Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Chapitre 2
Circuits magnétiques
Circuits magnétiques 1
E. S. I. ING S.T.G.I
SOMMAIRE
I. MILIEUX MAGNETIQUES
Circuits magnétiques 2
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.1. Classification des matériaux magnétiques
La classification des matériaux magnétiques se fait en fonction du signe et de la
valeur de la susceptibilité magnétique χ. Il existe quatre catégories de matériaux
magnétiques :
Les lignes de champ sont moins concentrées à l’intérieur du matériaux que dans le vide
Circuits magnétiques 3
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.1. Classification des matériaux magnétiques
Ils possèdent une susceptibilité magnétique positive et très faible. Ils s’aimantent
faiblement dans le sens du champ d’excitation. Le champ magnétique résultant à
l’intérieur de ces matériaux est quasiment négligeable. Exemples : Aluminium,
Sodium, Manganèse, etc.
Les lignes de champ sont un peu plus concentrées à l’intérieur du matériaux que dans le vide
Circuits magnétiques 4
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.1. Classification des matériaux magnétiques
➢ Matériaux ferrimagnétiques : 𝝌 > 0 de l’ordre de 103
Ils s’aimantent fortement dans le sens de l’excitation magnétique. Les matériaux
ferrimagnétiques ou ferrites sont utilisés dans les applications haute-fréquence et
l’électronique de puissance pour la réduction des pertes par courant de Foucault. En effet, les
ferrites possèdent de forte résistivité vis-à-vis des courants de Foucault.
➢ Matériaux ferromagnétiques : 𝝌 ≫ 𝟎 de l’ordre de 104 à 106
Les matériaux ferromagnétiques sont utilisés dans un grand nombre d’appareillage en
électrotechnique. On les retrouve dans les machines électriques, inductances,
transformateurs, etc…... Ces matériaux possèdent une susceptibilité magnétique
extrêmement grande, développant ainsi une aimantation importante mais limitée par la
saturation.
Exemples: le fer (Fe) et la magnétite,
le cobalt (Co), le nickel (Ni) et leurs
alliages
Circuits magnétiques 5
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.1. Classification des matériaux magnétiques
➢ Matériaux ferromagnétiques : 𝝌 ≫ 𝟎 de l’ordre de 104 à 106
Les matériaux ferromagnétiques ont une conductivité élevée. Ainsi, lorsqu’on les
soumet à une variation du champ magnétique, ils donnent naissance à des
courants induits (courant de Foucault) gênants.
Pour les matériaux ferromagnétiques, il existe une température caractéristique, dite
température de Curie Tc, au-dessus de laquelle ils perdent leur propriété
ferromagnétique et deviennent des matériaux paramagnétiques.
Circuits magnétiques 6
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.1. Classification des matériaux magnétiques
Circuits magnétiques 7
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.1. Comportements des matériaux ferromagnétiques
I.2.1.1. Processus d’aimantation et de désaimantation
Un matériau ferromagnétique est constitué d’un grand nombre de domaines
magnétiques (dits « domaines de Weiss ») présentant chacun une certaine
polarisation dans une certaine direction. Les frontières entre ces domaines sont
appelés Parois de Bloch.
Circuits magnétiques 8
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.1. Comportements des matériaux ferromagnétiques
I.2.1.1. Processus d’aimantation et de désaimantation
Au repos, un matériau ferromagnétique présente une aimantation résultante très faible. En
effet, la somme de toutes les aimantations (moments magnétiques) est statiquement nulle.
En présence d’un champ d’excitation magnétique 𝐻 extérieure, les parois de Bloch se
déplacent de telle manière à favoriser l’orientation imposée par l’excitation. La résultante des
aimantations prend alors la direction de l’excitation et augmente en valeur. À partir d’une
certaine valeur d’excitation, les domaines se rassemblent en un domaine unique dans le sens
de 𝐻. L’aimantation est alors arrivée à saturation et l’induction qui en résulte n’évoluera plus.
Circuits magnétiques 9
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.1. Comportements des matériaux ferromagnétiques
I.2.1.2. Courbe de première aimantation
On désigne par courbe de première aimantation, la caractéristique B = f(H) que l’on obtient
quand on magnétise pour la première fois un matériau ferromagnétique
Circuits magnétiques 10
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.1. Comportements des matériaux ferromagnétiques
I.2.1.2. Courbe de première aimantation
Ci-dessous, les courbes de première aimantation des matériaux couramment utilisé.
