Chapitre 4 - Les Methodes D'aide Au Diagnostic Basees Sur Les Approches Probabilistes

Royaume du Maroc
Université Abdelmalek Essaadi

Faculté des sciences et techniques
Al Hoceima
Département : Chimie
Filière : MST - Chimie Analytique et Qualité (CAQ)
MODULE 03 : CHIMIOMETRIE ET DIAGNOSTIC DE PANNES
Elément du module : DIAGNOSTIC DE PANNES
Enseignant : NCIR Noamane Année universitaire : 2020/2021

Elément du module 03 : Chimiométrie et Diagnostic de pannes – Diagnostic de pannes
Chapitre 4 : Les méthodes d’aide au diagnostic basées sur

les approches probabilistes
2
Méthodologies d’analyse de Les méthodes d’aide au
Méthodologie de
La maintenance défaillances et outils d’aide au diagnostic basées sur les Applications
diagnostic de pannes diagnostic classiques approches probabilistes
I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes
1 – Définition de la sûreté de fonctionnement
Définition de la sûreté de fonctionnement : La sûreté de fonctionnement (dependability, SdF)

consiste à évaluer les risques potentiels, prévoir l’occurrence des défaillances et tenter de minimiser
les conséquences des situations catastrophiques lorsqu’elles se présentent.
3
Méthodologies d’analyse de
Méthodologie de
La maintenance défaillances et outils d’aide au Applications
diagnostic de pannes diagnostic classiques Les méthodes d’aide au
diagnostic basées sur les
approches probabilistes
2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement
MAINTENABILITÉ
DISPONIBILITÉ
FIABILITÉ
DURABILITÉ
SÉCURITÉ
1 2 3 4 5
4
Méthodologie de
La norme NF X 60-500 définit la fiabilité comme « l’aptitude d’une

FIABILITÉ
entité à accomplir une fonction requise, dans des conditions

données, pendant un intervalle de temps donné ».
R(t) = Prob { E non défaillante sur [0,t] }

R(t) : La fiabilité
1
5
Méthodologie de
L’aptitude contraire est appelée défiabilité est définie par :

FIABILITÉ
R t = 1 − R t = F(t)
𝐑 𝐭 : Défiabilité
F(t) : Fonction de répartition
1
6
Méthodologie de
la densité de probabilité f(t) s’obtient en dérivant la fonction de

FIABILITÉ
répartition F(t) :
𝑑𝐹(𝑡) 𝑑𝑅(𝑡)
f t = = −
𝑑𝑡 𝑑𝑡
1
7
Méthodologie de
La norme NF X 60-010 définit la maintenabilité comme « l’aptitude

MAINTENABILITÉ
d’une entité à être maintenu ou à rependre l’accomplissement de sa

fonction après défaillance, pendant un intervalle de temps donné ».
M(t) = Prob { E est réparable sur [0,t] }
2
8
Méthodologie de
La norme NF X 60-010 définit la disponibilité comme « l’aptitude

DISPONIBILITÉ
d’une entité à être en état de bon fonctionnement afin d’accomplir

une fonction requise dans des conditions de temps déterminées ».
A(t) = Prob { E est non défaillante à t }
3
9
Méthodologie de
Selon la définition de la norme NF X60-010 et RG Aéro 00026, la

sécurité est « l’aptitude d’une entité à éviter de faire apparaître,
SÉCURITÉ
dans des conditions données, des événements critiques ou

catastrophiques ».
S(t) = Prob { E évite des événements

critiques ou catastrophiques sur [0,t] }
4
10
Méthodologie de
la norme NF X60-010 définit la durabilité est comme « l’aptitude

d’une entité à accomplir une fonction requise dans des conditions
DURABILITÉ
données d’utilisation et de maintenance, jusqu’à ce qu’un état limite

soit atteint. l’état limite est au delà duquel on ne répare plus ».
D(t) = Prob { E non défaillante totalement

sur [0,t] }
5
11
Méthodologie de
3 – Les métriques et les indicateurs de fiabilité
MTTF Mean Time to Failure
MTTR Mean Time to Repair

Les Temps
Moyen de MUT Mean Up Time
Fiabilité
MDT Mean Down Time
MTBF Mean Time Between

Failure 12
Méthodologie de
Durées moyennes associés à la sûreté de fonctionnement

