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Filière :
Génies géologique, hydrogéotechnique et minier
Module :
Géologie de l’ingénieur I
Elément :
MINERALOGIE
3ème Semestre
2020/2021
Prof : M. Achalhi
Partie II : Cristallochimie
Introduction
1. Caractéristiques structurales de la LI
A) Notions de rayon ionique
B) Notions de coordination
3. Substitutions
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Introduction Cristallochimie
➢ Cristallochimie :
=> Les cristaux sont formées par un assemblage d’atomes sphériques de dimensions
bien définies, et en contact les uns avec les autres. Ces atomes sont réunis par des
liaisons plus au moins résistantes.
=> Un atome n’est pas une simple sphère de rayon immuable (inchangé) :
Introduction Cristallochimie
composés organiques)
3- La liaison métallique
4- La liaison Hydrogène
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Cristallochimie
I- La liaison ionique
- Elle s’interprète comme une attraction électrostatique
s’exerçant entre les ions de charges opposées.
Ex : (NaCI)
le chlore est fortement électronégatif et le sodium est fortement électropositif :
la liaison est représentée par un atome de sodium ayant perdu un électron (ion
Na+) et un atome de chlore ayant capté un électron (Cl-). +
Na Na + 1e
Cl + 1e Cl-
Configuration Liaison ionique
électronique
(K L M) (K L M)
(2 8 1) (2 8 7)
(K L) (K L M)
(2 8) (2 8 8)
Cristallochimie
I- La liaison ionique
A: Potentiel d’ionisation
PI Faible
- Travail nécessaire pour Liaison PI = 3
extraire un électron de ionique
PI = 1
son orbite. dominante
- Plus il est faible plus
l’atome forme une liaison PI moyen
ionique facilement.
PI = 10
Potentiel ionique :
PI = Charge/Rayon
= e/r PI fort
Liaison ionique
négligeable
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Cristallochimie
I- La liaison ionique
B : Electronégativité
- C’est le pouvoir d’un atome à attirer un électron à lui.
- Plus la différence d’électronégativité entre deux atomes est élevée
plus le caractère ionique de la liaison est fort.
Déterminer le caractère de la liaison
dans un quartz, dans une magnétite
et dans le sel gemme?
% Liaison ionique
Cristaux de quartz.
D Electronégativité Mine de la gardette. Isère (France)
Cristallochimie
I- La liaison ionique
B- Electronégativité :
% Liaison ionique
D Electronégativité
Echelle de Pauling
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Cristallochimie
I- La liaison ionique
1. Caractéristiques structurales de la liaison ionique
A) Notion de rayon ionique
ainsi le rayon de AI3+ est 0,49 Å lorsqu’il est entouré de 4 oxygènes (tétracoordonné,
AlIV),
et atteint 0,51 Å au centre d’un édifice à 6 oxygènes (hexacoordonné, AlVI).
- Ex. Muscovite: KAl2 [AlSi3O10(OH)2]
AlVI AlIV
On constate que :
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Cristallochimie
I- La liaison ionique
1. Caractéristiques structurales de la liaison ionique
B) Notion de coordination
- Dans un cristal, chaque ion tend à s’entourer d’un nombre maximum d’ions de
charge opposée.
- Plus l’ion central est grand plus le nombre d’ions qui l’entoure est grand.
- Ce nombre est tout de même limité puisqu’il faut assurer la neutralité électrique.
Cristallochimie
I- La liaison ionique
1. Caractéristiques structurales de la liaison ionique
B) Notion de coordination
Polyèdre [NaCl6 ]5-
dans le sel gemme (NaCl)
Na Na
Cl Na Cl
Cl Cl
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Cristallochimie
I- La liaison ionique
2. Stabilité des édifices ioniques-Règles de Pauling
A) Règle N° 1
- Autour de chaque cation sont disposés des anions qui occupent les sommets d’un
polyèdre. La nature du polyèdre est déterminée par le rapport des rayons ioniques.
0,732 - 1 Cube 8
1 Dodécaèdre 12
(rC= rA) Cube-octaèdre
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[CO3]2-
[SiO4]4-
[NaCl6]5- , [MgO6]10-
[CsCl8]7-
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Cristallochimie
Cristallochimie
I- La liaison ionique
2. Stabilité des édifices ioniques-Règles de Pauling
B) Règle N° 2
Forstérite
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Cristallochimie
I- La liaison ionique
2. Stabilité des édifices ioniques-Règles de Pauling
B) Règle N° 2
Exemple: Mg2(SiO4) (Forstérite)
A l’équilibre :
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Cristallochimie
I- La liaison ionique
2. Stabilité des édifices ioniques-Règles de Pauling
D) Règle N°4
- Dans une structure ionique stable, les ions équivalents cristallochimiquement sont
aussi, le plus souvent, équivalents du point de vue géométrique.