Circuits magnétiques 11
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.1. Comportements des matériaux ferromagnétiques
I.2.1.3. Cycle d’hystérésis et courbe de première aimantation
La caractéristique B = f(H) lorsque le matériau ferromagnétique est excité par un
champ d’excitation variable est appelée cycle d’hystérésis.
Il apparait sur le cycle d’hystérésis de valeurs
particulières telles que :
▪ Br désigne l’induction rémanente
(l’induction qui subsiste en l’absence
d’excitation magnétique)
▪ Hc qui désigne le champ d’excitation
coercitive (champ d’excitation nécessaire à
la désaimantation totale du matériau). Tout
aimant permanent possède l’induction
rémanente.
Circuits magnétiques 12
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.2. Classification des matériaux ferromagnétiques
Les cycles d’hystérésis des matériaux ferromagnétiques présentent la même allure,
pourtant les valeurs prises par les grandeurs Br et Hc sont différentes. Par conséquent, les
matériaux ferromagnétiques sont classés en deux familles qui se distinguent par leur
courbe 𝐵 = 𝑓 𝐻 .
Circuits magnétiques 13
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.2. Classification des matériaux ferromagnétiques
➢ Les matériaux ferromagnétiques durs
Circuits magnétiques 14
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.2. Classification des matériaux ferromagnétiques
➢ Les matériaux ferromagnétiques doux
▪ Un champ rémanent 𝐵𝑟 plutôt élevé.
▪ Un champ coercitif faible (10-2 A/m<Hc < 100 A/m) donc
facile à annuler (démagnétisation facile).
▪ Un un cycle d’hystérésis très étroit (surface du cycle
d’hystérésis faible).
▪ Ils sont utilisés dans la réalisation des circuits magnétiques
des machines tournantes et des transformateurs (fer,
certains aciers de fer et nickel, des ferrites).
Circuits magnétiques 15
E. S. I. ING S.T.G.I
I. MILIEUX MAGNETIQUES
I.2. Comportement et classifications des matériaux ferromagnétiques
I.2.2. Classification des matériaux ferromagnétiques
➢ Les matériaux ferromagnétiques doux
Ci-dessous quelques exemples de matériaux ferromagnétiques doux :
Fe 2,2
Bonne tenue mécanique (Moteur,
FeSi 1,8
transformateur)
FeCo 2,4 Faibles pertes, cher
Circuits magnétiques 16
E. S. I. ING S.T.G.I
Circuits magnétiques 17
E. S. I. ING S.T.G.I
ර𝐻 . 𝑑𝑙 = 𝐻𝐿 = 𝑁. 𝐼
B=µH φ=B.S
𝜇
𝐵 = 𝑁𝐼
𝐿
Circuits magnétiques 18
E. S. I. ING S.T.G.I
ර𝐻 . 𝑑𝑙 = 𝐻𝐿 = 𝑁. 𝐼
B=µH φ=B.S
𝜇
𝐵 = 𝑁𝐼
𝐿
𝐿
𝑁𝐼 = 𝜑
𝜇𝑆
𝒍
En posant 𝓡= on obtient la relation d’Hopkinson :
𝝁𝑺
𝓡𝝓 = 𝑵𝑰
Circuits magnétiques 19
E. S. I. ING S.T.G.I
II. LES CIRCUITS MAGNÉTIQUES
II.3. Analogie Circuit électrique – Circuit magnétique
A tout circuit magnétique linéaire on peut affecter une représentation électrique
permettant de résoudre des problèmes magnétiques.
CIRCUIT ELECTRIQUE CIRCUIT MAGNETIQUE
Intensité du courant I Flux d’induction Φ
Force électromotrice E Force magnétomotrice 𝜀
Résistance R Reluctance ℛ
Conductivité 𝜎 Perméabilité µ
Loi d’ohm U=RI Loi d’Hopkinson 𝑁𝐼 = ℛ𝜙
Lois de Kirchhoff Lois de Kirchhoff
𝐼𝐸 = 𝐼𝑆 ϕ𝐸 = ϕ𝑆
𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑 𝑛𝑜𝑒𝑢𝑑
Circuits magnétiques 20
E. S. I. ING S.T.G.I
II. LES CIRCUITS MAGNÉTIQUES
II.4. Circuits magnétiques hétérogènes linéaires
Un circuit est dit hétérogène dès lorsqu’il est constitué de matériaux différents ou de
géométries à section variables. La méthode d’étude consiste alors, comme dans un circuit
électrique, à utiliser les associations connues de réluctance afin de calculer les différentes
grandeurs recherchées.