13
Méthodologie de
λ(t) Taux de défaillance

Les Taux de
défaillance
Le taux de défaillance, ou taux de panne, est une expression relative à la fiabilité
et de
des équipements et de chacun de leurs composants. Son symbole est la lettre
réparation grecque λ (lambda)
14
Méthodologie de
λ(t) Taux de défaillance

Les Taux de
défaillance 𝑃𝑟𝑜𝑏 {𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 𝑡,𝑡+𝑑𝑡 ,𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 [0,𝑡]}
𝜆 𝑡 𝑑𝑡 =
et de 𝑃𝑟𝑜𝑏 (𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 0,𝑡 )
réparation
𝑃𝑟𝑜𝑏 {𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 0,𝑡+𝑑𝑡 − 𝑃𝑟𝑜𝑏 {𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 0,𝑡
𝜆 𝑡 𝑑𝑡 =
𝑃𝑟𝑜𝑏 (𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑑é𝑓𝑎𝑖𝑙𝑙𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑠𝑢𝑟 0,𝑡 )
𝑓(𝑡) 1 𝑑𝑅(𝑡)
𝜆 𝑡 = = − .
𝑅(𝑡) 𝑅(𝑡) 𝑑𝑡 15
Méthodologie de
µ(t) Taux de réparation

Les Taux de
défaillance
et de Le taux de réparation 𝜇(𝑡) représente la proportion d’éléments qui n’étant pas
réparation réparés à l’instant 𝑡 jusqu’à un temps de (𝑡 + 𝑑𝑡).
16
Méthodologie de
µ(t) Taux de réparation

Les Taux de
défaillance
et de 1 𝑑𝑀(𝑡)
réparation 𝜇 𝑡 = − .
1 − 𝑀(𝑡) 𝑑𝑡
17
Méthodologie de
II – Les chaînes de Markov
1 – introduction aux chaînes de Markov
 Les chaînes de Markov sont un modèle d’évolution dynamique,
 Un processus stochastique à temps discret, où à temps continu et à espace d’états discret,
 L’information de prédiction de futur est présente dans l’état présent du processus et n’est pas
dépendante des états antérieurs.
18
Méthodologie de
2 – Exemple d’application des chaînes de Markov
 Exemple du graphique des chaines de Markov :
λ
Composant
étudié
État 1 : Etat
normal
Ok 1 2
État 2 : Etat de
Nok
panne
μ
19
Méthodologie de
+ Dans cette méthode, on a besoin de :
 Calculer une matrice A dite (Générateur de Markov ou la matrice des taux de transition ),
 Trouver à partir du régime stationnaire (où la dérivée du vecteur d’état de probabilité est nul), les
différents états de probabilités du système.
+ Un régime stationnaire : c’est un régime ou bien un état qui ne varie pas avec le temps.
𝑁
𝑑𝜋(𝑡)
=0⇒ 𝑖=1 𝜋𝑖=1
𝑑𝑡 𝜋. 𝐴 = 0
20
Méthodologie de
+ L’objectif principale est de déterminer les états de probabilités en fonction des taux de défaillance λ et taux
de réparation µ.
+ On calcul la matrice des taux de transitions A :
1 2 λ
1 −λ λ 1 2
𝐴=
2 µ −µ
μ
+ Pour la redondance des états (L’état i ⇒ L’état i ) c’est la somme des transitions de l’état i.
21
Méthodologie de
+ En régime stationnaire : λ = 0.1 ℎ−1 et µ = 1 ℎ−1
𝑁
𝜋1 + 𝜋2 = 1
𝜋𝑖 = 1 −λ λ
𝑖=1 [𝜋1 , 𝜋2 ]. =0
µ −µ
𝜋. 𝐴 = 0
22
Méthodologie de
+ En régime stationnaire :
𝜋1 + 𝜋2 = 1 𝜋1 + 𝜋2 = 1
−λ λ −λ𝜋1 + µ𝜋2 = 0
[𝜋1 , 𝜋2 ]. =0
µ −µ λ𝜋1 − µ𝜋2 = 0
23
Méthodologie de
𝜋1 + 𝜋2 = 1
𝜋1 + 𝜋2 = 1
µ
−λ𝜋1 + µ𝜋2 = 0 𝜋1 = 𝜋2
λ
λ𝜋1 − µ𝜋2 = 0 λ𝜋1 − µ𝜋2 = 0
24
Méthodologie de
µ
𝜋1 + 𝜋2 = 1 𝜋2 + 𝜋2 = 1
µ λ
𝜋1 = 𝜋2 µ
λ 𝜋1 = 𝜋2
λ
λ𝜋1 − µ𝜋2 = 0 λ𝜋1 − µ𝜋2 = 0
25
Méthodologie de
µ λ
𝜋2 + 𝜋2 = 1 𝜋2 =
λ λ+µ
µ µ
𝜋1 = 𝜋2 𝜋1 = 𝜋2
λ λ
λ𝜋1 − µ𝜋2 = 0 λ𝜋1 − µ𝜋2 = 0
26
Méthodologie de
𝜋1 : Disponibilité du composant
𝜋2 : Indisponibilité du composant
λ
𝜋2 = λ
λ+µ 𝜋2 =
µ λ+µ
𝜋1 = 𝜋2 µ
λ 𝜋1 =
λ𝜋1 − µ𝜋2 = 0 λ+µ
27
Méthodologie de
𝜋1 : Disponibilité du composant
𝜋2 : Indisponibilité du composant
λ
𝜋2 =
λ+µ 𝜋2 = 0,91 = 91%
µ 𝜋1 = 0,09 = 9 %
𝜋1 =
λ+µ
λ = 0.1 ℎ−1 et µ = 1 ℎ−1
28
Méthodologie de
3 – Règle des transitions des chaînes de Markov
+ On suppose qu’on a deux composants, alors les états possibles qu’on peut déterminer sont :
Etats \ Composants Composant 1 Composant 2
Etat 1 Ok Ok
Etat 2 Ok Nok
INTERDIT
Etat 3 Nok Ok
Etat 4 Nok Nok
29
Méthodologie de
4 – Les limites chaînes de Markov
+ Supposant qu’on a un système complexe qui se décompose en plusieurs sous-systèmes (N composants) :
Composant 1 Composant 2 Composant 3 … Composant N
État 1 Ok Ok Ok … (Ok) Ok
État 2 Ok Ok Ok ...(Ok) Nok
… … … … … …
État Nok Nok Nok …(Nok) Nok
30
Méthodologie de
4 – Les limites chaînes de Markov
Simplicité à calculer les métriques et les indicateurs de la sûreté de

