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STU5

_________________________________
MODULE DE GEOCHIMIE
_______________ABDELAZIZ MORTAJI____________
CHAPITRE I INTRODUCTION GENERALE

CHAPITRE II GEOCHIMIE DES ELEMENTS MAJEURS

CHAPITRE III GEOCHIMIE DES ELEMENTS EN TRACES

CHAPITRE IV GEOCHIMIE DES TERRES RARES

CHAPITRE V GEOCHIMIE ISOTOPIQUE


CHAPITRE III
GEOCHIMIE
DES ELEMENTS EN TRACES
I- DEFINITION ET INTERETS

II- NOTION DE COEFFICIENT DE PARTAGE


III- SUBDIVISIONS DES ELEMENTS EN TRACES

IV- MODELISATION DES PROCESSUS DE FUSION PARTIELLE


ET DE CRISTALLISATION FRACTIONNEE

V- TYPOLOGIE MAGMATIQUES ET
CONTEXTES GEODYNAMIQUES

VI- CONCLUSIONS

A. MORTAJI
I- DEFINITION
ET CARACTERES SPECIFIQUES
Éléments
dont le Clarke < 0.1 %

Presque tous les éléments sur terre


correspondent à
des éléments en traces

A. MORTAJI
I- DEFINITION
ET CARACTERES SPECIFIQUES

Teneurs faibles et variables Ils ne s’expriment


dans les minéraux pas dans les formules
et dans les roches stoechiométriques des minéraux usuels

Ils occupent des sites


cristallographiques vacants ou
substituent à certains éléments majeurs
(VOIR TD/TP)

Ils s’expriment par contre


dans la formule de
certains minéraux accessoires

Zircon : ZrSiO4 ; Chromite


baddeleyite: Zr O2 Fe Cr2O3

Uraninite Thorite ThSiO4


U3O8 la Thorionite ThO2

A. MORTAJI
II-COEFFICIENT DE PARTAGE
1- DEFINITION
Au cours des processus de FP et de CF,
les éléments chimiques se répartissent entre les minéraux et le liquide
selon leurs propriétés chimiques et en en particulier
selon leur rayon et leur charge ionique

Afin d’estimer l’affinité plus au moins importante


d’un élément donné aux minéraux et au liquide avec
lequel ils sont en équilibre
les géochimistes font rappel à
la notion de coefficient de partage

Le coefficient de partage correspond au rapport de concentration d’un


élément i entre deux phases A et B

KiA/B = CAi /CBi (P, T)


CAi et CBi : Concentration de l’élément i dans les phases A et B
(solide/ solide, solide/liquide ou liquide /liquide)

K
entre une phase minérale J
et un liquide L

KiJ/L = CJi /CLi

A. MORTAJI
II- COEFFICIENT DE PARTAGE
2- METHODE DE DETERMINATION
KiJ/L
Méthode I
Analyse de l’élément i dans les minéraux i
et dans la matrice
des roches volcaniques qui les contient
«liquide avec lequel , ces minéraux
sont en équilibre »

Méthode II
Détermination expérimentale:
Analyse de l’élément dans minéraux
et des liquides synthétiques

Les analyses s’effectuent


à la microsonde électronique
(Voir TP)
A. MORTAJI
III- SUBDIVISIONS DES ELEMENTS TRACES
1- Selon leur potentiel ionique « CI /RI »
1-1 Eléments à faible potentiel ionique :CI/ RI < 2
Éléments à gros rayon ionique
LFS ou LILE et faible charge
LFS

Eléments LFS
(Low field-strength elements)
LILE Développent
un faible champ électrostatique

On les appelle également LILE


« Large ion lithophile element »
Eléments lithophiles à gros rayon ionique
Exemple : (K, Rb, Cs, Ba, Sr....).

