Utilisation Des Instruments de Mesure T

ROYAUME DU MAROC
OFPPT
Office de la Formation Professionnelle et de la

Promotion du Travail
DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
LES INSTRUMENTS DE
MODULE N°8: MESURES MECANIQUES
SECTEUR : PLASTURGIE
SPECIALITE : MONTEUR REGLEUR
NIVEAU : TECHNICIEN
Résumé de Théorie Module 8: Les instruments de mesures mécaniques
Document élaboré par :
Nom et prénom EFP DR
Mohammed FARTALE CFAP GC
Stéphane BESSE Expert plasturgie français
OFPPT/DRIF 2
SOMMAIRE
I. PRESENTATIONS DES APPAREILS DES MESURES............................................... 8

A. LES APPAREILS A LECTURE DIRECTE.............................................................. 8
B. LES APPAREILS A LECTURE INDIRECTE OU PAR COMPARAISON
(PAR ATTRIBUT)........................................................................................................ 12
C. PRECAUTIONS D’UTILISATION ........................................................................ 15
D. AUTRES APPAREILS ............................................................................................ 18
II. LES UNITES ................................................................................................................ 23
A. LES CONVERSIONS D’UNITES..................................................................... 24
B. MESURE DES LONGUEURS .......................................................................... 25
C. MESURE DES AIRES ....................................................................................... 26
D. MESURE DES VOLUMES ............................................................................... 27
E. MESURE DES CAPACITES............................................................................. 28
F. GRANDEURS PHYSIQUES ................................................................................ 28
G. LES TOLERANCES .......................................................................................... 29
H. L’ORDRE DE GRANDEUR ............................................................................. 30
III. CLASSIFICATION ET SYSTEMES DE MESURE.................................................. 32
A. CLASSIFICATION............................................................................................ 32
B. LES DIFFERENTS SYSTEMES DE LECTURE ............................................. 33
IV. PRECAUTIONS D’USAGE DES APPAREILS DE MESURE ................................ 37
V. LA GAMME DE CONTROLE.................................................................................... 43
A. INTRODUCTION .............................................................................................. 43
B. EXEMPLE DE FICHE DE CONTROLE .......................................................... 46
VI. L’AUTOCONTROLE................................................................................................. 49
A. INTRODUCTION .............................................................................................. 49
B. LES DIFFERENTS TYPES DE CONTROLE .................................................. 52
C. L’AUTOCONTROLE ........................................................................................ 54
D. LES OUTILS DE CONTROLE ......................................................................... 56
VII. EXERCICES.............................................................................................................. 59
A. EXERCICE 1...................................................................................................... 59
B. EXERCICE 2...................................................................................................... 60
C. EXERCICE 3...................................................................................................... 61
OFPPT/DRIF 3
MODULE 08 : LES INSTRUMENTS DE MESURES MECANIQUES
Théorie : 40%
Durée : 36 heures Travaux pratiques : 56%
Evaluation : 4%
OBJECTIF OPERATIONNEL DE COMPORTEMENT
COMPORTEMENT ATTENDU
Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit être capable

d’utiliser les instruments de mesures mécaniques selon les
conditions, les critères et les précisions qui suivent :
CONDITIONS D’EVALUATION
• Travail individuel.
• A partir :
- Des modes opératoires des instruments
- De plans de définition des pièces
- Gamme de contrôle
- Fiche de contrôle et d’autocontrôle
- Données techniques
• A l’aide :
- De pièces plastiques
- Des différents instruments de mesure et contrôle
- Des normes
CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE
• Respect des règles de sécurité

• Utilisation correcte des instruments de mesure et de contrôle
• Respect des normes et modes opératoires
• Précision et exactitude des mesures
• Dextérité et soin apportés aux opérations
OFPPT/DRIF 4
OBJECTIF OPERATIONNEL DE COMPORTEMENT
PRECISIONS SUR LE CRITERES PARTICULIERS DE

COMPORTEMENT ATTENDU PERFORMANCE
Préparer le travail Respect de la méthode de mesure

Détermination des instruments de
mesures adéquates
Utilisation des bonnes unités
Effectuer les mesures Maîtrise des différents instruments de

mesure et de contrôle :
Mesures directes
Mesures indirectes
Validation de la mesure
Reproductibilité de la mesure
Réaliser l’auto contrôle Autonomie dans l’utilisation :

Des fiches de contrôle
Des types de contrôle
Des outils de contrôle
Rendre compte Fiabilité des résultats

Réalisation des calculs correcte
Traçabilité
OFPPT/DRIF 5
Module : LES INSTRUMENTS DE

MESURES MECANIQUES
RESUME THEORIQUE
OFPPT/DRIF 6
Objectif A
Préparer le travail
OFPPT/DRIF 7
I. PRESENTATIONS DES APPAREILS DES MESURES
A. LES APPAREILS A LECTURE DIRECTE
Désignation Définition Fonctionnement
Appareil permettant de Précision de quelques

Pied à coulisse mesurer de côtes intérieures, centièmes.
extérieures et de profondeur.
OFPPT/DRIF 8
Micromètre Appareil permettant de mesurer Précision de 1/100 mm

des côtes.
OFPPT/DRIF 9
Jauge de Appareil permettant de Précision de quelques

profondeur mesurer les creux et des côtes centièmes de mm.
de profondeur.
Appareil permettant de mesurer Précision en fonction du

Balance la masse d’un objet. matériel de quelques
grammes au milligramme.
Appareil permettant de mesurer Précision de 0,5 mm.