𝑁𝐼
ϕ=
ℛ𝑓𝑒𝑟 + ℛ𝛿
𝑁𝐼
ϕ=
ℛ ×ℛ
ℛ + ℛ 1 + ℛ2
1 2
ℛ2
ϕ1 = ϕ
ℛ1 + ℛ 2
ℛ1
ϕ2 = ϕ
ℛ1 + ℛ 2
Circuits magnétiques 21
E. S. I. ING S.T.G.I
II. LES CIRCUITS MAGNÉTIQUES
II.5. Circuit magnétique saturé (non linéaire)
Dès lors qu’il est impossible de négliger la saturation du matériau dans un circuit
magnétique, la relation d’Hopkinson et l’utilisation de la reluctance deviennent
incompatibles. Les seules relations valables sont :
▪ Le théorème d’ampère : 𝐻. 𝑙 = 𝑁𝐼
▪ 𝜑 = 𝐵𝑆 à section constante e
• 𝐵 = 𝜇 𝐻 .𝐻
Circuits magnétiques 22
E. S. I. ING S.T.G.I
II. LES CIRCUITS MAGNÉTIQUES
II.5. Circuit magnétique saturé (non linéaire)
➢ Rechercher le nombre d’ampères-tours ou la force magnétomotrice
nécessaires pour obtenir un flux donné
Connaissant le flux φ et la section Sj de certains tronçons, on calcule
l’induction de ceux-ci par Bj= φ/Sj, puis on lit sur la courbe B=f(H), la valeur de
H et on calcule enfin la force magnétomotrice NI=HL relative à chaque tronçon.
L’application de la loi des mailles magnétiques peut permettre de lever
certaines indéterminations.
➢ Calculer le flux connaissant les ampères-tours ou la force magnétomotrice
Ce problème doit être résolu graphiquement (ou par simulation). On se fixe
différentes valeurs de φ et on détermine comme précédemment les ampères
tours NI relatifs à chaque φ. On trace ensuite la courbe φ = f(NI) et on lit sur
cette courbe la valeur du flux correspondant aux ampères-tours de l’énoncé.
Circuits magnétiques 23
E. S. I. ING S.T.G.I
II. LES CIRCUITS MAGNÉTIQUES
II.6. Notion d’inductance
II.6.1. Inductance propre d’une bobine (fonctionnement linéaire)
Considérons une bobine de N spire traversé par un courant 𝑖, le flux 𝜙 à travers une spire est :
𝜙 = 𝐵. 𝑆
Le flux dit "total" à travers les N spires est :
𝜙 𝑇 = 𝑁𝜙 = 𝑁. 𝐵. 𝑆 = 𝐿𝑖
Le fonctionnement étant linéaire, on a :
𝐵 = 𝜇𝐻 𝐻𝑙 = 𝑁𝑖
On en déduit que : 𝜇𝑆
𝜙𝑇 = 𝑁2 𝑖
𝑙
En introduisant la réluctance du matériau, l’inductance propre de la bobine s’exprime par :
𝑵𝟐
𝑳=
𝓡
N.B : Si le fonctionnement n’est pas linéaire, l’inductance propre L n’est plus constante et
dépend du courant i. Le flux n’est plus proportionnel à i.
Circuits magnétiques 24
E. S. I. ING S.T.G.I
II. LES CIRCUITS MAGNÉTIQUES
II.6. Notion d’inductance
II.6.2. Inductance de fuite et inductance magnétisante
Le matériau d’un circuit magnétique ne canalise jamais vraiment toutes les lignes
de champ. En réalité, il existe toujours des "fuites" magnétiques qui correspondent
à un flux dit "de fuites" qui ne parcourt pas le circuit magnétique et se referment
dans l’air.
𝜙𝑡 𝑡 = 𝜙𝑐𝑚 𝑡 + 𝜙𝑓 𝑡
Circuits magnétiques 25
E. S. I. ING S.T.G.I
II. LES CIRCUITS MAGNÉTIQUES
II.7. Réalisation d’un « entrefer »
Un entrefer est une mince « couche » d’air, d’épaisseur e, ménagée dans un circuit
magnétique. Le fait que cette couche soit mince permet de faire l’approximation qu’il ne se
produit aucune fuite aux abords de l’entrefer et que la surface traversée par le flux au niveau
de l’entrefer est la même que la surface S du circuit magnétique.