Faiblement retenu
par le réseau
cristallin des minéraux

Comportement mobiles
durant les processus
d’altération et de métamorphisme
A. MORTAJI
III- SUBDIVISIONS DES ELEMENTS TRACES
1- Selon leur potentiel ionique
1-2 Eléments à fort Potentiel ionique CI/ RI ˃2
Éléments à faible rayon ionique
et forte charge

HFS
(high field-strength elements)
HFS Éléments à petit rayon et forte charge
HFS développent
un fort champ électrostatique

Exemples : Zr, Hf, Ti, P, Nb, Ta ... ».

Éléments fortement retenu


par le réseau
cristallin des minéraux
Stables
durant les processus
d’altération et de métamorphisme
A. MORTAJI
III- SUBDIVISIONS DES ELEMENTS TRACES
1- Selon leur potentiel ionique
1-2 Eléments à fort Potentiel ionique CI/ RI ˃2
Éléments à faible rayon ionique
et forte charge

Les terres rares


REE
HFS La (Z=57) au Lu (Z=71)

Les éléments de transition

Exemple
Sc- V- Cr- Co- Ni- Cu –Zn....

Eléments de groupe de
platine
« PGE »

Ru- Rh- Pa- Os- Ir- Pt

A. MORTAJI
III- SUBDIVISIONS DES ELEMENTS TRACES
2- Selon leur coefficient de partage
Selon
Leurs coefficients de partage

Éléments compatibles ( KiJ/L > 1) Éléments incompatibles


ou hygromagmatophiles ( KiJ/L < 1)
Forte affinité pour la phase minérale J Forte affinité pour le liquide

Ils s’intègrent facilement Ils intègrent difficillement


dans le réseau des minéraux dans le réseau cristallin
de cristallisation précoce des minéraux de cristallisation précoce

LFS- HFS
Elements de transition et REE
Ni, Cr, Co, Sc, Mn, V
Au cours des processus
Au cours des processus de FP et de la CF
de FP et de la CF le liquide s’enrichit en ces éléments
le e solide s’enrichit en ces éléments alors que le solide s’appauvrit
alors que le liquide s’appauvrit
Éléments très incompatibles Éléments moins incompatibles
( KiJ/L < 0.01) ( KiJ/L > 0.01) ~ 0.1
Exemples : Cs, Rb, Th, Ta, Nb, Ba, Exemples: Zr, Hf, Sr, P, Y, Ti
LREE (La, Ce) voir Chap.III et HREE (voir Chap.III)

A. MORTAJI
IV- INTERETS DES ELEMENTS TRACES

Liens génétique entre roches


étudiées

Phases minérales qui fractionnent


lors des processus pétrogénétiques

Typologie magmatique Quantification des processus


et de fusion partielle
Contextes géodynamiques et
de mise en place des roches de cristallisation fractionnée

Nature des matériaux sources


Traceurs isotopiques
Rapports isotopiques
Exemple

A. MORTAJI
Nature des matériaux sources
Traceurs isotopiques
Rapports isotopiques
Exemples

Rapport initial (87Sr/ 86Sr)0 Le rapport initial (143Nd/ 144Nd)0


est élevé pour les roches crustales faibles dans les roches crustales
et faibles pour les roches mantelliques et élevés dans les roches mantelliques

A. MORTAJI
Nature des matériaux sources
Traceurs isotopiques
Rapports isotopiques

(87Sr/ 86Sr)0 (143Nd/ 144Nd)0


élevés dans les roches crustales faibles dans les roches Crustales
et faibles dans les roches mantelliques et élevés dans les roches mantelliques

A. MORTAJI
IV-1 MODELISATION DE LA FUSION PARTIELLE
1) LES TYPES DE FUSION PARTIELLE

a) Fusion à l ’équilibre

Fusion au cours de laquelle


La composition globale
le liquide produit
du système (Liquide + restite)
ne se sépare de la restite
reste constante et identique
que lorsque le système aie
à celle de la roche mère
atteint son équilibre

A. MORTAJI
IV-1 MODELISATION DE LA FUSION PARTIELLE
1) LES TYPES DE FUSION PARTIELLE
b)Fusion partielle fractionnée ou de type dynamique