Réglet des longueurs.
OFPPT/DRIF 10
Appareil permettant de mesurer Précision de quelques

Trusquin des longueurs, hauteurs par centièmes de mm.
rapport à un plan de référence
(marbre).
OFPPT/DRIF 11
B. LES APPAREILS A LECTURE INDIRECTE OU PAR

COMPARAISON (PAR ATTRIBUT)
Désignation Définition Fonctionnement
Pige Instrument permettant le La pige rentre dans le trou

contrôle de trous sur une pièce. à contrôler, de quelle
manière : libre, juste, gras,
dur, …
Pige
Tampon Contrôle la conformité d’un

filetage.
Tampon
OFPPT/DRIF 12
Gabarit Contrôle que la côte mesurée

soit située entre une côte mini
et une côte maxi.
Gabarit
OFPPT/DRIF 13
Equerre Vérifie la perpendicularité

d’une pièce.
Surface de référence pour le Bloc carré, de forte

Marbre contrôle des tolérances épaisseur, parfaitement
géométriques. lisse et plan.
Calibre à Contrôle des arbres aux

mâchoires tolérances normalisées.
Comparateur Compare une pièce à une

référence
OFPPT/DRIF 14
C. PRECAUTIONS D’UTILISATION
Les appareils de mesure sont des instruments de précision. Ils sont chers
et très sensibles aux chocs. Ces appareils doivent être manipulés avec
précision, et être utilisés uniquement pour réaliser des contrôles.
Le pied à coulisse n’est ni une clé à molette, ni un ouvre bouteille :
Précaution
Précaution
d’utilisation 2
d’utilisation 1
Le marbre n’est pas une étagère :
Précaution
d’utilisation 3
OFPPT/DRIF 15
Les instruments de mesure ne doivent pas être stockés en équilibre

instable :
Précaution
d’utilisation 4
A chaque utilisation, il est nécessaire de vérifier le bon état de l’appareil.

Il ne doit contenir aucune salissure.
OFPPT/DRIF 16
Certaines précautions sont indispensables pour prendre des pesées :
Une balance doit toujours être de niveau.
Bien placer la charge au centre du plateau
Faire attention aux mouvements d’air que peut générer la peser d’un
objet plus chaud ou plus froid que la température ambiante.
OFPPT/DRIF 17
D. AUTRES APPAREILS
Le dynamomètre : mesure une force de traction ou de

Mesure des efforts compression ;
La clé dynamométrique : mesure un couple de résistance.
Machine de traction : mesure la résistance à la traction d’un
matériau.
Machine de traction
Machine de traction
OFPPT/DRIF 18
Dynamomètres
Les dynamométriques
OFPPT/DRIF 19
Mesure de Pyromètre : mesure la température d’un liquide, de l’air, d’une

température surface à l’aide d’un embout adapté.
Pyromètre sans contact,

mesure par infrarouge
Il faut penser à régler
l’émissivité à chaque mesure.
OFPPT/DRIF 20
Projecteur de profil : mesure sans contact à l’aide d’une projetée

Mesure optique sur un écran.
Caméra : contrôle la présence, le positionnement ou la mesure
d’une pièce à grande vitesse.
Le microscope : contrôle un point particulier sur une pièce.
Mesure optique
OFPPT/DRIF 21
Mesure tridimensionnelle 3D : mesure les côtes d’une pièce complexe dans les 3
dimensions.
Mesure tridimensionnelle
OFPPT/DRIF 22
II. LES UNITES

Domaine Grandeur Unité SI Ancienne unité Autres Relation
Symbole Symbole Symbole
Espace et temps Volume m3
dm 3 l 1 dm3 = 1 l
cm 3 ml 1 cm 3 = 1 ml
Vitesse linéaire m/s
km/h 1 km/h = 0,278 m/s
Mécanique Masse volumique Kg/m3
Kg/dm3 T/m3 1 kg/dm3 = 1 T/m3 = 1 g/cm3 = 1 g/ml =1000kg/m3
g/cm3 g/ml
Force
daN Kgf 1 daN = 1 kgf = 10 N
N
Pression MPa hbar 1 hbar = 10 Mpa
N/mm² 1 MPa = 1 N/mm²
Bar atm 1 bar = 0,1 Mpa = 1 Atm
Pa mbar 1 mbar = 100 Pa

Contraintes Mpa kgf/cm² 1 kgf/cm² = 0,1 Mpa
kPa
Pa N/m² 1 Pa = 1 N/m²
OFPPT/DRIF 23
A. LES CONVERSIONS D’UNITES
VOLUME T/m3 Kg/m3 Kg/dm3 Kg/cm3 g/cm3 Kg/L g/L g/ml

T/m3 1 1000 1 0.001 1 1 1000 1
Kg/m3 0.001 1 0.001 0.000001 0.001 0.001 1 0.001
Kg/dm3 1 1000 1 0.001 1 1 1000 1
Kg/cm3 1000 1000000 1000 1 1000 1000 1000000 1000
g/cm3 1 1000 1 0.001 1 1 1000 1
Kg/L 1 1000 1 0.001 1 1 1000 1
g/L 0.001 1 0.001 0.000001 0.001 0.001 1 0.001
g/ml 1 1000 1 0.001 1 1 1000 1
DEBIT L/mn m3/s cm3/s

L/mn 1 0.000017 1.7
m3/s 60000 1 1000000
cm3/s 0.06 0.000001 1
PRESSION Bars ou Atm Mpa Pa ou N/m2

Bars ou Atm 1 0.1 100000
Mpa 10 1 10000
Pa ou N/m2 0.00001 0.0001 1
VITESSE m/s m/mn cm/s

m/s 1 60 100
m/mn 0.017 1 1.7
cm/s 0.001 0.000017 1
OFPPT/DRIF 24
B. MESURE DES LONGUEURS
L'unité de mesure des longueurs est le mètre noté M ou m.

