que l’Afrique pivotait légèrement et remontant vers le nord pour venir
pivotait l’Europe.
Séquence3: LES GRANDS ENSEMBLES
CONTINENTALES AFRICAINES
INTRODUCTION :
Le rôle détermine la géomorphologie de la progression de la connaissance
géologique.
L’introduction de cette technique a permis de faire des progrès décisifs dans l’étude
des relations entre les différents ensembles géologiques. Les radios datations ont en
effet permit d’établir une échelle stratigraphique et des corrélations entre différentes
unités géologiques du continent séparé par de grande distance. Elles ont aussi
contribué à édifier d’une part les hypothèses relatives à l’histoire des relations entre
les continents sur la structure du socle inférieur.
Séquence3: LES GRANDS ENSEMBLES
CONTINENTALES AFRICAINES
II.
CARACTERISATION DES OROGENESES :
Les études structurale et géochronologique ont permis d’établir les grands ensembles de la
formation du continent africain. Les principaux évènements de cette histoire de l’Afrique ont été
schématisés comme suite par Clifford.
D’abord une orogénèse à 3000 millions d’années qui correspond à l’orogénèse Auzzalienne
Une orogénèse 2800 millions d’années qui correspond à l’orogénèse Shamavaïenne
(Libérienne)
Une orogénèse à 1850 millions d’années qui correspond à l’orogénèse Huabienne
(Eburnéenne)
Une orogénèse à 1000 millions d’années qui correspond à l’orogénèse Kibarienne
Ensuite une orogénèse à 550 millions d’années correspond à l’orogénèse Dammarienne,
Katanguienne (panafricaine).
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :
7è remarque : il faut enfin noter que les mesures géochronologiques récentes ont
montré que la granitisation éburnéenne à 2500 millions d’années que les témoins
actuellement conservés dans les cratons fugués de plus ces évènements et il résulte
de tout ce qui préserve que les blocs cratoniques tels que l’on peut les dessiner de
termes de principaux cycle orogénique qui sont en réalités des biens des cas que les
parties d’ensemble plus étendus épargnés par les évènements orogéniques
postérieurs. Une synthèse de la structure de l’Afrique peut se présenter sous formes
des thèmes suivants :
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :
1. Etude de la plateforme :
Cette étude va porter sur les plateformes ouest africaines avec ses zones mobiles, un
occidental avec l’Océanie et l’autre oriental avec les Rokelides, Mauritanides. Nous
avons les zones mobiles centrafricaines qui vont donc correspondre à la zone
saharienne tropicale (Pharusides, Dahomeyides : oriental) craton Congolais et
Tanzanien avec la ceinture plissée plus les zones mobiles de l’Afrique de l’ouest qui
va donc en passant par Tanzanie, Ethers, Somalie et continue.
2. Etude des bassins sédimentaires :
Les bassins «non saharien » dont les bassins Libyens, bassins Taoudéni, Lotus,
Niger après bassin « côtier » de l’Afrique de l’ouest de l’Est puis les formations
récentes du Niger et du lac Tchad, les formations de la cuvette de Zaïre, Botswana
enfin bassin paléozoïque de l’Afrique et mésozoïque de l’Afrique central.
Puis un 3è consacré à la zone alpine du continent (Atlas) et enfin le volcanisme du
II. CARACTERISATION DES OROGENESES :
En fait cette série n’apparait pas complète partout de faite que les
auteurs expliquent par 2 phénomènes :
1) Le métamorphisme régional : qui avait été très intense dans
l’Amsaga septentrional et le Touriss atteignant la Katazone ou la
zone de gneiss ultra-inférieure (faciès karstique, gneiss à
hyperstène et leptynite granulotique). A la base de la série
sédimentaire, beaucoup moins intense dans l’Amsaga méridional, il
n’y aura atteint que la zone des gneiss supérieurs.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE
2) La migmatisation :
Du point de vue tectonique :
La série de l’Amsaga a été de son ensemble fortement avec des plis à
flancs très redressés parfois verticaux et des lignes de dislocation
jalonnés de mylonites. La direction générale des structures est S-W, N-
W de l’Amsaga, N-E ou S-E dans le Touriss.