Fusion continue
au cours de laquelle les liquides La composition des liquides
successivement produits se et des restites correspondantes
séparent de la restite sont différente de la composition de la
sans que l’équilibre ne soit atteint roche mère

S0 S1 + L0 S2 + L1 S3 + L2

CL1i ≠ CiL2 ≠ CiL3 CS1i ≠ CiS2 ≠ CiS3

Ce type de fusion nécessite le calcul


de la concentration initiale Ci 0
de l’élément considéré
après chaque extraction du liquide

A. MORTAJI
IV-1 MODELISATION DE LA FUSION PARTIELLE
2- Équation de la fusion partielle à l ’équilibre (Shaw, 1970)

- F est le taux de FP
m0 F Ms ML - L’équilibre se produit entre l’ensemble
M0 mS mL
des minéraux de la roche résiduelle « S »
et le liquide produit.
S0 S + L
M0, ML, et Ms : Masses respectives du solide initial, de la restite et du liquide.
m0, mL, et ms : Masses respectives de l’élément en trace dans le solide initial, dans la restite et dans le liquide.

Appliquons le principe de conservation M0 = ML + Ms


de masse à cette réaction m0 = mL + ms

M0 = ML + Ms M0 / M0 = ML /M0+ Ms /M0

ML /M0 = F Fraction liquide


Fraction solide Ms /M0 = 1- F

A. MORTAJI
IV-1 MODELISATION DE LA FUSION PARTIELLE
2- Équation de la fusion partielle à l ’équilibre (Shaw, 1970)

- F est le taux de FP
m0 F Ms ML - L’équilibre se produit entre l’ensemble
M0 mS mL
des minéraux de la roche résiduelle « S »
et le liquide produit.
S0 S + L
Avec Ci0 = m0/ M0 CiL = ml/ Ml et CiS = mS/ MS

m0 = mL + ms M0.Ci0 = ML CiL + MS CiS M0.Ci0 / M0= ML / M0 CiL + MS / M0 CiS

(M0 / M0) Ci0 = (ML / M0 ) .CiL + (MS / M0 ) .CiS Ci0 = F.CiL + (1 -F ) .CiS

DiS/L = CiS /CiL d’où CiS = DiS/L .CiL Ci0 = F.CiL + (1 -F ) . DiS/L *CiL

D’où
CLi = Ci0/ F + DiS/L (1- F)
A. MORTAJI
IV-1 MODELISATION DE LA FUSION PARTIELLE
2- Équation de la fusion partielle à l ’équilibre (Shaw, 1970)

La concentration d’un élément i


dans un liquide
résultant d’un taux de fusion d’un solide
dont Ci0 et le coefficient de partage DiS/L sont connus
est donnée par l’équation suivante

CLi = Ci0/ F + DiS/L (1- F) ou CLi = Ci0/ DiS/L + F (1- DiS/L)

Pour une
phase minérale J

CLi = Ci0/ KiJ/L + F (1- KiJ/L)


A. MORTAJI
IV-1 MODELISATION DE LA FUSION PARTIELLE
2- Équation de la fusion partielle à l ’équilibre (Shaw, 1970)

Pour une roche constituée


de n phases minérales J

CLi = Ci0/ DiS/L + F (1- DiS/L)


Avec DiS/L: Coefficient de partage global
n
DiS/L = Σ XJ KiJ/L
J=1

KiJ/L: coefficient de partage de l’élément i entre le minéral J et le liquide L

XJ : fraction de chaque phase minéral J dans le solide S

A. MORTAJI
3- Calcul du coefficient de partage globale (Voir TD)
Calculer DiS/Lq entre le liquide et une Lherzolite à grenat composée de :
60% olivine, 25% Opx, 10%Cpx, 5% grenat
Table 9-1. Partition Coefficients (CS/CL) for Some Commonly Used Trace
Elements in Basaltic and Andesitic Rocks