Le tableau ci-dessous représente les multiples (kilomètre -km-
hectomètre -hm- décamètre -dam-) et les sous-multiples (décimètre -
dm- centimètre -cm- millimètre -mm-) du mètre.
Convertir 248 dam en mètres : le chiffre 8 indique le nombre de

décamètres.
Ce chiffre est placé dans la colonne des dam et les chiffres de gauche
sont placés dans les colonnes à gauche de celle du 8.
Il suffit de mettre le zéro manquant pour trouver 248dam=2480m.
OFPPT/DRIF 25
C. MESURE DES AIRES
L'unité d'aire est dérivée de celle des longueurs puisque nous calculons
une aire en manipulant des longueurs (longueurs de côtés, de rayons,..).
Il s'agit du mètre carré (symbole : m²). Cette unité représente l'aire d'un
carré de 1 m de côté. Les multiples sont : le décamètre carré (dam²),
l'hectomètre carré (hm²) et le kilomètre carré (km²).
Les sous multiples sont : le décimètre carré (dm²), le centimètre carré
(cm²) et le millimètre carré (mm²).
Dans chaque colonne du tableau, deux points rappellent qu'il faut mettre
deux chiffres dans chaque colonne.
Pour placer 218,6 dm², il faut d'abord écrire le 8 dans la colonne des
décimètres carrés et le 1 à la gauche du 8 dans la même colonne; le 2 se
retrouve alors sur la droite de la colonne des mètres carrés et le 6 sur la
gauche de la colonne des centimètres carrés.
Pour convertir 218,6 dm² en centimètres carrés il faudrait donc ajouter un
0 à droite du 6 dans la même colonne ( d'où: 218,6 dm² = 21860 cm² et
aussi 218,6 dm² = 2,186 m²,...).
OFPPT/DRIF 26
D. MESURE DES VOLUMES

L'unité est dérivée de celle des longueurs puisque nous calculons un
volume en manipulant des longueurs (longueur de côtés, de rayons,..) et
des aires (aires de base diverses).
Il s'agit du mètre cube (symbole : m3). Cette unité représente le volume
d'un cube de 1 m d'arête.
Les multiples sont : le décamètre cube (dam3), l'hectomètre cube (hm3) et
le kilomètre cube (km3).
Les sous multiples sont : le décimètre cube (dm3), le centimètre cube
(cm3) et le millimètre cube (mm3).
Dans chaque colonne du tableau, trois points rappellent qu'il faut mettre
trois chiffres dans chaque colonne. La technique de conversion est
toujours la même: il faut placer d'abord le chiffre des unités sur la droite
de la colonne correspondante.
Exemples:
5,8 hm3 à convertir en mètres cubes. Il faut ajouter des 0 de façon à ce
qu'il y ait trois chiffres par colonne jusque dans celle des mètres cubes.
On a: 5,8 hm3= 5 800 000m3
Remarques: Les unités de volumes expriment des mesures beaucoup plus
grandes que celles de capacité. Sous le tableau des volumes j'ai placé le
tableau réduit des unités de capacités pour mettre en évidence les
équivalences
OFPPT/DRIF 27
E. MESURE DES CAPACITES

L'unité de mesure des capacités est le litre noté L ou l.
Le tableau ci-dessous représente les multiples (kilolitre-kL- hectolitre-
hL- décalitre-daL-) et les sous-multiples (décilitre-dL- centilitre-cL-
millilitre-mL-) du litre.
Son utilisation est la même que pour ceux des longueurs et des masses
ci-dessus.
Attention: ne pas confondre avec les unités de volumes dont le tableau

permet l'introduction de trois chiffres par colonne.
F. GRANDEURS PHYSIQUES
La masse volumique :
La masse volumique d'un corps homogène est le quotient de la masse de
ce corps par son volume ou la masse de l'unité de volume de ce corps.
L'unit légale est le kilogramme par mètre cube.
ρ=M/V avec ρ masse volumique, M la masse du corps, V le volume du

corps
Le débit :
Le débit Q est la multiplication de la vitesse du liquide écoulé (V) par la
section de passage de l'écoulement (S).
Q = V*S unité Q en m 3 /s, V en m/s, S en m 2

Ex : les chutes du Niagara ont un débit de 6000 m 3 /s ou 361445783
L/mn.
En Effet : 1 L/mn = 0.0000166 m3/s
La vitesse :
On appelle vitesse d'un mobile animé d'un mouvement uniforme, le
quotient de la vitesse parcourue par la durée du parcours.
OFPPT/DRIF 28
V= D/T unité V en m/s, D en m, T en s
Pour un fluide, on reprend la formule du débit
V = Q/S unité Q en m 3 /s, V en m/s, S en m 2
G. LES TOLERANCES
« C’est l’intervalle dans lequel une valeur mesurée doit se situer, les
limites à ne pas dépasser. »
Si la police se montre tolérante de 10%, vous pourrez rouler à 99km/h

sur route sans encourir leurs foudres.
Il existe deux façons de l’indiquer :
• Une borne supérieure et inférieure : 89,8 / 90,2

Borne inférieure = 89,8
Borne supérieure = 90,2
• Une variation admise par rapport à une cote nominale : 90 ± 0,2

Cote nominale = 90
Variation ± 0,2
Borne inférieure = 90 – 0,2 = 89,8 mm
Borne supérieure = 90 + 0,2 = 90,2 mm
Exemple :
Ø 12 +0,25
-0,15
Les valeurs admises se situeront entre 11,85 et 12,25
OFPPT/DRIF 29
H. L’ORDRE DE GRANDEUR
Le classement en ordre de grandeur des chiffres décimaux s’effectue

ainsi :
• On compare d’abord la partie entière des nombres.