𝑁2 𝑁2
𝐿avec entrefer = < 𝐿sans entrefe𝑟 =
ℛ𝑎 + ℛ𝑓 ℛ
Circuits magnétiques 27
E. S. I. ING S.T.G.I
𝑑𝜙
𝑣 = 𝑟𝑖 − 𝑒 = 𝑟𝑖 + 𝑁 Si on néglige la résistance r, on obtient : 𝑣 = −𝑒
𝑑𝑡
𝑑𝜙
Avec 𝑣 = 𝑉 2 sin 𝜔𝑡 On a 𝑉 2 sin 𝜔𝑡 = 𝑁
𝑑𝑡
𝑉 2
D’ou 𝜙 𝑡 = cos 𝜔𝑡 = 𝜙𝑚𝑎𝑥 cos 𝜔𝑡 en procédant par identification, on obtient :
𝑁𝜔
2𝜋
𝑉= 𝑁𝑓𝑆𝑐 𝐵𝑚𝑎𝑥 𝑽 = 𝟒, 𝟒𝟒𝑵𝒇𝑺𝑪 𝑩𝒎𝒂𝒙 = 𝟒, 𝟒𝟒𝑵𝒇𝜱𝒎𝒂𝒙 Formule de Boucherot
2
La valeur maximale du flux 𝛷𝑚𝑎𝑥 ne dépend que de la valeur efficace 𝑉𝑒𝑓𝑓 de la tension d'alimentation (à f
constante) : on dit que la bobine travaille à flux forcé. Un transformateur électrique ou une machine
asynchrone fonctionnent à flux forcé.
Circuits magnétiques 28
E. S. I. ING S.T.G.I
La résistance R représente la
résistance du bobinage ramenée
hors des enroulements.
Circuits magnétiques 29
E. S. I. ING S.T.G.I
Si le flux et l'induction
magnétique (φ = B.S) sont
sinusoïdaux ce n'est pas le cas de
l'excitation magnétique et donc
du courant absorbé par la bobine
(H.L = Ni) du fait de la forme en
hystérésis de la courbe B(H).
Circuits magnétiques 30
E. S. I. ING S.T.G.I
𝑊 = න 𝑣 𝑡 . 𝑖 𝑡 𝑑𝑡
0
En utilisant la loi de Lenz, on écrit :
𝑇
𝑑𝜑
𝑊 = න𝑁 . 𝑖 𝑡 𝑑𝑡 = න 𝑁. 𝑖 𝑡 . 𝑑𝜑
𝑑𝑡 𝑐𝑦𝑐𝑙𝑒
0
Circuits magnétiques 31
E. S. I. ING S.T.G.I
𝑊 = 𝑉. 𝐴𝐻
Circuits magnétiques 32
E. S. I. ING S.T.G.I
𝑊
𝑝𝐻 = = 𝑓𝑉𝐴𝐻
𝑇
En pratique, on utilise une formule empirique pour déterminer les pertes par hystérésis (pH) :
Pour réduire les pertes par hystérésis, on peut utiliser un matériau à cycle
d’hystérésis étroit (matériau doux).
Circuits magnétiques 33
E. S. I. ING S.T.G.I
Circuits magnétiques 34
E. S. I. ING S.T.G.I
Circuits magnétiques 35
E. S. I. ING S.T.G.I
Circuits magnétiques 37
E. S. I. ING S.T.G.I
Circuits magnétiques 38
E. S. I. ING S.T.G.I
Circuits magnétiques 41
E. S. I. ING S.T.G.I
𝑁12 𝑁22
Avec 𝐿1 = et 𝐿2 = les inductances propres des bobines 1 et 2.
ℛ ℛ
Circuits magnétiques 42
E. S. I. ING S.T.G.I
𝑀< 𝐿1 . 𝐿2
𝑀
𝑘=
𝐿1 . 𝐿2
Circuits magnétiques 43
E. S. I. ING S.T.G.I
Circuits magnétiques 44
E. S. I. ING S.T.G.I
𝑉 = 𝑍. 𝐼1 + 𝑗𝐿𝜔𝐼1 ± 𝑗𝑀𝜔𝐼2
Circuits magnétiques 45
E. S. I. ING S.T.G.I
Circuits magnétiques 46