Olivine Opx Cpx Garnet Plag Amph Magnetite


Rb Rb 0.010 0.022 0.031 0.042 0.071 0.29
Sr 0.014 0.040 0.060 0.012 1.830 0.46
Ba 0.010 0.013 0.026 0.023 0.23 0.42
Ni Ni 14 5 7 0.955 0.01 6.8 29
Cr 0.70 10 34 1.345 0.01 2.00 7.4
La 0.007 0.03 0.056 0.001 0.148 0.544 2
Rare Earth Elements

Ce 0.006 0.02 0.092 0.007 0.082 0.843 2


Nd 0.006 0.03 0.230 0.026 0.055 1.340 2
Sm 0.007 0.05 0.445 0.102 0.039 1.804 1
Eu 0.007 0.05 0.474 0.243 0.1/1.5* 1.557 1
Dy 0.013 0.15 0.582 1.940 0.023 2.024 1
Er 0.026 0.23 0.583 4.700 0.020 1.740 1.5
Yb 0.049 0.34 0.542 6.167 0.023 1.642 1.4
Lu 0.045 0.42 0.506 6.950 0.019 1.563
Data from Rollinson (1993). * Eu3+/Eu2+ Italics are estimated

DRbS/L = (0.6 * 0.01) + (0.25 * 0.022) + (0.10 * 0.031) + (0.05 ·*0.042) = 0.0142
DNiS/L = (0.6 * 14) + (0.25 * 5) + (0.10 * 7) + (0.05 ·*0.955) = 10.4
A. MORTAJI
IV-1 MODELISATION DE LA FUSION PARTIELLE
4-Variation des éléments en traces au cours de la fusion partielle
(VOIR TD)
Ex: Di1S/L = 0 et Di2 S/L= 5

CLi = Ci0/ DiS/L + F (1- DiS/L)

Di1 S/L = 0 Di2 S/L = 5


F C iL= C i 0/ F CiL= Ci 0/5-4F
100% C L= C 0 C L= C 0
0,75 1,33 C0 0,5 C0
0,5 2 C0 0,33 C0
0,25 4 C0 0,25 C0
0,05 20 C0 0,21 C0
0,01 100 C0 0,2 C0
A. MORTAJI
IV-1 MODELISATION DE LA FUSION PARTIELLE
4-Variation des éléments en traces au cours de la fusion partielle

Quel que soit F


CiL des éléments compatibles est
inférieure à celle du solide initial
« Ci0» alors que pour les éléments
incompatibles CiL est largement
supérieur à Ci0

Plus F est faible plus CLi


de l’élément incompatible augmente
et
celle de l’élément compatible décroît

Pour F <0.5
Forte variation des éléments
incompatibles par apport à celle
des éléments compatibles

Les éléments incompatibles


Variation de CiL/Ci0 sont plus sensibles
Pour des éléments de D variables en Aux variations du taux de FP
fonction du taux de fusion F que
les éléments compatibles

A. MORTAJI
IV-2 MODELISATION DE LA CRISTALLISATION FRACTIONNEE
Équation de cristallisation de Rayleigh

La concentration d’un élément i dans un liquide résultant d’un taux de


cristallisation d’un liquide initial L0
dont Ci0 et le coefficient de partage DiS/L sont connus
est donnée par l’équation suivante

CiL / Ci0 = f (Di S/L – 1)


n
DiS/L = Σ XJ KiJ/L f: fraction liquide
et
J=1 (1 – f): taux de cristallisation

KiJ/L: coefficient de partage de l’élément i entre le minéral J et le liquide L

XJ : fraction de chaque phase minéral J dans le solide S

A. MORTAJI
IV-2 MODELISATION DE LA CRISTALLISATION FRACTIONNEE
2- Variation des éléments en traces au cours de la cristallisation fractionnée
(Voir TD)

Ex: Di S/L = 0 et Di S/L=4 et Di S/L=10 CiL / Ci0 = f (Di S/L – 1)