• Si les parties entières sont égales, on compare alors les décimales.
Exemples :
125,38 et 112,434 125 > 112
14,537 et 14,57
14 = 14 donc on compare les décimales
0,537 et 0,57 les dixièmes sont identiques = 0,5
Il nous faut donc comparer les centièmes : 0,53 et 0,57, et 3 < 7 !
Donc 14,537 < 14,57
OFPPT/DRIF 30
Objectif B
Effectuer les mesures
OFPPT/DRIF 31
III. CLASSIFICATION ET SYSTEMES DE MESURE
A. CLASSIFICATION
OFPPT/DRIF 32
B. LES DIFFERENTS SYSTEMES DE LECTURE
Vernier
Lecture :
OFPPT/DRIF 33
Tambour
Lecture :
OFPPT/DRIF 34
Aiguille
Lecture :
1- Lire le nombre de tours qu’a effectué l’aiguille
par rapport au point de repos sur le petit
cadran
1 tour = 1 mm
2-Ajouter la lecture sur le grand

cadran
1 graduation = 1/100 ème de mm
OFPPT/DRIF 35
Digital
Faire attention aux unités !
OFPPT/DRIF 36
IV. PRECAUTIONS D’USAGE DES APPAREILS DE MESURE
Précision de l’instrument
Quelque soit l’appareil utilisé, il faut bien prendre en compte la précision
dont il est capable.
On ne peut en aucun cas donner une mesure plus précise que l’instrument
lui-même.
De manière générale, on dit qu’il faut que la précision de l’appareil

de mesure doit être 10 fois supérieure à la précision de la mesure
attendue.
Un appareil précis doit être juste (exactitude) et fidèle (reproductibilité).
Cette caractéristique est donnée par la Classe de Précision de

l’instrument. C’est l’erreur de précision en % de l’échelle maximale.
Exemple : Un micromètre de classe de précision 0,1, et une amplitude de

mesure allant de 0 à 25 mm, aura une erreur de précision de moins de
0,025 mm.
On peut trouver dans les catalogues de fabriquants, les indications

suivantes :
DOC MITUTOYO
OFPPT/DRIF 37
Erreur de mesure
L’appareil n’est pas la seule source d’erreur dans l’acte de mesurage, loin
s’en faut !
Cette différence entre la grandeur vraie que l’on cherche à mesurer et le

chiffrage de la mesure que l’on en fait est l’accumulation de plusieurs
facteurs à prendre en compte :
Erreur due à la précision de l’appareil
Erreur due à la manipulation de l’appareil
Erreur due à l’appréciation lors de la lecture
Pour qu’une mesure soit reproductible et répétitive, il faut limiter les

dérives à l’aide :
D’un mode opératoire simple, pertinent et sans ambiguïté possible.
D’un montage de contrôle permettant un positionnement stable et
reproductible de la pièce. L’opérateur doit pouvoir se concentrer sur la
manipulation de la pièce.
D’un personnel qualifié et expérimenté à la prise de mesure, mais
aussi aux produits à mesurer.
OFPPT/DRIF 38
Etalonnage
Un appareil de mesure est un instrument.

Comme tous les instruments, il doit être régulièrement accordé, en
fonction de la température, de l’hygrométrie, des conditions de pression,
dans lequel il va être utilisé.
Pour l’accorder, il faut le comparer par rapport à sa référence :

L’Etalon (le LA musical !)
L’étalon primaire est celui qui sert à calibrer tous les autres.
A l’exception de « l’ étalon international du kilogramme », qui est
l’étalon primaire de masse, toutes les unités de base sont désormais
déterminées non pas par référence à des objets physiques, comme par le
passé, mais à des phénomènes physiques ( vitesse de la lumière par
exemple ).
On obtient des étalons secondaires en les comparant aux étalons
primaires, et en copiant ces derniers de façon aussi identique que
possible.
Ainsi de suite, jusqu’à la fabrication et la vérification de votre appareil
de mesure.
L’étalonnage des appareils de mesure doit donc se faire régulièrement,
en général tous les ans, en le comparant par rapport à un étalon de
laboratoire.
Si l’instrument n’est plus « accordable », il ne doit plus être utilisé.
Organisation de l’étalonnage et des moyens de référence
OFPPT/DRIF 39
Retrait des matières plastiques
Les produits fabriqués en matières plastiques ont des dimensions et des

volumes qui varient entre le moment où ils sont fabriqués et les 2 ou 3
jours après leur fabrication.
Cette perte de volume s’appelle le retrait.

Pour certifier de la qualité de ce qui sera livré au client, il convient, non
pas d’éliminer ce phénomène (ce qui est impossible), mais de le
maîtriser.
Le retrait s’effectue en trois phases :
Retrait thermique dans le moule

Il est dû à la dilatation et au début de la cristallisation.
Retrait différentiel dans l’heure après le démoulage

Il est dû à la fin de la cristallisation.
Post retrait dans les 24 à 72h après le démoulage

Il est dû à la restructuration des chaînes moléculaires de la matière
plastique, et à la libération d’éventuelles contraintes générées pendant la
transformation.
OFPPT/DRIF 40
Mesures dimensionnelles
Pour une mesure fiable il faut attendre :
Ø Que la pièce soit à température ambiante –y compris à cœur pour
les pièces épaisses-
Ø Que les retraits thermique et différentiel soient effectués sur la
pièce.
En fonction de l’épaisseur de la pièce, il faut attendre entre 1 heure et 2

heures pour prendre une mesure dimensionnelle fiable.
Reste le post-retrait qui est dû à la restructuration moléculaire de la
matière. On ne peut pas l’éliminer, mais si le process est stable, on peut
le maîtriser, donc le prévoir !
On peut alors prévoir de façon fiable les dimensions de la pièce une fois
livrée au client.
Mesures de résistance mécanique

