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Exposés (3)

Imagerie par résonance magnétique (+ technique de mesure)

Magnétisme et sciences de la vie (Le magnétisme moléculaire)

résonance paramagnétique électronique

« Magnétisme et énergie : magnétocalorique »


Sz  mS  et S 2  s ( s  1)  2  s  ms  s

Lz  ml  et L2  l (l  1)  2  l  ml  l

j 2  j ( j  1) 2 J z  m j

e J ( J  1)  S ( S  1)  L( L  1)
J  gJ J Où gJ  1 
2m 2 J ( J  1)

e
J  gJ  j ( j  1)  g J  B j ( j  1)
2m
e
z  gJ m j  m j gJ B
2me
Substance paramagnétique.

des cristaux antiferromagnétiques


Cristaux ferromagnétiques.

Variation de la susceptibilité magnétique


PHENOMENOLOGIE DU MAGNETISMSE A L 'ECHELLE MACROSCOPIQUE

A 1'etat libre, un atome est magnétique s'il est porteur d'un moment magnétique permanent
Nous allons présenter très sommairement les principaux types de comportements magnétiques,
diamagnétisme, paramagnétisme, antiferromagnétisme, ferromagnétisme et ferrimagnétisme
./. DIAMAGNETISME

 Substances qui ne comportent que des atomes non magnétiques :


 leur aimantation, induite par le champ,. est très faible et opposée a ce dernier
 La susceptibilité, pratiquement indépendante du champ et de la température, est négative
 Ce magnétisme existe également dans les substances possédant des atomes magnétiques, mais il est si faible qu'il est alors
totalement masqué par la contribution des atomes magnétiques
1.2. PARAMAGNETISME

Dans un grand nombre de cas, le magnétisme des substances paramagnétiques provient des moments magnétiques
permanents portés par tout ou partie des atomes.

Ces moments n'interagissent pratiquement pas entre eux et peuvent s'orienter librement dans n'importe quelle direction, on parle
alors de paramagnétisme des atomes libres

Dans le cas idéal, 1'inverse de la susceptibilité initiale varie proportionnellement a la température : c'est la loi de Curie

Dans les matériaux réels, des écarts a la loi de Curie sont souvent observes, en particulier a basse température.

Dans les métaux, les électrons de conduction peuvent également donner lieu a un comportement paramagnétique, appelé
paramagnétisme de Pauli, avec une susceptibilité pratiquement indépendante de la température.
1.3. ANTIFERROMAGNETISME

L'antiferromagnétisme est un magnétisme faible similaire au paramagnétisme dans le sens ou la susceptibilité est faible et positive.

la variation thermique de 1'inverse de la susceptibilité, mesurée sur une substance poly cristalline, présente un minimum a la
température dite température de Neel Tn

Pour T < Tn, un arrangement antiparallèle des moments magnétiques


deux sous-réseaux d'aimantations égales et opposées de sorte qu'en 1'absence de champ,
1'aimantation totale est nulle

Cet arrangement antiparallèle des moments individuels est la conséquence d'interactions entre atomes voisins (appelées
interactions d‘échange négatives}.
Antiferromagnétisme

a) Ferromagnétisme b) Antiferromagnétisme c) Ferrimagnétisme

Dans un cristal antiferromagnétisme, les spins sont ordonnés dans un arrangement antiparallèle
avec une aimantation totale nulle aux température inférieure à une température de transition
appelée température de Néel ( TN)
Arrangement des ions Mn2+ dans
MnO
Un exemple bien connu de ferrimagnétisme est Fe3O4 ou encore FeO.Fe2O3

Les ions Fe3+ ont un spin électronique S = 5/2 les ions Fe++ ont un spin électronique S = 2.

Fe3+ contribue pour 5  B au Msat Fe2+ contribue pour 4  B au Msat

Fe3O4 devrait donc être de 2 × 5 + 4 = 14

valeur expérimentale = 4,1  B tous les spins des ions Fe+++ sont antiparallèles

La magnétite
1.4. FERROMAGNETISME

des interactions dites d‘échange positives favorisent, le parallélisme des moments magnétiques d'atomes voisins .

Tout se passe alors comme si un champ magnétique, appelé champ moléculaire, alignait les moments

a haute température 1'agitation thermique conduit a une susceptibilité similaire a celle d'un paramagnétique : c'est
la loi de Curie-Weiss

(a) Réseau de spins - (b) Variation sous champ de 1'aimantation (Tj < Tc < T2 < T3>
(c) Variation thermique de l/suscep - (d) Variation thermique de 1'aimantation spontanée
COURBES D 'AIMANTATION ISOTHERMES

A l’échelle macroscopique, les variations sous champ de l'aimantation d'une substance ferromagnétique, pour un échantillon
massif relativement pur et qui n'a jamais été aimante,

Représentation schématique expérimentale de


quelques isothermes dans un ferromagnétique
sans défaut en fonction du champ applique H0
(a) et du champ interne H (b)

L'extrapolation en champ interne nul de la région ou 1'aimantation dépend peu du champ définit 1'aimantation
spontanée MS(T)

Lorsque T augmente, les courbes d'aimantation sont du même type, mais MS(T) diminue en raison de
1'agitation thermique.
Pour T > TC
la substance est paramagnétique et les courbes d'aimantation ont 1'allure présentée sur la figure 3.7 en fonction du champ
magnétique pour différentes températures. Elles deviennent de plus en plus linéaires

A haute température, 1'inverse de la susceptibilité


varie linéairement avec la température selon la loi de Curie-
Weiss
DOMAINES DE WEISS

un matériau ferromagnétique (en 1'absence de champ) possède une aimantation spontanée

Problème : un morceau de fer n'attire pas un autre morceau de fer (sauf s'il a été précédemment aimante)

Pierre Weiss a levé cette contradiction


un matériau ferromagnétique se subdivise spontanément en domaines. Chaque domaine possède bien une aimantation
spontanée, mais d'un domaine a 1'autre 1'aimantation résultante n'a pas la même direction, de sorte qu'au niveau macroscopique
il n'y a plus de moment résultant.

(a) Cristal hexagonal ou I 'axe [001] est de facile


aimantation
(b) Cristal cubique ou les axes quaternaires <100> sont de
facile aimantation

Monocristal Cobalt
(hexagonal) Monocristal de fer
cubique
2.1. Notion d’hystérésis :

Soit un tore magnétique alimenté par une source alternative de tension.


G
i H=Ni/L BR champ magnétique
B=/S B (T)
Flux  et densité du flux B rémanent 2

Section S

N spires

3 1
H
longueur L
BR
Bobine entourant une tore magnétique

4 H -1
H (A m )
0
HC
HC excitation coercitive H
en dessous de TC, un matériau ferromagnétique n'est pas toujours spontanément aimante : son moment magnétique peut être
nul, on dit alors que le matériau est désaimante

Cependant en appliquant un champ, on modifie la répartition


des domaines et il en résulte la variation de 1'aimantation :
cycle d’hystérésis

un ferromagnétique est une substance qui acquiert généralement


une forte aimantation sous 1'action d'un champ
5. FERRIMAGNETISME

Le ferrimagnétisme caractérise un matériau de type antiferromagnétique dans lequel les deux sous-réseaux n'ont pas la même
aimantation : il n'y a alors plus compensation exacte de 1'aimantation des deux sous-réseaux.

II en résulte, en dessous de la température d'ordre TC, une aimantation spontanée

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