Variation de CiL en fonction de Ci0

f 1-f Di S/L = 0 Di S/L = 4 Di S/L = 10


100% 0 C iL= C i 0/ f C iL= Ci 0 * f 3 C iL= Ci 0 * f 9

0,75 0,25 C L= C 0 C L= C 0 C L= C 0
1,33 C0 0,422 C0 75 * 10-2 C0
0,5 50
2 C0 125 10-3C0 2 * 10-4 C0
0,25 75 4 C0 156 10-4 C0 4* 10-6 C0

0,05 85 20 C0 125 10-6 C0 195 * 10-12 C0

A. MORTAJI
IV-2 MODELISATION DE LA CRISTALLISATION FRACTIONNEE
2- Variation des éléments en traces au cours de la cristallisation fractionnée

Quel que soit F


CiL des éléments compatibles est
inférieure à celle du liquide initial
« Ci0» alors que pour les éléments
incompatibles CiL est largement
supérieur à Ci0

Plus F est faible plus CiL


de l’élément incompatible
augmente et celle de l’élément
compatible décroît

Pour 1-f < 0.5 f > 0.5


Forte variation des éléments compatibles par
rapport à celles
des éléments incompatibles

Les éléments compatibles


sont plus sensibles
aux variations du taux de
Variation de CiL/Ci0 en fonction de F
Pour des éléments de D variables
cristallisation que
les éléments incompatibles

A. MORTAJI
IV-3 COURBES DE FUSION PARTIELLE ET DE LA CRISALLISATION
FRACTIONNEE (Voir TD)

Courbe de fusion partielle


Forte variation
de Ce par rapport au Ni
Pour F < 50 %

Courbe de cristallisation
fractionnée
Forte variation
de Ni par rapport au Ce
Pour f > 0.5

Variation de l ’abondance d ’un élément incompatible


en fonction de celle d ’un élément compatible

A. MORTAJI
IV- 4 MISE EN EVIDENCE DES LIENS DE PARENIE ENTRE LES ROCHES
ETUDIEES ET LES MINERAUX QUI FRACTIONNENT LORS DU
PROCESSUS DE CRISTALLISATION FRACTIONNEE

1) Corrélation des éléments en fonction d’ un index de différenciation:

Exemple : Diagramme Rb-SiO2


(voir TD/TP)

2) Corrélation des éléments en traces entre eux:


Diagrammes de Pearce et Norry (1979) Exemple 2: Diagramme Cr-Ni
Exemple 1: Ti O2 - Zr (voir TD)

A. MORTAJI
V- TYPOLOGIE ET CADRE GEODYNAMIQUE
V-1 Introduction

Éléments Stables Comparaison des compositions


au cours des processus des roches étudiées avec celles
d’altération et de métamorphisme des roches dont le type de lignée et
HFS - REE le cadre géodynamique sont connus

Diagrammes Diagrammes
statistiques pétrogénitiques

Moyenne des teneurs Comportement


des éléments des éléments chimiques
dans les différents au cours des processus
types de roches « Ex: les basaltes » pétrogénitiques

A. MORTAJI
V- TYPOLOGIE ET CADRE GEODYNAMIQUE
V-2 Les diagrammes statistiques
(Ex: Diagrammes de Pearce et Cann, 1973)

1) Discrimination des roches alcalines et subalcalines


Diagramme TiO2 - Y/Nb Diagramme P2O5 - Zr

Alcalin

Subalcalin
SUBALCALIN ALCALIN
ALCALIN

SUBALCALIN

Les basaltes alcalins A égal teneur en Zr


se discriminent par des les basaltes alcalins
de faibles indice d’alcalinité Y/Nb sont plus riches en P

A. MORTAJI
V- TYPOLOGIE ET CADRE GEODYNAMIQUE
V-2 Les diagrammes statistiques
2) Discrimination entre les différents types de roches subalcalines
WPB:Basaltes intraplaques
LKT: Low potassic tholeiite « IAT »
OFB: Basaltes des fonds océanique
CAB: basaltes calcoalcalins

a) diagramme Ti/1000 – Zr- Y/3 b) diagramme Ti - Zr


C/C Discrimination
entre WPB
et les basaltes de
limites de plaques
(OFB,LKT et CAB)