ATTENTION : Les mesures de résistance mécanique ne peuvent pas se
faire avant stabilisation complète de la structure de la matière. Il convient
d’attendre 24, 48 ou 72 heures avant de mesurer de telles
caractéristiques.
Mesures de masse
Les mesures de masses dépendent de la quantité de matière dans la
pièce : donc invariable dans le temps.
La masse d’une pièce est donc stable dès sa fabrication. Il faut pourtant
prendre garde aux mouvements d’air générés par la pesée d’une pièce
chaude –voir chapitre sur les précautions d’utilisation d’une balance-.
Ce qui va influencer le retrait de la pièce
Le retrait linéaire d’une pièce plastique peut varier de 0,1 % à 3 %.

Les principaux paramètres qui l’influencent :
Ø Taux de cristallinité de la matière
Ø Vitesse et temps de refroidissement
Ø Orientation (ou étirage) des chaînes dans la pièce
Ø Contraintes engendrées pendant la transformation
OFPPT/DRIF 41
Objectif C
Réaliser l’auto contrôle
OFPPT/DRIF 42
V. LA GAMME DE CONTROLE
A. INTRODUCTION
Pourquoi mesure-t-on les pièces ?

Tout d’abord parce que les moyens de productions de pièces ne
permettent pas d’obtenir des pièces rigoureusement identiques et
parfaites. On vérifie les pièces pour s’assurer de leur conformité par
rapport au cahier des charges.
Le cahier des charges comprend :
Le respect :
 d'un NOMINAL de référence ou CIBLE

 d'un INTERVALLE DE TOLERANCE appelé IT
La conformité à un ASPECT DE SURFACE

Le respect à UNE DEFORMATION dans une valeur définie
La conformité à des performances :
 Mécaniques
 Thermiques
 Electriques, diélectriques
 Optiques
 Chimiques
Nous devons nous prononcer avec un langage binaire oui, non ; 1, 0;

entre, n'entre pas : CONFORME OU NON-CONFORME.
Afin de satisfaire l'exigence du client nous devrons respecter :
 le NOMINAL ou CIBLE
 L’INTERVALLE de TOLERANCE ou DISPERSION ACCEPTEE
par le client.
OFPPT/DRIF 43
La gamme de contrôle :
Définition :
La gamme de contrôle est un document établi par rapport au cahier des
charges de la pièce et validé par le client et le fournisseur.
Ce document est utilisé par le service contrôle et le client donc il est
important d’utiliser les mêmes méthodes de contrôle.
Constitution :
Nom du client
Numéro de référence
Numéro du plan
Numéro de la dernière modification
Date
Matière
Teinte
Toutes les indications des côtes à vérifier avec tolérances,
méthodes de vérification, moyens utilisés.
La gamme de contrôle reste en permanence au service contrôle. Par

contre de là, le responsable contrôle établi une fiche de contrôle extraite
de la gamme, utilisée par la fabrication. Dans tous les cas, cette fiche doit
être simple, précise, d’utilisation et d’interprétation rapide.
OFPPT/DRIF 44
ISTA FICHE AUTOCONTROLE Date : Atelier : N° Presse :

INDUS INJECTION
Désignation Pièce :
Matière : Client :
N° Moule :
DESSIN PIECE CONTROLE A FAIRE
+
+
+
+
+
+
+
TYPE DE CONTROLE : CONTROLE D'ASPECT METHODE DE PIECE PAR PIECE :
CONTROLE
CONTROLE PRELEVEMENT :
DIMENSION
Pièces \ Heure :
CONTROLE DE LA
MASSE
OFPPT/DRIF 45
B. EXEMPLE DE FICHE DE CONTROLE
A partir de la fiche de contrôle, sélectionner les appareils de mesure

nécessaires au contrôle.
A l’aide d’un prélèvement de pièces, effectuer les contrôles demandés.
OFPPT/DRIF 46
FICHE DE CONTROLE PRODUIT N° 500 002
IDENTIFICATION PRODUIT
Client : ISTA Industrie Nom du produit : Tube 22
Identification du plan produit : 172 Indice B Matière : FINA 5502
N° Outillage : 500 Date :
PLAN PRODUIT
Diamètre 22
Diamètre 18
Longueur
SPECIFICATIONS A CONTROLER
Réf.
Nature du contrôle
spécification
Contrôle d’aspect
A1 Aspect lisse et sans changement de couleur
A2 Absence de points noirs
A3
A4
Réf. Appareil de
Valeur contrôlée Nominal Tolérance
spécification mesure
dimensionnel
M1 Masse 105 g +/- 0,5 g Balance

Contrôle
C1 Longueur 1m +/- 0,005 m Mètre
C2 Diamètre intérieur 18 mm Doit passer Pige
C3 Excentration 0 mm +/- 0,5 mm Pied à coulisse
OFPPT/DRIF 47
Objectif D
Rendre compte
OFPPT/DRIF 48
VI. L’AUTOCONTROLE
A. INTRODUCTION
- Le principe de l’autocontrôle
Depuis plusieurs décennies, l'auto - contrôle a fait son apparition dans

nos entreprises. Cependant, il n'a pas encore supprimé le contrôle de
réception et de nombreuses entreprises pratiquent ce type de contrôle
faute de pouvoir faire confiance à un auto - contrôle bien appliqué.
L'auto - contrôle est un contrôle préventif dont le but est de prévenir
l'apparition des non- conformités. Ce contrôle se situe sur la machine de
production afin de réduire le plus possible le délai entre la détection
d'une dérive et l'action.
Les causes communes et spéciales – séparer l'ordinaire de