=> D’après cette 4ème règle de Pauling, les ions Mg²+ et Fe²+ peuvent se remplacer
confortablement dans ces sites octaédriques géométriquement équivalents.
C’est ce qui se passe, en effet, dans la série des olivines (Mg,Fe)2 [SiO4]:
Cristallochimie
I- La liaison ionique
3. Substitutions dans les édifices ioniques
A) Règle N° 1 : (déduite de l’observation)
Pour que deux ions puissent se remplacer mutuellement dans une structure
ionique, il faut que leurs rayons ioniques ne diffèrent pas plus de 15%. Entre 15 et
30%, la substitution peut se faire mais n’est plus totale.
Exemple :
- Mg²+ (0,66 Å) et Fe²+ (0,74 Å) se substituent facilement dans de nombreux
minéraux (olivines, pyroxènes, amphiboles…).
Olivines
(Mg,Fe)2 [SiO4]
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I- La liaison ionique
3. Substitutions dans les édifices ioniques
A) Règle N° 1 : (déduite de l’observation)
Exemple :
On a ainsi les termes extrêmes: Albite Na[AlSi3 O8] et Anorthite Ca[Al2Si2 O8].
- Par contre Na+ (0,98 Å) et K+ (1,33 Å), proches dans le tableau périodique, ayant
des rayons différents de plus de 15% ne peuvent pas se remplacer dans les
feldspaths alcalins (du moins à basse température).
Cristallochimie
I- La liaison ionique
3. Substitutions dans les édifices ioniques
B) Règle N° 2
- Lorsque deux ions possèdent la même charge mais des rayons différents, l’ion
ayant le rayon le plus petit est incorporé de préférence.
Exemple :
Orthose Muscovite
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Cristallochimie
I- La liaison ionique
3. Substitutions dans les édifices ioniques
C) Règle N° 3
Quand deux ions possèdent le même rayon mais différent par leur charge, l’ion
ayant la charge la plus grande est incorporé de préférence.
Exemple:
Cristallochimie
II- La liaison covalente
- Dans la liaison covalente (ou homopolaire), les deux atomes mettent une partie
de leurs électrons en commun pour atteindre la configuration externe des gaz
rares.
- On voit immédiatement que le nombre de liaison homopolaire que peut former
un atome déterminé est forcement limité.
- Le nombre de ces liaisons, d’une manière générale, est égal au nombre
d’électrons nécessaires pour compléter sa couche externe.
=> Le chlore, par exemple, ne peut former qu’une liaison homopolaire (liaison s)
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Cristallochimie
II- La liaison covalente
=> Le carbone est tétravalent dans le diamant ( C ) et
le méthane (CH4) (4 liaisons covalentes).
=> Les atomes de carbone mettent en commun
4 paires d’électrons 4 liaisons
Cristal de diamant
Le cristal de diamant montrant les tétraèdres
dans une kimberlite
et les liaisons s.
Cristallochimie
II- La liaison covalente
L’énergie de liaison dans la liaison covalente est du même ordre de
grandeur que la liaison ionique (40 à 80 Kcal/mole)
=> Les cristaux covalents ne conduisent pas l’électricité, même à l’état fondu.
NaCl C
Liaison ionique:
Attraction entre deux atomes Liaison covalente:
dont D électronégativité est Mise en commun d’une
élevée. paire d’électrons.
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Cristallochimie
III- La liaison métallique
Les métaux ont en commun des propriétés remarquables comme leur éclat
métallique, leurs conductibilités électrique et thermique élevées etc…
La théorie de l’« électron libre » de Drude considère que le métal est formé d’un
assemblage d’ions positifs entre lesquels existe un « nuage électronique »
lâchement lié aux ions.
A noter qu’il n’y a pas de neutralité électrique dans les corps métalliques.
Sodium métallique
Liaison métallique:
Nuage d’électrons
assurant la conduction
du courant…
Cristallochimie
IV- La liaison résiduelle (Van Der Waals)
Elle existe dans les solides et correspond à des forces d’attraction très faibles.
Son effet est donc presque masqué dans les structures où elle existe avec les
autres liaisons.
Liaison de Van der Waals
Graphite
Structure du graphite: C
Sa dureté est faible, entre 1 et 2 sur
l'échelle de Mohs
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Cristallochimie
V- La liaison Hydrogène
Dans une liaison d’hydrogène, un atome d’hydrogène lie entre deux
atomes quelconques.
On parle de pont d’hydrogène entre dipôles.
L’énergie de cette liaison est très faible (2 à 10 kcal/mole).
Paires e- libres
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