A. MORTAJI
V- TYPOLOGIE ET CADRE GEODYNAMIQUE
V-2 Les diagrammes statistiques
b- Discrimination entre les différents types de roches subalcalines
c) diagramme Ti/100 – Zr- Sr/2

Élément LFS
sensible à l’altération

A. MORTAJI
V-3 LES DIAGRAMMES PETROGENETIQUES
Diagramme V-Ti/1000 (Shervais, 1982)
Diagramme se base sur le comportement du Ti et du V
Au cours des processus de FP et de CF

Ti : élément HFS
Comportement
toujours incompatible
V: élément de transition
Comportement variable
en fonction de la fO2

FO2 élevée : V 3+ fO2 élevée : V 4+ , V 5+


Comportement compatible Comportement incompatible
DV>1 Dv < 1

Ainsi
les teneurs en Ti et en V
et les rapports Ti/V
des roches varient en fonction

du taux de FP La fugacité en
du matériel source oxygène fO2

des modalités
Courbes de fusion partielle et les de cristallisation fractionnée
rapports Ti/V pour des fO2 et taux
de FP variables A. MORTAJI
V-3 LES DIAGRAMMES PETROGENETIQUES
Diagramme V-Ti/1000 (Shervais, 1982)
Les basaltes alcalins
résultent de très faibles
taux de fusion partielle F< 5 %
IAT
MORB 50 < Ti / V <100

ALCALIN Les basaltes tholéiitiques


résultent
de taux de fusion partielle élevés
F = 20 à 30%

Selon la fugacité en
oxygène du magma

Tendance calcoalcaline
Se caractèrise par Faible fO2 Forte fO2

une baisse simultanée 20 < Ti/V <50 10 < Ti/V <20


de Ti et V en relation Domaine des MORB et CFB Domaine des IAT
avec le fractionnement
précoce des minéraux opaques
et/ou de la hornblende

A. MORTAJI
3- Diagramme V-Ti/1000 (Shervais, 1982)

A. MORTAJI
4- spidergrams « ou spiderdiagrammes » ou Arachnograms
4-1 Introduction
a) Définition : Diagrammes
multi-éléments [i]N = [i]Ech. / [i] Materiel de reference
″majeurs″, traces et de REE
Teneurs normalisées par rapport
à un matériel de référence

Roches basiques
Intermédiaires
Roches acides

Basales des rides Manteau


médio-océaniques primitif
Granites des rides MORB
médio-océaniques
ORG CHONDRITE

b) intérêts
Détermination du degré d’enrichissement Mise en évidence des différences chimiques
ou d’appauvrissement des roches étudiés entre les roches mis en place dans
Par rapport à la roche de référence des contextes géodynamiques différents
A. MORTAJI
Chondrites

Météorites les plus primitives du système


solaire caractérisées par la présence
de chondres « petites billes constituées
de minéraux silicatés » provenant
de la ceinture des astéroïdes

MVTM J SUN

Intérêt

Détermination du degré
d’enrichissement
par rapport
à la composition la plus primitive
du système solaire

A. MORTAJI
4- Spidergrams « ou spiderdiagrammes » Arachnograms
4-1Spidergram de Jahn et al (1974)

Basaltes
alcalins

Calcoalcalines
Roches
Basaltes
d’arc insulaire
MORB

A. MORTAJI
V-4 Spidergrams « ou spiderdiagrammes » Arachnograms
2- Spidergram de Pearce (1983)

des zones
de subduction
Normalisation
Basaltes peu ou pas différenciés Mis en place
par rapport
aux MORB issus directement loin de l’influence
traversé
du manteau de la croûte
continentale