fonctionnement
Explosion de nombre d’états implique une complexité à résoudre les

équations générées
31
Méthodologie de
III – Les réseaux de Petri
1 – Introduction aux réseaux de Petri
Un réseau de Petri est un modèle mathématique servant à représenter divers systèmes travaillant
sur des variables discrètes. Les réseaux de Petri sont apparus en 1962, dans la thèse de doctorat de Carl
Adam Petri.
32
Méthodologie de
2 – Les concepts de Base
A – La notion de graphe orienté
+ Un ensemble fini de places, P = {P1, P2, P3, ..., Pm}, symbolisées par des cercles :
T
+ Un ensemble fini de transitions, T = {T1, T2, T3, ..., Tn}, symbolisées par des tirets
+ Un ensemble fini d'arcs orientés qui assurent la liaison d'une place vers une transition ou d'une
transition vers une place
33
Méthodologie de
A – La notion de graphe orienté
+ Les situations suivantes sont interdites.
34
Méthodologie de
B – Le vocabulaire
+ Condition : est la description de l’état d’une ressource du système modélisé:
 Une machine est au repos,
 Une machine est en réparation,
 Une commande est en attente.
35
Méthodologie de
+ Evènement : est une action qui se déroule au sein du système et dont la réalisation dépend de l’état
du système :
 Début de traitement sur une machine,
 Panne sur une machine,
 Début de traitement d’une commande.
36
Méthodologie de
+ Exemple : Atelier de coupe de bois