l'extraordinaire
Un des principes de base de l'auto - contrôle est la détection des dérives. Or toutes les
variations observées sur un produit ne nécessitent pas une intervention. En effet, deux
produits ne sont jamais parfaitement identiques.
Il existe toujours de nombreuses sources de variations d'une faible
amplitude qu'il est impossible d'éliminer. L'ensemble de ces variations de
faibles amplitudes représente les causes communes de dispersion. Il faut
"vivre avec", c'est l'ordinaire, le processus est sous contrôle. En
revanche, il existe des causes de variations plus importantes qui
nécessitent une intervention de la part de l'opérateur.
OFPPT/DRIF 49
C'est le cas notamment des déréglages d'outils. Ces causes sont appelées
causes spéciales, le processus devient hors-contrôle. Le travail de
l'opérateur consiste à vérifier en permanence si les variations observées
sur le produit sont attribuables aux causes communes - auquel cas il ne
faut pas intervenir – ou s'il y a présence d'une cause spéciale nécessitant
une intervention. Il n'est pas toujours simple de distinguer la présence ou
non d'une cause spéciale. La méthode MSP (SPC) permet d'apporter une
aide efficace aux opérateurs pour dissocier l'ordinaire de l'extraordinaire.
Les moyens de l'auto - contrôle
En auto - contrôle, l'opérateur en production doit avoir les moyens de produire et

d'assurer la qualité de sa production. Mais, avoir les moyens de produire des produits de
qualité suppose un certain nombre de pré-requis qu'il est utile de préciser.
Moyens en compétences techniques : Il faut évidemment vérifier que

l'opérateur a bien les compétences nécessaires pour être capable
d'analyser les situations, prendre les décisions qui s'imposent et réagir sur
le procédé.
Si ce n'est pas le cas, il faudra mettre en place un plan de formation pour lui
donner les moyens.
Moyens en capabilité: Il faut vérifier si le moyen de production a des

performances compatibles avec la qualité requise. Cette notion est une
des notions les plus importantes de l'auto - contrôle. Il faut formaliser de
façon précise la capabilité des moyens de production.
Moyens en méthodes et outils de mesure : Il faut fournir à l'opérateur

des moyens de mesures adaptés. Pour vérifier la cohérence entre les
moyens de contrôle et la qualité demandée, il faut évaluer la capabilité
des moyens de mesure de façon formelle. De plus, le rattachement de
chaque instrument de mesure à un étalon doit être géré de façon efficace
par une Gestion des Moyens de Mesures (GMM).
Moyens en méthode de pilotage : Outre les compétences techniques de

l'opérateur dont nous avons parlé, il est également nécessaire de former
chaque opérateur aux techniques statistiques de pilotage des procédés
industriels telles que l'utilisation des cartes de contrôle.
OFPPT/DRIF 50
Moyens en délégation de décision : Un préalable indispensable à l'auto

- contrôle est bien entendu la délégation de la décision. L'auto - contrôle
ne peut s'épanouir que dans le cadre d'un management participatif.
L'opérateur doit disposer de la responsabilité de décision nécessaire pour
assumer la responsabilité de l'auto - contrôle.
Dans de nombreuses entreprises, l'auto - contrôle a porté principalement sur la

responsabilisation des opérateurs vis-à-vis de la qualité de sa production. Mais cela n'est
pas suffisant, et l'accent doit être mis également sur tous les autres moyens nécessaires.
La responsabilisation des opérateurs ne peut être efficace que si le management a mis en
place l'environnement nécessaire. Cela demande généralement du temps, une forte
volonté, et des moyens financiers d'où la responsabilité du management.
OFPPT/DRIF 51
B. LES DIFFERENTS TYPES DE CONTROLE
Le contrôle est une vérification de la production. En aucun cas le contrôleur ne doit être
un gendarme qui sanctionne une faute. Au cours d’une fabrication, on va distinguer
plusieurs types de contrôles.
• Contrôle par le service fabrication « Auto contrôle »
• Contrôle volant
• Contrôle de fin de fabrication « autocontrôle »
• Super contrôle
• Contrôle avant expédition
Le contrôle volant :
Il est réalisé sur des pièces prises au hasard sur la ligne de fabrication par
des personnes indépendantes du service fabrication contrairement à
l’autocontrôle.
Le personnel réalisant ce contrôle ne peut pas arrêter la production pour

cause de défaut. Ceci est du ressort du responsable qualité.
La fréquence du contrôle est variable suivant le type de production. De plus, la même

personne ne doit pas faire deux contrôles volants successifs de façon à réduire la
probabilité d’erreur.
OFPPT/DRIF 52
Le contrôle de fin de fabrication
Fin de fabrication peut signifier fin de série ou fin d’équipe. Il permet d’établir l’état de
la production à la fin de celle-ci. Cela permet d’avoir au démarrage de la série ou de
l’équipe suivante une traçabilité de la production précédente et de comparer avec la
production qui démarre. On peut alors déterminer si un défaut survient au démarrage ou
s’il était déjà présent en fin de la production précédente.
Plus la personne qui réalise le contrôle est qualifiée, plus celui ci est
allégé.
Le super contrôle
Il est réalisé par le responsable qualité ou le responsable contrôle fabrication, à tout

moment et à tous les stades de la fabrication
Le contrôle avant expédition
Les pièces pouvant subir une déformation dans le temps (post retrait) lors du stockage
doivent être contrôlées avant expédition.
OFPPT/DRIF 53
C. L’AUTOCONTROLE
Définition : C’est une opération systématique qui consiste à juger,

