19/02/2021

Elément 2: Radioactivité

Parcours BCG

Pr M. HAMDI

 Introduction
 Rappels sur la structure de l’atome

ionisant::
 Rayonnement ionisant et non ionisant
défintion
 Istopes et isotones
isotones--noyeaux stables et noyeaux
radioactifs
 Les différents modes de radioactivit
radioactivitéé
 Les lois de la radioactivité

 Radioprotection

 Applications : datation au carbone 14 et

dosimétrie

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Chap 1: Notions de physique atom

atomique
ique
I1. Intoduction

Qu’est-ce que la physique atomique ?

 On peut la définir la physique atomique comme la partie de

la physique qui s'occupe de comprendre la structure des
atomes et des molécules, les processus et propriétés
physiques et chimiques à l'échelle microscopique, les
interaction avec le rayonnement électromagnétique.

I1. Intoduction (suite)

 Historiquement cette discipline est à l'origine de toute la

physique des quanta, et elle a joué un rôle absolument
déterminant dans la physique de tout le 20ème siècle. De nos
jours cette discipline couvre un champ très vaste et ses
développements se trouvent finalement dispersés dans de
nombreuses spécialités. Par exemple: le magnétisme, les
propriétés optiques des solides, l'analyse chimique,
l'imagerie par résonance magnétique, les lasers...

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I1. Intoduction (suite)

 Radioactivité : On parle de radioactivité lorsqu’un

noyau se désintègre spontanément pour former
d’autres élements aprés déséquilibre des forces
internes du noyau
 Radioactivité naturelle découverte en 1898 par
Becquerel
 Radioactivité artificielle découverte en 1934 par
Irène et Frédéric Joliot-Curie
 Nombreuses applications diagnostiques et
thérapeutiques
 Une soixantaine de noyaux naturels sont instables,
ainsi que presque tous les noyaux artificiels.

I2. Composition d’un atome, du noyau et notations :

Un atome est constitué :

 d'un noyau qui est lui-même formé de protons (de

charge positive) et de neutrons (de charge neutre);
les protons et les neutrons sont aussi appelés
nucléons et la masse globale des nucléons est
quasiment celle de l'atome ;

 d'un cortège d'électrons (de charge négative)

autour du noyau et dont la charge équilibre celle
du noyau.

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Caractéristiques:
 la masse de l'électron est environ 1800 fois
plus faible que celle d'un nucléon ;
 la charge de l'électron est -1,6 10-19 C
(Coulombs) ;
 les énergies de liaison ou de dissociation
sont exprimées en puissance de l'unité de
base d'énergie qui est l'électron - volt (eV) avec
1 eV = 1,6 10-19 J
 Au sein de l'atome résident différents types
de forces ou interactions qui assurent la
cohésion et l'interaction entre les différents
constituants de l'atome.

Caractéristiques:

• X représente aussi le symbole chimique de

l'élément auquel l'atome appartient ;

• A est le nombre de masse = nombre de

protons + nombre de neutrons = Z+N

• Z est le numéro atomique = nombre de protons

donc d’éléctrons

• N est le nombre de neutrons = A-Z

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Caractéristiques:

I3. Elément chimique et noyaux isotopes, isotones et isobares :

I3

Hydrogène (1H) Deutérium (2H) Tritium (3H)

p+ p+ n p+ n
e- e- e- n
Z= 1 et A= 1 Z= 1 et A= 2 Z= 1 et A= 3
Radioactif

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I3. Elément chimique et noyaux isotopes, isotones et isobares :

I4. Unité de masse atomique :

I4
Par définition c’est le douzième de la masse de l’isotope 12
du carbone ( 1uma = 1/12 de la masse du noyau de 12C )

1 12 1 12.10-3
1 u.m.a     23
 1,660538921.10  27 Kg
12 N 12 6,022.10
La physique nucléaire donne les valeurs suivantes:
uma kg Mev / c2
uma 1 1,66055.10-27 931,5

électron 0,0005486 9,10953.10-31 0,511003

proton 1,007276 1,67265.10-27 938,280

neutron 1,008665 1,67496.10-27 939,573

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I5. Défaut de masse :

I5

Le défaut de masse Dm d'un atome est égal à la différence

entre la somme des masses de tous les nucléons d'un
noyau et la masse de ce même noyau :