 Conditions
 La machine de coupe est au repos,
 Une commande est en attente,
 La commande est en cours de traitement,
 La commande est terminée.
 Evénements
 Une commande arrive,
 La machine débute le traitement de la commande,
 La machine termine le traitement de la commande,
 La commande est envoyée pour la livraison,
 La machine tombe en panne.
37
Méthodologie de
2 – Définition d’un réseau de Petri
+ Un réseau de Petri est un graphe orienté biparti défini par un quadruplet R = (P, T, Entrée, Sortie), où :
 P est un ensemble fini de places P = {P1, P2, P3,.., Pn}
 T est un ensemble fini de transitions T= {t1, t2, t3,.., tn}
 Entrée (ou Pré) est une application, Entrée: P x T → N, appelée application d’incidence avant.
Notée Pré(p,t) ou Entrée(p,t) ou encore I(p,t), contient la valeur entière « n » associée à l’arc
allant de « p » à « t ».
38
Méthodologie de
 Sortie (ou Post) est une application, Sortie: P x T → N, appelée application d’incidence arrière.
Notée Post(p,t) ou Sortie(p,t) ou encore O(p,t) contient la valeur entière « n » associée à l’arc
allant de « t » à « p ».
39
Méthodologie de
 « p » est une place d’entrée de la transition « t » si entrée(p, t) > 0
 « p » est une place de sortie de la transition « t » si Sortie(p, t) > 0
40
Méthodologie de
 « t » est une transition d’entrée de p si Sortie(p,t) > 0
 t est une transition de sortie de p si Entrée(p,t) > 0
41
Méthodologie de
 Transition source est une transition qui ne comporte aucune place d’entrée
 Transition puits est une transition qui ne comporte aucune place de sortie
42
Méthodologie de
+ Exemple de RdP : Modélisation d’un atelier de coupe de bois :
 Un atelier est constitué d’une machine de coupe et d’un stock. Quand une commande arrive et
que la machine de coupe est disponible, la commande peut être traitée (Opération de découpe).
Une fois le traitement terminé, la commande qui a été traitée est stockée. Sinon, la commande
doit attendre que la machine se libère avant de pouvoir être traitée.
43
44
Méthodologie de
3 – Le marquage d’un réseau de Petri
+ Le marquage d’un RdP (Réseau de Petri) est précisé par la présence à l'intérieur des places d'un nombre
fini (positif ou nul), de marques ou de jetons. Une place est donc vide ou marquée.
45
Méthodologie de
+ l’état initial correspond à la répartition des jetons suivante, alors le marquage initial: M0 = [M0(p1), M0(p2)] = [3, 0].
46
Méthodologie de
 P1 représente un stock
 P2 représente une machine en cours de traitement
 P3 représente une machine libre
47
Méthodologie de
+ Exercice : Pour le réseau de Petri suivant :
 Indiquer le marquage initial
 Etablir la matrice d’entrée E
 Etablir la matrice de sortie S
48
Méthodologie de
 Indiquer le marquage initial :
0
Le marquage initial est 𝑀0 = 3
0
49
Méthodologie de
 Etablir la matrice d’entrée E
50
Méthodologie de
 Etablir la matrice de sortie S
51
Méthodologie de
4 – La dynamique des réseaux de Petri
A – Validation d’une transition
+ L'évolution de l'état du réseau de Petri correspond à une évolution du marquage. Les jetons, qui
matérialisent l'état du réseau à un instant donné, peuvent passer d'une place à l'autre par
franchissement ou tir d'une transition.
+ Une transition est validée (on dit aussi sensibilisée ou franchissable ou encore tirable) si toutes ses
places d’entrée contiennent au moins un jeton.
52
Méthodologie de
A – Validation d’une transition
53
Méthodologie de
B – Franchissement d’une transition
+ Le franchissement d'une transition ou le tir d'une transition, consiste à enlever un jeton dans chacune
des places d'entrée de la transition et à ajouter un jeton dans chacune des places de sortie de la même
transition.
M1 = [3,1,1] M2 = [2,0,2] 54
Méthodologie de
55
Méthodologie de
+ Franchissement d’une transition source
 Une transition source est une transition qui ne comporte aucune place d’entrée ; c’est une transition
toujours franchissable et le franchissement a lieu lorsque l’événement associé se produit.
+ Franchissement d’une transition puits
 Une transition puits est une transition qui ne comporte aucune place de sortie; le franchissement d’une
transition puits enlève des jetons de toutes les places d’entrée de la transition.
56
Méthodologie de
+ Exemple de franchissement d’une transition source
57
Méthodologie de
+ Exemple de franchissement d’une transition puits
58
Méthodologie de
+ Tir d’une transition avec plusieurs ressources
 De manière formelle, une transition est dite sensibilisée si les places situées en amont (places
d'entrée) possèdent chacune un nombre de jetons supérieur ou égal au poids des arcs joignant ces
places à la transition.
59
60
Méthodologie de
+ Exemple concret :
 Une molécule d’eau est constituée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. Cette
réaction chimique peut être modélisée par un RdP.
61
Méthodologie de
C – Conflit et Synchronisation
+ Conflit : est une place en amont de plusieurs transitions.
+ Synchronisation : est une transition en amont de plusieurs places
62
Méthodologie de
D – La matrice d’incidence
+ On calcul la matrice d’incidence par la relation suivante :
 W = Post – Pre
 W(Pi,tj) = Post(Pi,tj) – Pre(Pi,tj) = Sortie(Pi,tj) - Entrée(Pi,tj)
63
+ Exemple de calcule de la matrice d’incidence :
64
+ Cette matrice est utilisée pour connaître le marquage futur en utilisant la relation suivante :
𝑀′ = 𝑀𝑎𝑐𝑡𝑢𝑒𝑙 + 𝑊. 𝑋
0 −1 1
+ Prenant l’exemple précèdent : Le marquage initial est 𝑀0 = 1 et la matrice d’incidence est : W = −1 0
1 1 −1
2 0 1
𝑀1 = 𝑀0 + 𝑊. 𝑋
0 −1 1 1
𝑀1 = 1 + −1 0 . 0 = 1
1 1 −1 1 0
2 0 1 3 65
0 −1 1 1
𝑀1 = 1 + −1 0 . 0 = 1
1 1 −1 1 0
2 0 1 3
66
+ On calcul de la même façon M2 :
𝑀2 = 𝑀1 + 𝑊. 𝑋
1 −1 1 0
𝑀2 = 1 + −1 0 . 1 = 0
0 1 −1 0 1
3 0 1 3
67
1 −1 1 0
𝑀2 = 1 + −1 0 . 1 = 0
0 1 −1 0 1
3 0 1 3
68
+ Et on peut déduire finalement le graphe d’état à partir des marquages calculés :
0 1 0 0
1 1 0 0
1 0 1 0
2 3 3 4
69
70