Mobile Stables

Eléments classés Eléments classés


en fonction en fonction
D LHZ/Lq Z/r

LFS HFS + REE

A. MORTAJI
3- Caractères des différents types de basalte
a) Spidergrams des basaltes intraplaques « WPB »

Par rapport aux MORB


Les tholeiites intraplaques
« Ex: Hawaii » sont enrichis en tous
les éléments incompatibles
MORB excepté Yb et Y

Les basaltes alcalins


«Antarctique et Ethiopie »
se distinguent des tholéiites de Hawaii
MORB par un très fort enrichissement
Y Yb en éléments les plus incompatibles
K, Rb, Ba, Th, Ta, Nb, Ce

Les faibles teneurs en Yb et en Y


de ces basaltes / MORB
sont dues au fractionnement
du grenat en profondeur
Faible < 5%
La différence du degré d’enrichissement Basaltes alcalins
en éléments les plus incompatibles
est lié à une différence
Élevé 25 à 30 %
des taux de fusion partielle
Tholéiites
A. MORTAJI
3- Caractères des différents types de basalte
b) Spidergrams des Tholeiites d’arc insulaire « IAT »
Par rapport aux MORB
ces basaltes sont
LFS Enrichis
en LFS

Caractère hérité d’un manteau


MORB enrichit en ces éléments
par les fluides issus
de la déshydratation
de la croûte océanique
subduite

HFS et REE
Taux de fusion plus élevé
d’une même source

Appauvris 3 possibilités Éléments retenus par


en HFS et en terres rares peuvent être les minéraux de la restite
malgré qu’ils présentent à l’origine de cet « rutile, sphène, et zircon »
le même degré de différenciation appauvrissement
que les MORB Refusion d’une source déjà
Appauvrie en ces éléments
lors d’une fusion précédente

A. MORTAJI
MODALITE DE GENESE DES MAGMAS
DES ZONES DE SUBDUCTION

Modification
de la compositiondu Manteau

par

l’apport de fluides enrichis en


éléments LFS

Issus

de la déshydratation de la croûte
océanique subductée

Contribution
des sédiments marins

dans la genèse des

magmas calcoalcalins

A. MORTAJI
3- Caractères des différents types de basalte
c) Spidergrams des basaltes Calco-alcalins« CAB »
Par rapport aux MORB
ces basaltes sont

Enrichis
en LFS
LFS
L’enrichissement du manteau en LFS
Fluides résultant de la déshydratation
de la croûte océanique subductée

Ce P
Sm Appauvris
en HFS et en REE

Enrichissement sélectif
MORB en
Ce, P et Sm
HFS et REE
Contribution
des sédiments océaniques
dans la genèse de ces roches

A. MORTAJI
d) Spidergrammes des basaltes contaminés

Basalte contaminé
par la Dqz

Basalte contaminé
par des grauackes

Basalte
non contaminé

Conclusion
Un basalte contaminé par les matériaux de la croûte continentale peut
présenter un spider diagramme comparable
à celui des basaltes calcoalcalins
« Enrichissement en LFS, anomalies négatives en Nb Ta et positives en Ce ... »

A. MORTAJI
IV-5 Spidergrams « ou spiderdiagrammes » Arachnograms
3) Normalisation par rapport aux chondrites
Par rapport aux chondrites « manteau primitif »
l’ensemble des basaltes sont enrichis
B. alcalin en tous les éléments incompatibles

Hawaïn TH Par rapport aux MORB


les basaltes tholéiitiques intraplaques
sont plus enrichis en tous les
éléments incompatibles
MORB sauf pour les HREE « Er, Lu Yb »
qui sont retenus par le Grenat

les basaltes alcalins


sont plus enrichis en éléments
les plus incompatibles que
les tholeiites intraplaques

en relation
avec les faibles taux de fusion partielle
et la contamination par la croûte
continentale

Les tholéiites d’arc se discriminent


des MORB et des tholéiites intraplaques par

un caractère appauvri l’existence d’une forte


en éléments anomalie
les moins incompatibles négative en Nb

A. MORTAJI
CHAPITRE III ELEMENTS EN TRACES
LES SPIDERGRAMMES
Normalisation aux chondrites

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