évaluer son propre travail. Ce n’est pas un contrôle mais une vérification.
Principe de l’autocontrôle
Pour faire un bon auto – contrôle, il faut respecter trois règles :
Simplicité Pas de réglages

Rapidité Pas de montage
Efficacité OUI / NON : JAMAIS peut-être
L’autocontrôle doit agir comme un filtre. L’opérateur n’est pas

responsable des pièces non conformes, mais il est responsable de les
laisser passer.
Les différents types d’autocontrôle
Le contrôle visuel
ð de défauts types (brûlures, bavures, points noirs, manque de

remplissage, givrage, retassures, lignes de soudures…)
ð de la coloration ( par rapport à une pièce type, à une palette de
couleur, à l’OF
ðdu bon démoulage des pièces (pénétration des éjecteurs, déformation
ou arrachement au démoulage…)
ðd’une moulée complète (présence de toutes les pièces d’une grappe)
ð du dateur, des inscriptions ou bavures
Le contrôle dimensionnel
ð par mesures relatives (pas de valeurs absolues) avec des piges, des
gabarits, des comparateurs.
ð par mesures absolues (prises de valeurs) avec un réglet, un pied à
coulisse, un micromètre, une jauge de profondeur, une balance…
OFPPT/DRIF 54
Le contrôle fonctionnel
ð tenue à l’assemblage (enclipsage, collage, soudure, …)

ð Etanchéité ( gaz ,liquides)
ð Montabilité dans un ensemble
ðfonctionnalité (effet charnière)
Les limites de l’autocontrôle
Le contrôle visuel
ð interprétation personnelle
ð effet de la luminosité
ð fatigue de l’opérateur
ð apparition de nouveaux défauts
Le contrôle dimensionnel
Mesures relatives et absolues

ð Déformation de la pièce plastique lors du contrôle
ð Contrôle effectué après des temps de démoulage plus ou moins longs
(retrait)
Mesures absolues
ðBonne utilisation des appareillages de mesures (manipulation, lecture
et entretien
Le contrôle fonctionnel
ð Interprétation personnelle
OFPPT/DRIF 55
D. LES OUTILS DE CONTROLE
La gamme de contrôle
Qu’est ce qu’une gamme ?

- Document donnant au service contrôle, toutes les informations nécessaires pour une
vérification complète de la pièce, et lui permettant de porter un jugement sur la
fabrication (acceptation ou refus) de façon à livrer des pièces conformes à ce qu’en
attend le client.
- Document de référence en cas de litige avec le client, dans la mesure où
cette gamme est commune.
- Document permettant d’établir le rapport de contrôle.
Qui établit cette gamme ?
- Le contrôle client qui la transmet au contrôle fournisseur qui peut

l’accepter sans réserves ou après avoir demandé des aménagements.
- Le contrôle fournisseur qui la transmet au client pour acceptation.
Cette gamme peut aussi être établie au cours d’une rencontre des services
de contrôle client et fournisseur (solution idéale).
Dans tous les cas, il est souhaitable que client et fournisseur possèdent
les mêmes documents et moyens de contrôle de vérification ainsi que les
mêmes méthodes de contrôle afin d’éviter les litiges futurs.
La gamme reste en permanence au service contrôle
OFPPT/DRIF 56
La fiche de contrôle
Document interne établi par le service contrôle ou fabrication
Que doit comporter cette fiche ?

• Les éléments essentiels permettant de porter un jugement rapide sur
la pièce ;
• Sur le plan dimensionnel, ne comporte que quelques cotes
principales ;
• Les défauts majeurs et problèmes rencontrés sur la pré série et tout au
long de la fabrication.
• Les retouches d’outillage.
• Les retours et motifs de refus.
• Le circuit suivi par les pièces.
Dans tous les cas cette fiche doit être : simple , précise et d’utilisation et
d’interprétation rapide pour du personnel peu qualifié.
Cette fiche se trouve sur le poste de travail
Rapport de contrôle
Le rapport de contrôle dimensionnel a pour avantage de laisser une trace

sur le déroulement d’une fabrication.
Ce document est rempli par le responsable du contrôle de fabrication en
y portant, si possible, des relevés effectués à chaque contrôle suivant.
En l’absence de relevés de contrôles volants, il est établi sur un ensemble
de pièces prélevées en contrôle de fin de fabrication ou sur la première et
dernière heure de production.
Que doit comporter ce rapport ?
Toutes les informations concernant l’identité de la pièce, la date de fabrication, le

numéro de presse (outillage), la quantité moulée, la taille du prélèvement.
Toutes les informations concernant les divers contrôles, moyens,

méthodes et résultats par empreinte.
OFPPT/DRIF 57
Tous les éléments à contrôler sont la copie de la gamme de contrôle

s’il y en a une, ou de la fiche de contrôle, en l’absence de gamme.
Tous les écarts par rapport aux pièces types doivent être notés.
Il est souhaitable qu’un rapport assez complet, allant au delà de cotes
indiquées sur la gamme, soit établi lors de la première série. Il permet de
donner un reflet plus juste du moulage d’un pièce en grande série.
Les informations et résultats doivent être notés pour chaque numéro
d’empreinte.
Enfin ces rapports permettent de modifier la fiche de contrôle et

éventuellement d’améliorer certaines cotes (retouches d’outillage) par
le biais des calculs statistiques de moyenne et de dispersion.
Ces rapports doivent être archivés ( jusqu’à 10 ans suivant le client)
Le certificat de qualité ou de conformité
Il ne peut être fait que si le rapport de contrôle a été établi.
C’est un document établi sous la responsabilité du responsable qualité

ou du chef d’entreprise, le certificat de qualité engage la société
fournissant les pièces.
Il est établi pour les seuls clients en faisant la demande.
Dans la plupart des cas, après une période d’essai, les livraisons ne
seront plus contrôlées à la réception chez le client
Un exemplaire doit être transmis soit :