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Université Abdelmalek Essaadi

MODULE 03 : CHIMIOMETRIE ET DIAGNOSTIC DE PANNES

Elément du module : DIAGNOSTIC DE PANNES

Enseignant : NCIR Noamane Année universitaire : 2020/2021

Chapitre 4 : Les méthodes d’aide au diagnostic basées sur

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

1 – Définition de la sûreté de fonctionnement

Définition de la sûreté de fonctionnement : La sûreté de fonctionnement (dependability, SdF)

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement

La norme NF X 60-500 définit la fiabilité comme « l’aptitude d’une

entité à accomplir une fonction requise, dans des conditions

R(t) = Prob { E non défaillante sur [0,t] }

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement

L’aptitude contraire est appelée défiabilité est définie par :

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement

la densité de probabilité f(t) s’obtient en dérivant la fonction de

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement

La norme NF X 60-010 définit la maintenabilité comme « l’aptitude

d’une entité à être maintenu ou à rependre l’accomplissement de sa

M(t) = Prob { E est réparable sur [0,t] }

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement

La norme NF X 60-010 définit la disponibilité comme « l’aptitude

d’une entité à être en état de bon fonctionnement afin d’accomplir

A(t) = Prob { E est non défaillante à t }

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement

Selon la définition de la norme NF X60-010 et RG Aéro 00026, la

dans des conditions données, des événements critiques ou

S(t) = Prob { E évite des événements

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

2 – Les éléments constitutifs de la sûreté de fonctionnement

la norme NF X60-010 définit la durabilité est comme « l’aptitude

données d’utilisation et de maintenance, jusqu’à ce qu’un état limite

D(t) = Prob { E non défaillante totalement

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

3 – Les métriques et les indicateurs de fiabilité

MTTF Mean Time to Failure

MTTR Mean Time to Repair

MTBF Mean Time Between

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

3 – Les métriques et les indicateurs de fiabilité

Durées moyennes associés à la sûreté de fonctionnement

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

3 – Les métriques et les indicateurs de fiabilité

λ(t) Taux de défaillance

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

3 – Les métriques et les indicateurs de fiabilité

λ(t) Taux de défaillance

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

3 – Les métriques et les indicateurs de fiabilité

µ(t) Taux de réparation

I – Introduction à la sûreté de fonctionnement des systèmes

3 – Les métriques et les indicateurs de fiabilité

µ(t) Taux de réparation

II – Les chaînes de Markov