Granitisation : la série de l’Amsaga a été envahie par plusieurs
générations de granites les uns syntectoniques et les autres
postectoniques.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE
Quoi qu’il en soit les différents auteurs semblent d’accords pour rattacher
au précambrien. Anciennement elle était mise en parallèle avec Dahoméen
et bouclier éburnéen et subarien du Hoggar à cause de leur ressemblance.
Série de Tasiast : affleurement dans le Tasiast et le Tijitt. Cette série a été
définie comme un complexe volcano-sédimentaire d’environ 2000 mètres
d’épaisseurs de haut en bas, elle montre :
Des gneiss à 2 micas avec parfois du grenat et de l’andalousite
Des amphiboles et les quartzites ferrugineux associés à des petits
massifs de serpentinite.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE
Cette série est recoupé à l’impact pièce par des granites calco-alcalins
(essentiellement du type mylonitique) et auréoler le métamorphisme
de contact avec quartz-gneiss de biotite. Elle est réfractée également
par un réseau de filon et filonné quartz laiteux. La tectonique très
complexe est mal connu mais du point de vue âge de la calotte et
considère comme appartenant au précambrien moyen.
Ce rattachement au précambrien moyen se justifie pleinement si la
série de Ghalaman est assimilé à celle de l’Amsaga.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE
Les granites récents : ce sont des granites qui semblent plus récents que la
série d’Aguelt Nebkha. Toutes parties de ces granites étaient même
considérés par Sougy comme plus récent de la série d’Aïoun, car selon cet
auteur certains de ces granites migmatiséraient cette série granite et d’autre
recouperait les granites migmatiques. Si l’on tient l’opinion de J. Barrère
selon laquelle il y aurait en confusion entre la série d’Aïoun et certains
termes peu métamorphiques de la série de Ghallaman. Il n’y a plus de
problème car les granites migmatitiques sont alors à rattacher à celui de
Ghallaman donc vraisemblablement à l’orogénèse Libérienne tandis que
les « granites récents » postérieurs à la série d’Aguelt Nebkha mais
antérieurs à celle d’Aïoun sont vraisemblablement néburnéenne.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE
Les granites de Yetti : ils affleurent dans le Yetti aussi bien en Mauritanie,
il semble que beaucoup de granites calco-alcalin de même âge aux plus
anciens et migmatitique a été englobé à tort dans le type de Yetti (granite
migmatisant dans la série de Chegga et migmatite d’Hassi et Fogra).
Les grès de Yetti au sens strict sont des roches grises calco-alcalines
perphiolite le plus souvent à 2 micas parfois à biotite seul et se présentant
en massif circonscrit à bord franc recoupant nettement la série d’Abdel
Negga ou des séries équivalents avec formation d’auréole ou
métamorphisme de contact. Ces granites sont accompagnés d’un cortège
aplite à pegmatitique qui sont datés à 1970 millions d’années après la carte
de l’UNESCO.
Sequence4 : STRATIGRAPHIE
Conclusion :
En dépit des divergences entre les différents auteurs et
compte tenu des divers arguments présentés ci-dessus ainsi
que les discutions auxquels, ils ont donnés. On peut
présenter la succession stratigraphique du précambrien de la
dorsale de Réguibat de la manière suivante (voir tableau).
Sequence4 : STRATIGRAPHIE
Groupe A. El
PCA
Hassiam
Protérozoïque syntectonique
Groupe d’Atar Précambrien
(infracambrien)
Groupe de Char supérieur
Groupe du Hank
PCB Sr Aïoun Abdel Malek
Protérozoïque moyenne Sr Imourène, Sr Aguelt Lekhneig
(Précambrien moyen) Sr G. Hadid
PC2
PCC
Protérozoïque inférieure
Sr d’Aguelt Nebkha, Sr Yetti, Sr Odsoum
(Précambrien moyen)
PCD Sr du Tasiast, Sr du Ghallaman, Sr de
Précambrien inférieur Chegga
(Archéen) Mig. Hassi El Fogra et Sr Amsaga