- à chaque livraison
- à la première livraison (certificat valable pour une campagne de
moulage)
OFPPT/DRIF 58
VII. EXERCICES
A. EXERCICE 1
Pour chaque figure, calculez les bornes, en fonction des tolérances mentionnées.
Borne Borne
Supérieure Inférieure
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Figure 7
Puis indiquez d'une croix les valeurs

qui peuvent être « admises » pour
chacune des figures, dans les tableaux
ci-après.
Valeur 6,505 3,331 0,95 2,014 20,03 41,07 1,107
Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Figure 7
Valeur 8,9 11,21 0,56 0,641 5,3 17 0,075 21,32

Figure 1
Figure 2
Figure 3
Figure 4
Figure 5
Figure 6
Figure 7
OFPPT/DRIF 59
B. EXERCICE 2
Convertir en mètres puis en centimètres :
3 dam à
5 hm 2 dam 3 m à
1 km 8 dam 7 m à
1 km 8 m à
31 km 51 hm 32 dam à
17 km 38 hm 45 m à
Convertir en mètres, puis en millimètres :
400 cm à
45 hm 3 m à
75 000 000 microns à
3800 cm à
57 000 cm à
3 km 1 dam 2 m à
Convertir en grammes :
2 kg ; 3 dag 7g à
3 hg 2 dag à
8 kg 7 hg 3 g à
3 t 8 kg à
2 kg 30 g à
275 hg à
1 hg 4 dag 5 g à
2 hg 8g à
Convertir en milligrammes :
3g 2 cg à
3 hg 8 g 4 dg à
8 kg 7 hg 3g à
275 dag à
4 t 8 kg 5 hg à
2 fkg 8 dag 1 cg à
3 g 8 cg à
7 hg 8g 5cg à
83 hg 4 g 6 cg à
OFPPT/DRIF 60
C. EXERCICE 3
Convertir en grammes:
2 kg à
275 hg à
8kg 7hg 3g à
275 dag à
Convertir en minutes:
5h 18 min à
Convertir en mètres:
245 cm à
18 dm à
31 km à
OFPPT/DRIF 61

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ROYAUME DU MAROC

Office de la Formation Professionnelle et de la

SPECIALITE : MONTEUR REGLEUR

Document élaboré par :

Nom et prénom EFP DR

Mohammed FARTALE CFAP GC

Stéphane BESSE Expert plasturgie français

I. PRESENTATIONS DES APPAREILS DES MESURES............................................... 8

MODULE 08 : LES INSTRUMENTS DE MESURES MECANIQUES

OBJECTIF OPERATIONNEL DE COMPORTEMENT

Pour démontrer sa compétence, le stagiaire doit être capable

CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE

• Respect des règles de sécurité

OBJECTIF OPERATIONNEL DE COMPORTEMENT

PRECISIONS SUR LE CRITERES PARTICULIERS DE

Préparer le travail Respect de la méthode de mesure

Effectuer les mesures Maîtrise des différents instruments de

Réaliser l’auto contrôle Autonomie dans l’utilisation :

Rendre compte Fiabilité des résultats

Module : LES INSTRUMENTS DE

I. PRESENTATIONS DES APPAREILS DES MESURES

A. LES APPAREILS A LECTURE DIRECTE

Désignation Définition Fonctionnement

Appareil permettant de Précision de quelques

Micromètre Appareil permettant de mesurer Précision de 1/100 mm

Jauge de Appareil permettant de Précision de quelques

Appareil permettant de mesurer Précision en fonction du

Appareil permettant de mesurer Précision de 0,5 mm.

Appareil permettant de mesurer Précision de quelques

B. LES APPAREILS A LECTURE INDIRECTE OU PAR

Désignation Définition Fonctionnement

Pige Instrument permettant le La pige rentre dans le trou

Tampon Contrôle la conformité d’un

Gabarit Contrôle que la côte mesurée

Equerre Vérifie la perpendicularité

Surface de référence pour le Bloc carré, de forte

Calibre à Contrôle des arbres aux

Comparateur Compare une pièce à une

Le pied à coulisse n’est ni une clé à molette, ni un ouvre bouteille :

Le marbre n’est pas une étagère :

Les instruments de mesure ne doivent pas être stockés en équilibre

A chaque utilisation, il est nécessaire de vérifier le bon état de l’appareil.

Certaines précautions sont indispensables pour prendre des pesées :

Une balance doit toujours être de niveau.

Bien placer la charge au centre du plateau

Le dynamomètre : mesure une force de traction ou de

Mesure de Pyromètre : mesure la température d’un liquide, de l’air, d’une

Pyromètre sans contact,

Projecteur de profil : mesure sans contact à l’aide d’une projetée

II. LES UNITES

Pa mbar 1 mbar = 100 Pa

A. LES CONVERSIONS D’UNITES

VOLUME T/m3 Kg/m3 Kg/dm3 Kg/cm3 g/cm3 Kg/L g/L g/ml

DEBIT L/mn m3/s cm3/s

PRESSION Bars ou Atm Mpa Pa ou N/m2

VITESSE m/s m/mn cm/s

B. MESURE DES LONGUEURS

L'unité de mesure des longueurs est le mètre noté M ou m.

Convertir 248 dam en mètres : le chiffre 8 indique le nombre de

C. MESURE DES AIRES

D. MESURE DES VOLUMES

E. MESURE DES CAPACITES

Attention: ne pas confondre avec les unités de volumes dont le tableau