Dm(A, Z) = M(A, Z) - (Z × mP + N × mn)

Pour comparer la stabilité des noyaux entre eux on peut

définir l’énergie de liaison par nucléon par:

Dm c2
= = = énergie de liaison par nucléon
A A
I7. Couches et orbitales atomiques : voir cours de Structure de la
I7
matière

La règle de Klechkowski

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I8. transitions radiatives : voir cours de Structure de la matière

Chap 2: Désintégration et radioprotection

II1
II1. Interactions au sein du noyau atomque

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La radioactivité :
 Définition: La radioactivité est un phénomène physique
au cours duquel des noyaux atomiques instables (pères)
se désintègrent pour donner, d’une part des noyaux
atomiques plus stables (fils), et d’autre part de l’énergie
sous forme de rayonnement si les noyaux fils sont
instables;
 La désintégration radioactive est :
 aléatoire : il est impossible de prévoir l’instant où va se produire
la désintégration d’un noyau radioactif
 spontanée : la désintégration se produit sans aucune
intervention extérieure
 inéluctable : un noyau radioactif se désintégrera tôt ou tard
 indépendante de la combinaison chimique dont le noyau
radioactif fait partie (U est radioactif aussi bien que UO2 ou UF6 ),
de l’état physique de la substance ( solide ,liquide, ou gaz), de la
température et de la pression.

On dénombre aujourd’hui plus de 2500 noyaux différents dont

seulement 260 sont stables.

 Remarque 1: Pour un noyau instable l’interaction forte n’est

pas plus suffisante pour assurer la cohésion du noyau.

 Remarque 2: Attention !! (erreur de raisonnement à éviter)

Lors d’une désintégration , un électron apparaît : ce n’est pas
un électron du nuage électronique de l’atome ni un électron
situé dans le noyau (un noyau ne possède pas d’électrons !!!)

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Noyau stable et noyau instable ou radioactif :

Lois de conservation d'un processus nucléaire :

A
Z X ZAyx X '* yxX ' '

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Noyau Père : Seaborgium Noyau Fils : Rafium (+ Hélium)

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Noyau Père : Carbone Noyau Fils : azote (+ électron + antineutrino)

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Radioactivité b+ :

La radioactivité b+ ne concerne que les noyaux artificiels

Cette forme de radioactivité concerne les isotopes instables
pour lesquels le nombre de protons est trop grand par rapport
à celui des neutrons
 Transformation spontanée mais imprévisible d’un proton en
neutron, avec production de positons ( antielectrons)

Père : Fluor Fils : Oxygène (+ positron + neutrino)

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Ce rayonnement électromagnétique survient chaque fois que

l’énergie du noyau est trop élevée
 Un rayonnement électromagnétique gamma g (photon
de haute énergie) est émise par le noyau

Les rayonnements les plus dangereux !

Lors d’une désintégration a ou b , le noyau fils est émis le

plus souvent dans un état instable appelé état excité. Il
devient stable en libérant son excédent d’énergie sous
forme d’un rayonnement électromagnétique de très faible
longueur d’onde l ( donc très énergétique)

Les rayons g sont très pénétrants et très faiblement

ionisants. Ils sont arrêtés par quelques centaines de m
d’air, quelques m de béton ou de plomb .

On utilise les rayons g pour :

- stériliser les aliments ou le matériel chirurgical ( destruction
des bactéries, virus, etc...)
- l’ionisation

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II3
II3. Loi de décroissance radioactive
Activité d’une source :

Activité moyenne :

Activité instantanée :

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Loi de décroissance radioactive :

Décroissance de l’activité :

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Temps caractéristiques de la loi de décroissance radioactive :

 constante de temps t

 La demi-vie t ½

Allure des courbes de décroissances radioactive N=f(t) ou A=g(t) :

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Exercices
Le carbone 14 a une période de 5 730 ans . Quelle est la
probabilité de désintégration l d’un noyau par unité de
temps ?

Déterminer l’activité de 1 g de radium 226 de demi-vie

1620 ans.
On donne M = 226 g.mol-1
expression littérale puis application numérique ( avec
les unités ).

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II4. La radioprotection
Le symbole du rayonnement :

Le symbole trifolié mise en garde contre le rayonnement

et la mention Rayonnement-Danger-Radiation

II4
II4. La radioprotection

• Actuellement la protection radiologique repose sur les

recommandations qui figurent dans les publications
de la Commission Internationale de Protection
Radiologique CIPR :
www.icrp.org
« Protection et sûreté radiologiques en Médecine ».

• La protection radiologique concerne uniquement les

rayonnements ionisants et la protection de l’homme.

• Les risques associés aux rayonnements ionisants

doivent être relativisés par rapport aux autres risques.

• Les grandeurs dosimétriques utilisées sont des

grandeurs macroscopiques définies de façon
formelle.

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• Le processus d’ionisation conduit à endommager les

cellules.

• Ces dommages peuvent conduire soit à :

- Des cellules non viables,

- Des cellules viables mais transformées.

• On distingue :

- Les effets déterministes, qui apparaissent au

dessus d’un certain niveau de dose ;

- Les effets stochastiques, qui ne dépendent pas de

la dose.
Technique d’enlèvement des gants contaminés

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Chap 3: Applications

III1
III 1. Applications à la datation

La radioactivité est partout dans la nature : par

exemple, les organismes vivants, morts, les
roches, l’intérieur de la Terre, …

La radioactivité naturelle peut alors être mise à

profit pour évaluer les âges d’objets anciens (vieux
bois roches, …) qui sont émetteurs radioactifs :
cette méthode s’appelle la datation.

Chap 3: Applications

III1. Applications à la datation

Le Carbone 14C est un isotope radioactif du

Carbone. Sa période radioactive, le temps au bout
duquel la moitié de ces atomes s’est désintégrée en
Azote 14, est de 5730 ans. Se formant dans la haute
atmosphère de la Terre, il existe 1 atome de carbone
14 pour 1000 milliards de Carbone 12 (isotope non
radioactif). Comme tout isotope du Carbone, le 14C
se combine avec l’oxygène de notre atmosphère
pour former alors CO2. Ce CO2

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Chap 3: Applications

III1
III 1. Applications à la datation

Ce CO2 est assimilé par les organes vivants tout le

long de sa vie: respiration, alimentation… Tandis
que l’instant du mort de ces organes, ils n’en
assimilent plus de CO2. La quantité de Carbone 14
assimilé diminue alors au cours du temps par un
loi exponentielle tandis que celle de 12C reste
constante.

Chap 3: Applications

III1
III 1. Applications à la datation

La datation repose sur la comparaison du rapport

entre les quantités de 12C et 14C existes dans un
échantillon avec celui d’un échantillon standard de
référence.

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Chap 3: Applications

III2
III 2. Domaines d’applications

- En historique et archéologie: datation

- En sismologie et volcanique: fréquence
d’événement sismiques ou volcaniques et évaluer
les risques potentiels futures.
- En climatologie: variation climatique et
événements climatiques passés
- En océanographie et agronomie: 14C est un traceur
environnemental  retracer la dynamique de la
circulation océanique dans le passé.

Principe de la datation :

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Exemple : datation au carbone 14 :

III2
III 2. Effets biologiques de la radioactivité
Utilisations :

La radioactivité peut être mis à profit dans les

domaines :

 de la médecine pour soigner des cancers

(radiothérapie, imagerie…
imagerie…) et comme marqueurs
pour réaliser des scintigraphies de la thyroïde

 ou dans l’
l’agriculture
agriculture pour élaborer des nouvelles
variétés végétales par transformations
génétiques

 ou en géologie pour la datation des roches

roches..

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Les dangers :

Dosimétrie :

L’objectif de la dosimétrie c’est de quantifier puis tenter

de prévoir les effets biologiques d’une exposition à une

source de rayonnements ionisants sur les organes ou

les tissus, de mesurer l’énergie déposée dans les

tissus et de définir des normes de protection de

rayonnements..
rayonnements

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Grandeurs dosimétriques :

 La dose absorbée :

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Grandeurs dosimétriques :
 La dose équivalente :

Grandeurs dosimétriques :
 La dose effective :

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Grandeurs dosimétriques :
 Loi d'atténuation d'un faisceau parallèle et monoénergétique
monoénergétique::

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